
Nonolulu c’est un peu Robinson Crusoé version enfant et avec plus d’humour ou plutôt Deux ans de vacances, une aventure sur une ile perdue où des enfants se retrouvent seuls sans les parents.
Il ne faut surtout pas chercher la vraisemblance de l’histoire surtout quand on voit un enfant bâtir une cabane en bois ou quand la communication avec les parents se déroulent via des bouteilles jetées à la mer ! Il faut aborder ce livre avec ses yeux d’enfants comme lorsque l’on joue aux super héros, aux pirates, à l’aventurier. C’est vraiment dans cet état d’esprit que les auteurs ont créé cette histoire, un divertissement avant tout !
La construction du livre est assez simple : on a le contexte général, celui d’enfants échoués sur une île déserte où ils doivent se débrouiller pour survivre. Et puis, il y a les saynètes, les petites anecdotes de leur quotidien : des petites histoires allant de 1 à 3 pages ayant chacune une chute humoristique.
Si le livre est évidemment fait pour les enfants en mettant en avant leurs préoccupations et leur niveau culturel, il n’est pas déplaisant pour les adultes et il est souvent amusant. Ils n’apprécieront peut-être pas toutes les histoires mais le livre ne leur ai pas vraiment destiné !
Quant à Nonolulu, c’est la petite rebelle du groupe, celle qui n’en fait qu’à sa tête, qui n’est pas vraiment fiable et à travers laquelle on peut imaginer toutes les bêtises. Ainsi, elle ne mangera que des bananes, se fera passer pour un requin, adoptera un putois et surtout aura toujours le bon mot pour plaisanter et faire rire son auditoire.
Au final, on a une sympathique BD jeunesse plaine d’aventures qui plaira assurément aux enfants.
Commentaires recommandés
Il n’y a aucun commentaire à afficher.
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.