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  • Kevin Nivek
    • Scenariste: Halim Dessinateur: Halim Coloriste: Halim Editeur: Steinkis Note :
      Résumé:
      L'affaire Patricia Douglas est probablement le plus gros scandale jamais enterré de l'histoire de Hollywood. " Je n'essayais pas d'obtenir quoi que ce soit. Je voulais juste que quelqu'un me croie. " Patricia Douglas A peine âgée de 20 ans, Patricia Douglas, ainsi que 120 danseuses professionnelles, sont recrutées pour un tournage par la Metro-Goldwyn-Mayer. Elles sont convoquées le soir du 5 mai 1937, mais, bien loin de participer au " tournage " prévu, les jeunes femmes se retrouvent propulsées dans une gigantesque soirée privée organisée pour les 282 représentants commerciaux.
      Agressée durant la soirée, Patricia Douglas décide de porter plainte contre le plus puissant des studios hollywoodiens. A l'époque, ce genre d'affaires se dénoue en privé, à coups d'intimidation et d'arrangements financiers mais, 80 ans avant #MeToo, Patricia Douglas aura le courage d'aller jusqu'au bout...
      Type: Roman graphique L'acheter sur bdfugue Genre: Historique Prix: 20 Nb de pages: 112
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    L'artiste complet Halim se lance dans l'adaptation d'une histoire vraie, un scandale hollywoodien à ses débuts dans les années 30. Patricia Douglas a été agressée sexuellement par deux hommes lors d'une soirée organisée par la toute puissante voire omnipotente Metro-Goldwin-Mayer (MGM) où 120 femmes avaient été invitées sans savoir que 282 hommes seraient présents pour se "distraire". Un véritable guet-apens où l'alcool coulait à flot avec les dérives qu'il peut entraîner dans une société patriarcale au possible. Nous suivrons le combat de cette femme qui va attaquer le studio de cinéma en justice. La grande partie de récit se déroule au tribunal avec les joutes verbales des avocats faisant intervenir une grande quantité de témoins et spécialistes. La MGM sentant le mauvais coup venir, distribue les pots de vin et autres arrangements pour faire plier la jeune Patricia. Halim mélange les cases et découpe le gaufrier en diagonales pour tonifier l'action, mais cela perd un peu le lecteur qui ne comprend plus trop dans quel sens lire les bulles. La trichromie est assez réussie et nous plonge bien dans l'ambiance "films noirs" de ces années, les personnages sont assez reconnaissables malgré leur nombre important, il faut s'accrocher à la lecture pour ne pas perdre le fil. Il s'agit d'une histoire vaste aux enjeux dépassant les protagonistes, même la pauvre victime Patricia ! Un scandale dans la lignée de celui de Wenstein, sauf que celui-ci aura mis 60 ans à être véritablement dénoncé, la vie de Patricia Douglas ayant été irrémédiablement brisée ! On peut reprocher à Halim cette fin qui nous laisse pantois suite au verdict prononcé : "sans suite" . Un final expédié un peu trop vite, qui aurait gagné en épaisseur au détriment de passages superflus en amont. Le plus important reste la dénonciation de cette affaire, et il le réussit plutôt bien.

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  • Dernières Critiques

    • L'orfèvre
      Note :
      Oui je sais on a mis le temps à parler de L'orfèvre car cet ovni de la bd est sorti en aout 2024.

      Il faut dire qu'à priori pour le lecteur de bd fainéant que je suis, il n'est pas évident de se lancer dans la lecture de cet étrange bd. Elle a en effet plusieurs particularité : ce livre a deux entrées, il peut se lire dans les deux sens, nous présentant deux façons d'aborder cette étrange enquête. L'auteur a en effet réalisé ce livre sur près d'une décennie, entièrement au stylo bille, imaginez l'exploit. 

      Tout l'ouvrage est fait pour nous creuser les méninges, et c'est je pense bien l'intention de l'auteur de ne rien nous rendre facile alors même que la structure et le contenu de l'histoire est finalement assez classique. La narration se permet quelques turpitudes qui vont distraire le lecteur du fond de l'enquête, cela en agacera certains quand d'autres se prendront au jeu. Quoiqu'il en soi le résultat est bluffant pour une première parution, et il faut saluer le travail titanesque que cela a représenté. Sans compter la relecture qui s'imposera forcément au lecteur, les 168 pages vous occuperont déjà un petit moment dans les deux sens. 

       

      Je ne peux que vous conseiller de jeter un oeil à cet ovni si vous avez un peu envie de vous triturer les méninges et de lire quelque chose de différent et de marquant. 
      • 2 réponses
    • Exsangue - Tome 1 - La marque
      Note :
      Et bien voici une bonne surprise chez Soleil ! Parce que très sincèrement je n'étais pas hyper optimiste, Soleil ne m'ayant pas toujours rassuré sur son traitement des thèmes "en vogue". Alors une enième histoire de vampires mêlée à une histoire d'amour bon. Comment vous dire ? ça a du mal à nous faire frétiller, même avec M. Corbeyran aux manettes. Et pourtant, tout ici est bien réalisé.

      Tout d'abord nous avons un dessinateur talentueux, qui sait nous livrer de belles planches, de beaux découpages bien dynamiques, et des belles tronches de personnages, c'est agréable, le tout en ayant presque l'illusion de voir les coups de crayon malgré l'utilisation du numérique. Certes il reste sur l'essentiel et ne perd guère de temps en fioritures mais ne chipotons pas.  J'aime. 

      Ensuite le scénario, Corbeyran réussit le miracle de recycler tout ou presque ce qui a été fait ou dit ou filmé sur les vampires, pour le rendre à sa sauce le temps de ce diptyque vitaminé et pourtant assez clair et lisible. Les personnages sont réussis, les enjeux sont clairs, place à l'aventure. Exsangue est une lecture pop culture donc, sans trop de prise de tête, pour ceux qui n'en n'ont pas assez des vampires et des histoires d'amour, et qui ne veulent pas s'engager plus loin qu'un bon diptyque. Réussi !
      • 0 réponse
    • Les reines de sang - Irène de Byzance, l'iconophile tome 1
      Note :
      Un nouveau dytique rejoint la série des reines de sang avec Irène de Byzance, sur un scénario de Corbeyran. Irène est la première femme à régner sur tout l'empire de Byzantin et devenir impératrice au décès de son époux. Ce premier tome nous la présente durant son enfance avec son éducation et sa connaissance des icones représentants des figures de la religion chrétienne. Durant cette introduction, Corbeyran nous démontre comment cette reine à dû jouer de ruse pour imposer sa vision et ses choix. Une fois de plus, les complots et trahisons sont au cœur même de la cour du roi où Irène apprend à se méfier de tous. La partie graphique est de qualité pour dépeindre l'époque et le décor, par contre les visages des personnages paraissent étrange sur certaine case.
      Les amateurs de la série trouveront leur bonheur avec l'histoire de cette nouvelle reine en mauvaise position à la fin de cet album. Cette série met en avant le pouvoir de toutes ces femmes importantes dans l’histoire et comment elles gouvernaient dans un monde politique souvent composé d’homme.
      • 0 réponse

    • The irregular of the royal academy of magic tome 1
      Note :
      La première chose qui interpelle, c’est le titre : impossible de ne pas penser à The irregular at magic high school et bien, cela n’a rien à voir ! Enfin dans le sens où les deux séries ne sont pas liées et qu’il ne s’agit pas des mêmes auteurs. Car, sinon, il y a bien quelques points communs dans la mesure où cela va se passer dans un monde de fantasy et dans une école de magie : on peut aussi dire que le héros est un jeune homme aux cheveux noirs qui a des capacités non négligeables et dont le parcours sort de l’ordinaire.

      Orphelin, survivant tant bien que mal dans la rue, Ars est recueilli un jour par un homme qui va faire de lui son fils mais surtout un assassin hors pair, car malgré ses origines modestes, Ars est capable d’utiliser la magie normalement réservée aux aristocrates. Il serait en effet un descendant de « la lignée maudite ». Après dix ans, son père décide de l’envoyer à l’école afin qu’il obtienne une qualification officielle de sorcier, mais il se fait remarquer dès le premier jour !

      Ars est l’outsider qui va apporter un souffle nouveau à l’académie. Entre magie, lutte de classes, monde souterrain, assassins, aventures et romance, ce manga a tous les éléments pour réussir ! Le scénario est fluide et bien construit, le personnage principal est captivant et les méchants sont bien énervants, comme on les aime ! Un seinen rythmé à lire.
      • 0 réponse
    • Bloom tomes 1 & 2
      Note :
      Lui c’est Rintarô, un lycéen grand pour son âge qui a une tête à faire peur mais qui est gentil comme tout. Mais comme il est dans un lycée pour garçons réputé pour accueillir les délinquants et les cancres, il cache certains aspects de son caractère et de sa vie à ses amis. Ils ne savent pas par exemple qu’il aide parfois sa mère à tenir la pâtisserie familiale.

      Elle, c’est Kaoruko, une jeune fille toute mignonne qui étudie dans le lycée voisin : un lycée où vont les jeunes filles de bonnes familles. Kaoruko, boursière, vient d’une famille modeste, elle n’a aucun préjugé sur les gens et ne s’arrête pas au physique pour juger quelqu’un.

      Entre eux, c’est le coup de foudre, tout en douceur, entre timidité et gêne mais avec des élans de sentiments qui dépasseront les limites de leur milieu et surtout de leurs lycées, ennemis depuis longtemps.

      Bloom ne transcende pas le genre du shojo, il y a l’opposition entre les deux lycées, l’opposition entre les deux milieux et la différence physique évidente entre les deux personnages principaux (petit/grand, mignon/effrayant). Malgré ça, quand un manga est bien fait avec un bon graphisme et un scénario fluide, on ne peut qu’aimer. Une romance toute en douceur qui réchauffe le cœur.
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