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  1. Titre de l'album : Zoé Carrington tome 1 Scenariste de l'album : Jim Dessinateur de l'album : Jim Coloriste : Jim Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : C'étaient vos années d'études à Londres. Vous rêviez tous de devenir des rois de la finance. Et puis, tu as rencontré Zoé... Tu as oublié les soirées alcoolisées mémorables, le temps où rencontrer des filles était ta priorité. Tu as oublié le plaisir de parler à des inconnus comme à des amis de longue date, et de partager ensemble les grands rêves, les petits secrets. Tu as oublié l'amphithéâtre, les cours et les examens, les nuits dans les pubs et ces copains qui étaient toute ta vie. Comment ils s'appelaient déjà ? Rotthenberg ? JP ? Et tous les autres ? Tu as tout oublié. Tout. Sauf Zoé Carrington.Après le succès d'Une nuit à Rome, Zoé Carrington est le nouveau récit-phare de Jim. Un album ambitieux, où l'apparente légèreté se teinte d'une force profonde. C'étaient vos années d'études à Londres. Vous rêviez tous de devenir des rois de la finance. Et puis, tu as rencontré Zoé... Critique : Bon alors la je n'ai jamais vu... une interview post album aussi nécessaire. En effet, cette interview aurait dû être mise au début. Pourquoi ? Parce que sans cela, ce Zoe Carrington donne l'impression, sur les 2/3 de la BD, d'être un copier-coller de "Une nuit à Rome". Alors qu'en lisant l'interview on se rend compte que... c'est voulu car ce Zoe Carrignton est un album que Jim a souhaité comme le dernier tome d'une trilogie axée autour des rapports amoureux chez les adultes. Et une fois que l'on sait cela, on apprécie bien plus l'album, cherchant les nuances, les clins d'oeil, les relations entre les uns et les autres et les comparaisons avec l'illustre succès de Jim. L'ensemble forme une bd qui plaira tous ceux qui ne viennent pas de finir "Une Nuit à Rome" et qui aiment se remettre en question quel que soit l'age. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/zoe-carrington-tome-1-9782818989098?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Titre de l'album : Kilomètre zéro - Le chemin du bonheur Scenariste de l'album : Maud Ankaoua, Mathilde Ducrest Dessinateur de l'album : Mathilde Ducrest Coloriste : Mathilde Ducrest Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Maëlle, célibataire et brillante directrice financière d'une start-up en pleine expansion, ne vit que pour son travail. Quand sa meilleure amie lui demande un service qu'elle ne peut refuser, son quotidien bascule et, contre toute attente, elle part pour le Népal, en quête d'une mystérieuse méthode de guérison. L'ascension des Annapurnas sera le début d'un voyage initiatique qui s'avèrera riche d'enseignements, de rencontres marquantes et bouleversera en profondeur la vie de Maëlle. Mathilde Ducrest magnifie, par sa maîtrise de la narration dessinée, Kilomètre zéro, le roman best-seller de Maud Ankaoua. Critique : J'ai découvert Mathilde Ducrest avec son étonnant Fragile (Casterman), oeuvre en solo intéressante mais non dénuée de défauts; cette fois elle s'associe avec la romancière Maud Ankaoua pour une adaptation littéraire marquante ! En effet ce best seller aux plus de 2 millions de lecteurs se voit magnifié par le trait doux et aux couleurs incroyables de la talentueuse dessinatrice ! Ce chemin initiatique par Maëlle, qui n'est absolument pas disposée à le faire de prime abord, va prendre des voies oniriques et spirituelles sur les contreforts de l'Himalaya. Quel autre paysage peut initier autant de contemplation que cette chaine de montagnes vertigineuses laissant entrevoir des couchers de soleil magnifiques ! On se laisse porter avec cette jeune femme, citadine et investie dans son travail à corps perdu, dans cette randonnée en compagnie d'un sherpa philosophe et terriblement opiniâtre ! Chaque avancée se fait au son des réflexions pleines de sens de Shanti le guide, il illumine de sa sagesse les idées noires de Maëlle et lui fait découvrir un monde totalement inconnu. A l'image des splendides paysages traversés, il l'embarque sur une voie de remise en confiance et de bonheur, on ne peut plus salutaire. Et le lecteur peut ainsi prendre part à ce chemin initiatique et se recréer à son tour. On réalise ainsi que l'on a l'art de se compliquer la vie pour si peu ! Le sous-titre " Le chemin du bonheur" prend tout son sens. Il est parfois nécessaire de relire les réflexions et autres pistes données pour accéder à cette voie, mais quel plaisir ensuite de réaliser qu'il est possible de voir la vie "autrement" ! La dessinatrice immerge le lecteur avec ses couleurs, agissant tel un kaléidoscope sur certaines planches. De l'acidulé, de la chaleur, des gros plans microscopiques rendant le dessin organique, chaque "voie" est illustrée par des planches oniriques et intrigantes. Marchez aux côtés de Maëlle dans l'Annapurna et contemplez ces paysages somptueux, qui sait, vous pourriez y voir votre reflet 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kilometre-zero-le-chemin-du-bonheur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Titre de l'album : Les oies cendrées Scenariste de l'album : Cyril Legrais Dessinateur de l'album : Alice Vdm Coloriste : Alice Vdm Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Depuis qu'il vit seul dans sa propriété suédoise, Arthur attend la mort en peignant le lac qu'il voit à travers la fenêtre de son atelier. Quand Gabriel, de 20 ans son cadet, vient camper pour la nuit sur son terrain, il s'efforce d'éconduire ce galeriste parisien qui insiste pour exposer son travail. Une fascination indomptable pousse pourtant Arthur à faire une place de plus en plus grande à cet épicurien qui réveille en lui des désirs retenus. Au point de s'abandonner à lui dans son atelier. Pendant quelques semaines, Arthur vit avec Gabriel un amour charnel, une seconde jeunesse. Mais à la veille de l'inévitable départ de son amant, il se retrouve confronté au dilemme de sa vie : refermer la parenthèse ou l'ouvrir pour de bon. Un récit tendre, optimiste et drôle sur les désirs inassouvis, raconté par deux jeunes auteurs lauréats du prix Raymond Leblanc 2022, présidé par Arthur de Pins. Critique : Alalala c'est dommage.... dommage parce qu'en voulant en ajouter un peu trop ce récit rate le coup de cœur. En effet, la partie sur les enfants n'était pas nécessaire. Enfin, on aurait pu en parler, mais sans y consacrer des pages. Surtout que ces pages prennent des pages qui auraient surement été mieux ailleurs, permettant, par exemple, d'aller un peu moins vite sur le coup de foudre par exemple. Et encore plus car cette histoire parallèle n'a pas suffisamment de place pour être développée comme il faut. Ce qui est dommage, c'est que le reste se suffisait amplement. La découverte de l'amour véritable, peu importe la différence d'age, et l'acceptation de son homosexualité refoulée par des années où c'était tabou d'en parler, sont des sujets suffisamment importants et suffisamment bien traités pour remplir l'album. Durant tout l'album, on est attendri par cet homme tiraillé entre ses envies profondes et ce qu'une vie de formatage du parfait père et mari lui ont appris. On aurait très bien pu prendre plus de temps sur cette acceptation, sans forcément faire intervenir les enfants, grands et ayant fait leurs vies de leurs côtés. Dommage... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-oies-cendrees?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. poseidon2

    Les oies cendrées

    Alalala c'est dommage.... dommage parce qu'en voulant en ajouter un peu trop ce récit rate le coup de cœur. En effet, la partie sur les enfants n'était pas nécessaire. Enfin, on aurait pu en parler, mais sans y consacrer des pages. Surtout que ces pages prennent des pages qui auraient surement été mieux ailleurs, permettant, par exemple, d'aller un peu moins vite sur le coup de foudre par exemple. Et encore plus car cette histoire parallèle n'a pas suffisamment de place pour être développée comme il faut. Ce qui est dommage, c'est que le reste se suffisait amplement. La découverte de l'amour véritable, peu importe la différence d'age, et l'acceptation de son homosexualité refoulée par des années où c'était tabou d'en parler, sont des sujets suffisamment importants et suffisamment bien traités pour remplir l'album. Durant tout l'album, on est attendri par cet homme tiraillé entre ses envies profondes et ce qu'une vie de formatage du parfait père et mari lui ont appris. On aurait très bien pu prendre plus de temps sur cette acceptation, sans forcément faire intervenir les enfants, grands et ayant fait leurs vies de leurs côtés. Dommage...
  5. Titre de l'album : Neoforest tome 2 (fin) Scenariste de l'album : Fred Duval Dessinateur de l'album : Philippe Scoffoni Coloriste : Philippe Scoffoni Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Trois personnages, trois destins et trois sentiers différents : voyage initiatique pour Blanche ; piège et intrigue de palais pour le comte Cocto, père de Blanche ; chemin de la rédemption pour Greem. Le tout se jouera dans une seule histoire et dans un lieu unique : NeoForest, la Grande Forêt Centrale, au temps du NeoFéodalisme, quand les hommes maîtrisent la génétique, avec tous les problèmes et les drames que cette technologie peut engendrer. Critique : Suite et fin de l'aventure d'anticipation moyenâgeuse de Fred Duval. Et une fin... Qui a un léger gout de "ça n'a pas forcément marcher comme il faut". En effet, si Fred Duval nous livre bien la fin de son histoire, la fin du tome semble être,elle , un peu précipitée. La première partie est très bien gérée, prenant même le temps d'un "rappel" pour ceux qui aurait eu la flemme de relire le premier tome. Elle nous livre aussi bien la suite de l'aventure que le background de Greem, qui va de pair avec l'histoire des royaumes. On se passionne donc autant des retournements de situations qui accablent Blanche que des récits des années précédentes. La seule problématique est... la fin. Je n'aime pas "divulgâcher" mais la fin nous livre une scène globale qui impact tout le monde, mais dont on ne traite malheureusement presque aucune répercussion. On va tellement à l'essentiel qu'on a une impression qu'il nous reste plein de questions sans réponse. C'est un peu dommage car l'univers était bien en place et permettait encore bien des développements. Enfin, ce NeoForest restera quand même un bon dytique graphiquement très réussi dans un univers radicalement innovant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/neoforest-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. J'ai découvert Mathilde Ducrest avec son étonnant Fragile (Casterman), oeuvre en solo intéressante mais non dénuée de défauts; cette fois elle s'associe avec la romancière Maud Ankaoua pour une adaptation littéraire marquante ! En effet ce best seller aux plus de 2 millions de lecteurs se voit magnifié par le trait doux et aux couleurs incroyables de la talentueuse dessinatrice ! Ce chemin initiatique par Maëlle, qui n'est absolument pas disposée à le faire de prime abord, va prendre des voies oniriques et spirituelles sur les contreforts de l'Himalaya. Quel autre paysage peut initier autant de contemplation que cette chaine de montagnes vertigineuses laissant entrevoir des couchers de soleil magnifiques ! On se laisse porter avec cette jeune femme, citadine et investie dans son travail à corps perdu, dans cette randonnée en compagnie d'un sherpa philosophe et terriblement opiniâtre ! Chaque avancée se fait au son des réflexions pleines de sens de Shanti le guide, il illumine de sa sagesse les idées noires de Maëlle et lui fait découvrir un monde totalement inconnu. A l'image des splendides paysages traversés, il l'embarque sur une voie de remise en confiance et de bonheur, on ne peut plus salutaire. Et le lecteur peut ainsi prendre part à ce chemin initiatique et se recréer à son tour. On réalise ainsi que l'on a l'art de se compliquer la vie pour si peu ! Le sous-titre " Le chemin du bonheur" prend tout son sens. Il est parfois nécessaire de relire les réflexions et autres pistes données pour accéder à cette voie, mais quel plaisir ensuite de réaliser qu'il est possible de voir la vie "autrement" ! La dessinatrice immerge le lecteur avec ses couleurs, agissant tel un kaléidoscope sur certaines planches. De l'acidulé, de la chaleur, des gros plans microscopiques rendant le dessin organique, chaque "voie" est illustrée par des planches oniriques et intrigantes. Marchez aux côtés de Maëlle dans l'Annapurna et contemplez ces paysages somptueux, qui sait, vous pourriez y voir votre reflet 😉 .
  7. Kevin Nivek

    Un père

    Après Antoine de Caunes et son formidable Il déserte (paru chez Dargaud ) centré sur sa relation père/fils, JeanLouis Tripp se lance aussi dans le grand bain familial avec cette oeuvre profondément personnelle ! Il dépeint sa vie comme un roman, son grand talent rend des situations d'enfance anodine comme des moments incroyables et fondateurs. Une période que nous avons tous connus, du moins pour les ainés 😉 , l'arrivée donc d'une petite soeur ou petit frère bouleversant la cellule familiale et son organisation bien établie, mais aussi l'école, les conneries, les mensonges aux parents, les sorties avec les amis(ies), les customisations du vélo avec l'épingle à linge et le carton sur la roue arrière pour imiter le bruit d'une mobylette, mais aussi les peines de coeur, les deuils et les vacances, bref tout ce qui nous construit et nous prépare à l'âge adulte. On se retrouve beaucoup dans cet imposant roman graphique, il y a un peu de nous dans ses pages et on s'y plonge avidement pour savoir où l'auteur veut nous mener. Vos émotions vont naviguer du rire aux larmes, tout est marqué du sceau de la sincérité dans ces pages ! En tant que grand fan de la saga Magasin général (Casterman), j'ai été ravi de retrouver le dessin de JeanLouis Tripp, ses gros nez, ses tronches marquantes, des visages expressifs aux traits grossiers et exagérés, qui tranchent avec des arrières-plans précis et confondant de réalisme, à l'image de la fameuse 404 Peugeot qui pourrait remémorer des souvenirs 😉 . Tout est beau dans ce livre, à faire lire absolument à tous vos proches. Le seul bémol s'il en est, tient à son histoire justement, qui une fois lue ne se prête peu à une relecture, du moins immédiate. Il n'est pas dit en revanche que dans 6 mois ou un an, vous n'ayez pas envie de reprendre un bain de famille à un autre moment de votre vie, vous pourriez y trouver autre chose, qui sait ?? 😉
  8. Kevin Nivek

    Un père

    Titre de l'album : Un père Scenariste de l'album : JeanLouis Tripp Dessinateur de l'album : JeanLouis Tripp Coloriste : JeanLouis Tripp Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Longtemps resté enfant unique, JeanLouis reçoit dans ses premières années l'affection exclusive de son jeune père. Mais avec la naissance de ses frère et soeur, cet âge d'or se termine, et ses parents se déchirent bientôt en d'incessants conflits. Ce climat de tension, qui exacerbe le désir d'indépendance du fils aîné, va influencer ses choix de vie. Dans cette nouvelle introspection, JeanLouis Tripp tente de comprendre le fossé qui s'est peu à peu creusé entre son paternel et lui, malgré l'affection profonde qui les relie à jamais. Critique : Après Antoine de Caunes et son formidable Il déserte (paru chez Dargaud ) centré sur sa relation père/fils, JeanLouis Tripp se lance aussi dans le grand bain familial avec cette oeuvre profondément personnelle ! Il dépeint sa vie comme un roman, son grand talent rend des situations d'enfance anodine comme des moments incroyables et fondateurs. Une période que nous avons tous connus, du moins pour les ainés 😉 , l'arrivée donc d'une petite soeur ou petit frère bouleversant la cellule familiale et son organisation bien établie, mais aussi l'école, les conneries, les mensonges aux parents, les sorties avec les amis(ies), les customisations du vélo avec l'épingle à linge et le carton sur la roue arrière pour imiter le bruit d'une mobylette, mais aussi les peines de coeur, les deuils et les vacances, bref tout ce qui nous construit et nous prépare à l'âge adulte. On se retrouve beaucoup dans cet imposant roman graphique, il y a un peu de nous dans ses pages et on s'y plonge avidement pour savoir où l'auteur veut nous mener. Vos émotions vont naviguer du rire aux larmes, tout est marqué du sceau de la sincérité dans ces pages ! En tant que grand fan de la saga Magasin général (Casterman), j'ai été ravi de retrouver le dessin de JeanLouis Tripp, ses gros nez, ses tronches marquantes, des visages expressifs aux traits grossiers et exagérés, qui tranchent avec des arrières-plans précis et confondant de réalisme, à l'image de la fameuse 404 Peugeot qui pourrait remémorer des souvenirs 😉 . Tout est beau dans ce livre, à faire lire absolument à tous vos proches. Le seul bémol s'il en est, tient à son histoire justement, qui une fois lue ne se prête peu à une relecture, du moins immédiate. Il n'est pas dit en revanche que dans 6 mois ou un an, vous n'ayez pas envie de reprendre un bain de famille à un autre moment de votre vie, vous pourriez y trouver autre chose, qui sait ?? 😉 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-pere/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. poseidon2

    Remington 1885

    Titre de l'album : Remington 1885 Scenariste de l'album : Josep Maria Polls Dessinateur de l'album : Sagar Coloriste : Sagar Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Arizona, mai 1885. Frederic Remington, alors jeune illustrateur inconnu, rejoint Fort Grant, non loin de la frontière mexicaine. Il rêve de montrer au monde cet « Ouest sauvage » et de placer ses illustrations dans la très prestigieuse revue Harper's Weekly. Avide de capturer des moments authentiques et privilégiés avec ses crayons, il saisit l'occasion d'accompagner un détachement de cavalerie sur les traces de Geronimo, l'insaisissable chef indien. Mais, pris dans une tempête de sable, le dessinateur est capturé par un groupe d'Apaches conduit par Geronimo lui-même. Par l'intermédiaire de Maria, une jeune Indienne qui parle anglais, Remington apprend que sa vie ne tient qu'à un fil : Geronimo veut que Remington peigne son portrait... S'appuyant sur des faits historiques, Josep Maria Polls et Sagar imaginent une rencontre légendaire qui aurait mis Remington, l'un des illustrateurs les plus populaires de l'Ouest américain, dont les images iconiques ont inspiré des générations de dessinateurs - y compris Jean Giraud pour Blueberry -, en présence du mythique Geronimo, qui fut le dernier grand chef apache à se battre contre les États-Unis et le Mexique. Critique : Les westerns sont à la mode. On en voit beaucoup en BD comme dans le comics. Alors quand ce "Remington 1885" est sorti je me suis dit : un de plus. Mais en fait pas temps que cela. Car ce Remington n'a rien à voir avec la carabine du même nom. C'est le nom du dessinateur qui a parcouru le Far West pour essayer d'immortaliser la fin du Far West et l'arrivée de la modernité. On se retrouve donc avec un western qui nous parle... de la fin des westerns. Un western qui parle autant de la capture de Geronimo que du traitement des indiens, parqués dans des camps indignes et sans la moindre ressource. Le découpage du récit est très bien pensé. Entre une voix off issue du carnet de notes de Remington qui nous livre son réel ressenti et la traque de Geronimo par les Tuniques bleues autant que les Mexicains, on alterne intelligemment les scènes d'actions et les réflexions sur un monde en plein changement irréversible. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/remington-1885/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Titre de l'album : Les reines de sang - Agrippine tome 1 - Sang céleste Scenariste de l'album : Luca Blengino Dessinateur de l'album : Roberto Ali Coloriste : Roberto Ali Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En l'an 19 la mort d'Auguste a plongé Rome dans le chaos. Deux factions se disputent le pouvoir. D'un côté le préfet Séjan, de l'autre la Gens Iulia, un clan dont fait partie la jeune Agrippine Mineure qui baigne dans les complots politiques décimant sa famille. Mariée de force à un homme qui la répugne, la jeune femme attend patiemment son heure pour abattre sa fureur sur Rome. Critique : Le rythme de parution des albums de la saga des reines de sang est régulier avec le premier tome de la trilogie autour d'Agrippine Mineure, descendante directe de César, le premier empereur romain. Elle est également la sœur ainée de Gaius Germanicus alias Caligula qui n'apprécie pas ce surnom pendant qu'il prend le pouvoir à la mort de Tibère. Ce premier tome pose le décor de la série à venir avec les éléments clés de la politique de l'époque ou deux grandes familles s'affrontent pour le pouvoir la Gens Iulia et la Gens Claudia, les convoitises et trahisons sont au centre des personnes au pouvoir de Rome. On suit la jeunesse d'Agrippine en compagnie de ses autres frères et surtout des faits d'armes de son père apprécié du peuple et souvent vainqueur dans les conflits. Les dessins de Roberto Ali sont de qualité pour dépeindre la rome antique. Les visages des personnes semblent avoir des traits trop exagérés surtout pour le genre historique. Les lecteurs amateurs de la série trouveront leur compte avec cette nouvelle reine de sang au fort caractère qui défit les hommes dès sont plus jeune âge. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-reines-de-sang-agrippine-tome-1-sang-celeste/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Le rythme de parution des albums de la saga des reines de sang est régulier avec le premier tome de la trilogie autour d'Agrippine Mineure, descendante directe de César, le premier empereur romain. Elle est également la sœur ainée de Gaius Germanicus alias Caligula qui n'apprécie pas ce surnom pendant qu'il prend le pouvoir à la mort de Tibère. Ce premier tome pose le décor de la série à venir avec les éléments clés de la politique de l'époque ou deux grandes familles s'affrontent pour le pouvoir la Gens Iulia et la Gens Claudia, les convoitises et trahisons sont au centre des personnes au pouvoir de Rome. On suit la jeunesse d'Agrippine en compagnie de ses autres frères et surtout des faits d'armes de son père apprécié du peuple et souvent vainqueur dans les conflits. Les dessins de Roberto Ali sont de qualité pour dépeindre la rome antique. Les visages des personnes semblent avoir des traits trop exagérés surtout pour le genre historique. Les lecteurs amateurs de la série trouveront leur compte avec cette nouvelle reine de sang au fort caractère qui défit les hommes dès sont plus jeune âge.
  12. poseidon2

    Le diable et coral

    Bon maintenant que c'est fini, il faut que je le relise... Ou alors que je le lise vraiment. Car c'est graphiquement tellement somptueux que j'ai du passer (ce qui est rare pour moi) plus de temps à regarder les planches et les détails qu'autre chose. Blague à part, cet album est magnifique. Vraiment. Concernant l'histoire, rassurez-vous, on est dans une histoire à la hauteur du dessin (ou presque). Par contre, ne vous attendez pas à quelque chose que vous aillez déjà lu. Ce qui me donne envie de le relire. En effet Homs nous présente une relation étrange entre le Diable et Coral. Une relation loin de ce que l'on imaginerait., avec un diable bien plus subtil et "joueur" que ce qu'on a l'habitude de voir, et une Coral maligne au possible et sachant comment ne pas se faire piéger par les beaux mots du Diable. On est vraiment dans un mano à mano. Un peu comme un duo au théâtre, échangeant des bons mots jusqu'à ce que l'un de ces protagonistes perde. Une BD à part. À lire, à regarder et à relire !
  13. Titre de l'album : Le diable et coral Scenariste de l'album : José Homs Dessinateur de l'album : José Homs Coloriste : José Homs Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Prague,1938. L'Europe sombre peu à peu dans la haine et l'intolérance, et une nouvelle guerre mondiale semble inévitable. À la tête de ce chaos, un certain Hitler, que d'aucuns disent guidé par le Diable lui-même. Et si ce n'était pas qu'une simple métaphore ? Lucifer, retenu à la surface contre son gré, erre dans les rues de la capitale tchécoslovaque, incapable de retourner en enfer. La clé de sa liberté réside en Coral, une jeune fille juive à l'esprit vif, seule capable de le voir. Une étrange cohabitation s'installe alors entre eux. Chacun devra user de ruse et d'ingéniosité pour trouver une parade au maléfice qui l'empêche de se débarrasser de l'autre. Mais quel est ce lien énigmatique qui les unit ? Serait-il lié au passé du père de Coral, l'énigmatique rabbin Loew ? Dans son premier album en tant qu'auteur complet, Homs nous plonge dans une Prague sombre et mystérieuse, où s'affronte un Diable manipulateur et une héroïne aussi charismatique que futée. Le Diable et Coral témoigne du talent de Homs pour mêler une narration captivante à un univers graphique éblouissant. Critique : Bon maintenant que c'est fini, il faut que je le relise... Ou alors que je le lise vraiment. Car c'est graphiquement tellement somptueux que j'ai du passer (ce qui est rare pour moi) plus de temps à regarder les planches et les détails qu'autre chose. Blague à part, cet album est magnifique. Vraiment. Concernant l'histoire, rassurez-vous, on est dans une histoire à la hauteur du dessin (ou presque). Par contre, ne vous attendez pas à quelque chose que vous aillez déjà lu. Ce qui me donne envie de le relire. En effet Homs nous présente une relation étrange entre le Diable et Coral. Une relation loin de ce que l'on imaginerait., avec un diable bien plus subtil et "joueur" que ce qu'on a l'habitude de voir, et une Coral maligne au possible et sachant comment ne pas se faire piéger par les beaux mots du Diable. On est vraiment dans un mano à mano. Un peu comme un duo au théâtre, échangeant des bons mots jusqu'à ce que l'un de ces protagonistes perde. Une BD à part. À lire, à regarder et à relire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-diable-et-coral?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. The_PoP

    L'or du spectre

    Titre de l'album : L'or du spectre Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Philippe Xavier Coloriste : Jérôme Maffre Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Nouveau-Mexique, 1970. Chuck sort de taule, retrouve Kat, sa partenaire, qui l'a gentiment attendu. Ensemble, ils vont récupérer le magot que Chuck a planqué dans une bourgade abandonnée au milieu de nulle part, et à eux la grande vie ! Mais rien ne se passe comme prévu. Beaucoup trop de gens s'intéressent à cet argent, sans parler du spectre d'un vieux cow-boy à la gâchette facile qui hante la ville fantôme... Un polar sans concession par le duo qui vous a donné LE SERPENT ET LE COYOTE. Critique : Alors d'abord rétablissons les choses, ce n'est plus vraiment un duo mais plutôt un trio tant les couleurs de Jérôme Maffre font partie de l'univers de Philippe Xavier et son compère Matz, aussi bien sur Le Serpent et le coyote que sur leur série Tango. Bon si je cite la série Tango, et le one shot Le serpent et le Coyote c'est que L'or du spectre est exactement dans la même veine. Mi polar, mi western, des personnages charismatiques, de l'argent, des femmes et des flingues, le tout mélangé dans de chouettes décors. Voilà les ingrédients que ces trois compères nous offrent sur leurs dernières collaboration et sur cet opus. Il peut se lire indépendamment du Serpent et du coyote, mais entre nous, pour mieux l'apprécier, autant l'avoir lu avant. Surtout que si vous aimez l'un vous aimerez probablement l'autre. L'inverse étant tout aussi vrai. C'est le point fort et la faiblesse de cet opus, qui ne prend finalement pas trop de risques, et qui reproduit une recette qui a trouvé largement son public. Moi j'en suis, et cela me va très bien, mais on est obligé de reconnaitre que la recette semble parfois bien familière cette fois-ci. Pour les habitués, on notera pourtant que Matz nous a concocté un scénario à rebondissements, sans vraiment de héros, et accordant au passage un très bel hommage à La mine de l'Allemand perdu. Vous me connaissez, c'est le genre d'hommage dont je ne peux que me délecter tant cet album a été marquant. Ajoutons en plus un découpage par chapitre, façon Tarantino au cinéma qui rajoute un petit peu de piquant à la lecture. Philippe Xavier et Jérôme Maffre eux, répètent la maestria à laquelle on s'habitue presque désormais, dans la pure tradition franco belge, et dans l'héritage direct du Serpent et du Coyote, voir même de Tango. On sent que l'affaire est rodée, les ambiances réussies au gré du découpage en chapitres, et les personnages parfaitement réalisés. Allez messieurs, merci pour ce nouveau tour de piste, et j'ai un, vœu pieu, peut-être un poil plus d'originalité et/ou de prise de risque sur les prochains tomes (Tango ?) ? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-or-du-spectre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Titre de l'album : Enfermé - Mathurin Reto, pupille à Belle-Ile Scenariste de l'album : Julien Hillion Dessinateur de l'album : Renan Coquin Coloriste : Renan Coquin Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : A la mort de sa mère, Mathurin Réto embarque clandestinement à 13 ans sur un navire en partance pour Terre-Neuve. Il y connaît les brimades qui accompagnent la vie de mousse, mais se fait également un ami, Ernest. Les deux gamins vont faire les quatre cents coups... jusqu'à sombrer dans la petite délinquance, ce qui va les mener à la colonie pénitentiaire de Belle-Ile-en-Mer. Nous sommes en 1907, Mathurin a 14 ans, il doit être détenu jusqu'à ses 21 ans. Une autre vie commence, faite de coups et de discipline militaire. Mais Mathurin est une forte tête et refuse d'être brisé. Il tente de s'évader à plusieurs reprises... ce qui le conduit au cachot plus souvent qu'à son tour. Critique : Et ben dit donc il y a des choses dont on est bien content qu'elles aient disparu ! Mais il est important aussi de savoir que ca exister, pour que personne ne se prenne l'envie de refaire pareil. Cette histoire est touchante et vérité. Touchante et triste, alors même que dès le début l'on comprend la fin. Une tristesse qui vient en partie du fait que l'on ne voit pas comment reprocher quoi que ce soit à nos deux ados. Ok peut être leurs péchés de jeunesses. Mais la méthode de répression de ces maisons de "redressement" est tel qu'elle était la pour broyer toutes leurs chances. Porté par un dessin fort et rude, cet album est marquant et sans concession pour une histoire marquante d'une époque heureusement révolue. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/enferme-mathurin-reto-pupille-a-belle-ile?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Et ben dit donc il y a des choses dont on est bien content qu'elles aient disparu ! Mais il est important aussi de savoir que ca exister, pour que personne ne se prenne l'envie de refaire pareil. Cette histoire est touchante et vérité. Touchante et triste, alors même que dès le début l'on comprend la fin. Une tristesse qui vient en partie du fait que l'on ne voit pas comment reprocher quoi que ce soit à nos deux ados. Ok peut être leurs péchés de jeunesses. Mais la méthode de répression de ces maisons de "redressement" est tel qu'elle était la pour broyer toutes leurs chances. Porté par un dessin fort et rude, cet album est marquant et sans concession pour une histoire marquante d'une époque heureusement révolue.
  17. Titre de l'album : L'île crocodile tome 1 - Le totem Scenariste de l'album : Jean-Marie Omont | Charlotte Girard Dessinateur de l'album : Grégory Charlet Coloriste : Grégory Charlet Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Ernesto est un jeune métisse qui vit en Floride avec un père américain et une mère haïtienne. En raison de sa différence, il subit une forme de rejet qui l'incite à s'interroger sur ses origines. Alors, quand son père, Jack, lui propose comme cadeau d'anniversaire un voyage, il rêve d'Haïti mais se voit imposer Cuba dont Fulgencio Batista est le président. Là-bas, Ernesto va faire la connaissance de Paloma, une jeune fille au lourd vécu qui accepte de lui faire découvrir un endroit particulier, la grotte cachée du massif de l'Escambray... Ernesto entame ainsi sans le savoir une quête initiatique et va se confronter à de déroutantes révélations qui risquent de bouleverser sa vie... Critique : Nouvelle sortie dans la collection Métamorphe des éditions Oxymore (collection transférée de Soleil) avec un diptyque qui, n'en déplaise à la couverture, présentant un jeune homme pensif. On a ici une histoire complexe se passant au cœur de l'ile de Cuba, juste avant la révolution de Fidel. Une ile en pleine transformation et pleine de danger. Mais aussi une ile qui fait écho à un jeune garçon déraciné de son Haiti natal et l'encourageant à l'aventure. Ce premier tome est graphiquement magnifique ! On a de superbes planches avec des vues impressionnantes et un trait qui mix une coloration forte et des dessins classiques. Un dessin qui porte ce premier tome qui reste, pour l'instant, au quai de l'introduction. On ne sait trop si l'histoire va s'orienter sur un drame, du fait au démarrage de la révolution ou sur une révélation pour notre jeune Ernesto. De la même manière, on ne sait trop le rôle que l'on souhaite voir prendre à son père, dans un pays où il semble être un des profiteurs... tout en étant un père qui semble un minimum investi. Bref un tome graphiquement sublime, mais dont le scenario ne pourra être jugé qu'à la lecture des 2 tomes ensemble. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ile-crocodile-tome-1-l-le-totem?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Nouvelle sortie dans la collection Métamorphe des éditions Oxymore (collection transférée de Soleil) avec un diptyque qui, n'en déplaise à la couverture, présentant un jeune homme pensif. On a ici une histoire complexe se passant au cœur de l'ile de Cuba, juste avant la révolution de Fidel. Une ile en pleine transformation et pleine de danger. Mais aussi une ile qui fait écho à un jeune garçon déraciné de son Haiti natal et l'encourageant à l'aventure. Ce premier tome est graphiquement magnifique ! On a de superbes planches avec des vues impressionnantes et un trait qui mix une coloration forte et des dessins classiques. Un dessin qui porte ce premier tome qui reste, pour l'instant, au quai de l'introduction. On ne sait trop si l'histoire va s'orienter sur un drame, du fait au démarrage de la révolution ou sur une révélation pour notre jeune Ernesto. De la même manière, on ne sait trop le rôle que l'on souhaite voir prendre à son père, dans un pays où il semble être un des profiteurs... tout en étant un père qui semble un minimum investi. Bref un tome graphiquement sublime, mais dont le scenario ne pourra être jugé qu'à la lecture des 2 tomes ensemble.
  19. Titre de l'album : La sémantique c'est élastique tome 2 Scenariste de l'album : James Dessinateur de l'album : James Coloriste : James Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Et si "aller" était le verbe le plus rebelle de langue française ? Faut-il bannir les tics de langage ? "Deuxième" et "second" sont-ils vraiment différents ? Les néologismes sont-ils un travers ou l'essence même du langage ? La Sémantique c'est élastique décrypte l'usage et l'évolution de langue et tord le cou aux idées reçues, toujours plus faciles à brandir qu'à questionner. Critique : J'avais raté le premier tome de la sémantique c'est élastique donc je découvre l'univers de l'auteur avec plaisir. L'auteur James l'annonce en début d'album qu'il a beaucoup travaillé pour réaliser ce second ou deuxième tome, il y a beaucoup de recherches autoutr des mots même si le sujet de toutes les histoires courtes est amusant. L'auteur nous propose de revenir sur les changements de la langue française toujours en évolution constante suivant les époques. De nouveaux mots rentrent dans le dictionnaire parfois familier mais participent à leur façon à définir notre langage. Le titre l'annonce de toute façon, James va nous parler de sémantique à travers les interventions de son personnage principal. Les histoires sont bien trouvées avec une touche d'humour pour apprendre tout en se divertissant. La partie graphique est assez basique avec des personnages sans visage juste pour servir les histoires. On passe sur les dessins très sommaire pour se concentrer sur les textes de James et comment on remonte à l’origine des mots et leur signification. Pour exemple, embrasser signifie se prendre dans les bras, alors que maintenant cela signifie se donner un baiser, un mot qui é également évolué. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-semantique-c-est-elastique-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. J'avais raté le premier tome de la sémantique c'est élastique donc je découvre l'univers de l'auteur avec plaisir. L'auteur James l'annonce en début d'album qu'il a beaucoup travaillé pour réaliser ce second ou deuxième tome, il y a beaucoup de recherches autoutr des mots même si le sujet de toutes les histoires courtes est amusant. L'auteur nous propose de revenir sur les changements de la langue française toujours en évolution constante suivant les époques. De nouveaux mots rentrent dans le dictionnaire parfois familier mais participent à leur façon à définir notre langage. Le titre l'annonce de toute façon, James va nous parler de sémantique à travers les interventions de son personnage principal. Les histoires sont bien trouvées avec une touche d'humour pour apprendre tout en se divertissant. La partie graphique est assez basique avec des personnages sans visage juste pour servir les histoires. On passe sur les dessins très sommaire pour se concentrer sur les textes de James et comment on remonte à l’origine des mots et leur signification. Pour exemple, embrasser signifie se prendre dans les bras, alors que maintenant cela signifie se donner un baiser, un mot qui é également évolué.
  21. The_PoP

    L'or du spectre

    Alors d'abord rétablissons les choses, ce n'est plus vraiment un duo mais plutôt un trio tant les couleurs de Jérôme Maffre font partie de l'univers de Philippe Xavier et son compère Matz, aussi bien sur Le Serpent et le coyote que sur leur série Tango. Bon si je cite la série Tango, et le one shot Le serpent et le Coyote c'est que L'or du spectre est exactement dans la même veine. Mi polar, mi western, des personnages charismatiques, de l'argent, des femmes et des flingues, le tout mélangé dans de chouettes décors. Voilà les ingrédients que ces trois compères nous offrent sur leurs dernières collaboration et sur cet opus. Il peut se lire indépendamment du Serpent et du coyote, mais entre nous, pour mieux l'apprécier, autant l'avoir lu avant. Surtout que si vous aimez l'un vous aimerez probablement l'autre. L'inverse étant tout aussi vrai. C'est le point fort et la faiblesse de cet opus, qui ne prend finalement pas trop de risques, et qui reproduit une recette qui a trouvé largement son public. Moi j'en suis, et cela me va très bien, mais on est obligé de reconnaitre que la recette semble parfois bien familière cette fois-ci. Pour les habitués, on notera pourtant que Matz nous a concocté un scénario à rebondissements, sans vraiment de héros, et accordant au passage un très bel hommage à La mine de l'Allemand perdu. Vous me connaissez, c'est le genre d'hommage dont je ne peux que me délecter tant cet album a été marquant. Ajoutons en plus un découpage par chapitre, façon Tarantino au cinéma qui rajoute un petit peu de piquant à la lecture. Philippe Xavier et Jérôme Maffre eux, répètent la maestria à laquelle on s'habitue presque désormais, dans la pure tradition franco belge, et dans l'héritage direct du Serpent et du Coyote, voir même de Tango. On sent que l'affaire est rodée, les ambiances réussies au gré du découpage en chapitres, et les personnages parfaitement réalisés. Allez messieurs, merci pour ce nouveau tour de piste, et j'ai un, vœu pieu, peut-être un poil plus d'originalité et/ou de prise de risque sur les prochains tomes (Tango ?) ?
  22. poseidon2

    Remington 1885

    Les westerns sont à la mode. On en voit beaucoup en BD comme dans le comics. Alors quand ce "Remington 1885" est sorti je me suis dit : un de plus. Mais en fait pas temps que cela. Car ce Remington n'a rien à voir avec la carabine du même nom. C'est le nom du dessinateur qui a parcouru le Far West pour essayer d'immortaliser la fin du Far West et l'arrivée de la modernité. On se retrouve donc avec un western qui nous parle... de la fin des westerns. Un western qui parle autant de la capture de Geronimo que du traitement des indiens, parqués dans des camps indignes et sans la moindre ressource. Le découpage du récit est très bien pensé. Entre une voix off issue du carnet de notes de Remington qui nous livre son réel ressenti et la traque de Geronimo par les Tuniques bleues autant que les Mexicains, on alterne intelligemment les scènes d'actions et les réflexions sur un monde en plein changement irréversible.
  23. Titre de l'album : Kosmograd - Avant la chute tome 2 Scenariste de l'album : Bonaventure Dessinateur de l'album : Bonaventure Coloriste : Bonaventure Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Alors que Zoya et Ev' s'engagent de plus en plus dans l'opposition à la Corpo, Paouk, depuis le côté « privilégié » de Kosmograd, découvre les inégalités et l'ampleur de la propagande du régime. Lorsque les extrémistes du KUD décident de faire payer à Zoya sa fuite de la décharge, en incendiant le camp du clan de nomades qui l'a recueillie, c'est l'étincelle qui met le feu aux poudres. Les trois jeunes filles vont devoir s'unir pour se venger d'un système corrompu et condamné. Critique : Suite des aventures de notre trio bien connu dans l'univers froid et dangereux de Kosmograd. Ce diptyque se déroulant juste avant Kosmograd paru en 2023 chez Casterman, nous fait découvrir un peu plus les dysfonctionnements de cette ville-monde au bord du précipice écologique et social. Une élite brandissant sa propagande pour tenir le peuple, des cellules de résistance menant des exactions en représaille au régime totalitaire, une corruption établie à tous les niveaux, bref, rien de nouveau dans cette société dystopique aux relents de vérité. De l'action, des intrigues pour nos trois jeunes filles n'ayant pas froid aux yeux et bien décidées à faire valoir un droit humaniste dans ce climat austère. On saisit un peu mieux avec la conclusion de cet "avant" les éléments mis en place dans la BD originelle Kosmograd. Mais cela ne représente pas non plus un ajout indispensable, le plaisir pour les amateurs du récit, sera de se replonger dans cet univers avec pour toile de fond le dérèglement climatique et la réaction humaine face à ce danger. Le trait épuré de Bonaventure dépeint une ville "métallique" en usant de couleurs froides aux tons bleutés pour renforcer cet aspect. Mais il s'adapte aussi aux lieux en mettant l'accent sur des dégradés de jaunes et oranges dans les sous-terrains et décharges/fonderies. Il faut souligner son grand art du découpage, il n'hésite pas à bousculer les codes du gaufrier en donnant beaucoup de dynamisme au récit. Un préquel pour les "complétistes" et amoureux de l'univers Kosmograd. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kosmograd-avant-la-chute-partie-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Suite des aventures de notre trio bien connu dans l'univers froid et dangereux de Kosmograd. Ce diptyque se déroulant juste avant Kosmograd paru en 2023 chez Casterman, nous fait découvrir un peu plus les dysfonctionnements de cette ville-monde au bord du précipice écologique et social. Une élite brandissant sa propagande pour tenir le peuple, des cellules de résistance menant des exactions en représaille au régime totalitaire, une corruption établie à tous les niveaux, bref, rien de nouveau dans cette société dystopique aux relents de vérité. De l'action, des intrigues pour nos trois jeunes filles n'ayant pas froid aux yeux et bien décidées à faire valoir un droit humaniste dans ce climat austère. On saisit un peu mieux avec la conclusion de cet "avant" les éléments mis en place dans la BD originelle Kosmograd. Mais cela ne représente pas non plus un ajout indispensable, le plaisir pour les amateurs du récit, sera de se replonger dans cet univers avec pour toile de fond le dérèglement climatique et la réaction humaine face à ce danger. Le trait épuré de Bonaventure dépeint une ville "métallique" en usant de couleurs froides aux tons bleutés pour renforcer cet aspect. Mais il s'adapte aussi aux lieux en mettant l'accent sur des dégradés de jaunes et oranges dans les sous-terrains et décharges/fonderies. Il faut souligner son grand art du découpage, il n'hésite pas à bousculer les codes du gaufrier en donnant beaucoup de dynamisme au récit. Un préquel pour les "complétistes" et amoureux de l'univers Kosmograd.
  25. poseidon2

    Neoforest t1 : Cocto Citadelle

    Attention attention. J'appelle tous les fans de Neige au premier rang ! Monsieur Duval nous livre un premier tome digne de la série mythique ! Une série de science-fiction post apo, dans un monde neo feodalisé mélange de chevalerie et de technologie. Un monde dévoyé ou les évolutions contraintes et forcées de la nature se retourne petit à petit sur ce qu'il reste de l'homme. Un monde ou notre héroïne se retrouve prise dans une machination qui la dépasse et qui promet une grande et belle aventure. Sublimement dessiné "à l'ancienne" avec des couleurs pâles, un crayonné sublimes qui tranche avec la mode des colorisations à l'ordinateur, ce Neo Forest sera, sans nul doute, l'une des lectures de ce début d'années pour les amateurs de lignes claires. Vivement la suite !
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