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  • Kevin Nivek
    • Scenariste: Serge Scotto, Eric Stoffel, Yvon Bertorello Dessinateur: Frédéric Allali , Michel Espinosa Coloriste: Bruno Pradelle Editeur: Plein vent Note :
      Résumé:

      Durant la seconde guerre mondiale, de nombreuses personnes, au péril de leur propre vie, ont secouru et sauvé des Juifs persécutés : ces héros de l’ombre, ce sont les « Justes parmi les Nations » !

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Historique Prix: -- Nb de pages: --
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    L'éditeur monégasque Plein Vent publie un premier tome centré sur un réseau de résistants dans Nice et ses environs . Une histoire passionnante et d'un réalisme assez effroyable car elle situe le contexte de l'occupation de façon précise et détaillée . La trame narrative se compose d'un échange entre David un homme âgé racontant son histoire à deux enfants , et nous alternons ses phases de récit avec celles du passé où David est un enfant durant le conflit . S'appuyant sur des documents authentiques , les auteurs réalisent un travail de reconstitution remarquable . A travers l'architecture locale (Nice et les villages avoisinants) , les costumes , les noms de personnes ayant réellement existé , et bien-sûr le contexte historique avec la présence des allemands , des italiens , mais aussi des français "collabos" ; c'est tout un pan de l'histoire de l'occupation dans le sud de la France qui s'offre à nous . On découvre ainsi un clergé cachant des enfants au sein des monastères , mais aussi et c'est assez surprenant , le consul général italien dont l'épouse est de confession juive, qui va oeuvrer pour exfiltrer des juifs en Afrique du nord .On apprend surtout les origines de la création du "réseau Marcel" initié par Moussa Abadi et Odette Rosenstock , qui va sauver des centaines d'enfants . 

    Etant donnée la densité des échanges et d'informations, les cases sont chargées en texte ! Explications , dialogues et pensées  jalonnent le récit et peuvent parfois "encombrer" les pages . C'est très verbal , les 64 pages ne se lisent pas rapidement comme une BD "normale" . Mais peut-on le reprocher tellement le sujet est lourd ? Il en va de même pour le dessin qui se met au service de la grande histoire , il se veut réaliste et précis . L'importante galerie de personnages est reconnaissable , c'est assurément un atout . Les couleurs sont un peu trop "numériques" , mais cela amène une netteté à l'image et nous offre de belles reconstitutions architecturales ou de l'arrière pays niçois .

    A noter des annexes sur les noms des "justes parmi les nations" en fin d'album ainsi qu'un texte du fils de Simone Veil , président du Comité français pour Yad Vashem .

     

     

     

     

     

     

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    • Amants sous contrat
      Note :
      Yamada est bien embêté, c’est un employé sérieux, séduisant et surtout très gentil toujours prêt à aider ses collègues ou à les écouter. Hélas, l’une d’elle en a profité pour prendre ses rêves pour la réalité et n’arrête pas de le coller et va même jusqu’à fouiller dans ses affaires. Ne sachant comment la faire arrêter il prétend qu’il est en couple avec Moriyama, un collègue qu’il ne côtoie pas souvent mais qui est un ancien camarade étudiant.

      L’aspect vraiment original vient du fait que Yamada se fasse harcelé. Pour une fois, c’est l’homme la cible et la jeune office lady le stalker. Le personnage principal est un peu fade, il manque clairement de caractère et il est assez incohérent : pour se débarrasser d’une gêneuse, il n’hésite pas à accepter de vendre son corps ! Il a de la chance quand même, il demande un service à son collègue gay qui en plus est amoureux de lui !! Moriyama, lui, passe trop vite du nerd au beau gosse. Je sais bien que c’est un one shot mais tout va un peu trop vite et tout se passe un peu trop bien entre les deux hommes.

      La romance est globalement gentillette, il y a des passages attendrissants mais certains aspects auraient pu être plus développés afin de donner un peu de dynamisme au récit.
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    • Young ladies don't play fighting games tome 1
      Note :
      Le concept du manga est simple : montrer que les filles ont aussi le droit de jouer à des jeux de combat et d’être passionnées par eux. Qu’elles peuvent être aussi geeks que des garçons en quelque sorte !!

      Le plus du scénario c’est d’avoir choisi comme héroïnes des jeunes filles qui vont dans un lycée huppé, un établissement pour demoiselles de bonnes famille aux manières impeccables qui feront la fierté de la société ! Cela aurait pu être bien si les deux personnages principaux étaient vraiment issus de la haute société, cela aurait une sorte de transgression des règles établies…

      Mais ici, la petite brunette est une boursière, elle a grandi au milieu des jeux vidéo ! Et celle aux cheveux argentés, surnommée « le lys blanc », est une gameuse dans l’âme qui se répand en injures quand elle joue. On tombe un peu dans la facilité je trouve.

      Mais ce n’est pas le plus dérangeant : car au final, on a des pages et des pages de jeu avec des techniques de combat… Le côté intéressant vient du fait qu’elles sont obligées de se cacher pour jouer mais sinon, les parties de combat trainent en longueur et le scénario est limité.

      On voit cependant que l’on a évolué, avant le fan service c’était des filles et des guns, maintenant ce sera des filles et des jeux vidéo !! Bref, je passe mon tour.
      • 0 réponse
    • L'école des dragons sur la montagne
      Note :
      L'école des dragons de la montagne c'est un recueil de 9 nouvelles nous dépeignant la vie courante... d'un univers fantastique.

      Il est globalement découpé en deux parties. Une première tournée autour du mythe de la belle et la bête, imaginant des légendes autour de la Bête, recluse dans son château. Notre autrice laisse libre cours à son imagination sur le pourquoi de cette réclusion et les répercutions qu'aurait la fin de la présence de la bête, quelle que soit cette fin.

      La deuxième partie nous montre... des scènes de la vie courante dans un monde ou les centaures cohabite avec les humains et ou les dragons deviennent une espèce rendue obsolète par l'essor de la technologie. Scènes amusantes permettant une transposition aisée et amusante du racisme, de la gestion de la différence et du passage de mode, d'époque dans un contexte fantastique.

      C'est bien dessiné, super rafraîchissant et très dense pour le prix. Une bonne lecture pour cet été. Seul ombre au tableau : je pense que la version originale devait être en plus gros format car certains dialogues font mal aux yeux tellement c'est écrit petit...


       
      • 0 réponse
    • Naruto - Konoha shinden tome 2/2
      Note :
      Fin du deuxième diptyque sur les personnages secondaires du Konoha post Naruto après Sasuke Retsuden

      Comme on pouvait l'attendre à la lecture du premier tome, l'action arrive enfin dans cette deuxième partie avec l'entrée en scène de membre de la secte "Lumière de Jashin", qui rêve de refaire le pacte de sang fait par Hidan, membre de l'akastuki qui a tué.... Asuma, le père de Mirai.

      De quoi pimenter un peu notre histoire et de raviver le seul véritable intérêt de ces parutions : la nostalgie.

      Car si l'ensemble est sympa et plaira aux aficionados de Naruto comme moi, ce diptyque reste assez moyen, surtout la partie "vieux Kakashi et vieux Gai" qui s'approche du ridicule.

      Bref pour compléter une collection pour les fans. Voir pourquoi pas caler l'étagère Naruto ....

       
      • 0 réponse
    • Comme dans un shojo tomes 1 & 2
      Note :
      Quand un homme fan de shojo rencontre un homme homosexuel, il peut vite y avoir des malentendus mais rien que la communication ne saurait résoudre ! Cette relation va vite évoluer d’amitié en amour. Elle n’est pas non plus la thématique principale de ce manga car ici, on parle d’identité, de vivre ses passions et de les assumer. On parle du regard des autres et de la bienséance aux yeux de la société.

      Kitaôji est un très bon homme d’affaires, il représente le gendre idéal, celui que toutes les jeunes femmes espèrent avoir comme époux. Seulement, il est passionné de shojo et s’en cache depuis que son ex l’a regardé de travers avec un soupçon de dégoût. Alors lorsqu’il découvre que son collègue lit aussi des shojos, il pense qu’ils sont pareils et se dévoile sauf que ce dernier n’a pas vraiment les mêmes intentions.

      C’est un très bon manga, en dehors du très beau dessin, il a des thématiques importantes. Comment s’assumer dans une société bourrée de préjugés et de règles restrictives ? Pourquoi les hommes ne pourraient pas lire de shojo ? Comment dépasser un traumatisme ? Et tout simplement comment communiquer ?

      Et puis, il y a un côté très mignon, très fleurs bleues et romantique… très shojo quoi ! Ça met du baume au cœur et un sourire aux lèvres. À lire.
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