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  • Thorgal - Tome 42 - Ozurr le varègue


    The_PoP
    • Scenariste: Yann Dessinateur: F. Vignaux Coloriste: Gaétan Georges Editeur: Le Lombard Note :
      Résumé:

      De retour au village, Thorgal a retrouvé Aaricia, Louve et la sérénité ; Il aide désormais Jolan à construire son propre foyer. Un matin, un vaisseau inconnu mouille au large du port : Özurr, un belliqueux mercenaire Varègue est de retour au village après en avoir été banni pendant trente ans. Il revient la tête haute, riche et prêt à payer le weirgild, le prix du sang. Thorgal va être amené à affronter le terrible Özurr au cours d'un duel sans merci, face à un adversaire pour lequel tous les coups bas sont permis.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Fantasy Prix: 13.50 Nb de pages: 48
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    Si vous lisez régulièrement mes chroniques ici, vous savez que je regrette un peu que la série mère de thorgal n'ai pas connue une belle fin quand les auteurs en ont eu l'occasion, ou sur un épisode de thorgal saga. Parce que oui 42 tomes cela commence à peser sur les épaules de notre "viking" préféré, et même si F. Vignaux et Yann sont des auteurs talentueux, que raconter qui n'ai pas déjà été un peu fait sur l'un des 41 tomes précédents ?

    Bon une fois ceci dit, intéressons nous de plus près à cet album-ci. F. Vignaux signe encore de bien belles planches et des ambiances réussies avec une mise en couleur fine de Gaétan Georges. Seul petit bémol, parfois le dessin semble un peu trop flou sur certains personnages de second plan mais c'est assez mineur. En vrai je trouve que depuis le Thorgal saga, son travail s'est bonifié. On est sur du haut niveau en fantasy, et un héritage du maître Rosinski qui me semble respecté dans l'esprit. 

    Le scénario de Yann est lui plus convenu, et on retrouve un gros air de déjà lu à ce tome-ci qui ressemble davantage à un tome de transition pour amorcer un nouveau cycle. 

     

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  • Dernières Critiques

    • Métal Hurlant tome 13 - Vengeance
      Note :
      La vengeance, thème ô combien repris dans le cinéma, la littérature et bien évidemment la BD. Ce treizième tome de Metal hurlant axe ses nouvelles graphiques sur ce sujet avec un collectif d'artistes assez hétéroclites et il enrichit les pages BD d'interviews d'auteurs prestigieux tels James Ellroy, Xavier Dolan et Gaspar Noé. Au menu des planches dessinées, vous voyagerez donc pas mal dans un futur proche ou très éloigné, avec des nouvelles graphiques surprenantes et parfois (trop?) complexes ! La vengeance représente bien-sûr le thème central, mais on dénote aussi le transhumanisme, l'écologie et la lutte des classes. On y déniche des talents, comme Simon Leclerc avec Tu te souviendras de moi, qui vous surprendra par son finish; Cecyle Bay avec Perpetuum vendetta sur un scénario de Marc Caro l'acolyte de JP Jeunet sur Delicatessen et La cité des enfants perdus. L'univers présenté et le style de dessin n'est pas sans rappeler Otomo et son Akira, et pour une fois, Marc Caro délaisse les boulons 🙂 ! Dans Good boy, Jonathan Wayshak délivre un noir et blanc crayonné ultra-violent. Joseph Callioni avec Hine-nui-te-pô pose un regard sur la mémoire de son trait aux influences "Moebiusiennes" . Ma préférée étant Vengeance divine, de Marvin Paval et Fabio Ruotolo, Egypte antique, Dieux, vengeance, dessin superbe, j'aimerais voir ce dessinateur italien sur un projet au long cours ! Son dernier opus vient d'être sélectionné au FIBD La forteresse volante, l'italien Miguel Vila y va de sa nouvelle aussi sur fond d'allégorie au conflit russo-ukrainien. Vous l'aurez compris, des pages BD fournies et variées, mais ce n'est pas tout ! James Ellroy nous raconte son dernier livre et sa haine profonde du mythe Marylin Monroe, Xavier Dolan parle de ses peurs et pose son regard l'évolution du cinéma aujourd'hui, enfin Gaspar Noé revient sur la genèse de son film Irréversible qui avait défrayé la chronique lors de sa sortie, mais on parle bien de vengeance ici 😉 . Un regret me concernant, lors des conseils de la rédaction sur des films centrés sur la vengeance, l'oubli de la trilogie du coréen Park Chan-Wook avec Old boy en tête de proue, film culte s'il en est !
      • 0 réponse
    • Ulysse tome 3 - L'arc vengeur
      Note :
      Voici donc la fin de cette splendide odyssée d'Ulysse orchestrée par Cosimo Ferri ! La terre promise Ithaque semble à portée de main pour le héros grec, mais il reste de nombreux obstacles, ne pas manger les boeufs d'Hélios même sous la contrainte d'une faim immense; ne pas succomber au chant des sirènes; traverser la passe de Charybde et (en) Scylla, pour finir sur les rives de sa terre natale en proie à de sombres manigances politiques ! Vous contemplerez du trait élégant et réaliste de Ferri chacune de ces épreuves et serez aux côtés d'Ulysse dans ces entreprises périlleuses. D'autant que les Dieux s'en mêlent et jouent une fois de plus avec les hommes en les influençant. Ulysse en bénéficiera une dernière fois en découvrant l'état de son domaine, les retrouvailles avec son fils et sa femme se feront dans la douleur ! Alors certes, on peut reprocher à l'artiste italien d'expédier certains passages de façon un peu précipitée, mais il faut reconnaître un ensemble cohérent magnifié par son dessin aux couleurs chaudes. Les personnages sont beaux aux corps "huilés" tantôt musclés, tantôt pulpeuses pour ces dames. Cette édition grand public propose une lecture légèrement érotique, la parution de l'éditeur voisin Tabou sera nettement plus dévêtue et ne cachera rien des retrouvailles d'Ulysse et Pénélope, pour le plaisir des yeux ! Amateurs de mythologie, cette trilogie est pour vous, vous apprendrez ou réviserez d'avantage l'odyssée d'Ulysse tout en contemplant les planches saisissantes de Cosimo Ferri. Sans tricher, donnez moi vite le prénom du cyclope 😉

      Après Achille et Ulysse, que nous réserve t'il à l'avenir ??

      En pièce jointe les planches du début d'album 😉 

      Planches.pdf
      • 0 réponse

    • King's maker tome 1
      Note :
      Il était une fois un royaume où le roi est plus occupé à batifoler avec des mignons sélectionnés dès le plus jeune âge qu’à gérer son pays. Wolfang, le 4e prince, porté disparu depuis l’assassinat de sa mère, vit dans les bas quartiers avec une bande d’orphelins et compte bien rester anonyme. Afin de le retrouver, le roi prend des directives drastiques et fait rechercher tous les garçons portant son prénom, sous couvert d’une récompense, mais il les élimine tous. Afin de sauver un ami, Wolfgang finit par se rendre et rejoint le palais. Seulement, il n’est prince que de nom et en réalité, il n’a aucun soutien et est laissé à l’abandon. C’est là qu’il rencontre Shin Soohyuk, un « mignon » mais aussi un jeune homme très intelligent qui voit en lui un espoir pour le pays et qui va peu à peu l’aider à se construire (d’où le titre King’s maker !).

      S’il y a un certain nombre de points obscurs dans ce 1er tome, notamment les raisons pour lesquelles le roi fait rechercher activement son fils sans pour autant s’en occuper, l’histoire est plutôt agréable et l’on comprend bien que devenir roi (au sens politique du terme et non généalogique) n’est pas quelque chose d’inné et que cela mérite du travail.

      En dehors de cet aspect, il s’agit aussi d’une aventure avec des révoltes, des complots, des alliances à créer et une place à gagner. A ce stade, l’histoire manque encore de dynamisme que ce soit dans la narration ou le graphisme. J’attends la suite pour me prononcer, l’histoire a du potentiel et n’en ait encore qu’à ses prémices.

      Série finie en 129 chapitres.
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    • Ce vide au fond de moi tome 1
      Note :
      Si vous êtes dépressif, passez ce titre ! En effet, l’histoire s’articule autour de deux personnages, il y a d’abord Chihiro, un jeune homme enfermé dans un passé où son premier amour s’est fini de façon dramatique et qui est toujours sous son influence et puis Ruka, une jeune fille en mal d’affection qui compense en recherchant des liens éphémères via la prostitution.

      Le début du récit est un peu confus, il y a la réalité et il y a le film que le héros regarde, est-ce une façon de montrer des événements passés ou non ? Et puis on s’enfonce dans le quotidien des deux personnages et surtout dans le gouffre de leurs émotions où leurs sentiments, très bien décrits au demeurant, nous laissent en arrière-gout amer et un certain malaise.

      Si la fin de ce tome pourrait laisser pointer une vague lueur d’espoir et encore, on se demande si la situation est sincère ou si c’est juste un placebo, le reste du récit est très sombre, dépressif même et il n’est pas à mettre entre toutes les mains vu l’impact psychologique qu’il pourrait y avoir.
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    • Myrtis t3 (fin)
      Note :
      Je fais partis de gens qui avaient été un peu sceptiques lors de la lecture du premier tome de Myrtis. 

      Je fais maintenant partie des gens qui se rendent compte qu'ils ont eu tort ! Ce tome trois est super savoureux et clôture exactement comme il faut cette minisérie : énormément d'humour avec des gaffes dignes de Gaston, le caractère de Myrtis qui est toujours aussi "naturel" et un empilement de "what the fuck" surprise rendant le tout vraiment très drôle.

      Elsa Brants réussi même à rendre Myrtis vraiment émouvante, entre deux scènes loufoques. Le petit plus qui augmente l'intérêt global de cette minisérie et fait de cette trilogie un cadeau de Noël parfait pour les fans d'histoire rigolote !
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