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  • Frères du Japon (édition prestige)


    Nickad
    • Scenariste: Taiyo Matsumoto Dessinateur: Taiyo Matsumoto Editeur: Delcourt - Tonkam Note :
      Résumé:

      Un recueil de nouvelles d'un maître de l'abscons, de l'obscur et de la métaphore. Pour s'ouvrir à plus loin. Se perdre, se retrouver. Vivre, mourir. Donner, reprendre. Comprendre. Les mots ne sont pas assez forts, les images pas assez puissantes. Associer les deux pour emmener l'esprit au-delà de la perception communément admise. Introspection, extroversion. Rien de simple, rien d'évident, toujours chercher plus loin...

      Type: Manga L'acheter sur bdfugue Genre: Indefini Prix: 19.99 Nb de pages: 208
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    Que ce soit pendant la lecture, après ou même maintenant où j’écris cette critique, un seul mot me vient à l’esprit pour résumer mon avis : Pourquoi ? C’est la raison pour laquelle je ne mettrais pas de note à cet ouvrage.

    Si la thématique générale est bien visible puisque presque toutes ces nouvelles tournent autour de l’existence et de la mort, la narration ne peut que laisser perplexe. Chaque histoire s’articule autour d’un personnage en particulier, il y a le jeune homme qui aimerait devenir transparent aux yeux des autres pour avoir enfin la paix, le gamin qui a compris que tout le monde est voué à mourir, le vieil homme qui entame son dernier voyage en partie onirique. Et puis, il y a les autres histoires, celles qui s’orientent vers une place à trouver dans l’existence.

    Tout est raconté de façon très poétique, très philosophique ou les deux. C’est compliqué à comprendre, la lecture reste obscure, interrogative et souvent sans en comprendre l’intérêt ni le sens profond. Pourquoi ce livre ? Pourquoi ces histoires qui semblent ne mener nulle part ? Pourquoi cette plante-chien ? Pourquoi ce gorille qui fait une course de moto contre un ours ?

    Pourquoi mettre sur papier ce qui semblent être les angoisses ou interrogations profondes de l’auteur ? On sait que nous sommes dans une sorte d’introspection, d’immersion dans des métaphores mais j’aurai presque envie de dire que toutes les idées ne sont pas bonnes à partager… mais cela ne reste que mon avis…

    A noter que cette réédition est de très belle facture, un livre relié avec jaquette, un signet et un papier épais de qualité. Félicitations à Jacques Lalloz pour cette traduction qui n’a pas dû être évidente à gérer.

    Taiyo Matsumoto est un auteur connu pour ses œuvres comme Amer Béton ou Ping Pong, il a une patte graphique très intéressante et facilement reconnaissable. Quant à ce recueil, je préfère vous laisser vous faire cet avis car visiblement, je suis passée à côté !

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  • Dernières Critiques

    • 1, 2, 3 Piccard - Pionniers du ciel et des abysses
      Note :
      Belle découverte que l'histoire de ces Piccard. Pour être très transparent, je n'avais jamais entendu parler d'eux. La ou, en tant que bon français, j'ai entendu parler de Jacques Yves Cousteau mais pas des inventeurs du bathyscaphe. Et si seulement c'était uniquement le bathyscaphe....

      C'est ce qui est dingue dans cette histoire de famille. Nos trois générations de Piccard ont inventé énormément de trucs connus et ayant aidé à repousser les limites de la science et de la connaissance humaine.

      Du premier vol stratosphérique, en ballon, au premier tour du monde dans un avion entièrement solaire, cette famille d'ingénieur "self made" est passé du plus haut dans le ciel au plus profond des océans, en ayant toujours pour objectif la promotion de la science.

      Des aventuriers de la science qui montre de l'on pouvait (et l'on peut surement encore) se lancer des défis alliant prouesse scientifique et courage, et cela, même à l'air d'Elon Musk et consort.
      • 0 réponse

    • The new gate tome 5 & 6
      Note :
      Shin continue d'essayer de recoller les morceaux sur les événements qui se sont produits lors de la fin du jeu et cherche toujours une porte de sortie pour retrouver son véritable univers.

      Pour ce faire il reprend contact avec d'anciens partenaires toujours vivants... mais vieux de 500 ans. Après l'euphorie de retrouver sa force mais aussi Shnee, il se heurte à la mortalité et la vieillesse des personnes qui sont, eux, restés là durant ces 500 ans.

      Bref un tome 5 qui conclue l'arc du retour du héros et nous lance vers un tome 6 qui lance un nouvel arc ou un ennemi semble pointer le bout de son nez. Ce qui nous fait remarquer que les premiers tomes ont été super agréables à lire, alors même qu'il n'y avait que des gentils.

      Un manga toujours porté par une nostalgie super présente et une bienveillance de tous les instants de notre héros qui n'abuse pas de ces pouvoirs, se contentant de continuer son exploration du monde.
      • 0 réponse
    • Le pauvre bêta ne connaît pas l'amour tomes 1 & 2
      Note :
      Seno est le majordome attitré de Ryôsuke, un alpha dominant et aussi son ami d’enfance. Il fait passer son travail avant et reste stoïque en toute occasion également quand Ryôsuke le provoque volontairement en ayant des relations sexuelles avec des omegas devant lui.

      Cependant Seno a de plus en plus de mal à contenir sa propre libido et se rend secrètement en ville pour avoir des relations d’une nuit en se faisant passer pour un omega. Mais il se peut que ses changements physiques aient une origine qu’il ignore…

      Les Bêtas ne sont pas forcément les personnages le plus mis à l’honneur dans l’omegaverse et souvent, sous l’influence des phéromones alpha, ils finissent par changer de genre. C’est une facilité dans le scénario qui permet des scènes érotiques osées ! Ce manga propose une approche différente et assez surprenante que je ne vous dévoilerai pas !

      La série n’est pas désagréable mais manque un peu de peps. La révélation de fin du tome un est cassez dérangeante… Et j’ai un peu peur que la fin tombe dans l’écueil de la facilité, ce sera à voir dans le 3e et dernier tome de la série.
      • 0 réponse
    • Amants sous contrat
      Note :
      Yamada est bien embêté, c’est un employé sérieux, séduisant et surtout très gentil toujours prêt à aider ses collègues ou à les écouter. Hélas, l’une d’elle en a profité pour prendre ses rêves pour la réalité et n’arrête pas de le coller et va même jusqu’à fouiller dans ses affaires. Ne sachant comment la faire arrêter il prétend qu’il est en couple avec Moriyama, un collègue qu’il ne côtoie pas souvent mais qui est un ancien camarade étudiant.

      L’aspect vraiment original vient du fait que Yamada se fasse harcelé. Pour une fois, c’est l’homme la cible et la jeune office lady le stalker. Le personnage principal est un peu fade, il manque clairement de caractère et il est assez incohérent : pour se débarrasser d’une gêneuse, il n’hésite pas à accepter de vendre son corps ! Il a de la chance quand même, il demande un service à son collègue gay qui en plus est amoureux de lui !! Moriyama, lui, passe trop vite du nerd au beau gosse. Je sais bien que c’est un one shot mais tout va un peu trop vite et tout se passe un peu trop bien entre les deux hommes.

      La romance est globalement gentillette, il y a des passages attendrissants mais certains aspects auraient pu être plus développés afin de donner un peu de dynamisme au récit.
      • 0 réponse
    • Young ladies don't play fighting games tome 1
      Note :
      Le concept du manga est simple : montrer que les filles ont aussi le droit de jouer à des jeux de combat et d’être passionnées par eux. Qu’elles peuvent être aussi geeks que des garçons en quelque sorte !!

      Le plus du scénario c’est d’avoir choisi comme héroïnes des jeunes filles qui vont dans un lycée huppé, un établissement pour demoiselles de bonnes famille aux manières impeccables qui feront la fierté de la société ! Cela aurait pu être bien si les deux personnages principaux étaient vraiment issus de la haute société, cela aurait une sorte de transgression des règles établies…

      Mais ici, la petite brunette est une boursière, elle a grandi au milieu des jeux vidéo ! Et celle aux cheveux argentés, surnommée « le lys blanc », est une gameuse dans l’âme qui se répand en injures quand elle joue. On tombe un peu dans la facilité je trouve.

      Mais ce n’est pas le plus dérangeant : car au final, on a des pages et des pages de jeu avec des techniques de combat… Le côté intéressant vient du fait qu’elles sont obligées de se cacher pour jouer mais sinon, les parties de combat trainent en longueur et le scénario est limité.

      On voit cependant que l’on a évolué, avant le fan service c’était des filles et des guns, maintenant ce sera des filles et des jeux vidéo !! Bref, je passe mon tour.
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