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  • Thrace - tome 3


    Kevin Nivek
    • Scenariste: Trifogli Dessinateur: Trifogli Coloriste: Andre Celestini Editeur: Graph Zeppelin Note :
      Résumé:

      AprĂšs avoir goĂ»tĂ© Ă  la gloire du ColisĂ©e, le gladiateur Cleio subit sa premiĂšre dĂ©faite. Battu par Maximus, il est entre la vie et la mort au sein de l'Ă©cole des gladiateurs, alors mĂȘme que l'empereur dĂ©cide de la faire dĂ©truire par ses prĂ©toriens. De son cĂŽtĂ©, Adriana, condamnĂ©e Ă  l'exil, doit dĂ©cider si elle doit quitter Rome pour toujours ou poursuivre son amour fou et tenter de sauver Cleio. Qu'il s'agisse de l'intrigante Giulia, du sadique sĂ©nateur Primus, du cruel Larzio ou de l'Empereur lui-mĂȘme : tout Rome semble vouloir s'opposer Ă  l'amour entre la jeune patricienne et le gladiateur thrace.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Historique Prix: 17 Nb de pages: 48
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    Et voilĂ  , clap de fin pour nos amants maudits Cleio et Adriana 😞 . Le duo d'auteurs italiens conclut cette trilogie sur la Rome antique dans un dĂ©luge de rebondissements , au fort accent de dramaturgie . On retrouve donc tous les ingrĂ©dients des tomes prĂ©cĂ©dents , avec un fil narratif centrĂ© sur les deux hĂ©ros et ce monde romain sans pitiĂ© gravitant autour d'eux , et ces rĂ©percussions importantes sur leurs destinĂ©es . Adriana fait front dans un univers politique et cruel , pendant que Cleio reste prisonnier de la gladiature et son passĂ© d'esclave . Le scĂ©nario est habilement menĂ© par Trifogli , il nous offre un final haletant , rĂ©servant son lot de surprises . L'excellence du trait est maintenue dans cet ultime tome avec un dessin rĂ©aliste de premier ordre, prĂ©cis et dĂ©taillĂ© , magnifiĂ© par les couleurs chaudes de Andrea Celestini . Les regards sont toujours aussi saisissants et profonds , les corps musclĂ©s pour les hommes et onduleux pour les femmes transpirent la sensualitĂ© ! Le mĂȘme tome sortira chez l'Ă©diteur Tabou dans une version forcĂ©ment plus dĂ©nudĂ©e et hot que les amateurs apprĂ©cieront , tant les deux premiers Ă©taient d'une grande qualitĂ© .  Mais vous pouvez trĂšs bien rester sur cette Ă©dition "soft" qui comblera les amateurs de pĂ©plums sĂ©rieux . Vous pourrez mĂȘme vous immerger d'avantage dans la Rome antique en lisant les 3 tomes Ă  la suite , cela rendra d'autant plus facile la comprĂ©hension des enjeux , car l'histoire est dotĂ©e d'une belle galerie de personnages . On a hĂąte de retrouver ce duo d'artistes dans un autre registre tant l'association fait des merveilles !

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  • DerniĂšres Critiques

    • Edenwood tome 1
      Note :
      Tony S. Daniel est un dessinateur reconnu dans les comics de super-hĂ©ros avec ses nombreuses contributions Ă  la chauve-souris et Ă  l'univers DC en rĂšgle gĂ©nĂ©rale. Aujourd’hui, Daniel revient en auteur complet avec le premier tome de la sĂ©rie Edenwood, dans une ambiance trĂšs dark fantasy. L'histoire commence trĂšs rapidement voir trop, avec des sauts dans le temps et dans des univers parallĂšles, il faudra bien s'accrocher Ă  l'histoire pour bien suivre. Car une fois passĂ©, ce dĂ©tail qui ralentit la narration, on dĂ©couvre un monde imaginaire trĂšs intĂ©ressant avec une guerre avec des dĂ©mons, des vampires ou encore des ensorceleuses. Le bestiaire est sĂ©duisant pour passer un bon moment avec beaucoup d'aventure et d'action.
      La partie graphie est magnifique, on reconnait le talent du dessinateur pour créer une atmosphÚre bien sombre ou des planches trÚs dynamiques lors des combats avec la magie et tous les autres effets. L'album se termine sur plusieurs couvertures alternatives de Daniel.
      Les dessins sont vraiment l'atout majeur de ce titre avec quelques défauts à corriger pour la suite sur les sauts entre les différentes époques pour une lecture plus fluide.
      • 0 rĂ©ponse
    • Carcoma
      Note :
      Décidément la mode des romans graphiques nous sort de plus en plus des BD graphiquement engageante. Attention je ne m'en plains pas du tout. Je suis plutÎt du genre à aimer la diversité graphique. C'est pour vous prévenir.

      Ceci dit, je trouve que ce style graphique, ùpre, torturé et violent, va vraiment bien avec l'histoire sombre de notre Bateau de Pirate. Une histoire fantastique qui réussi, par son graphisme et son approche sombre, à sortir des sentiers battus de la piraterie. On a ici une histoire trÚs humaine sur le droit à une seconde chance, la fuite et l'acceptation. Acceptation qui, dans un bateau, doit se faire en groupe sous peine d'implosion.

      C'est particuliÚrement émouvant et triste et, si l'espoir reste au bout du chemin, une vision plutÎt sombre du combat entre le désespoir et l'espoir.
      • 2 rĂ©ponses
    • Aucune tombe assez profonde
      Note :
      Les grands formats Urban se multiplient et c'est souvent pour faire la part belle Ă  une patte graphique.

      Ce Aucune tombe assez profonde ne fera pas mentir les prĂ©cĂ©dents. Si le western fantastique imaginĂ© par Skottie Young est fidĂšle Ă  ses prĂ©cĂ©dents rĂ©cits, c'est-Ă -dire dĂ©lirant, ambitieux (Vouloir tuer la mort, c'est quand mĂȘme balaise) et trash, le point remarquable ici est la patte graphique de Jorge Corona.

      Si vous n'aimez pas le comics new génération, plein d'emphases graphiques et d'exagération, le tout trÚs coloré, passé votre chemin, peu importe e scenario. Par contre, si c'est un style qui vous parle, penchez-vous sur ce one shot.

      Il n'est comme nul autre. Aussi émouvant et triste que dynamique et violent. On se sait vraiment si on doit aimer notre héroïne. Si elle à le droit de réclamer un supplément de vie, au regard de toutes celles qu'elle a prises. Une finesse de scénario qui récompensera ceux qui ont pris à bras-le-corps le coté graphique.




       
        • Like
      • 3 rĂ©ponses
    • L'appel des bouts du monde - Une vie d'humanitaire
      Note :
      AprÚs avoir refermé cet imposant roman graphique, on se dit que cette femme incroyable (et discrÚte, Joëlle étant un prénom d'emprunt) mérite amplement cette oeuvre hommage pour son dévouement à une cause aussi noble. 40 ans de sa vie dans l'humanitaire au milieu des pires zones de conflits au monde jalonnant ces années. Tout commence par le Liban en pleine guerre civile au milieu des années 70, elle va découvrir les bombes, les snipers, le total manque de moyens, la médecine de guerre etc... Viennent ensuite le Congo et le génocide du Rwanda, Haïti en pleine succession de la "dynastie" Duvalier, l'Afghanistan véritable poudriÚre de conflits territoriaux et religieux, bref, tous les coins chauds de la planÚte, elle les a vus au plus prÚs ! Elle a traversé ces zones avec toujours le but de soigner sans aucun jugement, s'adapter aux populations locales, apprendre la langue ou des rudiments pour faciliter la communication, respecter des cultures , le tout sans jamais se plaindre ! Avec les horreurs qu'elle a vues tout au long de sa carriÚre, elle doit posséder de sacrés mécanismes de défense pour ne pas sombrer dans la dépression ou un état de stress post-traumatique ! Au cours de son récit, elle se livre sans ménagement faisant preuve notamment d'une grande franchise sur ses motivations personnelles. L'aquarelle de Paolo Vincenzo Castaldi retranscris à merveille cette vie d'aventures. Il adapte ses couleurs selon le climat, le contexte du pays, la luminosité et joue énormément sur les ambiances. On passera d'un quasi noir et blanc au Liban pour survoler la verdure du Congo ensuite ! La chevelure rousse en symbole du feu ardent animant Joëlle,  traverse le récit de sa jeunesse au beau milieu de ce patchwork convainquant et saisissant. Un réalisme bouleversant, vous serez littéralement à ses cÎtés dans le froid des montagnes afghanes ou encore dans la fournaise haïtienne. 40 années d'aventures humanitaires livrées sans concessions à travers le regard de cette femme pas comme les autres ! Elle incarne véritablement cette cause qui doit perdurer telle une lueur dans l'obscurité. Vibrant !
      • 0 rĂ©ponse

    • Talentless tome 12
      Note :
      Mais qu'est ce qu'il y a dans la tĂȘte de Looseboy ??? SincĂšrement ?

      Encore une fois il décide de renverser la table dans ce tome 12 ! On a dû attendre 1 an (c'est malheureusement le timing pou cette série) mais l'attente est comblée avec un nouveau rebondissement... Et encore "nouveau" ????? Mais chut je ne vous gùche rien !

      C'est fou à quel point le scenario réussi à nous offrir des changements tout en gardant une cohérence globale qui ferait pùlir un certain nombre de mangaka.

      Le personnage de Nana continue de jouer sur plusieurs tableaux, alternant intelligemment les mensonges et les vérités, essayant coute que coute sauver tout le monde pour se faire pardonner d'avoir eu le mauvais rÎle.....

      Franchement, cette série n'en finit plus de me surprendre et de me tenir en haleine.

      Plus qu'Ă  attendre... 1 an !

       
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