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Titre de l'album : Dred Scott - Tome 1 - New York 1893 Scenariste de l'album : Tom Graffin & Jérôme Ropert Dessinateur de l'album : Thibault Descamps Coloriste : Sébastien Bouet Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Qui a volé le collier de la liberté de Benjamin Franklin ? 1893. Dred Scott se voit offrir la chance de sa vie par le chef de la police de New York,Ungus Byrnes. Devenant l'homme de main de ce détective controversé, l'Afro-Américain s'arrache à sa condition de descendant d'esclaves et gravit peu à peu l'échelle sociale. Jusqu'au jour où l'assassinat d'un ancien général de l'Union vient réveiller les fantômes de la guerre de Sécession. Trente ans aprèscette terrible guerre civile, les plaies du passé se rouvrent. Byrnes veut classer cette affaire au plus vite. Mais Dred, lui, entrevoit un chemin vers ses origines et décide de mener sa propre enquête, en dépit des avertissements de son chef et protecteur... Critique : Dred Scott a tout de la bonne idée. D'abord un thème peu exploité, à part gangs of new york, je n'ai pas en tête beaucoup d'oeuvres connues de ce côté de l'atlantique pour avoir exploré le New York du XIXème siècle. Ici on se situe après la fin de la guerre de secession, et c'est la seconde bonne idée. Nous proposer un récit tout en nuances de gris, absolument pas manichéens, ou le lecteur doit rester constamment éveillé pour ne pas se faire avoir par les scénaristes. Bravo donc au duo d'auteurs Tom Graffin et Jérôme Ropert qui nous offrent un second chouette récit ce mois-ci à New York après la sortie du tome 2 de Ange Lecca. Seul bémol sur ce Dred Scott, je trouve le dessin un cran en dessous des dernières sorties chez Grand Angle. Attention c'est propre et loin d'être mauvais, mais que ce soit le dessin ou la colorisation je trouve qu'il y manque le petit supplément de charme et d'âme qui donne envie, probablement par manque de temps car le talent est bien là. Dommage car je trouvais la couv' très réussie et pleine de promesses... C'est tout de même avant tout une question une nouvelle fois de goûts et de couleurs. Ceci dit ce Dred Scoot est vraiment agréable à lire et cache de jolis rebondissements qui nous feront en attendre la suite avec impatience. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dred-scott-tome-1-new-york-1893/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Dred Scott a tout de la bonne idée. D'abord un thème peu exploité, à part gangs of new york, je n'ai pas en tête beaucoup d'oeuvres connues de ce côté de l'atlantique pour avoir exploré le New York du XIXème siècle. Ici on se situe après la fin de la guerre de secession, et c'est la seconde bonne idée. Nous proposer un récit tout en nuances de gris, absolument pas manichéens, ou le lecteur doit rester constamment éveillé pour ne pas se faire avoir par les scénaristes. Bravo donc au duo d'auteurs Tom Graffin et Jérôme Ropert qui nous offrent un second chouette récit ce mois-ci à New York après la sortie du tome 2 de Ange Lecca. Seul bémol sur ce Dred Scott, je trouve le dessin un cran en dessous des dernières sorties chez Grand Angle. Attention c'est propre et loin d'être mauvais, mais que ce soit le dessin ou la colorisation je trouve qu'il y manque le petit supplément de charme et d'âme qui donne envie, probablement par manque de temps car le talent est bien là. Dommage car je trouvais la couv' très réussie et pleine de promesses... C'est tout de même avant tout une question une nouvelle fois de goûts et de couleurs. Ceci dit ce Dred Scoot est vraiment agréable à lire et cache de jolis rebondissements qui nous feront en attendre la suite avec impatience.
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Titre de l'album : La force de vivre Scenariste de l'album : Laurent Astier Dessinateur de l'album : Laurent Astier Coloriste : Laurent Astier Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Dès leur rencontre, une amitié forte va naître entre Cyril et Laurent. De celles qui font grandir et changer pour le mieux. L'un, extraverti et solaire, est l'opposé de l'autre, timide et sombre. Le lien qui les unit est pourtant indicible et inexplicable. Laurent Astier raconte comment ce lien d'amitié perdure malgré la disparition de son ami emporté par la maladie. Critique : Il y a des bd qui vous parlent, qui vous attirent comme des aimants. La force de vivre m'a fait cet effet là. Je n'étais pas sensé la lire, et pourtant elle s'est imposée à moi dans une librairie. Grand bien m'en a fait. Hier @Kevin Nivek me demandait quelle était ma lecture de l'année, aujourd'hui en refermant La force de vivre, j'ai une nouvelle réponse à lui apporter. Entendons nous, malgré ses indéniables qualités ce n'est peut être pas le chef d'œuvre graphique, artistique ou narratif de l'année, mais j'ai pleuré en la refermant. Vraiment. Et cela ne m'arrive pas bien souvent dans ma vie. Parfois quand une bd vous émeut à ce point c'est qu'elle fait écho à votre propre vécu. Et ce n'est même pas vraiment le cas ici pour moi, si ce n'est peut être une histoire de génération et de vie dans lesquelles je peux reconnaitre une époque proche de celle que j'ai connu. Par contre la force de vivre nous parle de l'importance de l'amitié et de la vie en général. Beaucoup de chansons, de films, de livres majeurs sont dédiés aux grandes histoires d'amour. L'amitié, elle, a inspiré moins d'œuvres majeures. Et pourtant. En bref je ne sais pas vous dire pourquoi "La force de vivre" m'a autant marqué, mais ce que je sais avec certitude c'est que je ne serais pas le seul tant cette bd renferme une belle puissance évocatrice. Voilà, je connaissais le travail de Laurent Astier par sa série La Venin. Je trouve que sur la Force de vivre son dessin a franchi un énorme cap, plus empathique, plus émouvant. A la fin je ne peux que vous conseiller La force de vivre, surtout pour peu que vous aimiez l'amitié, la vie, les années 80-90 et voir de jeunes adultes se construire, se trouver. Cet ouvrage a été écrit avec les tripes, et il m'a profondément ému et marqué. Ce qui est frappant c'est que l'ensemble est plein de pudeur, de petites joies et de petites douleurs, d'instants remémorés. Pas d'excès, rien de surjoué, simplement souvent le mot juste. La multitude de thématiques rencontrées est aussi magnifique, car La force de vivre ne parle pas que d'un seul sujet mais de la vie en général, de la famille, des enfants, des amours. Les livres hommage sont souvent un peu lourds, un peu trop dans l'emphase, à appuyer sur les émotions et l'empathie, un peu trop dégoulinants. Ici rien de tout ça. Juste une impression de vrai, la vérité de Laurent Astier qui se met à nu. Alors merci M. Astier de m'avoir fait vivre ça, de m'avoir fait revivre des choses, de m'avoir donné autant d'émotions et de réflexions. Merci de nous avoir permis d'accéder à cela. Et merci à votre éditrice, qui a fait de l'excellent travail et dont je ne peux que confirmer la justesse de la direction qu'elle vous a permis de prendre, cela se ressent. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-force-de-vivre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : 1, 2, 3 Piccard - Pionniers du ciel et des abysses Scenariste de l'album : Jean-Yves Duhoo Dessinateur de l'album : Jean-Yves Duhoo Coloriste : Jean-Yves Duhoo Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Auguste, Jacques et Bertrand Piccard : Trois générations de « savanturiers », dont chacune a contribué à repousser les limites de notre monde : Auguste, premier explorateur de la stratosphère, et inventeur du bathyscaphe avec lequel Jacques a battu un record de profondeurs dans la fosse des Mariannes. Quant à Bertrand, il fera le premier Tour du Monde en ballon avant de se lancer dans l'aventure des énergies renouvelables avec Solar Impulse, l'avion solaire. Une chronique familiale et scientifique racontée avec humour par Jean-Yves Duhoo, et le concours actif et bienveillant de Bertrand Piccard qui lui a ouvert ses archive Critique : Belle découverte que l'histoire de ces Piccard. Pour être très transparent, je n'avais jamais entendu parler d'eux. La ou, en tant que bon français, j'ai entendu parler de Jacques Yves Cousteau mais pas des inventeurs du bathyscaphe. Et si seulement c'était uniquement le bathyscaphe.... C'est ce qui est dingue dans cette histoire de famille. Nos trois générations de Piccard ont inventé énormément de trucs connus et ayant aidé à repousser les limites de la science et de la connaissance humaine. Du premier vol stratosphérique, en ballon, au premier tour du monde dans un avion entièrement solaire, cette famille d'ingénieur "self made" est passé du plus haut dans le ciel au plus profond des océans, en ayant toujours pour objectif la promotion de la science. Des aventuriers de la science qui montre de l'on pouvait (et l'on peut surement encore) se lancer des défis alliant prouesse scientifique et courage, et cela, même à l'air d'Elon Musk et consort. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/1-2-3-piccard-pionniers-du-ciel-et-des-abysses?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Belle découverte que l'histoire de ces Piccard. Pour être très transparent, je n'avais jamais entendu parler d'eux. La ou, en tant que bon français, j'ai entendu parler de Jacques Yves Cousteau mais pas des inventeurs du bathyscaphe. Et si seulement c'était uniquement le bathyscaphe.... C'est ce qui est dingue dans cette histoire de famille. Nos trois générations de Piccard ont inventé énormément de trucs connus et ayant aidé à repousser les limites de la science et de la connaissance humaine. Du premier vol stratosphérique, en ballon, au premier tour du monde dans un avion entièrement solaire, cette famille d'ingénieur "self made" est passé du plus haut dans le ciel au plus profond des océans, en ayant toujours pour objectif la promotion de la science. Des aventuriers de la science qui montre de l'on pouvait (et l'on peut surement encore) se lancer des défis alliant prouesse scientifique et courage, et cela, même à l'air d'Elon Musk et consort.
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Titre de l'album : La confrérie des tempêtes tome 1 - Thoorak Scenariste de l'album : JL Istin, Sylvain Cordurié Dessinateur de l'album : Giovanni Lorusso Coloriste : Olivier Héban Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Gamine de douze ans rêvant d’aventures, Agora affronte chaque jour le mépris des siens. Seul son père lui témoigne de l’affection et la couvre de cadeaux, tel le splendide médaillon qu’il lui offre avant le drame qui va changer sa vie… Lorsque des assassins débarquent dans sa maison, massacrent sa famille et la pourchassent pour la tuer, elle ne doit sa survie qu’à Thoorak, un orc de "La Confrérie des Tempêtes", de passage à Havrerhum. Se refusant à l’abandonner, Thoraak l’embarque à bord de "La Lanterne" où Agora découvrira que l’air salé du grand large a parfois le goût amer de la trahison. Entre secrets et violences, elle apprendra aussi et surtout que, quand le monde vous a tout pris, il ne vous reste qu’une option : la vengeance. Malheur à ses ennemis, car rien ni personne ne l’arrêtera. Critique : Nouvelle saga à venir pour le prolifique éditeur Oxymore avec La confrérie des tempêtes ! Cet univers créé par JL Istin et Sylvain Cordurié s'inscrit dans la lignée d'une autre série de leur catalogue : West fantasy. Ici les auteurs utilisent les races "tolkiennes" (avec quelques ajouts) dans un monde marin sur lequel naviguent entre autres, des pirates. Il est fait mention dans la préface d'un Empire prédominant ces îles ainsi que trois seigneurs pirates dirigeant la Confrérie des tempêtes. Ils ne reconnaissent pas l'autorité de l'empereur et créent leurs propres lois. C'est dans ce contexte que l'on découvre la jeune Agora, seule survivante du massacre de sa famille, se réfugiant dans les bras d'un orc membre de la Confrérie, Thoorak. On suivra son évolution au fil d'un lourd apprentissage teinté de violence et de trahison, jusqu'au final réservant son lot de surprises. Médaillon, magie, mensonges, vengeance et secrets de famille seront au programme de ces 72 pages à lire sans modération ! Certes la voix off et l'éternelle revanche composent l'épine dorsale (une nouvelle fois) de ce type de saga, mais elle est bien réalisée et s'inscrit dans une histoire plus vaste. Aratheon n'a pas fini de nous surprendre ! Au dessin ,on retrouve l'artiste italien Giovanni Lorusso ayant déjà travaillé avec JL Istin sur Les guerres d'Arran (Soleil). Son trait réaliste convient parfaitement au récit, les cases sont bien détaillées, les décors environnants sublimes, idem pour les navires. Un graphisme magnifié par les couleurs de Olivier Héban qui apporte du relief et de très beaux effets de lumières. On entre dans cet univers de pirates par la grande porte assurément et on a envie d'y retourner ! Cinq albums sont déjà prévus et il est fort possible que l'on retrouve des personnages présents dans cet opus lors du sixième tome 😉 Une très sympathique nouvelle saga à venir, aux couleurs du drapeau noir des pirates ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-confrerie-des-tempetes-tome-1-thoorak/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Eclepsis tome 1 Scenariste de l'album : Aloïs Dessinateur de l'album : Aloïs Coloriste : Aloïs Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Au coeur de l'immense forêt de Gouès, Basile grandit en suivant l'apprentissage des sorcières. Né fille, il rêve de pouvoir vivre pleinement en tant que garçon, sans devoir pour autant renoncer à la magie, que seules les femmes peuvent pratiquer dans cette partie reculée du monde. Basile décide alors de tout quitter pour se rendre sur l'île d'Eclepsis, métropole prospère où vit une autre caste de magicien·ne·s, les Occultistes. En tentant d'intégrer leur prestigieuse Académie de magie, il fait la connaissance d'Albain et Madeleine avec qui il partagera ses rêves, ses doutes et ses secrets... Critique : Vous avez un ado qui aime la magie ? Vous êtes vous-même amateur d'Harry potter and co ? Vous cherchez un volume de lecture imposant pour lire cet été ? Et bien ce Eclepsis est pour vous ! Eclepsis c'est 224 page d'aventure magique dans un premier tome joliment dessiné dans un style hybride empruntant des cœurs aux mangas, mais respectant la bd et la couleur (très belle d'ailleurs cette coloration), dynamique et plein de rebondissement. C'est aussi des personnages haut en couleur, aux caractères bien trempés et un contexte politique bien mis en place à défaut d'être complètement innovant. Pour ceux qui suivent les sorties Dupuis, c'est un peu le Hooky pour ado/Adultes. Franchement, on retrouve tout ce qui fait qu'on aime ce genre d'aventure. Que ce soit les différences de classe sociales, les pouvoirs cachés et les passés que tous les élèves cherchent à oublier, on à un ensemble qui fait de ce Eclepsis un tome parfait à mettre dans les valises de vos enfants pour cet été.... ou même dans la votre ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/eclepsis-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Vous avez un ado qui aime la magie ? Vous êtes vous-même amateur d'Harry potter and co ? Vous cherchez un volume de lecture imposant pour lire cet été ? Et bien ce Eclepsis est pour vous ! Eclepsis c'est 224 page d'aventure magique dans un premier tome joliment dessiné dans un style hybride empruntant des cœurs aux mangas, mais respectant la bd et la couleur (très belle d'ailleurs cette coloration), dynamique et plein de rebondissement. C'est aussi des personnages haut en couleur, aux caractères bien trempés et un contexte politique bien mis en place à défaut d'être complètement innovant. Pour ceux qui suivent les sorties Dupuis, c'est un peu le Hooky pour ado/Adultes. Franchement, on retrouve tout ce qui fait qu'on aime ce genre d'aventure. Que ce soit les différences de classe sociales, les pouvoirs cachés et les passés que tous les élèves cherchent à oublier, on à un ensemble qui fait de ce Eclepsis un tome parfait à mettre dans les valises de vos enfants pour cet été.... ou même dans la votre !
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Voici une très belle sortie que je vous invite à ne pas manquer. J'étais moi même passé à côté du premier tome, et je vais rattraper ce manquement sans faute. D'abord parce que le scénario nous emmène entre la corse et New York au début du vingtième siècle pour des enquêtes policières qui vont nous mettre aux prises avec des faits divers et des faits de société réels de cette époque là. C'est fait intelligemment et si au début on se sent un poil déboussolé, surtout sans avoir lu le premier tome, on se retrouve finalement vite happé et conquis par ces enquêtes. Ce sont bien des one shots mais qui s'inscrivent dans une forme de continuité, un peu dans ce qu'à pu faire Thorgal par exemple. J'aime ce modèle car il permet d'avoir des histoires complètes sans pour autant sacrifier une trame plus ambitieuse. Surtout que rien n'interdira de faire un petit cycle en dérogeant pour quelques tomes à la règle du one shot. Venons en au second point fort de cette sortie : les dessins de Victor Lepointe sont exquis. Ces couleurs sont sublimes et renforcent les ambiances fortement. On se sent transportés avec nos personnages et j'ai aimé cela. Les décors sont soignés et parfois merveilleux, les personnages sont nets et vivants, j'en redemande. Il y a la un véritable style, et une vraie patte graphique. Merci car cette bd a du demander un travail considérable, alors chapeau bas.
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Titre de l'album : Ange Leca - Monstres américains Scenariste de l'album : Tom Graffin & Jérôme Ropert Dessinateur de l'album : Victor Lapointe Coloriste : Victor Lapointe Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : New York suffoque, et les femmes s'évaporent... Été 1911. Ange Leca débarque à New York sous une chaleur accablante. Il n'a qu'une seule idée en tête : retrouver la trace d'Emma, sa passion inextinguible. Accueilli par César Capponi, détective embourbé dans sa dernière affaire, le Frenchie se voit malgré lui entraîné dans une enquête bientôt labyrinthique. Assisté par Ray, fils de César et étonnant newsboy, Ange n'oublie pas pour autant celle qu'il est venue chercher, et s'efforce de progresser sur tous les fronts. Un défi plus risqué qu'il n'y paraît... Critique : Voici une très belle sortie que je vous invite à ne pas manquer. J'étais moi même passé à côté du premier tome, et je vais rattraper ce manquement sans faute. D'abord parce que le scénario nous emmène entre la corse et New York au début du vingtième siècle pour des enquêtes policières qui vont nous mettre aux prises avec des faits divers et des faits de société réels de cette époque là. C'est fait intelligemment et si au début on se sent un poil déboussolé, surtout sans avoir lu le premier tome, on se retrouve finalement vite happé et conquis par ces enquêtes. Ce sont bien des one shots mais qui s'inscrivent dans une forme de continuité, un peu dans ce qu'à pu faire Thorgal par exemple. J'aime ce modèle car il permet d'avoir des histoires complètes sans pour autant sacrifier une trame plus ambitieuse. Surtout que rien n'interdira de faire un petit cycle en dérogeant pour quelques tomes à la règle du one shot. Venons en au second point fort de cette sortie : les dessins de Victor Lepointe sont exquis. Ces couleurs sont sublimes et renforcent les ambiances fortement. On se sent transportés avec nos personnages et j'ai aimé cela. Les décors sont soignés et parfois merveilleux, les personnages sont nets et vivants, j'en redemande. Il y a la un véritable style, et une vraie patte graphique. Merci car cette bd a du demander un travail considérable, alors chapeau bas. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ange-leca-tome-2-monstres-americains/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Oh quel plaisir que cette lecture... Un plaisir peut être un brin coupable tant l'ombre de l'immense "Il était une fois la révolution" plane sur cette lecture... Mais un plaisir tout de même. Il faut dire que le sujet n'a pas été essoré en bd franco belge. Et puis nos deux auteurs ont du talent, on avait déjà pu apprécier la qualité du duo sur la série AIR. Bon, pour Philippe Pelaez, prolifique et quasi incontournable ces dernières années cela devient une évidence de le dire tant ses qualités de scénariste ont été saluées sur ses multiples parutions ces dernières années. D'autant que sur des histoires de fripouilles en période révolutionnaire il a déjà montré qu'il était particulièrement à l'aise. Le dessin de Francis Porcel est juste, dans la pure tradition franco belge que nous affectionnons tant. Ses couleurs sont belles et rendent bien les ambiances. Ses personnages sont travaillés et les scènes sont lisibles et bien découpées, on a juste à se laisser porter par la lecture. A noter qu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série après Pinard de guerre et Bagnard de guerre. Et si les tomes peuvent se lire en one shot sans soucis, cela reste un vrai plaisir de retrouver ce personnage de Ferdinand Tirencourt, certes peu recommandable mais parfois sympathique, au gré de ses aventures sur le théâtre des guerres du début du 20ème siècle.
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Titre de l'album : Pillard de guerre Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Francis Porcel Coloriste : Francis Porcel Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : La rencontre entre le révolutionnaire Pancho Villa et le pillard Ferdinand Tirancourt en pleine révolution mexicaine. Début xxe siècle. La vie n'est pas un long fleuve tranquille pour Pancho Villa. Le révolutionnaire est pourchassé par les Américains d'un côté, et de l'autre, il mène une guérilla contre son adversaire le président du Mexique qui a envoyé à ses trousses le général Murguia, surnommé « le boucher ». Heureusement, il peut compter sur ses troupes qui viennent de capturer un groupe de pillards menés par le Français Ferdinand Tirancourt. Évadé du bagne, ce dernier avoue sans aucun scrupule avoir été payé par le gouvernement américain pour le tuer. Les deux hommes concluent alors un marché : Ferdinand guide Pancho vers la mine de Las Palmilla où est caché un important stock d'armes, en échange, le révolutionnaire mexicain doit donner un sauf-conduit au Français pour qu'il quitte le continent. Mais il faut faire vite, car le boucher est sur leurs talons... Les deux hors-la-loi réussiront-ils à échapper aux Américains ? Critique : Oh quel plaisir que cette lecture... Un plaisir peut être un brin coupable tant l'ombre de l'immense "Il était une fois la révolution" plane sur cette lecture... Mais un plaisir tout de même. Il faut dire que le sujet n'a pas été essoré en bd franco belge. Et puis nos deux auteurs ont du talent, on avait déjà pu apprécier la qualité du duo sur la série AIR. Bon, pour Philippe Pelaez, prolifique et quasi incontournable ces dernières années cela devient une évidence de le dire tant ses qualités de scénariste ont été saluées sur ses multiples parutions ces dernières années. D'autant que sur des histoires de fripouilles en période révolutionnaire il a déjà montré qu'il était particulièrement à l'aise. Le dessin de Francis Porcel est juste, dans la pure tradition franco belge que nous affectionnons tant. Ses couleurs sont belles et rendent bien les ambiances. Ses personnages sont travaillés et les scènes sont lisibles et bien découpées, on a juste à se laisser porter par la lecture. A noter qu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série après Pinard de guerre et Bagnard de guerre. Et si les tomes peuvent se lire en one shot sans soucis, cela reste un vrai plaisir de retrouver ce personnage de Ferdinand Tirencourt, certes peu recommandable mais parfois sympathique, au gré de ses aventures sur le théâtre des guerres du début du 20ème siècle. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pillard-de-guerre-9791041103560/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nouvelle saga à venir pour le prolifique éditeur Oxymore avec La confrérie des tempêtes ! Cet univers créé par JL Istin et Sylvain Cordurié s'inscrit dans la lignée d'une autre série de leur catalogue : West fantasy. Ici les auteurs utilisent les races "tolkiennes" (avec quelques ajouts) dans un monde marin sur lequel naviguent entre autres, des pirates. Il est fait mention dans la préface d'un Empire prédominant ces îles ainsi que trois seigneurs pirates dirigeant la Confrérie des tempêtes. Ils ne reconnaissent pas l'autorité de l'empereur et créent leurs propres lois. C'est dans ce contexte que l'on découvre la jeune Agora, seule survivante du massacre de sa famille, se réfugiant dans les bras d'un orc membre de la Confrérie, Thoorak. On suivra son évolution au fil d'un lourd apprentissage teinté de violence et de trahison, jusqu'au final réservant son lot de surprises. Médaillon, magie, mensonges, vengeance et secrets de famille seront au programme de ces 72 pages à lire sans modération ! Certes la voix off et l'éternelle revanche composent l'épine dorsale (une nouvelle fois) de ce type de saga, mais elle est bien réalisée et s'inscrit dans une histoire plus vaste. Aratheon n'a pas fini de nous surprendre ! Au dessin ,on retrouve l'artiste italien Giovanni Lorusso ayant déjà travaillé avec JL Istin sur Les guerres d'Arran (Soleil). Son trait réaliste convient parfaitement au récit, les cases sont bien détaillées, les décors environnants sublimes, idem pour les navires. Un graphisme magnifié par les couleurs de Olivier Héban qui apporte du relief et de très beaux effets de lumières. On entre dans cet univers de pirates par la grande porte assurément et on a envie d'y retourner ! Cinq albums sont déjà prévus et il est fort possible que l'on retrouve des personnages présents dans cet opus lors du sixième tome 😉 Une très sympathique nouvelle saga à venir, aux couleurs du drapeau noir des pirates !
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Titre de l'album : Cyborgs - Tome 2 - Steel Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Valentina Pinti & Arancia Studio Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Donnée favorite aux élections face à Markus C. Tudor, Heather Macstone est visée dans un attentat où seule sa fille, Sam, survit. Gravement blessée, Sam reçoit des prothèses greffées par Russel. Qui a cherché à les éliminer et pour quelles raisons ? Plongée dans un univers de complots et de trahisons, Sam se sert de son corps de métal comme d'une arme pour découvrir la vérité. Critique : Hop vous connaissez Soleil, quand ils sortent une nouvelle série concept, on peut s'attendre à un album tous les 6 mois. Que l'on aime ou pas le modèle est celui-ci avec une multitude d'auteurs au dessin afin de tenir ces délais de fous. On a donc avec ce Cyborgs une série dans le standard habituel de Soleil en science-fiction ou en héroïc fantasy : un univers connu et cohérent, des one shots qui peuvent se lire séparément mais qui apportent ensemble pas mal d'éléments à l'univers, et une galerie de personnage qui se croisent et se recroisent mais sans prépondérance d'un personnage en particulier au fil des albums. Petite différence de taille cette fois-ci, chaque album fait bien avancer une intrigue globale et est centré sur le recrutement et l'intégration d'un nouveau personnage à une équipe tout en faisant progresser la mission commune de la dite équipe. Bon dit comme ça on est un peu sur Th Expendables en bd, mais cela donne au moins un fil conducteur intéressant et plus ambitieux car il ne se limite alors plus aux scénarios des seuls one shots. Tant mieux, c'est une bonne idée. Les dessins de Valentina Pinti et du Studio Arancia sont bien même si la colorisation et les décors sont un peu trop bruts pour moi. Ceci dit c'est souvent le cas en science fiction. Si l'ensemble ne brillera guère par son originalité, c'est efficace et servi par un découpage de qualité. Les amoureux d'univers de science fiction façon Travis ou Carmen seront servis car il ne s'agit pas ici de space opéra mais d'un futur terrien un peu calamiteux et très technologique quand même. L'action est assez soutenu même si cette fois-ci l'album est peut être un peu plus bavard. Autres infos : Storyboard par Kyko Duarte Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cyborgs-tome-2-steel/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ce Caledonia nous propose une série sur la Rome antique confrontée en Angleterre à de terrifiantes divinités. Mais Rome est un empire qui ne compte pas se laisser abattre du moment que l'adversaire peut saigner. On avait laissé nos deux héros mal en point à l'issue du tome 1. Ce tome 2 reprend directement à l'issue de la fin du tome 1 et nous amène quelques révélations de taille. On plonge définitivement dans le fantastique et c'est plutôt réussi. Seuls bémols, je trouve les personnages un peu trop fades à mon goût et leur relation un peu trop téléphonée. Bon, cela ne nous empêche pas de découvrir ce nouvel univers avec plaisir. J'ai par ailleurs eu du mal avec le dessin, malgré une jolie colorisation. J'ai eu du mal avec le dessin d'Emmanuel Despujol que j'avais pourtant plutôt apprécié sur Side Show. Ici j'ai trouvé que cela manquait un peu de peps, de vitalité, de mouvements, et que les visages me semblaient un peu lisses et pas si expressifs au final. C'est sûr que je suis un peu dur en disant cela, c'est loin d'être mauvais et je ne veux manquer de respect à personne car l'on sent qu'il y a du travail derrière, mais les goûts et les couleurs ne se commandent pas bien et cela m'a un peu refroidit dans ma lecture de ce Caledonia. Alors allez le feuilleter et faites vous votre idée !
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Titre de l'album : Calédonia - Tome 2 - Le mur d'hadrien Scenariste de l'album : Éric Corbeyran Dessinateur de l'album : Emmanuel Despujol Coloriste : Juliette Despujol Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Face à des sénateurs n'ayant jamais vu un champ de bataille, Lucius a bien du mal à convaincre que leurs adversaires, les redoutables guerriers caledonii, se sont alliés à d'invincibles géants qui ne redoutent nullement ses légionnaires. Démis de ses fonctions et renvoyé en Caledonia, il est chargé de l'édification d'un mur censé assurer la défense des légions romaines en territoires conquis. Critique : Ce Caledonia nous propose une série sur la Rome antique confrontée en Angleterre à de terrifiantes divinités. Mais Rome est un empire qui ne compte pas se laisser abattre du moment que l'adversaire peut saigner. On avait laissé nos deux héros mal en point à l'issue du tome 1. Ce tome 2 reprend directement à l'issue de la fin du tome 1 et nous amène quelques révélations de taille. On plonge définitivement dans le fantastique et c'est plutôt réussi. Seuls bémols, je trouve les personnages un peu trop fades à mon goût et leur relation un peu trop téléphonée. Bon, cela ne nous empêche pas de découvrir ce nouvel univers avec plaisir. J'ai par ailleurs eu du mal avec le dessin, malgré une jolie colorisation. J'ai eu du mal avec le dessin d'Emmanuel Despujol que j'avais pourtant plutôt apprécié sur Side Show. Ici j'ai trouvé que cela manquait un peu de peps, de vitalité, de mouvements, et que les visages me semblaient un peu lisses et pas si expressifs au final. C'est sûr que je suis un peu dur en disant cela, c'est loin d'être mauvais et je ne veux manquer de respect à personne car l'on sent qu'il y a du travail derrière, mais les goûts et les couleurs ne se commandent pas bien et cela m'a un peu refroidit dans ma lecture de ce Caledonia. Alors allez le feuilleter et faites vous votre idée ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/caledonia-tome-2-le-sacre-d-adrien/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Hop vous connaissez Soleil, quand ils sortent une nouvelle série concept, on peut s'attendre à un album tous les 6 mois. Que l'on aime ou pas le modèle est celui-ci avec une multitude d'auteurs au dessin afin de tenir ces délais de fous. On a donc avec ce Cyborgs une série dans le standard habituel de Soleil en science-fiction ou en héroïc fantasy : un univers connu et cohérent, des one shots qui peuvent se lire séparément mais qui apportent ensemble pas mal d'éléments à l'univers, et une galerie de personnage qui se croisent et se recroisent mais sans prépondérance d'un personnage en particulier au fil des albums. Petite différence de taille cette fois-ci, chaque album fait bien avancer une intrigue globale et est centré sur le recrutement et l'intégration d'un nouveau personnage à une équipe tout en faisant progresser la mission commune de la dite équipe. Bon dit comme ça on est un peu sur Th Expendables en bd, mais cela donne au moins un fil conducteur intéressant et plus ambitieux car il ne se limite alors plus aux scénarios des seuls one shots. Tant mieux, c'est une bonne idée. Les dessins de Valentina Pinti et du Studio Arancia sont bien même si la colorisation et les décors sont un peu trop bruts pour moi. Ceci dit c'est souvent le cas en science fiction. Si l'ensemble ne brillera guère par son originalité, c'est efficace et servi par un découpage de qualité. Les amoureux d'univers de science fiction façon Travis ou Carmen seront servis car il ne s'agit pas ici de space opéra mais d'un futur terrien un peu calamiteux et très technologique quand même. L'action est assez soutenu même si cette fois-ci l'album est peut être un peu plus bavard.
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Titre de l'album : La vie d'artiste... n'a pas que de mauvais côtés Scenariste de l'album : Fabio Jacomelli Dessinateur de l'album : Fabio Jacomelli Coloriste : Claudia Guiliani Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Quelle est vraiment la vie érotique d'un artiste ? Fabio Jacomelli nous le dit à travers trois anecdotes. En trois histoires, l'auteur se raconte et nous livre un témoignage sincère et intime de sa vie d'artiste. Il explore et expose sa part la plus intime et met en scène et en images sa sexualité et ses fantasmes, son réel et son imaginaire d'auteur. Mais ne déflorons pas cette délicieuse bande dessinée. Laissons-nous guider par l'auteur lui-même ! Un album élégant, sensuel et intime. Critique : Fabio Jacomelli dévoile la vie érotique d'un artiste peintre/dessinateur, ou du moins expose ses phantasmes dans trois histoires à ne pas montrer aux yeux innocents 😉 . Tout commence à Milan en 1985, par une nuit pluvieuse d'octobre, Fabio ne parvient pas à travailler envahi par le syndrome de la page blanche version dessinateur. Soudain, le téléphone sonne et Claudia l'appelle avec l'envie pressante de le voir. Les retrouvailles vont prendre un virage inattendu, l'étudiante en "langues appliquées" fera montre de ses talents experts pour le plus grand plaisir de Fabio ! Puis nous nous retrouvons en 1986 à l'école de Bande dessinée de Milan, une élégante inconnue nommée Laura demande à Fabio de participer à une séance privée de photographies. Ils se retrouvent dans une chambre d'hôtel aux murs rouges habillés de nombreux miroirs ! Là aussi, point de photos mais des ébats passionnés cherchant le bon angle dans le reflet des miroirs. Enfin, deux années s'écoulent et on retrouve Fabio faisant la rencontre de Elena au cours d'une soirée. Apprenant son métier d'artiste, elle lui propose vite de venir peindre sur les murs de son appartement. Une fois encore, l'objet initial de la visite trouvera une toute autre issue, dénudée et enchevêtrée ! L'auteur italien nous gratifie ses "exploits" sur des planches soignées avec un trait élégant et fin. Les corps sont "humains", point de membres disproportionnés ou encore de poitrines énormes. Il dégage une grande sensualité des trois ébats, avec pour chacun un vécu différent. Il parvient à donner une belle expressivité aux visages avec de l'intensité dans les regards, le tout est bien mis en couleurs par Claudia Guiliani, l'histoire ne dit juste pas de quelle Claudia il s'agit 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-vie-d-artiste-n-a-pas-que-de-mauvais-cotes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La vie d'artiste... n'a pas que de mauvais côtés
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
Fabio Jacomelli dévoile la vie érotique d'un artiste peintre/dessinateur, ou du moins expose ses phantasmes dans trois histoires à ne pas montrer aux yeux innocents 😉 . Tout commence à Milan en 1985, par une nuit pluvieuse d'octobre, Fabio ne parvient pas à travailler envahi par le syndrome de la page blanche version dessinateur. Soudain, le téléphone sonne et Claudia l'appelle avec l'envie pressante de le voir. Les retrouvailles vont prendre un virage inattendu, l'étudiante en "langues appliquées" fera montre de ses talents experts pour le plus grand plaisir de Fabio ! Puis nous nous retrouvons en 1986 à l'école de Bande dessinée de Milan, une élégante inconnue nommée Laura demande à Fabio de participer à une séance privée de photographies. Ils se retrouvent dans une chambre d'hôtel aux murs rouges habillés de nombreux miroirs ! Là aussi, point de photos mais des ébats passionnés cherchant le bon angle dans le reflet des miroirs. Enfin, deux années s'écoulent et on retrouve Fabio faisant la rencontre de Elena au cours d'une soirée. Apprenant son métier d'artiste, elle lui propose vite de venir peindre sur les murs de son appartement. Une fois encore, l'objet initial de la visite trouvera une toute autre issue, dénudée et enchevêtrée ! L'auteur italien nous gratifie ses "exploits" sur des planches soignées avec un trait élégant et fin. Les corps sont "humains", point de membres disproportionnés ou encore de poitrines énormes. Il dégage une grande sensualité des trois ébats, avec pour chacun un vécu différent. Il parvient à donner une belle expressivité aux visages avec de l'intensité dans les regards, le tout est bien mis en couleurs par Claudia Guiliani, l'histoire ne dit juste pas de quelle Claudia il s'agit 😉 . -
En voilà une BD pas comme les autres. Graphiquement, c'est même radicalement différent de ce que l'on peut lire d'habitude. On est ici très proche de l'étrange Noël de Monsieur Jack, mais en noir et blanc et avec un coté plus anguleux et plus effrayant dans le dessin. Et pourtant… cette histoire qui a tout pour être effrayante se trouve être adoucie par notre personnage central : Lily. Car dans cet univers noir et blanc, plein de légende et de méchant épouvantail qui parle, on a Lily. Lily pleine de vie, d'envie et qui, malgré la disparition de sa mère, nous apporte un rayon de bonne humeur dans une histoire qui en a besoin. Non pas que l'histoire soit glauque. Elle est juste un peu effrayante, le lecteur ne sachant jamais si cet épouvantail est du côté de Lily ou non. Philippe Pelaez nous livre ici une superbe histoire, réussissant à entremêler une enquête policière et un récit d'angoisse, de bien belle façon, faisant osciller le lecteur entre peur et envie de savoir ce qu'il est vraiment arrivé à la mère de Lily, le tout saupoudrer de la joie d'une petite fille pleine de vie. Une lecture marquante
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Titre de l'album : Épouvantail Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Stéphane Sénégas Coloriste : Stéphane Sénégas Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Dans une ferme isolée, Lily, une petite fille au caractère bien affirmé, vit avec son père et sa belle-mère. Elle partage son quotidien entre ses animaux, l'école et un épouvantail planté en haut d'un champ, de l'autre côté de la route. Un épouvantail qui, un jour, se met à lui parler. Les échanges sont houleux, car l'épouvantail se montre vulgaire : il n'a pas besoin d'amis, contrairement à Lily. Le mannequin de paille et de bois lui révèle qu'il a été le témoin d'un tragique accident de voiture sur la route, en bas du champ. Depuis, il a mal au ventre. Le père de Lily a lui aussi été un témoin capital de ce drame : il a pu sauver le passager mais pas la conductrice de la voiture, lorsque la voiture a dévalé le talus pour finir dans l'étang du bois qui jouxte la ferme. Le même étang que celui où est morte la mère de Lily. Tandis qu'une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l'accident, tous les protagonistes commencent à faire d'étranges cauchemars hantés par la présence singulière... de l'épouvantail. Cette bande dessinée, fruit de la collaboration entre Philippe Pelaez et Stéphane Sénégas, mêle drame et fantastique dans un univers à la Tim Burton. Les illustrations en noir et blanc subliment un récit où la frontière entre rêve et réalité vacille, créant une atmosphère aussi fascinante qu'inquiétante. Critique : En voilà une BD pas comme les autres. Graphiquement, c'est même radicalement différent de ce que l'on peut lire d'habitude. On est ici très proche de l'étrange Noël de Monsieur Jack, mais en noir et blanc et avec un coté plus anguleux et plus effrayant dans le dessin. Et pourtant… cette histoire qui a tout pour être effrayante se trouve être adoucie par notre personnage central : Lily. Car dans cet univers noir et blanc, plein de légende et de méchant épouvantail qui parle, on a Lily. Lily pleine de vie, d'envie et qui, malgré la disparition de sa mère, nous apporte un rayon de bonne humeur dans une histoire qui en a besoin. Non pas que l'histoire soit glauque. Elle est juste un peu effrayante, le lecteur ne sachant jamais si cet épouvantail est du côté de Lily ou non. Philippe Pelaez nous livre ici une superbe histoire, réussissant à entremêler une enquête policière et un récit d'angoisse, de bien belle façon, faisant osciller le lecteur entre peur et envie de savoir ce qu'il est vraiment arrivé à la mère de Lily, le tout saupoudrer de la joie d'une petite fille pleine de vie. Une lecture marquante Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/epouvantail?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Empires tome 4 - La compagnie des écorchés Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Ornella Savarese Coloriste : Silvia Fabris Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Samara la sauvage, l’envoûtante Kahanë et Mira l’indomptable sont des libre-lames, des sœurs aux liens trempés dans le sang de leurs ennemis. Toutes trois ont juré dans les profondeurs d’Abîmes, avec les ténèbres pour seules témoins, de se venger de leur capitaine qui les a trahies afin de sauver sa peau. Elles ne le tueront pas, pas avant de lui avoir pris tout ce à quoi il tenait : son honneur, sa fortune et sa compagnie… Alors seulement, elles lui ouvriront la gorge et le laisseront se noyer dans son propre sang… Critique : La nouvelle saga Empires de l'éditeur Oxymore continue son bonhomme de chemin avec déjà la sortie du tome 4, la compagnie des écorchés. On y suit trois soeurs, Samara, Kahanë et Mira laissées pour mortes dans les entrailles d'une immense caverne par leur capitaine de compagnie. Suite à un long périple, elles regagnent la surface et sa lumière en jurant de se venger ! Mais attaquer une compagnie entière requiert des moyens et des hommes. Chacune vont se lancer dans une quête de renforts bien précis pour assouvir leur désir de revanche. Elles feront face à leur passé et devront surmonter leurs démons intérieurs dans cette voie jalonnée de sang. La recette de Nicolas Jarry officiant aussi chez Soleil sur les sagas Elfes et Nains, se retrouve une nouvelle fois avec des voix-off et le passé trouble ressurgissant et troublant l'objectif de vengeance. Les trois soeurs présentent toutes des caractéristiques propres et il est assez plaisant de passer d'une à l'autre au fil de l'histoire. Ornella Savarese qui a déjà travaillé sur la série Mages (Soleil) nous livre un dessin soigné et appliqué aux nombreux décors variés et impressionnants. Silvia Fabris assure les couleurs, une nouvelle fois impeccables, jouant bien sur les effets lumineux et les jeux d'ombres. Le tome 5 à la rentrée littéraire de septembre clôturera ce premier cycle Empires, nous commencerons à y voir plus clair sur les objectifs scénaristiques de Nicolas Jarry et JL Istin, les architectes de cet univers dark fantasy. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/empires-tome-4-la-compagnie-des-ecorches/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La nouvelle saga Empires de l'éditeur Oxymore continue son bonhomme de chemin avec déjà la sortie du tome 4, la compagnie des écorchés. On y suit trois soeurs, Samara, Kahanë et Mira laissées pour mortes dans les entrailles d'une immense caverne par leur capitaine de compagnie. Suite à un long périple, elles regagnent la surface et sa lumière en jurant de se venger ! Mais attaquer une compagnie entière requiert des moyens et des hommes. Chacune vont se lancer dans une quête de renforts bien précis pour assouvir leur désir de revanche. Elles feront face à leur passé et devront surmonter leurs démons intérieurs dans cette voie jalonnée de sang. La recette de Nicolas Jarry officiant aussi chez Soleil sur les sagas Elfes et Nains, se retrouve une nouvelle fois avec des voix-off et le passé trouble ressurgissant et troublant l'objectif de vengeance. Les trois soeurs présentent toutes des caractéristiques propres et il est assez plaisant de passer d'une à l'autre au fil de l'histoire. Ornella Savarese qui a déjà travaillé sur la série Mages (Soleil) nous livre un dessin soigné et appliqué aux nombreux décors variés et impressionnants. Silvia Fabris assure les couleurs, une nouvelle fois impeccables, jouant bien sur les effets lumineux et les jeux d'ombres. Le tome 5 à la rentrée littéraire de septembre clôturera ce premier cycle Empires, nous commencerons à y voir plus clair sur les objectifs scénaristiques de Nicolas Jarry et JL Istin, les architectes de cet univers dark fantasy.
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Vous avez vu Monstres et Cie de Pixar ? Vous aimez les monstres à l'apparence terrifiante, mais qui sont en fait gentils comme tout ? Et bien cela ... ne suffit pas pour aimer cette histoire qui se trouve être moins enfantine qu'il n'y parait. En effet si le pitch fait très "Monstres & Cie en 1900", l'histoire elle est plus compliquée, avec des histoires de famille inquiétante, une place de l'enfant digne de l'époque et un mini coté fantastique pas désagréable. Une BD qui se laisse lire avec plaisir porté par un graphisme efficace avec des monstres véritablement effrayant et une constance craquante. Attention quand même a ne pas prendre cette BD pour un public trop jeune. La compréhension des sous-entendus sur la disparition du frère et le comportement des parents sont parties prenantes de l'histoire et risque de dépasser les plus jeunes lecteurs.
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Titre de l'album : Constance et les ombres tome 1 Scenariste de l'album : Ingrid Chabbert Dessinateur de l'album : Luisa Russo Coloriste : Luisa Russo Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Dans cette riche demeure du début du XXe siècle, Constance pourrait vivre heureuse. Mais voilà : ses parents, inquiets pour sa santé — pourtant excellente —, la maintiennent dans un étrange isolement, aussi bien physique qu'affectif, alors que dehors rôdent d'étranges loups spectraux que seule Constance peut voir... Heureusement, la jeune fille a trouvé un ami : Horace, un gentil monstre qui veille sur elle depuis sa naissance et qui éclaire ses journées du soleil tout neuf de l'amitié ! De quoi faire oublier à Constance la mystérieuse disparition de son grand frère, la dureté de ses parents, la pesanteur de certains secrets familiaux mais surtout l'ombre des loups qui se rapprochent et n'attendent que l'occasion de trouver un passage pour l'atteindre... Entre Dickens et Stephen King, Constance va vous faire frissonner de peur et d'émotion(s) dans cette palpitante aventure initiatique mêlant fantastique, secrets de famille et amitié. Critique : Vous avez vu Monstres et Cie de Pixar ? Vous aimez les monstres à l'apparence terrifiante, mais qui sont en fait gentils comme tout ? Et bien cela ... ne suffit pas pour aimer cette histoire qui se trouve être moins enfantine qu'il n'y parait. En effet si le pitch fait très "Monstres & Cie en 1900", l'histoire elle est plus compliquée, avec des histoires de famille inquiétante, une place de l'enfant digne de l'époque et un mini coté fantastique pas désagréable. Une BD qui se laisse lire avec plaisir porté par un graphisme efficace avec des monstres véritablement effrayant et une constance craquante. Attention quand même a ne pas prendre cette BD pour un public trop jeune. La compréhension des sous-entendus sur la disparition du frère et le comportement des parents sont parties prenantes de l'histoire et risque de dépasser les plus jeunes lecteurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/constance-et-les-ombres-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement