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  1. Kevin Nivek

    Eclore

    C'est un roman graphique percutant que nous livre sans concession Aude Mermilliod ! La première planche avec cette jeune pousse en surface et ses rhizomes bien ancrés sous terre , est très forte dans sa symbolique . Elle représente vraisemblablement la très jeune Aude sortant une tête à la découverte du monde tout en ayant ses racines protégés par la cellule familiale . Cette symbolique nous accompagnera tout au long du récit avec cette plante verte augmentant sa taille en faveur d' une éclosion aux branches florales occupant tout l'espace , tel l'accomplissement personnel de l'auteure . Elle se livre sans concessions , véritablement "à nu" aux sens propres et figurés du terme . Vous plongerez avec elle dans cette introspection de la vie d'une femme qui doit ressembler à de nombreuses autres . La première partie centrée sur la découverte de la sexualité , est impressionnante de véracité ! Sans sombrer dans un féminisme manichéen , elle expose des situations concrètes vécues durant l'adolescence et n'hésite pas à pousser les lecteurs(es) dans leurs retranchements . Une lecture éprouvante car elle intègre totalement son lectorat , d'autant plus du point de vue masculin ! Il est indéniable que #metoo a libéré les paroles et donné un bon coup de balais dans cette société patriarcale en place depuis des siècles ; et que cela fait du bien ! A travers ses échanges avec une thérapeute , elle raconte les joies et les peines de ses différentes vies de couple dans une humanité sincère et confondante . Certes , vous lirez un parcours atypique , mais la description sans nuances de sa sexualité résonnera en vous et rencontrera forcément un écho lors de certains passages ; aussi bien du point de vue féminin que masculin . Là réside le talent indéniable d'Aude Mermilliot : savoir toucher tout le monde sur un sujet difficile et tabou en l'exposant en pleine lumière . A lire à partir de 14 15 ans , jusqu'à plus de 77 ans et surtout à partager au plus grand nombre .
  2. Kevin Nivek

    Eclore

    Titre de l'album : Eclore Scenariste de l'album : Aude Mermilliod Dessinateur de l'album : Aude Mermilliod Coloriste : Aude Mermilliod Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : « Après Il fallait que je vous le dise, Aude Mermilliod continue dans Éclore, d'explorer son intimité sexuelle, sentimentale et psychologique. Elle se livre avec une sincérité et une liberté confondante à une analyse de ses expériences passées, qui l'ont parfois construite, parfois morcelée, mais dont elle a toujours appris et tiré des leçons. Parcours résilient d'une femme en territoire intime, Eclore est un témoignage indispensable, un album tout en harmonie, d'une grande sensualité, durant lequel Aude Mermilliod va germer, s'éveiller et s'épanouir, entraînant les lectrices et lecteurs dans sa quête d'équilibre. » Critique : C'est un roman graphique percutant que nous livre sans concession Aude Mermilliod ! La première planche avec cette jeune pousse en surface et ses rhizomes bien ancrés sous terre , est très forte dans sa symbolique . Elle représente vraisemblablement la très jeune Aude sortant une tête à la découverte du monde tout en ayant ses racines protégés par la cellule familiale . Cette symbolique nous accompagnera tout au long du récit avec cette plante verte augmentant sa taille en faveur d' une éclosion aux branches florales occupant tout l'espace , tel l'accomplissement personnel de l'auteure . Elle se livre sans concessions , véritablement "à nu" aux sens propres et figurés du terme . Vous plongerez avec elle dans cette introspection de la vie d'une femme qui doit ressembler à de nombreuses autres . La première partie centrée sur la découverte de la sexualité , est impressionnante de véracité ! Sans sombrer dans un féminisme manichéen , elle expose des situations concrètes vécues durant l'adolescence et n'hésite pas à pousser les lecteurs(es) dans leurs retranchements . Une lecture éprouvante car elle intègre totalement son lectorat , d'autant plus du point de vue masculin ! Il est indéniable que #metoo a libéré les paroles et donné un bon coup de balais dans cette société patriarcale en place depuis des siècles ; et que cela fait du bien ! A travers ses échanges avec une thérapeute , elle raconte les joies et les peines de ses différentes vies de couple dans une humanité sincère et confondante . Certes , vous lirez un parcours atypique , mais la description sans nuances de sa sexualité résonnera en vous et rencontrera forcément un écho lors de certains passages ; aussi bien du point de vue féminin que masculin . Là réside le talent indéniable d'Aude Mermilliot : savoir toucher tout le monde sur un sujet difficile et tabou en l'exposant en pleine lumière . A lire à partir de 14 15 ans , jusqu'à plus de 77 ans et surtout à partager au plus grand nombre . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/eclore/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    Au coeur des solitudes

    Que d'émerveillement à la lecture de cette aventure (plus qu'une autobiographie) de John Muir ! Lomig m'avait déjà saisi par la beauté de son dessin avec cette merveille qu'est Dans la forêt ; il récidive ici avec ce périple dans les gigantesques forêts et montagnes américaines . Son trait fin d'une élégance rare nous offre des pages sublimes , que l'on tourne dans un état contemplatif . Ici , nul besoin de couleurs , il dessine tellement bien les fleurs et autres arbres majestueux , que votre esprit associera les nuances qu'il désire . Préparez-vous donc à voyager aux côtés de John Muir (Ecossais de naissance comme son nom l'indique) , pionniers des vastes étendues nord-américaines . Suite à un accident dans la scierie de son père qui va lui ôter la vue , il va réaliser pleinement la voie qu'il désire entreprendre . Elle s'éloigne grandement de ce travail dangereux et harassant ! Retrouvant l'usage d'un oeil sur deux (l'autre étant voilé) , il part avec quelques sous en poche à la découverte du monde sauvage et végétal , son premier amour d'enfance . Un périple de plusieurs centaines de kilomètres ponctué d'observations, méditations et d'écrits pour une ode à la nature . Chaque observation d'une fleure ou d'un canyon , voire du début de la déforestation orchestrée par l'homme , lui donne sujet à réflexion . Ses rencontres l'enrichissent aussi , et il peut arriver qu'il soit perçu comme un original dans cette Amérique sortant tout juste de ce douloureux conflit qu'est la guerre de sécession . Au grès des pages , on découvre ainsi de riches propriétaires , d'anciens esclaves affranchis , des indiens , des cowboys etc .... Toutes ces rencontres donnent leur vision du monde à notre aventurier en herbe qui se nourrit de ces échanges tout en gardant ses distances . C'est là un paradoxe de John Muir, humaniste mais préférant la solitude dans laquelle il trouve de la sérénité et du recueil . La magnifique édition est enrichie par des annexes en fin d'ouvrage sur sa vie qui ne s'est pas arrêtée aux derniers dessins de Lomig . Il a effectué de nombreux autres voyages dans le monde entier , a fondé une famille et même passé une nuit à la belle étoile avec Roosvelt dans les montagnes . Ce dernier étant curieux de connaître l'homme derrière ses publications botaniques (entre autres) . Des photographies complètent ce dossier ainsi qu'une liste de livres sur sa vie . Je ne peux que vous recommander cette lecture , ainsi que Dans la forêt , paru en édition poche au mois de mai 😉
  4. Titre de l'album : Au coeur des solitudes Scenariste de l'album : Lomig Dessinateur de l'album : Lomig Coloriste : Lomig Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : 1867, une scierie tourne à plein régime dans un bruit effroyable quand soudain, des ouvriers courent secourir un homme à terre. Il s'est blessé gravement aux yeux. John Muir a déjà 29 ans et il est confiné dans une chambre obscure : il est probable qu'il restera aveugle. Mais miraculeusement, après des mois d'une convalescence quasi mystique, il recouvre la vue. C'est décidé, il va tout quitter et embrasser son rêve de toujours : partir plein Sud à la rencontre de la vie sauvage. Armé de son seul courage, de sa jeunesse, d'une loupe et d'une presse botanique, il parcourra ainsi des centaines de kilomètres, à pied de l'Indiana à la Floride. Imaginez une nature sauvage presque inviolée, où seuls rôdent quelques dangereux soldats du Sud en déshérence et d'anciens esclaves jetés hors des anciennes plantations... Critique : Que d'émerveillement à la lecture de cette aventure (plus qu'une autobiographie) de John Muir ! Lomig m'avait déjà saisi par la beauté de son dessin avec cette merveille qu'est Dans la forêt ; il récidive ici avec ce périple dans les gigantesques forêts et montagnes américaines . Son trait fin d'une élégance rare nous offre des pages sublimes , que l'on tourne dans un état contemplatif . Ici , nul besoin de couleurs , il dessine tellement bien les fleurs et autres arbres majestueux , que votre esprit associera les nuances qu'il désire . Préparez-vous donc à voyager aux côtés de John Muir (Ecossais de naissance comme son nom l'indique) , pionniers des vastes étendues nord-américaines . Suite à un accident dans la scierie de son père qui va lui ôter la vue , il va réaliser pleinement la voie qu'il désire entreprendre . Elle s'éloigne grandement de ce travail dangereux et harassant ! Retrouvant l'usage d'un oeil sur deux (l'autre étant voilé) , il part avec quelques sous en poche à la découverte du monde sauvage et végétal , son premier amour d'enfance . Un périple de plusieurs centaines de kilomètres ponctué d'observations, méditations et d'écrits pour une ode à la nature . Chaque observation d'une fleure ou d'un canyon , voire du début de la déforestation orchestrée par l'homme , lui donne sujet à réflexion . Ses rencontres l'enrichissent aussi , et il peut arriver qu'il soit perçu comme un original dans cette Amérique sortant tout juste de ce douloureux conflit qu'est la guerre de sécession . Au grès des pages , on découvre ainsi de riches propriétaires , d'anciens esclaves affranchis , des indiens , des cowboys etc .... Toutes ces rencontres donnent leur vision du monde à notre aventurier en herbe qui se nourrit de ces échanges tout en gardant ses distances . C'est là un paradoxe de John Muir, humaniste mais préférant la solitude dans laquelle il trouve de la sérénité et du recueil . La magnifique édition est enrichie par des annexes en fin d'ouvrage sur sa vie qui ne s'est pas arrêtée aux derniers dessins de Lomig . Il a effectué de nombreux autres voyages dans le monde entier , a fondé une famille et même passé une nuit à la belle étoile avec Roosvelt dans les montagnes . Ce dernier étant curieux de connaître l'homme derrière ses publications botaniques (entre autres) . Des photographies complètent ce dossier ainsi qu'une liste de livres sur sa vie . Je ne peux que vous recommander cette lecture , ainsi que Dans la forêt , paru en édition poche au mois de mai 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-coeur-des-solitudes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Kevin Nivek

    Environnement toxique

    Attention , attention , la lecture de ce roman graphique autobiographique peut potentiellement vous hanter un bon moment ! Cette plongée en abîme dans les sables bitumineux canadiens d'une jeune femme est à couper le souffle et la chique du capitaine Haddock . Kate Beaton , fraîchement diplômée en histoire et anthropologie, décide de tenter l'aventure dans la région Alberta , siège principal de cette aberration écologique , afin de rembourser rapidement son prêt étudiant . De camps en camps , elle va découvrir un milieu composé essentiellement d'hommes , peu éduqués et/ou diplômés , et pris de surcroît dans les engrenages terribles d'un tombereau de solitude et de testostérone . Cette très vilaine association fait des ravages au sein de la communauté vivant en autarcie au rythme des heures de travail effrénées . Blagues douteuses , déclarations spontanées et jeux de mots assez crus , sont vite le quotidien de cette jeune et jolie provinciale ne demandant rien d'autre que de pouvoir effectuer son travail dignement . Et cela peut prendre de plus grandes proportions , hélas dans certains cas , du genre irréversible 😞 . On tourne les pages en noir pétrole et blanc sableux , en spectateurs de sa vie et on souffre pour elle , cela en devient même insoutenable parfois .Elle insère cependant de l'humour çà et là dans des situations cocasses qui semblent irréelles , alors que ... C'est durant ces deux années qu'elle s'est plongée (un peu plus ) dans le dessin et s'est découvert une possible orientation professionnelle . Derrière son trait simpliste sur les personnages , se cachent des cases "photographiques" avec de multiples détails et une grande précision . Mais on n'aborde pas ce livre pour le dessin , ni pour ce scandale écologique , on le lit pour elle et les millions de femmes qui subissent un harcèlement moral et/ou sexiste au travail (et dans la vie) , pour son courage et son abnégation . Je souhaite que ce travail auto-psychanalytique lui soit des plus favorables , sincèrement ! Vous l'aurez compris , c'est un grand coup de coeur pour ce livre , auquel je n'attribue pas la note de 5 , en raison du potentiel relecture . Il s'agit en effet d'une BD que l'on prête , et que tout le monde doit lire , mais qui n'appelle pas forcément à une seconde lecture .
  6. Titre de l'album : Environnement toxique Scenariste de l'album : Kate Beaton Dessinateur de l'album : Kate Beaton Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Pour rembourser son prêt étudiant, Kate n'a guère le choix : elle doit quitter sa Nouvelle-Écosse natale pour aller travailler à l'autre bout du Canada, dans l'ouest lointain, là où l'on extrait le pétrole des sables bitumineux. Souvent isolée, naviguant de site en site, la jeune femme découvre un monde marqué par le harcèlement quotidien et le sexisme de nombreux collègues masculins. Sans se départir de son empathie ni de son humour, soutenue par des allié.e.s de confiance, Kate s'interroge sur la violence de son univers professionnel, qu'il s'agisse des relations humaines ou de l'exploitation forcenée des ressources naturelles. A-t-elle mis les pieds dans un univers parallèle, ou cette violence n'est-elle que le reflet de notre société ? Critique : Attention , attention , la lecture de ce roman graphique autobiographique peut potentiellement vous hanter un bon moment ! Cette plongée en abîme dans les sables bitumineux canadiens d'une jeune femme est à couper le souffle et la chique du capitaine Haddock . Kate Beaton , fraîchement diplômée en histoire et anthropologie, décide de tenter l'aventure dans la région Alberta , siège principal de cette aberration écologique , afin de rembourser rapidement son prêt étudiant . De camps en camps , elle va découvrir un milieu composé essentiellement d'hommes , peu éduqués et/ou diplômés , et pris de surcroît dans les engrenages terribles d'un tombereau de solitude et de testostérone . Cette très vilaine association fait des ravages au sein de la communauté vivant en autarcie au rythme des heures de travail effrénées . Blagues douteuses , déclarations spontanées et jeux de mots assez crus , sont vite le quotidien de cette jeune et jolie provinciale ne demandant rien d'autre que de pouvoir effectuer son travail dignement . Et cela peut prendre de plus grandes proportions , hélas dans certains cas , du genre irréversible 😞 . On tourne les pages en noir pétrole et blanc sableux , en spectateurs de sa vie et on souffre pour elle , cela en devient même insoutenable parfois .Elle insère cependant de l'humour çà et là dans des situations cocasses qui semblent irréelles , alors que ... C'est durant ces deux années qu'elle s'est plongée (un peu plus ) dans le dessin et s'est découvert une possible orientation professionnelle . Derrière son trait simpliste sur les personnages , se cachent des cases "photographiques" avec de multiples détails et une grande précision . Mais on n'aborde pas ce livre pour le dessin , ni pour ce scandale écologique , on le lit pour elle et les millions de femmes qui subissent un harcèlement moral et/ou sexiste au travail (et dans la vie) , pour son courage et son abnégation . Je souhaite que ce travail auto-psychanalytique lui soit des plus favorables , sincèrement ! Vous l'aurez compris , c'est un grand coup de coeur pour ce livre , auquel je n'attribue pas la note de 5 , en raison du potentiel relecture . Il s'agit en effet d'une BD que l'on prête , et que tout le monde doit lire , mais qui n'appelle pas forcément à une seconde lecture . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/environnement-toxique-243987/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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