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  • Killng me / killing you tome 1


    Nickad
    • Scenariste: NARITA Imomushi Dessinateur: NARITA Imomushi Editeur: Ototo Note :
      Résumé:

      Dans un monde ravagé par des chutes de météorites argentées se rencontrent deux étranges silhouettes. D'un côté se trouve une jeune femme au front serti d'une corne tout sauf naturelle, et de l'autre un homme au corps difforme et partiellement tentaculaire. Leur point commun : ces accidents célestes les ont rendus à la fois seuls et immortels. Ensemble, ils voyagent à travers des terres rendues folles, où désespoir et poésie coexistent, en quête d'un moyen pour eux d'enfin mourir paisiblement.

      Type: Manga L'acheter sur bdfugue Genre: Fantastique Prix: 8.35 Nb de pages: 176
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    Petite précision par rapport au résumé où il est indiqué que le monde a changé après la chute d’une météorite : après avoir lu ce 1er tome et vu les « vestiges » de l’ancien monde, je peux dire que le monde qui a changé n’était pas le nôtre ! Du coup, ne vous attendez pas à un récit genre post-apocalyptique ! Non ici, on est dans un univers complétement délirant qui part un peu dans tous les sens.

    Nos deux personnages d’abord : ils se sont retrouvés en contact direct avec un fragment de la météorite et sont devenus immortels ; si Meteor (la fille) a seulement un bout de la météorite dans le front, elle ressemble encore à une humaine. Ce qui n’est pas le cas de son compagnon Youthanasia qui ressemble plus à une fusion entre une étoile de mer et un poulpe. Ces deux-là parcourent le monde en espérant mourir. En chemin ils font d’étranges rencontres (pas plus étranges qu’eux) et reprennent leur chemin.

    En toute honnêteté, je ne saisis pas trop l’intérêt de l’histoire, je ne sais même pas si le manga est censé être parodique ou non ! Il y a de bonnes trouvailles dans les bizarreries de ce monde ainsi que dans le graphisme mais pour ce qui est de l’histoire, je reste assez perplexe. Cela ressemble à une accumulation de saynètes où l’auteur se fait plaisir plutôt qu’à une véritable aventure. La série est finie en 5 tomes.

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    • Etincelle
      Note :
      Après avoir adapté de la littérature jeunesse avec L'île du crâne notamment, Maxe L'Hermenier scénarise une très jolie histoire animalière au soupçon de fantasy. Tout commence par un immense feu de forêt aux conséquences dramatiques pour l'arbre millénaire. Ce dernier en tant que père de la forêt se consume, mais dans un ultime souffle de vie crée une étincelle, cette petite magicienne pouvant redonner vie au monde végétal. Projetée vers d'autres cieux afin de ramener l'espoir, elle va tomber sur Goup un jeune renard en mal d'aventures. Ensemble ils vont partir à l'encontre d'un vieux sage pour y trouver des réponses. On pense à l'animé Pompoko à la lecture de ce superbe one-shot, un monde forestier, des animaux parlants, un soupçon de magie et un message écologique en toile de fond nous ramenant à la réalité. L'autre détail frappant est le dynamisme dans les planches, Pauline Berdal insuffle un réel mouvement aux personnages, avec un découpage progressif de l'action, ou encore des protagonistes mis en plusieurs situations sur une seule et même planche. Un exercice de style agréable, magnifié par des couleurs éclatantes et un trait rond tout en douceur. Quelques petites touches d'humour ponctuent la lecture, on ne s'ennuie pas une seconde. L'aspect contemplatif du dessin, ajouté à une quête semée d'embûches, vous donnera envie de replonger dans le livre une fois terminé. C'est prenant, touchant et adapté à tous les âges, de l'excellente BD jeunesse !
      • 0 réponse
    • Dawnrunner
      Note :
      Et bien voilà, très grosse claque de la rentrée pour moi que ce Dawnrunner. Alors attention, probablement que pour les amateurs de mangas, ce sera peut être un peu déroutant, voir décevant, tant le thème des Mechas affrontant des Kaijus pour le sort de l'humanité a déjà été vu, lu, revu, et relu, et avec des oeuvres majeures et références comme Evangelion par exemple. Même le cinéma américain s'en est emparé avec le sympathique et surprenant Pacific Rim notamment. 

      Et bien là, on est vraiment vraiment vraiment très proche de ces histoires là. Mais en très fort également, puisque Ram V nous montre qu'on peut encore raconter une histoire dont on a envie de lire la suite page après page, alors même qu'on pense déjà la connaître. Mais c'est aussi cela la puissance des grands mythes, combien de fois a-t-on lu l'histoire d'Arthur ? De l'illiade ou de l'odyssée à travers les yeux d'un nouvel auteur et pourtant toujours avec plaisir ?

      Bref, c'est du neuf avec du vieux, on est bien d'accord, mais c'est plus que bien fait, c'est nerveux, beau, et la dimension intime des personnages prend vite le dessus sur le reste, en douceur et en finesse mais qui finalement balaye peu à peu le reste. Graphiquement Evan Cagle nous livre de bien belles planches, dont certaines sont certes un peu complexes et pas toujours faciles à comprendre mais qui ont une grande puissance et une belle nervosité. On ne s'ennuie pas une seconde, et les personnages humains ne sont pas délaissés au profit des méchas et des Kaijus.

      Bref, foncez si vous n'avez pas peur de lire encore une oeuvre sur ce thème là. 

       

       
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      • 1 réponse

    • #DRCL Midnight children tomes 2 & 3
      Note :
      Après la lecture de ces deux tomes, j’ai ressenti comme un grand moment de solitude, comment allais-je bien pouvoir formuler cette critique ? Car voilà, après un 1er tome intrigant et excessivement beau, j’ai basculé dans un foutoir pas possible, un grand sac mélangeant des références à la culture pop américaine, du folklore traditionnel autour des vampires, du féminisme victorien, des quotas multiethniques comme on voit dans les productions américaines, de la sexualité variée… jusqu’à aller utiliser l’image du Père Noël sur son traineau !!

      En plus de cela, si tout le monde reconnaît que l’œuvre est graphiquement très intéressante et recherchée, il faudrait presque une analyse de chaque planche pour en comprendre toute la subtilité. C’est métaphorique au possible !

      Bon d’accord on est dans une revisite, mais Shin’ichi Sakamoto va loin quand même, trop loin même. On peine par moment à comprendre ce qu’il a essayé de faire, on se lamente qu’il se laisse aller à vouloir faire des personnages variés pour couvrir le plus de cas possible (la double personnalité homme/femme, l’homme de couleur homosexuel, la féministe intelligente qui fait du catch, le japonais 1er de la classe menant des expériences douteuses) Aucun des personnages n’est normal !

      Si on ajoute à cela un Dracula aux allures de Michael Jackson (et/ou Prince par moment) et des scènes où l’érotisme est à peine dissimulé, on ne sait plus trop où l’on va et cela frôle parfois le ridicule. Comment ne pas rire devant notre Père-Noël ou ne pas s’exclamer « ben voyons » quand Dracula se transforme en dragon ? On en perd la dimension inquiétante du début et c’est dommage.

      Peut-être que la suite sera plus carrée, enfin c’est que laisse supposer les derniers chapitres où les élèves sont bien décidés à affronter la menace.

       
      • 0 réponse
    • Shibatarian tome 1
      Note :
      Il faut se méfier des vœux surtout quand on les fait auprès d’une personne qui sort de nulle part et qui semble assez étrange. Hajime Satô rencontre un jour Hajime Shibata, ce dernier s’est fait ensevelir au pied d’un cerisier en fleur par des camarades d’école un peu trop heureux de l’aider à parfaire son rôle d’arbre. Les deux garçons se lient d’amitié et décide de monter un projet cinématographique pour la fête de l’école ; seulement personne n’a envie de regarder leur œuvre. Par dépit, Satô imagine un scénario où tout le monde serait comme Shibata et où il se vengerait de tous ceux qui les ont dénigrés. Cinq ans après, Shibata qui avait disparu revient auprès de Satô pour réaliser leur dernier projet en version réelle !

      Il ne faut pas se fier à la figure bienveillante de Shibata, à son aspect rond et simple, au graphisme parfois simple de Katsuya Iwamuro qui pourrait manquer d’arrière-plan. On sait dès le début que le manga a un côté fantastique car seul Satô peut voir Shibata, alors forcément on pense à un fantôme, à une apparition puis Shibatarian bascule dans l’étrange au second chapitre, la situation ne relève plus de ce que l’on connaît déjà et nous entraine vers l’inconnu.

      L’air de rien les interrogations se multiplient et l’étrange devient inquiétant. Ce n’est pas tant le contenu qui interpelle mais le décalage entre le graphisme et le scénario, c’est comme si on racontait l’histoire de Jack l’éventreur avec les dessins d’Hello Kitty ou comme si on tuait quelqu’un comme on achèterait sa baguette de pain. Le personnage de Shibata ne fait pas peur et c’est sans doute la force du manga : raconter une histoire d’horreur comme si tout était normal.

      Ce premier tome de Shibatarian est déroutant, on sent que les marqueurs du thriller sont présents sans pour autant les ressentir pleinement. A suivre donc !
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    • Smile tome 1
      Note :
      Souriez, souriez, souriez et le bonheur sera à votre portée !! Enfin pas pour tout le monde car autour de la secte baptisée « église du sourire éternel » bien des mystères se cachent et bien des disparitions aussi. C’est sur une de leur photo que le journaliste Yûshi Kamome reconnait son épouse, il compte bien s’infiltrer pour la retrouver mais plus il se renseigne et plus les personnes dans son entourage lui disent de s’éloigner de cette église. Arrivera-t-il à faire illusion sans laisser de plumes ?

      Le personnage de Yûshi est loin d’être charismatique et c’est peut-être là le principal défaut de cette histoire car on n’a pas vraiment envie de l’accompagner dans sa recherche. La secte est elle aussi peu avenante et les dessins de ses membres souriant ou riant aux éclats sont un peu glauques. La raison qui a poussé sa femme a intégré l’église du sourire éternel est parfaitement justifiée et ne représente pas une attente scénaristique. Tout ça pour dire que les différents éléments composant cette histoire n’incitent pas vraiment à se plonger dans la lecture. Enfin au début.

      Car peu à peu, ce qui pourrait apparaitre comme un banal fait divers se corse, la présence de la secte se fait plus dangereuse, plus énigmatique, la tension monte et le thriller se met en place. En même temps, l’auteur nous montre tous les dangers d’un endoctrinement, les lavages de cerveaux, l’influence de la communauté et l’emprise psychologique qui en résulte. On a à la fois une enquête policière et une étude sociétale qui deviennent de plus en plus intéressantes au fil des pages. Et puis il y a un chapitre final surprenant qui nous laisse perplexe, assez pour avoir envie de lire le prochain tome.
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