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  1. The_PoP

    La longue marche des dindes

    Encore une note à plus de 4 The PoP ? Tu radotes non ? Pas vraiment, c'est juste que nous avons en face de nous une très belle rentrée littéraire en bd. Il faut le reconnaitre, les mois de septembre deviennent de plus en plus difficiles en termes de choix pour les amateurs de bd. Cette adaptation d'un roman jeunesse à succès, par l'auteur du très remarqué Anaïs Nin sorti il y a deux ans, en est un parfait exemple. Pour l'amateur d'histoire que je suis c'est une réussite à tous les niveaux tant ce gentil conte un brin désuet réussi à ne jamais verser dans l'excès d'humanisme ou de naïveté, écueil pourtant parfois fatal à de nombreuses bd jeunesse. C'est juste, touchant, désarmant de facilité sans jamais nous sembler hors de notre réalité, le message véhiculé est simple et beau, et l'aventure palpable. Le dessin, parfois simple, reste beau et inspiré, expressif, et l'on dévore littéralement ce roman graphique de 144 pages pourtant destiné au plus jeunes. Une réussite à tous points de vue. L'une des belles surprises que je n'ai pas vue venir de la rentrée.
  2. Titre de l'album : La longue marche des dindes Scenariste de l'album : Léonie Bischoff Dessinateur de l'album : Léonie Bischoff Coloriste : Léonie Bischoff Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Missouri, été 1860. Après avoir quadruplé son CE1 à 15 ans, Simon diplômé d'office par Miss Rogers se voit refuser l'entrée en CE2 et doit gentiment déployer ses ailes. Aussi, le soir même de cette mauvaise nouvelle, lorsqu'il apprend que les dindes sur pattes valent 20 fois plus à Denver que chez lui, il décide d'acquérir 1000 têtes pour les convoyer sur 1000 kilomètres et prouver ainsi qu'il a le sens des affaires. Il recrute pour l'escorter une équipe improbable avec laquelle il va devoir traverser le désert, affronter les rocheuses et négocier avec les Indiens ! Ces derniers accepteront-ils de laisser passer cette étrange caravane qui doit atteindre Denver pour y faire fortune ? Le magnifique roman de Kathleen Karr adapté par l'autrice du brillant Anaïs Nin : sur la mer des mensonges, Léonie Bischoff, qui signe son premier titre jeunesse Critique : Encore une note à plus de 4 The PoP ? Tu radotes non ? Pas vraiment, c'est juste que nous avons en face de nous une très belle rentrée littéraire en bd. Il faut le reconnaitre, les mois de septembre deviennent de plus en plus difficiles en termes de choix pour les amateurs de bd. Cette adaptation d'un roman jeunesse à succès, par l'auteur du très remarqué Anaïs Nin sorti il y a deux ans, en est un parfait exemple. Pour l'amateur d'histoire que je suis c'est une réussite à tous les niveaux tant ce gentil conte un brin désuet réussi à ne jamais verser dans l'excès d'humanisme ou de naïveté, écueil pourtant parfois fatal à de nombreuses bd jeunesse. C'est juste, touchant, désarmant de facilité sans jamais nous sembler hors de notre réalité, le message véhiculé est simple et beau, et l'aventure palpable. Le dessin, parfois simple, reste beau et inspiré, expressif, et l'on dévore littéralement ce roman graphique de 144 pages pourtant destiné au plus jeunes. Une réussite à tous points de vue. L'une des belles surprises que je n'ai pas vue venir de la rentrée. Autres infos : Adapté du roman éponyme de Kathleen Karr Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-longue-marche-des-dindes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Difficile d'échapper au phénomène The Witcher en ce moment, entre série TV et jeux vidéos à succès, l'oeuvre de Dark Fantasy d'Andrzej Sapkowski a connu ses dernières années un grand succès. Je l'avoue fort simplement j'ai découvert The Witcher par le troisième opus vidéoludique, fort réussi pour le coup. Ce qui m'a naturellement donné envie de lire les romans. Et j'avoue que là j'ai été un peu désappointé par la narration et l'écriture de l'oeuvre originelle. Assumons le, je trouvais le jeux vidéo bien mieux écris. Soit. La série, qui a repris le fil du roman a souffert également de cette trame narrative très spécifique à ce roman. C'est donc avec un brin d'appréhension que je me suis lancé dans ce comics, tiré directement d'une des nouvelles d'Andrzej Sapkowski. Hors rassurez vous tout de suite, le parti pris ici est de nous livrer un Witcher bien plus facile d'accès que le roman ou la série TV et se concentrant (pour le moment ?) sur le gagne pain de notre héros Geralt De Riv. L'intrigue donc en one shot est savoureuse pour tous les amateurs de l'univers de The Witcher, mais aussi accessible pour ceux qui en viendraient à le découvrir. Le dessin de Jonas Scharf est sublime et merveilleusement adapté à cette Dark Fantasy, et la colorisation de José Villarrubia est plus que réussie. Seul bémol et regret pour moi, la faible pagination (48 pages) correspondant certes à un prix de lancement adapté en conséquence de 9,9€ mais présentant le défaut de nous livrer une histoire trop courte. Suffisante donc pour les amateurs de Geralt De Riv, mais qui risque de laisser sur un goût de vraiment trop peu les autres. Si je comprend fort bien le choix fort fait à ce sujet par Hi Comics au vu de la crise que traverse le comics en France, je ne peux toutefois en tant que lecteur que déplorer cette pagination courte... et attendre le prochain tome avec grande impatience. Et si j'ai un souhait : ne serait-il pas possible de nous livrer par la bd un nouvel arc inédit et bien plus conséquent des aventures du Witcher ? A noter que la couverture de la version classique de The WItcher a été réalisée par Kai Carpenter, et qu'une édition collecto de luxe en noir et blanc est également prévue, et qu'elle semble plus que très jolie 🙂
  4. Titre de l'album : The Witcher - Tome 1 - Un grain de vérité Scenariste de l'album : Jacek Rembis & Travis Currit Dessinateur de l'album : Jonas Scharf Coloriste : José Villarrubia Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : Un best-seller international : David Gemmell Legend Award 2009 du Meilleur roman de Fantasy.L'adaptation comics officielle de la nouvelle «Un grain de vérité».Geralt de Riv est un homme inquiétant, un mutant devenu le parfait assassin grâce à la magie et à un long entraînement. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur, et Geralt est plus qu'un guerrier ou un mage. C'est un sorceleur...Dans ce premier tome, une rencontre macabre au détour d'une forêt mène Geralt à un château abandonné et à son curieux hôte: Nivellen, une créature à l'apparence monstrueuse mais aux manières des plus civilisées. Le temps d'un repas, Nivellen se livre sur son passé, sa famille, et sur le maléfice qui l'accable. Si le poids de ses fautes l'a condamné à cette apparence de bête - un châtiment cher aux contes de fée - pourrait-il aussi y avoir un grain de vérité dans ces légendes, un grain de vérité qui l'aiderait à conjurer le sort? Une réinterprétation magistrale du célèbre conte La Belle et la Bête, pour la première fois adaptée en comics par Jacek Rembis et Jonas Scharf (Avengers, Power Rangers, Bone Parish). Critique : Difficile d'échapper au phénomène The Witcher en ce moment, entre série TV et jeux vidéos à succès, l'oeuvre de Dark Fantasy d'Andrzej Sapkowski a connu ses dernières années un grand succès. Je l'avoue fort simplement j'ai découvert The Witcher par le troisième opus vidéoludique, fort réussi pour le coup. Ce qui m'a naturellement donné envie de lire les romans. Et j'avoue que là j'ai été un peu désappointé par la narration et l'écriture de l'oeuvre originelle. Assumons le, je trouvais le jeux vidéo bien mieux écris. Soit. La série, qui a repris le fil du roman a souffert également de cette trame narrative très spécifique à ce roman. C'est donc avec un brin d'appréhension que je me suis lancé dans ce comics, tiré directement d'une des nouvelles d'Andrzej Sapkowski. Hors rassurez vous tout de suite, le parti pris ici est de nous livrer un Witcher bien plus facile d'accès que le roman ou la série TV et se concentrant (pour le moment ?) sur le gagne pain de notre héros Geralt De Riv. L'intrigue donc en one shot est savoureuse pour tous les amateurs de l'univers de The Witcher, mais aussi accessible pour ceux qui en viendraient à le découvrir. Le dessin de Jonas Scharf est sublime et merveilleusement adapté à cette Dark Fantasy, et la colorisation de José Villarrubia est plus que réussie. Seul bémol et regret pour moi, la faible pagination (48 pages) correspondant certes à un prix de lancement adapté en conséquence de 9,9€ mais présentant le défaut de nous livrer une histoire trop courte. Suffisante donc pour les amateurs de Geralt De Riv, mais qui risque de laisser sur un goût de vraiment trop peu les autres. Si je comprend fort bien le choix fort fait à ce sujet par Hi Comics au vu de la crise que traverse le comics en France, je ne peux toutefois en tant que lecteur que déplorer cette pagination courte... et attendre le prochain tome avec grande impatience. Et si j'ai un souhait : ne serait-il pas possible de nous livrer par la bd un nouvel arc inédit et bien plus conséquent des aventures du Witcher ? A noter que la couverture de la version classique de The WItcher a été réalisée par Kai Carpenter, et qu'une édition collecto de luxe en noir et blanc est également prévue, et qu'elle semble plus que très jolie 🙂 Autres infos : d'après l'oeuvre de Andrzej Sapkowski Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-witcher-comics-tome-1-un-grain-de-verite/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. The_PoP

    Entre les lignes

    Et voici encore une nouvelle adaptation plus que réussie d'un super livre par les éditions Rue de Sèvres. Je n'avais pas lu le roman dont est tiré cette adaptation mais on est d'emblée saisi par la finesse et la douceur des illustrations de Dominique Mermoux qui tranche parfois avec le monde rude de cette europe du début du vingtième siècle. L'histoire elle est belle et nous invite à revoir la grande Histoire à travers les petits destins parfois tragiques des personnages. C'est beau, c'est humain, c'est parfois merveilleux et dur en même temps. Une belle histoire, magnifiquement mise en image par le talent de Dominique Mermoux. La construction de l'intrigue sur les deux époques est également très réussie et rythme très bien l'avancée du scénario. Je ne peux que vous conseiller de lire "Entre les lignes".
  6. The_PoP

    Entre les lignes

    Titre de l'album : Entre les lignes Scenariste de l'album : Dominique Mermoux Dessinateur de l'album : Dominique Mermoux Coloriste : Dominique Mermoux Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Lorsqu'il découvre dans une vieille malle trois carnets renfermant des lettres d'amour, le père de Baptiste sombre dans une profonde mélancolie. Baptiste, lui, tombe des nues : Moïse, son grand-père, y raconte toute l'histoire de sa vie. Plus incroyable encore, Moïse adresse son récit à une inconnue : Anne-Lise Schmidt. Naviguant entre les grands drames du xxe siècle et des témoignages d'aujourd'hui glanés dans une tentative éperdue de faire passer un message à son père, Baptiste devra percer le lourd secret d'un homme et lever le voile sur un mystère qui va chambouler toute une famille... Critique : Et voici encore une nouvelle adaptation plus que réussie d'un super livre par les éditions Rue de Sèvres. Je n'avais pas lu le roman dont est tiré cette adaptation mais on est d'emblée saisi par la finesse et la douceur des illustrations de Dominique Mermoux qui tranche parfois avec le monde rude de cette europe du début du vingtième siècle. L'histoire elle est belle et nous invite à revoir la grande Histoire à travers les petits destins parfois tragiques des personnages. C'est beau, c'est humain, c'est parfois merveilleux et dur en même temps. Une belle histoire, magnifiquement mise en image par le talent de Dominique Mermoux. La construction de l'intrigue sur les deux époques est également très réussie et rythme très bien l'avancée du scénario. Je ne peux que vous conseiller de lire "Entre les lignes". Autres infos : Adaptation du roman de Baptiste Beaulieu Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/entre-les-lignes-207288?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. The_PoP

    1984

    Adaptation du livre culte de Georges Orwell en BD, ce 1984 là est assez fidèle au souvenir que j'ai du livre originel. Sans concession, dans une ambiance poisseuse qui colle parfaitement au récit d'Orwell, le malaise grandit page après page face à ce Big Brother et à cette sensation de nasse. Alors évidemment le propos n'est plus particulièrement original, 1984 fait l'objet de 3 adaptations en BD, toutes prévues pour sortir également le 6 janvier 2021. Cela manque quand même un peu de caractère même si forcément ce livre ne peut qu'entrer en résonance avec nos actualités. A ce stade je ne saurais vous dire quelle adaptation a ma préférence, n'en ayant lu qu'une. Cependant, les sorties étant rapprochées, au niveau comparaison, cette adaptation d'Orwell est de mon point de vue beaucoup plus classique et sage que celle effectuée dans le Château des animaux, dont le tome 2 est sorti il y a peu. Que dire de plus sur cette adaptation là, réalisée par Jean-Christophe Derrien et Rémi Torregrossa ? Elle est sérieuse, propre, et elle permettra facilement de faire connaitre le livre à ceux qui sont passé à travers ou qui ont été rebutés par le style parfois quelque peu lourd ou le propos dense de Georges Orwell dans le livre. Les principaux éléments y sont bien restitués, et graphiquement le travail sur l'ambiance est très réussi. Le fond du propos lui n'a pas bougé et reste une belle source de réflexion et de critique pertinente de nos sociétés. Ce qui est quand même remarquable vu la date à laquelle il a été écrit.
  8. The_PoP

    1984

    Titre de l'album : 1984 Scenariste de l'album : Jean Christophe Derrien Dessinateur de l'album : Rémi Torregrossa Coloriste : Rémi Torregrossa Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Londres, 1984. Winston Smith est un employé du Parti, chargé de réviser l'Histoire. Dans un monde où toute sentimentalité est interdite, il est attiré par Julia, une jeune femme peut-être dangereuse pour lui. Ensemble, ils vont tenter d'échapper à l'emprise du gouvernement et de Big Brother, le chef omnipotent du gouvernement. Mais est-ce possible dans un monde où tout fait et geste est surveillé et enregistré ? Critique : Adaptation du livre culte de Georges Orwell en BD, ce 1984 là est assez fidèle au souvenir que j'ai du livre originel. Sans concession, dans une ambiance poisseuse qui colle parfaitement au récit d'Orwell, le malaise grandit page après page face à ce Big Brother et à cette sensation de nasse. Alors évidemment le propos n'est plus particulièrement original, 1984 fait l'objet de 3 adaptations en BD, toutes prévues pour sortir également le 6 janvier 2021. Cela manque quand même un peu de caractère même si forcément ce livre ne peut qu'entrer en résonance avec nos actualités. A ce stade je ne saurais vous dire quelle adaptation a ma préférence, n'en ayant lu qu'une. Cependant, les sorties étant rapprochées, au niveau comparaison, cette adaptation d'Orwell est de mon point de vue beaucoup plus classique et sage que celle effectuée dans le Château des animaux, dont le tome 2 est sorti il y a peu. Que dire de plus sur cette adaptation là, réalisée par Jean-Christophe Derrien et Rémi Torregrossa ? Elle est sérieuse, propre, et elle permettra facilement de faire connaitre le livre à ceux qui sont passé à travers ou qui ont été rebutés par le style parfois quelque peu lourd ou le propos dense de Georges Orwell dans le livre. Les principaux éléments y sont bien restitués, et graphiquement le travail sur l'ambiance est très réussi. Le fond du propos lui n'a pas bougé et reste une belle source de réflexion et de critique pertinente de nos sociétés. Ce qui est quand même remarquable vu la date à laquelle il a été écrit. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/1984?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. The_PoP

    Le vagabond des étoiles - Tome 2

    C'est peu dire que j'avais beaucoup apprécié le premier tome marquant de ce Vagabond des étoiles. En voici déjà la conclusion avec ce second tome. Ce dyptyque, librement inspiré d'un récit de Jack London et magnifiquement mis en image et en scène par Jeff Ribs est un OVNI. On ne sait ni où l'on va, ni d'où l'on vient une fois refermé, et pourtant il nous aura donné l'occasion de réfléchir sur des thèmes essentiels à l'humanité : Liberté, choix, destin, rébellion mais aussi rêve, exploration et inconnu. J'avoue que Jack London est l'un des personnages et auteurs qui m'ont marqué quand j'étais jeune. Alors oui, vous ne le relirez probablement pas souvent, mais c'est le genre de lecture qui s'avère marquante par son propos parfois halluciné mais jamais dénué d'une certaine profondeur. Graphiquement Jeff Ribs nous livre encore un ouvrage très qualitatif. Son style tranchant et incisif, parfois dur, colle à merveille avec ce récit âpre et fantastique. Moi qui titille régulièrement les choix éditoriaux de Soleil, je dois reconnaitre que c'est courageux et tout à leur honneur que d'avoir produit une BD comme celle-ci, qui aura probablement du mal à trouver son public, mais qui marquera durablement ses lecteurs. Bravo et chapeau bas.
  10. Titre de l'album : Le vagabond des étoiles - Tome 2 Scenariste de l'album : Riff Reb's d'après jack London Dessinateur de l'album : Riff Reb's Coloriste : Riff Reb's Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Magistralement adapté en deux volumes par Riff Reb's, Le Vagabond des Étoiles est un sublime hommage à l'un des chefs-d'oeuvre de Jack London. San Quentin. Dans la prison d'État, Darrell Standing, toujours soumis à la torture de la camisole de force, poursuit ses voyages extracorporels. Il s'incarne dans de nouvelles vies - hommes, femme, enfant - à travers l'histoire du monde, qui nous font voyager du western au péplum en passant par la préhistoire. Pour garder la raison, Darrell Standing recherche et trouve des preuves de la réalité de ses vies antérieures. S'ouvre également pour lui un abîme de réflexions sur l'immuable destin de l'humanité partout et toujours inféodée à l'amour, la superstition et la violence. Finalement en marche vers la potence, il esquisse un sourire car il a cette phrase en tête : « Il m'a fallu mourir et mourir encore pour m'apercevoir que la vie était inépuisable. » Critique : C'est peu dire que j'avais beaucoup apprécié le premier tome marquant de ce Vagabond des étoiles. En voici déjà la conclusion avec ce second tome. Ce dyptyque, librement inspiré d'un récit de Jack London et magnifiquement mis en image et en scène par Jeff Ribs est un OVNI. On ne sait ni où l'on va, ni d'où l'on vient une fois refermé, et pourtant il nous aura donné l'occasion de réfléchir sur des thèmes essentiels à l'humanité : Liberté, choix, destin, rébellion mais aussi rêve, exploration et inconnu. J'avoue que Jack London est l'un des personnages et auteurs qui m'ont marqué quand j'étais jeune. Alors oui, vous ne le relirez probablement pas souvent, mais c'est le genre de lecture qui s'avère marquante par son propos parfois halluciné mais jamais dénué d'une certaine profondeur. Graphiquement Jeff Ribs nous livre encore un ouvrage très qualitatif. Son style tranchant et incisif, parfois dur, colle à merveille avec ce récit âpre et fantastique. Moi qui titille régulièrement les choix éditoriaux de Soleil, je dois reconnaitre que c'est courageux et tout à leur honneur que d'avoir produit une BD comme celle-ci, qui aura probablement du mal à trouver son public, mais qui marquera durablement ses lecteurs. Bravo et chapeau bas. Autres infos : Hors norme Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-vagabond-des-etoiles-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Quand j'ai commencé cette BD, je pensais que j'avais déjà lu le roman dont il est tiré, et pour être transparent, la patte graphique qui rappelle directement le style d'une Margaux Mottin ne me transportait pas d'enthousiasme. Ajouté à l'histoire estampillée "développement personnel" que je craignais trop gentillette, c'est rien de dire que j'étais frileux. Alors oui c'est parfois très naïf, très tendre, très gentil voir trop positif. Mais ça fait du bien. Cela fait du bien car c'est parsemé de perles de philosophie, et de vraies réflexions. Evidemment, cela ne parlera pas à tout le monde, et certains principes développés ici feront probablement ricaner des lecteurs. Pour ma part, une fois refermé le verdict est clair, c'est intelligent, souvent brillant, et si le propos aurait mérité une histoire peut être plus subtile ou moins linéaire, et un traitement graphique plus engagé et moins grand public, il faut reconnaitre que l'ensemble est cohérent, et qu'il se lit et se digère bien. Une fois que je me suis rendu compte que je confondais avec un autre roman, et que je ne l'avais pas lu, j'ai beaucoup apprécié de découvrir cette histoire et ces réflexions à travers la BD car les idées y sont alors plus facilement lisibles et on peut alors mieux les extraire et les réfléchir que lorsqu'elles sont noyées dans un livre. Pour le dessin, si j'assume facilement qu'il n'est pas dans un style que je recherche personnellement, il est aussi nécessaire pour moi de faire amende honorable. Il est ici adapté au propos et le rend lisible, et fin au niveau des émotions lorsqu'il le faut. Je ne peux que vous en recommander la lecture. Après à vous de voir si vous souhaitez le lire en BD ou en livre, mais c'est un beau roman/roman graphique de développement personnel très constructif.
  12. Titre de l'album : Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une Scenariste de l'album : Lylian Dessinateur de l'album : Sophie Rufieux Coloriste : Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Le succès littéraire de Raphaëlle Giordano enfin adapté en bande dessinée ! Un roman graphique qui fait un bien fou au moral ! Camille, femme active, mariée et mère de famille a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Pourtant, elle se sent coincée dans cette routine qu'est devenue sa vie... Ce qu'elle voudrait, c'est retrouver le chemin de la joie et de l'épanouissement. Un soir, suite à un accident de voiture, elle fait la connaissance de Claude, routinologue. Cette lumineuse rencontre va bouleverser sa vie et celle de sa famille. Critique : Quand j'ai commencé cette BD, je pensais que j'avais déjà lu le roman dont il est tiré, et pour être transparent, la patte graphique qui rappelle directement le style d'une Margaux Mottin ne me transportait pas d'enthousiasme. Ajouté à l'histoire estampillée "développement personnel" que je craignais trop gentillette, c'est rien de dire que j'étais frileux. Alors oui c'est parfois très naïf, très tendre, très gentil voir trop positif. Mais ça fait du bien. Cela fait du bien car c'est parsemé de perles de philosophie, et de vraies réflexions. Evidemment, cela ne parlera pas à tout le monde, et certains principes développés ici feront probablement ricaner des lecteurs. Pour ma part, une fois refermé le verdict est clair, c'est intelligent, souvent brillant, et si le propos aurait mérité une histoire peut être plus subtile ou moins linéaire, et un traitement graphique plus engagé et moins grand public, il faut reconnaitre que l'ensemble est cohérent, et qu'il se lit et se digère bien. Une fois que je me suis rendu compte que je confondais avec un autre roman, et que je ne l'avais pas lu, j'ai beaucoup apprécié de découvrir cette histoire et ces réflexions à travers la BD car les idées y sont alors plus facilement lisibles et on peut alors mieux les extraire et les réfléchir que lorsqu'elles sont noyées dans un livre. Pour le dessin, si j'assume facilement qu'il n'est pas dans un style que je recherche personnellement, il est aussi nécessaire pour moi de faire amende honorable. Il est ici adapté au propos et le rend lisible, et fin au niveau des émotions lorsqu'il le faut. Je ne peux que vous en recommander la lecture. Après à vous de voir si vous souhaitez le lire en BD ou en livre, mais c'est un beau roman/roman graphique de développement personnel très constructif. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ta-deuxieme-vie-commence-quand-tu-comprends-que-tu-n-en-as-qu-une?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. The_PoP

    Wilderness

    Adaptation du roman éponyme de Lance Weller, cette chronique a été réalisée à partir du pdf. Il peut donc y avoir de grosses différences de ressentis graphiques entre la lecture du pdf et celle de l'ouvrage. Je tiens à souligner l'excellent travail éditorial de la maison Soleil avec cette prise de risque. On est effectivement ici sur un western peu classique, crépusculaire, à la façon des deux réalisés par Tiburce Oger récemment, mais réalisé ici par un duo peu connu des amateurs de BD. Si Ozanam est le scénariste de la série pour ado Klaw, il a surtout déjà une multitude de one shot et d'adaptation de romans en BD à son actif. Bandini au dessin est lui moins connu puisqu'il s'agit de sa 7ème oeuvre. Les habitués du forum savent qu'en terme de Western je ne suis pas très raisonnable, mais je ne peux que conseiller ce Wilderness aux amateurs du genre, tant son approche est originale. On y retrace bien la vie d'un vieux soldat, et à travers ses souvenirs on parcourt la violence et la dureté de cette Amérique des années 1800. Un scénario sans concession parfois servi par des planches que j'ai trouvé sublimes, et un rythme de narration peu linéaire mais cohérent vous plonge dans cette ambiance sombre et étrange où l'âme humaine se retrouve parfois mise à nu.
  14. The_PoP

    Wilderness

    Titre de l'album : Wilderness Scenariste de l'album : Ozanam Dessinateur de l'album : Bandini Coloriste : Bandini Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : 1899. Abel Truman, vétéran sudiste de la guerre civile américaine, vit entre l'océan, la montagne et les forêts pluviales. Dans un dernier soubresaut avant de mourir, il décide de reprendre la route avec son chien. Un ultime voyage vers le souvenir des rares jours heureux qui s'assombrit quand Abel rencontre deux agresseurs qui le laissent pour mort. Dans les décors du nord de la côte ouest des Etats-Unis, la violence, qu'Abel avait enfouie au plus profond de lui depuis la fin de la guerre de Sécession, remonte et vient frapper de nouveau. Critique : Adaptation du roman éponyme de Lance Weller, cette chronique a été réalisée à partir du pdf. Il peut donc y avoir de grosses différences de ressentis graphiques entre la lecture du pdf et celle de l'ouvrage. Je tiens à souligner l'excellent travail éditorial de la maison Soleil avec cette prise de risque. On est effectivement ici sur un western peu classique, crépusculaire, à la façon des deux réalisés par Tiburce Oger récemment, mais réalisé ici par un duo peu connu des amateurs de BD. Si Ozanam est le scénariste de la série pour ado Klaw, il a surtout déjà une multitude de one shot et d'adaptation de romans en BD à son actif. Bandini au dessin est lui moins connu puisqu'il s'agit de sa 7ème oeuvre. Les habitués du forum savent qu'en terme de Western je ne suis pas très raisonnable, mais je ne peux que conseiller ce Wilderness aux amateurs du genre, tant son approche est originale. On y retrace bien la vie d'un vieux soldat, et à travers ses souvenirs on parcourt la violence et la dureté de cette Amérique des années 1800. Un scénario sans concession parfois servi par des planches que j'ai trouvé sublimes, et un rythme de narration peu linéaire mais cohérent vous plonge dans cette ambiance sombre et étrange où l'âme humaine se retrouve parfois mise à nu. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/wilderness?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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