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  1. poseidon2

    San Francisco 1906 tome 1

    Fiou graphiquement, Fabrice Meddour est encore une fois un travail graphique assez démentiel sur ce San Francisco ! C'est sublime. Que ce soit le dessin ou la coloration à l'aquarelle… c'est sublime. Vraiment. Mais que sont des sublimes dessins sans un scénario qui tient la route ? Juste des illustrations. Et bien je vous rassure, on a ici une véritable bande dessinée. Le scenario, basé sur un événement historique, se révèle très intéressant, mettant en avant des femmes de caractères et nous promettant des belles surprises pour la suite. Une belle réussite. Après la sortie d'Après L'enfer, on avait eu la chance d'avoir eu une interview dessinée de Fabrice Meddour que je vous encourage à découvrir.
  2. Titre de l'album : San Francisco 1906 tome 1 Scenariste de l'album : Damien Marie Dessinateur de l'album : Fabrice Meddour Coloriste : Fabrice Meddour Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Et si sa seule chance de survivre à cette nuit d'enfer était la destruction totale de San Francisco ? 17 avril 1906, la nuit tombe sur San Francisco. Et comme tous les soirs, la petite femme de chambre vient prendre son service au majestueux Palace Hotel. Elle reçoit ses instructions pour s'occuper de la vedette du jour : Enrico Caruso, le fameux ténor italien qui se produit, en ce moment même, sur la scène du Grand Theatre Central... En vérifiant la bonne tenue de la chambre, elle découvre un colis qu'elle n'aurait pas dû voir et qui la propulse entre les mains des pires clans criminels de la ville, prêts à tout pour le récupérer... Alors que l'issue semble de plus en plus désespérée pour la jeune fille, le sol se met à trembler... Critique : Fiou graphiquement, Fabrice Meddour est encore une fois un travail graphique assez démentiel sur ce San Francisco ! C'est sublime. Que ce soit le dessin ou la coloration à l'aquarelle… c'est sublime. Vraiment. Mais que sont des sublimes dessins sans un scénario qui tient la route ? Juste des illustrations. Et bien je vous rassure, on a ici une véritable bande dessinée. Le scenario, basé sur un événement historique, se révèle très intéressant, mettant en avant des femmes de caractères et nous promettant des belles surprises pour la suite. Une belle réussite. Après la sortie d'Après L'enfer, on avait eu la chance d'avoir eu une interview dessinée de Fabrice Meddour que je vous encourage à découvrir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/san-francisco-1906-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    Simone de Beauvoir

    Après le très réussi Les matins doux (éditeur Steinkis) relatant la liaison passionnée de Simone de Beauvoir et Nelson Algren , le même éditeur nous propose une biographie au sens large du terme de cette grande femme du XXème siècle . Par le biais d'une interview avec une journaliste , en 1986 , peu de temps avant sa mort , ce duo d'autrices allemandes dévoile les grandes dates de cette vie riche et tellement avant-gardiste . De son enfance au sein d'une famille bourgeoise aux difficultés financières avec un père ancré sur un mode de vie patriarcal et une mère bien en retrait ; puis ses études où elle côtoie Sartre dans sa promo d'agrégation , ce qui sera le point de départ de leur relation , en passant par Algren pour finir sur ses combats politiques menés ; vous partagerez tous ces moments en sa compagnie . Ses questionnements sur la religion , la place des femmes en société , ses doutes , ses envies , tout est relaté avec une grande minutie . On sent une grande admiration de Julia Korbik envers "Castor" comme la nommait Jean-Paul Sartre , elle a d'ailleurs axé une grande partie de ses travaux de journaliste sur le féminisme et la philosophe romancière française . Pour illustrer cette biographie ,une fausse bichromie aux légères nuances de vert ou saumon a été réalisée avec soin . Les personnages sont reconnaissables et les autrices ajoutent parfois les noms au dessus des têtes . L'illustratrice Julia Bernhard met en avant les protagonistes à travers des cases épurées les situant au premier plan . Tout concourt vers une narration fluide au fil de la pensée évolutive de Simone de Beauvoir . On apprend , pas seulement sur elle , mais sur ce mode fonctionnement de la société d'époque , et on comprend mieux l'écho des pensées d'une telle femme , de nos jours avec un féminisme assumé et un mode de vie ayant bien changé , fort heureusement ! Cette grande dame a assurément posé les jalons de la liberté de la femme à disposer de son corps mais aussi de sa vie en général . Un autre atout de cette oeuvre repose sur la talent des auteures de ne pas tomber dans une critique acerbe des hommes au milieu du siècle dernier , tout en prônant un féminisme accru . A la place on lit les pensées et questions existentielles de Simone de Beauvoir , et on savoure .
  4. Titre de l'album : Simone de Beauvoir Scenariste de l'album : Julia Korbik Dessinateur de l'album : Julia Bernhard Coloriste : Julia Bernhard Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : " J'aime avec passion la vie, j'abomine l'idée de devoir mourir. Je suis terriblement avide, aussi, je veux tout de la vie, être une femme et aussi un homme, avoir beaucoup d'amis, et aussi la solitude, travailler énormément, écrire de bons livres, et aussi voyager, m'amuser, être égoïste, et aussi généreuse... " Simone de Beauvoir. La femme qui a écrit ces mots est l'une des intellectuelles les plus influentes du XXe siècle. Toute sa vie, Simone de Beauvoir s'est battue pour pouvoir exister dans toute la diversité de son être. Et ceci, indépendamment des normes et des règles. Simone de Beauvoir a défié ses contemporains et a changé nos idées sur le couple et les relations entre les sexes avec ses oeuvres, sa philosophie et son mode de vie.? Une vie bien remplie, riche en connaissances, en douleur et en joie. La vie d'une femme qui a toujours été motivée par la curiosité d'elle-même et des autres. Elle s'est battue pour que toutes puissent exister, quels que soient leur classe sociale et le sexe, quelles que soient les normes et les règles.? Elle est aujourd'hui considérée comme l'une des penseuses les plus influentes du XXe siècle. Critique : Après le très réussi Les matins doux (éditeur Steinkis) relatant la liaison passionnée de Simone de Beauvoir et Nelson Algren , le même éditeur nous propose une biographie au sens large du terme de cette grande femme du XXème siècle . Par le biais d'une interview avec une journaliste , en 1986 , peu de temps avant sa mort , ce duo d'autrices allemandes dévoile les grandes dates de cette vie riche et tellement avant-gardiste . De son enfance au sein d'une famille bourgeoise aux difficultés financières avec un père ancré sur un mode de vie patriarcal et une mère bien en retrait ; puis ses études où elle côtoie Sartre dans sa promo d'agrégation , ce qui sera le point de départ de leur relation , en passant par Algren pour finir sur ses combats politiques menés ; vous partagerez tous ces moments en sa compagnie . Ses questionnements sur la religion , la place des femmes en société , ses doutes , ses envies , tout est relaté avec une grande minutie . On sent une grande admiration de Julia Korbik envers "Castor" comme la nommait Jean-Paul Sartre , elle a d'ailleurs axé une grande partie de ses travaux de journaliste sur le féminisme et la philosophe romancière française . Pour illustrer cette biographie ,une fausse bichromie aux légères nuances de vert ou saumon a été réalisée avec soin . Les personnages sont reconnaissables et les autrices ajoutent parfois les noms au dessus des têtes . L'illustratrice Julia Bernhard met en avant les protagonistes à travers des cases épurées les situant au premier plan . Tout concourt vers une narration fluide au fil de la pensée évolutive de Simone de Beauvoir . On apprend , pas seulement sur elle , mais sur ce mode fonctionnement de la société d'époque , et on comprend mieux l'écho des pensées d'une telle femme , de nos jours avec un féminisme assumé et un mode de vie ayant bien changé , fort heureusement ! Cette grande dame a assurément posé les jalons de la liberté de la femme à disposer de son corps mais aussi de sa vie en général . Un autre atout de cette oeuvre repose sur la talent des auteures de ne pas tomber dans une critique acerbe des hommes au milieu du siècle dernier , tout en prônant un féminisme accru . A la place on lit les pensées et questions existentielles de Simone de Beauvoir , et on savoure . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Titre de l'album : La neige était sale Scenariste de l'album : Jean-Luc Fromental Dessinateur de l'album : Yslaire Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Frank est le fils de Lotte, tenancière de la maison close que fréquentent les forces d'occupation de cette ville moyenne d'Europe de l'Est jamais nommée, figée dans les pénuries, le froid et la sourde horreur des années de guerre. Il a 17 ans et les filles n'ont plus de secrets pour lui, puisqu'il a les pensionnaires de sa mère à disposition. Sans savoir ce qu'il cherche, Frank se laisse glisser sur la pente du banditisme, assassine, sans raison matérielle ni patriotique, un occupant particulièrement répugnant, vole et tue une vieille femme qu'il connaît depuis l'enfance, et plonge dans un avilissement que seule éclaire l'image idéalisée de Sissy, sa chaste voisine, éperdument amoureuse de lui. La déchéance volontaire peut-elle conduire à la rédemption ? C'est la question lancinante que soulève La neige était sale, le grand roman existentialiste de Georges Simenon, adapté avec brio par Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire. Critique : Je dois bien reconnaître n'avoir jamais lu un roman de Simenon , mais cette adaptation donne grandement l'envie de s'y plonger . Lorsqu'un artiste tel que Monsieur Yslaire réalise ces planches d'une beauté animale , il ne reste plus qu'à succomber . Son noir et blanc (similaire à la saga Sambre) est lumineux , avec une légère dotation de couleurs pastels à de rares occasions car ici nous baignons dans la noirceur de l'âme . Grand spécialiste des polars, Fromental nous plonge dans une ville occupée pendant la guerre , avec les galères d'approvisionnements en tous genres , le trafic au marché noir , les caïds faisant la loi , les filles de joie et cette présence occupante presque invisible mais terriblement étouffante . Nous suivons le parcours de Franck dans ce chaos , et ce jeune homme ne présente pas les qualités idoines du héros parfais de roman . Il est égoïste , violent , détaché du monde l'environnant , pourtant , sa rencontre avec une jeune femme aussi douce que belle va bouleverser son existence . Au son des bottes claquant dans les rues sales et boueuses d'une ville sous la neige , nous découvrons une autre voie possible pour Franck , un semblant de rédemption . Des dialogues de films noirs , des gueules de cinéma , un décorum angoissant , les auteurs nous plongent dans ce monde obscur avec brio . Chaque page tournée est un plaisir pour les rétines , le suspens est omniprésent , comment tout cela peut-il finir ?? Cette allégorie à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale (en Belgique ou en France) démontre une nouvelle fois de quoi l'homme est capable , du pire au meilleur , mais sous le trait de Yslaire même la crasse parait belle . Un polar indispensable dans toute BDthèque qui se respecte 😉 . Monsieur Yslaire , nous attendons le dénouement de Sambre maintenant ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/collection-simenon-la-neige-etait-sale/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Titre de l'album : Les yeux fermés Scenariste de l'album : Heloise Martin | Baptiste Magontier Dessinateur de l'album : Valentine De Lussy Coloriste : Valentine De Lussy Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : À l'occasion de leur anniversaire de mariage, Émilie retrouve ses grands-parents dans leur grande maison de montagne. Toute la famille a prévu de s'y retrouver. Grandes tablées, baignades en rivière, jeux de société, ce week-end s'annonce parfait. Mais l'un des participants va troubler Émilie. Ses souvenirs d'enfance et des agressions sexuelles qu'elle a subies vont remonter à la surface et la plonger dans une profonde incompréhension. Comment cet homme, pédophile reconnu et déjà condamné par la justice, a-t-il pu être invité à partager ces quelques jours d'intimité familiale ? À côtoyer et partager les jeux des enfants présents ? Pour Émilie, c'est inacceptable. Ses proches doivent ouvrir les yeux sur la violence de la situation. Dans un huis-clos oppressant, elle va affronter les membres de sa famille et leur imposer un choix. Qui veulent-ils garder à leurs côtés ? La victime ou le bourreau ? Critique : C'était vendredi dernier la journée des droits de la femme et aussi.... le jour de ma lecture de ce Les Yeux fermés de Heloise Martin et Baptiste Magontier. Une lecture bouleversante, je dois bien le dire. Bouleversante de sincérité et de réalisme. C'est triste à dire, mais on ne peut pas s'empêcher de se dire que cela se passerait comme cela dans beaucoup de famille française : une omerta mettant en priorité la bonne ambiance générale et le statu quo au détriment de la personne victime de violence. On ne peut que comprendre ce que ressent Emilie tout autant qu'on peut que se poser la question de notre résistance au quand "dira-t-on" et à la limite sur ce que l'on est prêt à pardonner. C'est émouvant, rageant, révoltant, mais terriblement ressemblant à ce qu'il peut se passer dans énormément de famille française. A lire. A faire lire..... plusieurs fois PS : je me dois d'ajouter que je ne connaissais pas les violences subit par Heloise Martin avant d clire cet album Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-yeux-fermes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Titre de l'album : Le combat d'Henry Fleming Scenariste de l'album : Steve Cuzor Dessinateur de l'album : Steve Cuzor Coloriste : Steve Cuzor Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : « Et vous ? Quel genre de types êtes-vous pour foncer têtes baissées vers votre propre tombeau ? Des surhommes magnifiques ou des abrutis inconscients ? ». Printemps 1863. Sur les rives du Rappahanock, État de Virginie, 190 000 soldats américains s'affrontent dans le chaos mortifère d'une guerre civile fratricide. Les uns portent l'uniforme gris, les autres sont en uniforme bleu. Parmi ces derniers, le jeune Henry Fleming monte sur la ligne de front pour la première fois. Désormais, la frontière entre la vie et la mort ne tient qu'à la trajectoire d'une balle de fusil ou d'un éclat d'obus. Dans la foule anonyme d'hommes transformés en guerriers d'occasion, Henry sait-il vraiment pour quelle raison il doit se battre ? Contre qui ? Pour qui ? Et le premier de ses combats n?est-il pas celui à mener contre son propre ennemi intérieur ? Entre le son du canon et le chant du colibri, entre la folie des hommes et la sagesse de la nature, entre l'exaltation et la terreur, entre le courage et la lâcheté, Henry doit trouver sa place sur l'échiquier. Avec Le combat d'Henry Fleming, Steve Cuzor s'empare du roman qui fonda la littérature américaine moderne, The Red badge of Courage, écrit en 1894 par Stephen Crane. Avec puissance et sensibilité, l'art narratif de Steve Cuzor réinterprète ce récit d'apprentissage sur fond d'apocalypse où se mêlent la poussière et le sang, la rage et la peur. Critique : Alors sur le site, on n'est pas d'accord sur cet album, je dois donc dire que c'est uniquement mon avis et que @Kevin Nivek n'est pas d'accord avec moi. Pas d'accord sur quoi ? pas sur la qualité graphique. Rien à dire sur celle-ci. Les dessins sont sublimes et la mise en couleur bien adaptée au différent passage de l'histoire. Non, nous ne sommes pas d'accord sur le scenario. On ne l'a pas vécu de la même façon. Pas du tout. Pour tout vous dire, moi cette adaptation m'a laissé froide. J'ai trouvé qu'il manquait des scènes de transition, ce qui faisait que les changements psychologiques de notre héros étaient trop brutaux. Le personnage principal m'a paru froid au possible et pleins de décision plus irrationnelles les unes que les autres. Je ne saurais juger si cela vient de la nouvelle de Stephen Crane ou de l'adaptation, mais j'ai eu, tout le long de l'album, l'impression de lire l'histoire d'un mec bipolaire. Non pas que cela ne puisse pas être intéressant, mais il aurait été nécessaire, de mon point de vue, ne prendre plus de temps pour faire comprendre aux lecteurs ces changements, pour créer un minimum d'empathie envers un personnage principal froid au possible. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-combat-d-henry-fleming?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Kevin Nivek

    La vengeance

    Titre de l'album : La vengeance Scenariste de l'album : David Wautier Dessinateur de l'album : David Wautier Coloriste : David Wautier Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Wyoming, XIXe siècle. Richard Hatton avait tout pour être heureux : un lopin de bonne terre où il avait construit sa ferme, ainsi qu'une magnifique épouse qui lui avait donné deux beaux enfants. C'était sans compter sur Jim Pickford et ses deux acolytes. Tombant par hasard sur la ferme des Hatton et sur Mary restée seule, ces trois salopards en profitent pour la violer et la tuer. À son retour chez lui, Hatton voit sa raison chanceler. Son amour est parti à jamais, souillé pour l'éternité. Seul pour administrer tout le comté, le shérif ne peut pas l'aider et lui conseille d'oublier... Oublier ! Impossible, alors tout lui rappelle ce crime resté impuni. N'y tenant plus, Hatton vend sa ferme et part à la recherche des assassins de sa femme. Et ses enfants ? Il doit se résoudre à les emmener avec lui, quitte à leur montrer la face sombre de l'homme qu'il est devenu. Malgré le froid, la faim et les dangers qui menacent sa fille et son jeune fils, Hatton suit sa piste comme un loup qui a reniflé l'odeur du sang. Jusqu'où peut-on se couper de soi-même et de l'amour de ses enfants, pour assouvir son désir de vengeance ? Qu'est-ce qui différencie le vengeur des criminels? Hatton n'a pas de réponse à ces questions, mais il est trop tard pour reculer. Critique : La très belle couverture de ce western donne bien le ton de l'histoire ! On y aperçoit un père et ses enfants , chevauchant dans la neige , puis le titre du livre sans équivoque : La vengeance . Elle est ici l'originalité de cette traque dans les splendides paysages des rocheuses et du Wyoming . Un père de famille , pionnier vivant de sa terre dans un ranch perdu au milieu de l'immensité américaine décide de se venger des hommes qui ont tué sa femme . Mais il engage cette quête avec ses enfants ! L'auteur alterne les flashbacks et le présent en changeant les couleurs de fond . Il use d'un jaune chaud presque rassurant pour le passé et d'un bleu "enneigé" pour le présent .Cela permet une lecture fluide et de ménager le suspens , car très vite on sait que la mère a été assassinée , mais on ne connait pas les circonstances et le suivi immédiat de ce drame . Ajoutez à cela les éléments naturels venant perturber cette poursuite des tueurs et vous découvrirez en prime tout le talent de l'artiste belge à l'aquarelle . Les paysages sont somptueux , la montagne et ses forêts enneigées occupent parfois des pages entières pour le plaisir des yeux ! J'aurais un reproche sur le traitement des visages des personnages , assez lisses et manquant de détails . L'auteur est assurément plus à l'aise avec les décors et les animaux . Des phases contemplatives alternant avec de l'action et des hommes durs se livrant à leurs bas instincts . Clint Eastwood et son approche humaine des westerns , n'est pas loin dans la construction de ce récit , on sent une influence marquante . Un beau one-shot à l'aquarelle d'un réalisme saisissant . Amateurs de l'ouest sauvage , foncez 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-vengeance/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. poseidon2

    Sangdragon

    Retour aux sources du fantastique pour ce nouveau one shot Dupuis pour le jeune public : On revient aux chevaliers, aux dragons et à une héroïne pleine de caractère. Un retour aux sources dynamique porté par un dessin simple mais vraiment raccord au scenario qui cherche à ne pas trop compliquer les choses. En effet, c'est l'objectif de nos auteurs : faire un album original, orienté pour les jeunes lecteurs et sur un thème peut être trop sous-coté chez les plus jeunes. Et c'est une vraie réussite. Le mix prend bien, l'aventure est sympathique, dense et globalement prenante. Une réussite pour les plus jeunes lecteurs.
  10. poseidon2

    Sangdragon

    Titre de l'album : Sangdragon Scenariste de l'album : Bedu Dessinateur de l'album : Bedu Coloriste : Bedu Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Dans les hautes terres d'Ergwad, le roi Arthmel vient de mourir, laissant son trône au brutal prince Oghor. Ce dernier, craignant de se voir évincé par sa soeur, la princesse Hélia, la fait emprisonner. Son seul crime ? Que la Pyrize, une pierre mystérieuse, l'ait désignée responsable de l'éveil du dragon qui va ravager le royaume... Hélia, rebelle et fougueuse, va s'évader, emportant la Pyrize. Accompagnée de Yoyo, de la race des Khtolls, elle va se diriger vers Kohrmor, la terre des dragons, afin de combattre la terrible créature menaçant son peuple. Elle n'est dorénavant plus princesse. Mais guerrière ! Et elle ira jusqu'au bout d'elle-même, de tous les dangers, de toutes les surprises que lui réserve sa quête. On a trop vite réduit Bédu aux célèbres Psys ! Car après Hugo, ce grand auteur renoue avec une heroic fantasy à la fois raffinée et populaire, pour un album déjà incontournable. Critique : Retour aux sources du fantastique pour ce nouveau one shot Dupuis pour le jeune public : On revient aux chevaliers, aux dragons et à une héroïne pleine de caractère. Un retour aux sources dynamique porté par un dessin simple mais vraiment raccord au scenario qui cherche à ne pas trop compliquer les choses. En effet, c'est l'objectif de nos auteurs : faire un album original, orienté pour les jeunes lecteurs et sur un thème peut être trop sous-coté chez les plus jeunes. Et c'est une vraie réussite. Le mix prend bien, l'aventure est sympathique, dense et globalement prenante. Une réussite pour les plus jeunes lecteurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sangdragon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Après le sympathique Lizy Vaudou publié l'année dernière chez Jungle , Maxime Fontaine réitère les sorties "jeunesse" avec L'étrange bureau des injustices . Un concept assez novateur et qui parlera sûrement aux enfants se sentant floués . Imaginez que vous soyez puni pour un acte que vous n'avez pas commis , le bureau intervient à ce moment là en vous menant dans une dimension parallèle et tente de résoudre ce problème . Les choses se compliquent lorsque le véritable responsable des actes , étant par ailleurs aussi un véritable petit harceleur , n'est pas ce qu'il prétend être ! La lecture est extrêmement dynamique , très adaptée au public jeune , des textes courts , on enchaîne vite d'une case à l'autre , guidé par un scénario sans répit . On passe d'une surprise à une autre , tout en gardant le fil conducteur . 48 pages qui défilent à toute vitesse ! Yllya qui a déjà publié Stardust (éditions Jungle) continue son chemin avec un trait japonisant aux couleurs "flashy" . Les visages sont vite reconnaissables et intégrés par le lecteur . Elle donne beaucoup de mouvement aux personnages avec des effets lumineux et une grande expressivité des visages . Un premier tome original , on souhaite bon vent à cette nouvelle saga 🙂 A partir de 7 ans .
  12. Titre de l'album : L'étrange bureau des injustices Scenariste de l'album : Maxime Fontaine Dessinateur de l'album : Yllya Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Mina et Khoren sont les souffre-douleur des brutes et de la peste de leur collège. Un jour, une femme masquée les aiguille vers l'étrange bureau des injustices, une mystérieuse organisation peuplée de monstres amusants, qui prétend réparer les torts que l'on subit. Un agent prénommé Gary se charge de leur dossier, et transforme leurs tortionnaires en poètes sensibles ou en ballons de baudruche. D'abord ravis, Mina et Khoren découvrent que certains cas sont plus épineux que d'autres, et que bien souvent la vengeance fait naître d'autres vengeances... Critique : Après le sympathique Lizy Vaudou publié l'année dernière chez Jungle , Maxime Fontaine réitère les sorties "jeunesse" avec L'étrange bureau des injustices . Un concept assez novateur et qui parlera sûrement aux enfants se sentant floués . Imaginez que vous soyez puni pour un acte que vous n'avez pas commis , le bureau intervient à ce moment là en vous menant dans une dimension parallèle et tente de résoudre ce problème . Les choses se compliquent lorsque le véritable responsable des actes , étant par ailleurs aussi un véritable petit harceleur , n'est pas ce qu'il prétend être ! La lecture est extrêmement dynamique , très adaptée au public jeune , des textes courts , on enchaîne vite d'une case à l'autre , guidé par un scénario sans répit . On passe d'une surprise à une autre , tout en gardant le fil conducteur . 48 pages qui défilent à toute vitesse ! Yllya qui a déjà publié Stardust (éditions Jungle) continue son chemin avec un trait japonisant aux couleurs "flashy" . Les visages sont vite reconnaissables et intégrés par le lecteur . Elle donne beaucoup de mouvement aux personnages avec des effets lumineux et une grande expressivité des visages . Un premier tome original , on souhaite bon vent à cette nouvelle saga 🙂 A partir de 7 ans . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-etrange-bureau-des-injustices/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Kevin Nivek

    La vengeance

    La très belle couverture de ce western donne bien le ton de l'histoire ! On y aperçoit un père et ses enfants , chevauchant dans la neige , puis le titre du livre sans équivoque : La vengeance . Elle est ici l'originalité de cette traque dans les splendides paysages des rocheuses et du Wyoming . Un père de famille , pionnier vivant de sa terre dans un ranch perdu au milieu de l'immensité américaine décide de se venger des hommes qui ont tué sa femme . Mais il engage cette quête avec ses enfants ! L'auteur alterne les flashbacks et le présent en changeant les couleurs de fond . Il use d'un jaune chaud presque rassurant pour le passé et d'un bleu "enneigé" pour le présent .Cela permet une lecture fluide et de ménager le suspens , car très vite on sait que la mère a été assassinée , mais on ne connait pas les circonstances et le suivi immédiat de ce drame . Ajoutez à cela les éléments naturels venant perturber cette poursuite des tueurs et vous découvrirez en prime tout le talent de l'artiste belge à l'aquarelle . Les paysages sont somptueux , la montagne et ses forêts enneigées occupent parfois des pages entières pour le plaisir des yeux ! J'aurais un reproche sur le traitement des visages des personnages , assez lisses et manquant de détails . L'auteur est assurément plus à l'aise avec les décors et les animaux . Des phases contemplatives alternant avec de l'action et des hommes durs se livrant à leurs bas instincts . Clint Eastwood et son approche humaine des westerns , n'est pas loin dans la construction de ce récit , on sent une influence marquante . Un beau one-shot à l'aquarelle d'un réalisme saisissant . Amateurs de l'ouest sauvage , foncez 🙂
  14. Nickad

    Bons Plans

    On avait parlé de faire un topic sur le sujet alors voilà : Opération Comics à 4.90 euros chez Urban à partir du 16 Juin 2021 sur les Vilains de l'univers de DC comics Voici la liste (édition souple) : Le Joker de Brian Azzarello et Lee Bermejo Batman - L'Asile d'Arkham de Dan Slott et Ryan Sook Les Sirènes de Gotham, de Paul Dini Suicide Squad Rebirth, la relance de 2016 de l'équipe avec Rob Williams à l'écriture et Jim Lee sur une partie des dessins Justice League vs Suicide Squad, un premier crossover de l'époque Rebirth Justice League : Forever Evil, le grand premier event de l'époque DC Renaissance Batman vs Bane, soit le troisième arc du Batman de Tom King, avec David Finch aux dessins. Batman vs Deathstroke, qui est bien l'arc éponyme du run de Christopher Priest sur Deathstroke Batman vs Pingouin, sous lequel se cache en fait La Splendeur du Pingouin, piloté par Gregg Hurwitz et dessiné par Szymon Kudranski. Harley Quinn Rebirth, d'Amanda Conner et Jimmy Palmiotti,
  15. Red Gun est une nouvelle série de Western parue chez Soleil, avec un format assez sympathique nous proposant une histoire complète à chaque fois, mais où l'on reconstitue petit à petit le passé du héros, ainsi que la construction du transcontinental. Ce tome 1 est plus qu'un Western, puisqu'on se retrouve devant une véritable enquête criminelle sur un chantier de la transcontinental avec un mystérieux tueur en série. Le héros est assez charismatique et les Colts parlent régulièrement, le ton est plus qu'adulte avec une vraie angoisse qui monte au fil de la fin du tome. C'est plutôt réussi même si le dessin est je trouve un cran en dessous des standards du Western, avec un trait un peu trop informatisé à mon goût et des couleurs manquant peut être de nuance par rapport au genre. Red Gun reste une nouvelle série plutôt prometteuse, mélangeant agréablement les genre et plongeant dans le chantier de la transcontinental et l'héritage de la guerre de sécession américaine.
  16. Titre de l'album : Red Gun - Tome 1 - La voie du sang Scenariste de l'album : Jean-Charles Gaudin Dessinateur de l'album : Giulia Francesca Massaglia Coloriste : Facio Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : 1866, sur le chantier du Transcontinental, plus grand tracé ferroviaire des États-Unis, est à nouveau découvert le corps d'une prostituée. Décision est prise de faire appel à Terence Nichols, surnommé Red Gun, pour la couleur de son colt, persuadé que ces meurtres sont liés à la guerre de Sécession. Il va mener l'enquête et se confronter aux fantômes de son passé. Critique : Red Gun est une nouvelle série de Western parue chez Soleil, avec un format assez sympathique nous proposant une histoire complète à chaque fois, mais où l'on reconstitue petit à petit le passé du héros, ainsi que la construction du transcontinental. Ce tome 1 est plus qu'un Western, puisqu'on se retrouve devant une véritable enquête criminelle sur un chantier de la transcontinental avec un mystérieux tueur en série. Le héros est assez charismatique et les Colts parlent régulièrement, le ton est plus qu'adulte avec une vraie angoisse qui monte au fil de la fin du tome. C'est plutôt réussi même si le dessin est je trouve un cran en dessous des standards du Western, avec un trait un peu trop informatisé à mon goût et des couleurs manquant peut être de nuance par rapport au genre. Red Gun reste une nouvelle série plutôt prometteuse, mélangeant agréablement les genre et plongeant dans le chantier de la transcontinental et l'héritage de la guerre de sécession américaine. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/red-gun-tome-1-la-voie-du-sang?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. poseidon2

    Les yeux fermés

    C'était vendredi dernier la journée des droits de la femme et aussi.... le jour de ma lecture de ce Les Yeux fermés de Heloise Martin et Baptiste Magontier. Une lecture bouleversante, je dois bien le dire. Bouleversante de sincérité et de réalisme. C'est triste à dire, mais on ne peut pas s'empêcher de se dire que cela se passerait comme cela dans beaucoup de famille française : une omerta mettant en priorité la bonne ambiance générale et le statu quo au détriment de la personne victime de violence. On ne peut que comprendre ce que ressent Emilie tout autant qu'on peut que se poser la question de notre résistance au quand "dira-t-on" et à la limite sur ce que l'on est prêt à pardonner. C'est émouvant, rageant, révoltant, mais terriblement ressemblant à ce qu'il peut se passer dans énormément de famille française. A lire. A faire lire..... plusieurs fois PS : je me dois d'ajouter que je ne connaissais pas les violences subit par Heloise Martin avant d clire cet album
  18. Kevin Nivek

    Captif des glaces

    Un peu plus de 30 avant la fameuse expédition Endurance et son destin tragique mais pas funeste , une autre campagne fut mise en place afin de conquérir cette fois le pôle nord . Les auteurs nous proposent la genèse de cette aventure en commençant par , le début 😉 Non pas à la fin du 19ème siècle , mais bel et bien avant en -300 avant JC avec Pythéas le massaliote qui passât l'Islande et tenta d'atteindre le bout du monde . Sa tentative fut vaine car prisonnier des glaces il dut faire demi-tour , mais la voie était tracée ! Et quel chemin justement emprunter pour y parvenir , quelle route maritime , quels courants suivre ?? Tant de questions à propos d'un point géographique cerné par plusieurs nations : Alaska , Russie , Danemark etc ... En 1879 , la Jeannette quitte la Californie et remonte le long des côtes américaines vers la mer de Bering en vue d'un hypothétique courant marin japonais censé les mener au pôle . Mais , tout ne se déroule pas comme prévu et l'expédition va au fil des mois passés en captivité glacière , se transformer en mission de sauvetage ! Le talent des conteurs est de nous faire entrer dans les cales du navire et de prendre part aux discussions entre les marins . Certaines décisions prises vont causer des griefs qu'il s'agira de surmonter dans l'unique but de survivre . Confronté aux éléments , l'homme s'accroche , à l'image de Georges W. Melville (rien à voir avec l'auteur de Moby Dick) , un ingénieur de bord opiniâtre et profondément humain . Hugo Stephan réalise sa première oeuvre dans le monde du 9ème art , et il effectue un travail de qualité . Il mélange des fonds "réalistes" au rendu daguerréotype , avec les protagonistes au premier plan plus "dessinés" que "photographiés" . Dans cette galerie de noms , on reconnaît les personnages assez facilement , ce qui aide grandement à la lecture et l'immersion . Il impose tantôt des dominances de couleurs bleutées pour les phases maritimes et d'autres plus jaunes voire rouges , pour des moments passés sur la terre ferme . Un rendu agréable , pas dénué de défauts mais pour une première , soyons complaisant 🙂 . Grand amateur d'épopées maritimes et glaciaires , j'ai apprécié cette lecture qui devrait combler les lecteurs avides de ces histoires de survie et d'explorations . Une postface de Vincent Piolet , docteur en géopolitique , met en lumière les enjeux de ces découvertes sur fond de luttes politiques et économiques de ces voies maritimes à but "commercial" .
  19. Titre de l'album : Captif des glaces Scenariste de l'album : Clément Baloup Dessinateur de l'album : Hugo Stephan Coloriste : Hugo Stephan Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Au XIXe siècle, l'Arctique reste un territoire vaste et inexploré. Bien que coûteuses en ressources et en hommes, des expéditions sont montées afin de tenter d'en découvrir les mystères. Mais aucune expédition n'a encore franchi la ceinture de glace. George W. Melville est un officier de la Marine Américaine obsédé par le Grand Nord. Conquis par la fougue de De Long, commandant de l'expédition de l'USS Jeannette, Melville devient son ingénieur en chef. Il prend part à ce voyage avec pour but d'atteindre le pôle Nord. L'équipage doit lutter contre le temps et le froid pour tracer sa route. Mais une fois pris au piège, que pèse l'ambition des hommes face aux éléments ? Critique : Un peu plus de 30 avant la fameuse expédition Endurance et son destin tragique mais pas funeste , une autre campagne fut mise en place afin de conquérir cette fois le pôle nord . Les auteurs nous proposent la genèse de cette aventure en commençant par , le début 😉 Non pas à la fin du 19ème siècle , mais bel et bien avant en -300 avant JC avec Pythéas le massaliote qui passât l'Islande et tenta d'atteindre le bout du monde . Sa tentative fut vaine car prisonnier des glaces il dut faire demi-tour , mais la voie était tracée ! Et quel chemin justement emprunter pour y parvenir , quelle route maritime , quels courants suivre ?? Tant de questions à propos d'un point géographique cerné par plusieurs nations : Alaska , Russie , Danemark etc ... En 1879 , la Jeannette quitte la Californie et remonte le long des côtes américaines vers la mer de Bering en vue d'un hypothétique courant marin japonais censé les mener au pôle . Mais , tout ne se déroule pas comme prévu et l'expédition va au fil des mois passés en captivité glacière , se transformer en mission de sauvetage ! Le talent des conteurs est de nous faire entrer dans les cales du navire et de prendre part aux discussions entre les marins . Certaines décisions prises vont causer des griefs qu'il s'agira de surmonter dans l'unique but de survivre . Confronté aux éléments , l'homme s'accroche , à l'image de Georges W. Melville (rien à voir avec l'auteur de Moby Dick) , un ingénieur de bord opiniâtre et profondément humain . Hugo Stephan réalise sa première oeuvre dans le monde du 9ème art , et il effectue un travail de qualité . Il mélange des fonds "réalistes" au rendu daguerréotype , avec les protagonistes au premier plan plus "dessinés" que "photographiés" . Dans cette galerie de noms , on reconnaît les personnages assez facilement , ce qui aide grandement à la lecture et l'immersion . Il impose tantôt des dominances de couleurs bleutées pour les phases maritimes et d'autres plus jaunes voire rouges , pour des moments passés sur la terre ferme . Un rendu agréable , pas dénué de défauts mais pour une première , soyons complaisant 🙂 . Grand amateur d'épopées maritimes et glaciaires , j'ai apprécié cette lecture qui devrait combler les lecteurs avides de ces histoires de survie et d'explorations . Une postface de Vincent Piolet , docteur en géopolitique , met en lumière les enjeux de ces découvertes sur fond de luttes politiques et économiques de ces voies maritimes à but "commercial" . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/captif-des-glaces/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. alx23

    Erectus

    Titre de l'album : Erectus Scenariste de l'album : Xavier Muller Dessinateur de l'album : Erik Juszezak Coloriste : Degreff Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Une scientifique française, Anna Meunier, se lance dans une course contre la montre pour comprendre et freiner une épidémie entraînant une régression de l'humanité : à New York, Paris, Genève, des Homo erectus apparaissent en meutes, déboussolés, imprévisibles, semant la panique dans la population. Et soudain l'humanité se mit à régresser. À Richards Bay, en Afrique du Sud, c'est le choc. Un homme s'est métamorphosé. Il arbore des mâchoires proéminentes, est couvert de poils, ne parle plus. Bientôt, à New York, Paris, Genève, des Homo erectus apparaissent en meutes, déboussolés, imprévisibles, semant la panique dans la population. De quel virus s'agit-il ? Que se cache-t-il derrière cette terrifiante épidémie ? Partout, la question se pose, vertigineuse : les erectus sont-ils encore des hommes ? Faut-il les considérer comme des ancêtres à protéger ou des bêtes sauvages à éliminer ? Un cauchemar planétaire. Critique : Cette nouvelle adaptation en bande dessinée des romans à succès Erectus de Xavier Muller rejoint le catalogue des éditions Philéas spécialisées dans ce concept. Erik Juszezak se charge de l'adaptation du scénario d'anticipation, avec ce virus potentiellement capable de faire régresser les espèces animales et végétales au temps préhistorique. Nous suivons dès le début de la catastrophe comment l'épidémie se propage au niveau des animaux, d'abord en Afrique puis sur le reste du monde. Plusieurs scientifiques dont une paléontologue tente par tous les moments de freiner la propagation mais aussi de trouver des solutions pour faire face aux hommes contaminés devenant des erectus. On se laisse vite entrainer dans l’intrigue avec les cas de monstres préhistoriques au quatre coins du globe. Erik Juszezak réalise également les dessins d’Erectus dans un style réaliste dans les décors mais aussi pour les montres préhistoriques chassant au cœur des villes. Je ne connaissais pas le roman mais cette adaptation est très prenante avec le traitement de la partie scientifique, puis la partie politique et ensuite l’intervention de l’armée face à la menace planétaire. Si vous ne connaissez par les romans, cette bande dessinée sera une bonne surprise et sinon vous pourrez redécouvrir l’histoire en bd. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/erectus/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. alx23

    Erectus

    Cette nouvelle adaptation en bande dessinée des romans à succès Erectus de Xavier Muller rejoint le catalogue des éditions Philéas spécialisées dans ce concept. Erik Juszezak se charge de l'adaptation du scénario d'anticipation, avec ce virus potentiellement capable de faire régresser les espèces animales et végétales au temps préhistorique. Nous suivons dès le début de la catastrophe comment l'épidémie se propage au niveau des animaux, d'abord en Afrique puis sur le reste du monde. Plusieurs scientifiques dont une paléontologue tente par tous les moments de freiner la propagation mais aussi de trouver des solutions pour faire face aux hommes contaminés devenant des erectus. On se laisse vite entrainer dans l’intrigue avec les cas de monstres préhistoriques au quatre coins du globe. Erik Juszezak réalise également les dessins d’Erectus dans un style réaliste dans les décors mais aussi pour les montres préhistoriques chassant au cœur des villes. Je ne connaissais pas le roman mais cette adaptation est très prenante avec le traitement de la partie scientifique, puis la partie politique et ensuite l’intervention de l’armée face à la menace planétaire. Si vous ne connaissez par les romans, cette bande dessinée sera une bonne surprise et sinon vous pourrez redécouvrir l’histoire en bd.
  22. Titre de l'album : Les guerres de Lucas Scenariste de l'album : Laurent Hopman Dessinateur de l'album : Renaud Roche Coloriste : Renaud Roche Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Scrupuleusement fidèle à la réalité historique, méticuleusement documenté, Les Guerres de Lucas met en scène l'invraisemblable épopée de George Lucas, enfant rebelle passé à côté de la mort, prodige du nouvel Hollywood et visionnaire indomptable. Une exploration inédite des coulisses de Star Wars, de l'enfer du casting au tournage cauchemardesque, où querelles entre acteurs, histoire d'amour secrète et désastres en pagaille jalonnent le quotidien. Un bourbier gigantesque dont sortira pourtant une oeuvre majeure qui changera à jamais le cinéma. Les Guerres de Lucas est une plongée en apnée dans les affres de la création, intense et poignante, mais drôle malgré tout. Making of ultime, success-story jouissive et leçon de cinéma, une ode à la magie de l'enfance et à la persévérance. Critique : J'ai mis du temps à me lancer dans cette aventure ! J'observais le succès critique et commercial de cette oeuvre du coin de l'oeil , envisageant un achat et une lecture dans un avenir raisonnable . Puis , mon amour profond pour la saga a fini par prendre le dessus et je me suis lancé dans le grand bain (de bacta) . Autant vous le dire tout de suite , j'ai été conquis . Que d'émerveillement en lisant la genèse de ce film , mais pas que , il s'agit aussi et surtout de la "naissance" du réalisateur Georges Lucas . Un homme que vous découvrirez simple , issu du middle class californien , ayant très peu de goût pour les fêtes et les vices de la vie comme l'alcool et la drogue ( il est diabétique) . Cancre à l'école , il est bercé par les exploits de Flash Gordon et se crée un univers bien à lui dans ses nombreuses rêveries . L'appel du cinéma se fait naturellement avec une formation dans laquelle il côtoie Spielberg et Copolla entre autres , puis une première oeuvre en 1971 : THX1138 . Déjà il ressent le manque de moyens technologiques face à son imaginaire , il découvre aussi et surtout les difficultés d'avoir des financements par les studios ! C'est ainsi que naîtra American Graffiti , film jugé commercial qu'il réalise sans grand entrain , pour contenter ses producteurs . Le succès incroyable au box office va pouvoir lancer son projet d'une vie : Star wars ! Régalez-vous des anecdotes nombreuses et incroyables du film de sa création à son tournage , on nage dans le thriller parfois ! Vous ressentirez cette impression entrevue dans Oppenheimer lors de l'essai de la Bombe : vous savez que cela fonctionnera mais le talent de Nolan fait que vous ressentez le stress d'un éventuel échec . Ici , accompagnerez Georges Lucas pas à pas dans cette arlésienne au destin grandiose . Des négociations avec les "costards cravates" , au casting , en passant par le quotidien du tournage , puis la libération , rien ne vous échappera ! Le dessin réaliste est immersif , les "acteurs" sont facilement reconnaissables , Harrison Ford est iconique , bref , tout est beau ! Aussi , lorsque Spielberg et Lucas se retrouvent en vacances après la sortie du film en s'imaginant travailler ensemble , et que Georges lui soumet l'idée d'un archéologue aventurier , mon sang faillit tourner en espérant un tome 2 ! Messieurs à vous lire et merci , mille mercis pour cette balade merveilleuse . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-guerres-de-lucas/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Kevin Nivek

    Eden corp

    Titre de l'album : Eden corp Scenariste de l'album : Christopher Sebela , Abel Ferry, Alain Bismut Dessinateur de l'album : Marc Laming Coloriste : Lee Loughridge Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Montée clandestinement à bord d'un vaisseau de l'Eden Corp conduisant des humains vers un monde meilleur, une famille fait une découverte qui va bouleverser le cours du voyage... Sur une Terre surpeuplée et en proie à la violence, Gabe et sa famille survivent grâce à des petits cambriolages. L'espoir représenté par les croiseurs stellaires, qui emmènent des colons vers un lointain paradis, semble hors d'atteinte. Alors, quand l'opportunité de prendre la place d'une autre famille à bord d'un vaisseau se présente, Gabe, Morgan et leur fille Kali décident de faire ce qu'il faut pour survivre. Mais une fois à bord, le rêve vire rapidement au cauchemar... Critique : Ah ça, vous allez être surpris en embarquant à bord du vaisseau gigantesque de la compagnie Eden corp ! Dans un monde futur où nous sommes trop nombreux sur terre et en proie à des problèmes écologiques , la découverte d'une nouvelle planète en capacité de nous accueillir tombe à point nommé . De régulières loteries sont organisées afin de choisir de façon aléatoire les heureux élus en partance pour ce nouveau monde . Le bon père de famille gabe (pas si "bon" que ça ) y joue de façon assidue , gardant cet espoir de côté afin de ne plus avoir à vivre des larcins que sa femme , sa fille et lui , commettent pour survivre . Aussi , lorsque qu'une famille voisine (père , mère, fille du même âge) gagne , Gabe saute sur l'occasion et prend leur place de façon totalement interdite . Les voilà à bord du vaisseau prêts à être cryogénisés dans des caissons " bioscann " , réglés donc sur le vainqueur supposé de la loterie 😉 Vous voyez venir l'incompatibilité ? Ce problème de réveil anticipé , mais en réalité salvateur , va les mener vers bien dans des dangers et le récit va prendre des allures de thriller dans un huis clos glaçant et hostile . Je ne vous en dis pas plus , mais sachez que les rebondissements sont nombreux et l'action omniprésente . Parti d'une idée originale des compères Alain Bismut et Abel Ferry , Christopher Sebela a écrit ce scénario de sa ville de Portland . Il parvient à faire monter la tension progressivement tout en stimulant le lecteur : comment cela va t'il finir ? Quelle échappatoire pour notre trio familial ?? Marc Laming réalise un travail remarquable de réalisme , les expressions des visages , les détails dans les coursives du vaisseau , les costumes , son trait immerge le lecteur ! Il faut souligner aussi le travail sur les couleurs et jeux de lumières saisissants , car les phases dans l'obscurité sont excessivement bien traitées . Cela donne une nouvelle oeuvre SF fidèle aux standards des "Humano" et un bon one-shot à lire bien emmitouflé sous un plaid par un jour de pluie 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/eden-corp/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. poseidon2

    Le lierre et l'araignée

    L'Alsace a été au coeur des deux grandes guerres du XXieme siècle et l'on découvre, pour ceux qui n'habitent pas la région, à quel point ce changement incessant de "propriétaire". Jamais assez français après la première guerre et trop pendant l'invasion allemande. Si la résistance était bien présente comme on peut le voir, c'est surtout l(état d'esprit des résistants et combattants qui savent qu'ils se battent pour leurs familles plus que pour la France dont ils doutent de la reconnaissance d'après guerre. C'est aussi étonnant qu'instructif. Ça plaira aussi bien à ceux qui ne connaissent pas l'histoire de l'Alsace ou à ceux aime ce pays et on envie de se remémorer un passé que le reste de la France se devrait de connaitre.
  25. Titre de l'album : Le lierre et l'araignée Scenariste de l'album : Grégoire Carlé Dessinateur de l'album : Grégoire Carlé Coloriste : Grégoire Carlé Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : Un enfant pêche sous le regard attentif de son grand-père Bernard. Une scène banale, en temps de paix. Mais gagnée des décennies plus tôt par le vieil homme, alors jeune Alsacien membre du groupe de résistants Feuille de lierre. Mais le Lierre vaincra-t-il la progression de l'Araignée nazie, qui a annexé l'Alsace ? Ou ses ennemis précipiteront-ils Bernard vers le camp de sûreté de Vorbruck-Schirmeck ? À moins que son sort ne soit encore pire... Cette histoire, celle de son propre grand-père, fut longtemps un tabou familial. Alors Grégoire Carlé est parti à sa recherche à travers livres et rencontres de survivants, dressant le stupéfiant tableau d'une Alsace écartelée mais aussi un poignant portrait de son grand-père, héros discret pourtant aux premières loges de l'absurdité de la guerre. Un travail à la fois universitaire et personnel, d'une rigueur et d'une beauté étourdissantes. Critique : L'Alsace a été au coeur des deux grandes guerres du XXieme siècle et l'on découvre, pour ceux qui n'habitent pas la région, à quel point ce changement incessant de "propriétaire". Jamais assez français après la première guerre et trop pendant l'invasion allemande. Si la résistance était bien présente comme on peut le voir, c'est surtout l(état d'esprit des résistants et combattants qui savent qu'ils se battent pour leurs familles plus que pour la France dont ils doutent de la reconnaissance d'après guerre. C'est aussi étonnant qu'instructif. Ça plaira aussi bien à ceux qui ne connaissent pas l'histoire de l'Alsace ou à ceux aime ce pays et on envie de se remémorer un passé que le reste de la France se devrait de connaitre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-lierre-et-l-araignee?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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