
Depuis les séries The nice house on the lake ou Department of Truth, je suis de très près les nouvelles histoires de James Tynion IV. Cet auteur réussit toujours à surprendre les lecteurs avec des histoires originales et très étranges. Avec Spectregraph, on plonge dans un récit d'horreur fantastique en huit clos se déroulant dans un immense manoir où deux jeunes femmes sont enfermées, pour la trame de fond. En parallèle, nous suivons plusieurs groupes de personnes sur d'autres époques et surtout un homme riche ayant consacré sa vie à l'occultisme. Toutes les pièces du puzzles vont s'assembler progressivement alors que l'on avance dans la lecture pour comprendre la situation. Le scénariste est devenu maitre dans ce genre à suspense avec des révélations apportant d'autres questionnements. Au niveau des dessins, Christian Ward réalise un travail très soigné avec des planches impressionnantes notamment sur les doubles pages ou le corps d'un homme se sépare des muscles, vaisseaux sanguins, squelette et spectre fantomatique. Le dessinateur habitué des comics de super-héros gère à merveilles les ambiances plus sombres entre psychédélisme et horreur.
Spectregraph est un one shot bien rythmé encré dans le paranormal où deux femmes tentent de se libérer d'un manoir.
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