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  • Simon & Lucie : les ciels changeants


    Kevin Nivek
    • Scenariste: Alain Kokor , Diastème Dessinateur: Alain Kokor Coloriste: Alain Kokor Editeur: Rivages Editions Note :
      Résumé:

      Blottie quelque part dans le flanc de Paris, discrètement éclairée par une lune pleine, une maison en meulière. Une voix imprègne chaque interstice de l’imposante demeure, puis s’échappe dans l’atmosphère caniculaire. Lucie, 14 ans, parle, théâtrale et emportée. À mesure qu’elle se déplace dans les étages, depuis sa chambre jusqu’au salon, son soliloque se transforme en appel à l’aide. Lucie invoque Simon, son amoureux. Depuis la mort de son père, cascadeur tué dans un accident de voiture il y a deux ans et demi, son actrice de mère noie son chagrin dans l’alcool. Et ce soir-là, elle pourrait bien avoir joué son ultime scène.
      Pour mieux fuir ce monde qui court à sa perte, le rendre plus supportable, ou le réinventer, Lucie et Simon se font les gardiens d’une histoire qui n’appartient qu’à eux.

      Type: Roman graphique L'acheter chez notre partenaire Genre: Romance Prix: 29 Nb de pages: 320
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    Le thème des grandes histoires d'amour est un support assez rare dans le monde du 9ème art. On peut d'ailleurs s'interroger sur une telle absence, certes on en trouve, mais si peu... Peut-être est-ce le média qui ne s'y prête guère ? L'expressivité des visages passionnés, le poids de la musique, le bruit de la pluie tombant sur les grandes déclarations d'amour etc.... D'après trois textes de Diastème, Alain Kokor réalise l'exploit de la BD romancée parfaite ! LA grande histoire d'amour qui donne ses lettres de noblesse à la passion. Tout commence avec Lucie, seule ou presque, dans sa chambre mansardée sous une chaleur étouffante, elle raconte sa vie à l'âge de 14 ans, ses parents et surtout : Simon. Un dialogue à l'accent onirique intervient entre les deux tourtereaux, le lecteur confond le rêve et la réalité, le passé du présent, tout se mêle dans une danse passionnée, comme un écho des grandes tragédies romantiques littéraires. Puis, on retrouve Simon interné en psychiatrie, pour quel motif et combien de temps ? Il écrit et se livre pleinement à son tour, ses rencontres à l'institut et son amour fou pour Lucie. Le scénario commence à s'épaissir, le lecteur pensant s'être égaré dans un songe, entrevoit les tenants et les aboutissants. On est tenu en haleine jusqu'à la dernière page, avec le coeur battant la chamade, comment cette histoire peut-elle se terminer ? De son trait pauvre en couleurs, mais si riche en symboles, son découpage pertinent lors des échanges entre Simon et le psychiatre, Kokor nous régale littéralement ! Il distribue la couleur lorsqu'elle sert le récit et repasse à une bichromie  adaptée aux situations. Du génie au service d'une oeuvre marquante ! Simon et Lucie, Lucie et Simon, et si...

     

    Page 69 Lucie et Simon.pdf Pages 49 Lucie et Simon.pdf Planche page de droite.pdf

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    • Danser avec le vent
      Note :
      C'est bon la chasse aux cadeaux de Noël est finie ! Je vais acheter 15 exemplaires de "Danser avec le vent" et ça ira bien !

      Blague à part, ce nouveau voyage aux Kerguelen et ce nouveau récit documentaire est une pure merveille pour toute personne amateur d'évasion. Tout d'abord pour les dessins et aquarelles de monsieur Lepage. Il n'y a pas à dire, c'est bien l'un des maitres de l'aquarelle en France et encore, je dis cela pour ne pas lancer un débat 🙂

      Ensuite parce qu'il a une manière de raconter sans conter qui fait de ses ouvrages des véritables instants de réflexion et d'introspection. En effet, Emmanuel Lepage ne cherche pas à biaiser le récit ou à utiliser son nom et ses livres pour faire passer des messages, que se soit politique ou écologique. Il les fait 'pour être moins con". 

      Il nous raconte ce qu'il vit, ce qu'il voit, ce que lui et les autres ressentent, mais sans jugement ni déformation. Il nous donne de la matière pour que ceux qui n'ont pas la chance de faire ce genre de voyage, puisse avoir suffisamment pour se poser eux-mêmes les questions... et trouver leurs réponses. 

      Pour ceux qui, comme moi, étaient fan du voyage aux iles de la désolation, ce n'est pas une surprise, mais plutôt une preuve que monsieur Lepage, comme beaucoup, n'en a pas fini des questions sur lui-même.

      Si j'ai eu peur d'une légère redite par rapport au premier voyage, j'ai été vite rassuré. Très rapidement, on se rend compte que ce deuxième voyage n'est pas abordé comme le premier. Si les sublimes aquarelles et les animaux sont toujours la, ce "Danser avec le vent" s'attache plus à l'aventure humaine, laissant plus de place au récit des autres habitants.

      Une fois la jalousie passée (car il n'est, depuis le covid, plus possible de faire ce voyage en "touriste"), il nous reste un sublime voyage illustré. Un voyage ou Emmanuel Lepage réussi (encore une fois) à nous téléporter au sein de cette équipe de scientifique, comme si c'était nous derrière les pinceaux.

      C'est beau, ca fait rêver et réfléchir... c'est LE cadeau de noël !
      • 0 réponse
    • Le Livre sans nom
      Note :
      La série de romans du livre sans nom a été un succès dès le premier tome, avec cette ambiance des films de Quentin Tarantino ou encore de Robert Rodriguez dans un univers complétement déjanté. Tous les lecteurs connaissant le livre sans nom se font une très bonne idée de Sanchez, le barman du Tapioca et de sa spécialité. Aujourd'hui, les éditions Sonatine ont eu la bonne idée de nous proposer justement une adaptation en bande dessinée de ce thriller fantastique. Quand on lit un roman avec des personnages aussi intense, cela est compliqué pour les auteurs de satisfaire tous les lecteurs en leur donnant une image. Au niveau de l'histoire, on reprend l'intrigue générale, mais je pense que les auteurs se sont inspirés de plusieurs tomes pour construire ce premier épisode en bande dessinée. On suit l'enquête d'un agent spécial et d'un policier investit dans la traque de celui que tout le monde surnomme le Bourbon Kid, un serial killer agissant dans cette ville paumée. En parallèle, on découvre plusieurs autres personnages emblématiques comme le King, un tueur un gage, Sanchez, la pègre locale et des moines étranges. La partie graphique est dans un style manga ou du moins très influencé par les manga, le tout en noir et blanc. 
      Les lecteurs du livre sans nom seront contents de replonger cette série en bande dessinée et les autres pourront découvrir une œuvre hors norme et culte.
      • 0 réponse

    • Ruridragon tome 2
      Note :
      Une nouvelle capacité apparaît chez Ruri, elle produit à présent de l’électricité !! Encore un élément qu’elle va devoir intégrer à son quotidien. Heureusement sa mère est là pour l’aider ; par contre elle est un peu avare en information qu’elle ne donne qu’au compte-goutte. Ruri apprend quand même qu’il existe neuf caractéristiques qu’elle pourrait développer.

      Passée l’excellente surprise du début, Ruridragon continue sa route sous le même format : du fantastique qui s’intègre à la vie quotidienne comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Mais Ruri vit également les préoccupations propres à la vie de lycéenne : interagir avec les autres ! Elle n’est pas la plus douée pour ça (même avant qu’elle n’ait des cornes) mais elle a le mérite de demander clairement aux autres ce qui ne va pas.

      Au final, on a une série sympathique, agréable à lire et amusante par moment, de quoi passer un bon moment de détente.

       Pour information, avec le tome 2 et pour le même prix, vous pouvez avoir une planche de stickers ! Et ça, c’est bien !
      • 0 réponse
    • One week family
      Note :
      Ren est devenu acteur car il admirait Kei quand il était enfant. Mais son prochain rôle risque de lui causer quelques soucis, il doit jouer avec un enfant et n’est vraiment pas à l’aise avec eux. C’est là que la directrice de l’agence lui impose de passer une semaine avec son propre fils. Ce dernier arrive avec son manager qui n’est autre que Kei, disparu des écrans depuis plusieurs années.

      La romance entre Ren et Kei est un peu anecdotique dans ce livre, ce n’est clairement pas le sujet principal. Il y a plusieurs aspects intéressants, tous liés au monde du cinéma. Il y a l’importance du manager, l’impact que peut avoir le succès sur les enfants comédiens et bien sûr la vie médiatique : être tout le temps sous les feux des projecteurs, devoir faire attention à tout et surtout, avoir sa vie privée être le sujet de ragots et discussions.

      C’est une bonne histoire à lire et à regarder avec un graphisme fin et délicat.
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    • Reborn to master the blade tome 5
      Note :
      Pfff Ces séries qui prennent super longtemps à sortir sont souvent frustrantes. Deja parce qu'en manga on a l'habitude d'avoir du contenu rapidement.

      Mais encore plus quand l'histoire est bonne comme ici. On a un gout de vraiment trop peu. Et c'est dommage car ce tome est encore une fois très bon. De l'aventure, des pouvoirs, des bons sentiments et une véritable histoire avec les Célestiens de plus en plus obscure vu qu'on ajoute un petit lien entre l'ancien royaume de notre roi et l'actuel.

      Bref énormément d'info et une belle lecture mais une attente trop longue pour une série de ce genre ( 1 an et demi).

       
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