Résumé des tomes précédents :
XIIIe siècle, Sitara est une jeune orpheline perse habitant la ville de Tus. Esclave, elle se retrouve au service de Fatima, une femme cultivée éprise de savoirs et de sciences. La famille de cette dernière fait partie des savants de la ville et Sitara va beaucoup apprendre à leurs côtés. Hélas, sa petite vie tranquille va prendre un autre tournant quand l’armée mongole menée par Tolui, le 4e fils de Gengis khan, part à la conquête de la Perse semant la destruction et la mort sur son passage. Les hommes âgés, les femmes et les enfants sont alors soumis à l’esclavage et partent pour un long périple, rejoindre les plaines de la Mongolie.
C’est ainsi que Sitara va travailler pour Töregene la sixième épouse de l’empereur. Mais heureusement pour elle, la place des femmes n’est pas la même qu’en Perse et le savoir est un valeur reconnue ! Sitara prend alors le nom de Fatima et essaye de nouer des alliances afin de préparer sa vengeance et la chute de l’empire mongol.
Tome 3 :
Après la mort de Ogedeï, le 3e fils du grand Khan est le nouvel empereur. Si en apparence, la succession se passe bien, il y a un déséquilibre dans les forces et des manigances dans l’ombre. Fatima est donc envoyée en tant qu’espionne auprès d’une autre épouse. C’est là, qu’elle va trouver une alliée et pouvoir mettre en pratique certaines de ses connaissances.
Notre avis :
Jaadugär, la légende de Fatima est un manga à la fois intéressant et ennuyeux. Intéressant car il nous raconte des pans de l’histoire perse et mongole que l’on n’apprend pas à l’école et dont on ne parle pas souvent. Il est d’ailleurs surprenant de voir que la place de la femme en Mongolie n’était pas si mauvaise et qu’elle avait non seulement accès à la culture mais aussi à la politique (pour les épouses des dirigeants tout au moins). On apprend également beaucoup sur le mode de vie des nomades, leurs coutumes et les règles de succession.
Par contre, ce qui est gênant (en ce qui me concerne), c’est le graphisme et la narration. D’un côté on a un dessin très rond, presque enfantin qui tranche avec ce qui est raconté. Si ce décalage fonctionne bien pour aborder des sujets dramatiques comme les guerres ou les génocides (on a le cas dans Peleliu), il pose un problème d’identification des personnages : on a du mal à faire la différence entre les enfants et les adultes et ils se ressemblent tous un peu. Notre attention se focalise alors sur des détails pour savoir qui est qui, d’autant plus que nous ne sommes pas habitués à ces noms propres et on s’éloigne alors de l’histoire.
Concernant la narration, elle manque de dynamisme et d’étincelles qui permettraient de nous passionner. Il y a beaucoup d’éléments à digérer et sans un certain rythme, on a tendance à s’ennuyer par moment, perdus au milieu des discussions politiques….
Un livre pour les amoureux de l’Histoire qui aiment prendre leur temps.
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