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Le lombard nous propose son troisième tome de sa série jeunesse plutôt destinée à nos jeunes filles je pense par les thématiques abordées. Le scénario de Kid Toussaint me déçoit un petit peu pour le moment car l'ensemble reste assez simple, et les interactions entre les personnages peu riches. Certes cela laisse la place aux péripéties mais je trouve que par rapport aux autre séries jeunesse du Lombard, Les héricornes manque un petit peu d'ambition. Comme si l'on ne pouvait pas aimer les licornes et les histoires un peu plus étayées. Dommage donc, d'autant que si les dessins de Verónica Álvarez sont propres, il leur manque aussi le petit supplément d'âme qui rendrait cette bd plus remarquable. L'ensemble est bien mais je le trouve trop limité pour le conseiller à quelqu'un d'autre qu'à une jeune personne fan de licornes.
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Titre de l'album : Les héricornes - Tome 3 - Le silence de Ketys Scenariste de l'album : Kid Toussaint Dessinateur de l'album : Verónica Álvarez Coloriste : Verónica Álvarez Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Le temple d'Aurora, destination finale des Héricornes, semble plus proche que jamais ! Néanmoins, le chemin restant est parsemé de dangers, tantôt survolé par des Hypalecs au bec acéré, tantôt constellé d'Orcons toujours aussi rustres. En filigrane, se dessinent l'enfance et le destin de la mystérieuse Lully : comment une petite fille si différente de son peuple est-elle devenue l'héritière de Ketys ? Ce n'est pas tout : dans ce troisième opus, le secret bien gardé d'une autre Héricorne va être révélé. Pour le bien du groupe et de sa propre licorne ? Peut-être bien… Critique : Le lombard nous propose son troisième tome de sa série jeunesse plutôt destinée à nos jeunes filles je pense par les thématiques abordées. Le scénario de Kid Toussaint me déçoit un petit peu pour le moment car l'ensemble reste assez simple, et les interactions entre les personnages peu riches. Certes cela laisse la place aux péripéties mais je trouve que par rapport aux autre séries jeunesse du Lombard, Les héricornes manque un petit peu d'ambition. Comme si l'on ne pouvait pas aimer les licornes et les histoires un peu plus étayées. Dommage donc, d'autant que si les dessins de Verónica Álvarez sont propres, il leur manque aussi le petit supplément d'âme qui rendrait cette bd plus remarquable. L'ensemble est bien mais je le trouve trop limité pour le conseiller à quelqu'un d'autre qu'à une jeune personne fan de licornes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-hericornes-tome-3-le-silence-de-ketys/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Zia Zinzin - Retour en Corse Scenariste de l'album : Caroline Nasica Dessinateur de l'album : Caroline Nasica Coloriste : Caroline Nasica Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Après une rupture, Caroline retourne en Corse pour retrouver son île, sa famille, sa mamie, ses zie (ses tantes) et son village. Mais, à son arrivée, le choc est rude. Le village est désert, la famille a vieilli, et ceux qui restent regrettent l'avant. Les octogénaires qui demeurent portent les souvenirs d'une jeunesse passée, de villages vivants, d'une langue qui se perd mais aussi des histoires comiques, des récits folkloriques et pittoresques, incarnés par des personnages réels totalement zinzins. "Zia Zinzin", c'est une bande dessinée qui parle de retour aux sources, d'un été au village, d'identité et de légendes familiales. Critique : Pour commencer, je dois vous avouer que je n'ai jamais mis les pieds en Corse. trop de monde y va l'été et ca a tendance à me faire fuir. Je ne pourrais donc absolument pas vous dire si le récit de Caroline Nasica reflète la vie Corse. Je ne peux que lui faire confiance. Mais ce qui est sur c'est que cette tranche de vie reflète un retour aux origines qui est transposable dans toutes les régions. Un retour aux origines qui peu s'avérer salutaire et que l'on a tous fait. Un retour le temps d'un été. Propice aux bons souvenirs des temps insouciants de la jeunesse. Un retour aux sources qui prend ici un petit coté dépaysant avec le franc-parler Corse mais qui nous rappelle que faire un break pour se ressourcer est toujours une bonne chose. Cela permet de dédramatiser mais aussi de se vider la tête. Un album qui prend son temps et réussi à nous embarquer dans sa décompression, nous rappelant, nous aussi, à nos aventures de jeunesses. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/zia-zinzin-retour-en-corse?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Pour commencer, je dois vous avouer que je n'ai jamais mis les pieds en Corse. trop de monde y va l'été et ca a tendance à me faire fuir. Je ne pourrais donc absolument pas vous dire si le récit de Caroline Nasica reflète la vie Corse. Je ne peux que lui faire confiance. Mais ce qui est sur c'est que cette tranche de vie reflète un retour aux origines qui est transposable dans toutes les régions. Un retour aux origines qui peu s'avérer salutaire et que l'on a tous fait. Un retour le temps d'un été. Propice aux bons souvenirs des temps insouciants de la jeunesse. Un retour aux sources qui prend ici un petit coté dépaysant avec le franc-parler Corse mais qui nous rappelle que faire un break pour se ressourcer est toujours une bonne chose. Cela permet de dédramatiser mais aussi de se vider la tête. Un album qui prend son temps et réussi à nous embarquer dans sa décompression, nous rappelant, nous aussi, à nos aventures de jeunesses.
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Titre de l'album : Thorgal Saga - De givre et de feu Scenariste de l'album : Olivier Legrand & Jean-Blaise Djian Dessinateur de l'album : David Etien Coloriste : Bruno Tatti Editeur de l'album : 404 Graphics Note : Résumé de l'album : Pris dans une tempête surnaturelle et échoué sur une banquise glaciale, Thorgal découvre que le Fimbulvinter, le légendaire grand hiver annonçant la fin du monde, est proche. Pour sauver les siens et stopper cette menace, il devra s'aventurer jusqu'au coeur du royaume des géants et affronter les flammes de Muspelheim. En compagnie d'alliés aussi mystérieux et dangereux que la magicienne Vakva, fille de la Reine-Sorcière de l'île du Givre, il entame une quête périlleuse afin de dérober le Feu Magique capable de repousser l'hiver éternel. L'avenir des mondes est désormais entre les mains de Thorgal. Critique : Avec d'ors et déjà 2 tomes sur 3 dans les best of de 1001bd et le dernier qui était quand même déjà sacrément bien, il est peu dire que le paris des éditions du Lombard avec son Throgal Saga est une réussite. Il faut reconnaitre que dupliquer une partie des recettes du succès de la collection Signé sur un mythe comme Thorgal avait tout pour nous plaire. Ce quatrième tome va s'inscrire directement dans cette lignée, car il s'agit encore de l'un de mes coups de coeur de cette année. Il faut dire que le mélange : auteurs de qualités, héros intrépide et attachant, et mythologie du grand nord ne peut que me plaire. Si la couverture version feu m'a laissé un petit peu dubitatif sur le fait que le dessin de David Etien saurait s'adapter au style Thorgal, j'ai été rassuré dès les premières pages. Le style est bien respectueux de l'œuvre sans se renier pour autant, et la mise en couleur de grande qualité de Bruno Tatti ne fait que rendre l'ensemble encore plus séduisant. Le scénario d'Olivier Legrand & Jean-Blaise Djian se révèle infiniment respectueux de l'œuvre et du personnage tout en nous plongeant une nouvelle fois dans la mythologie nordique. Thorgal se retrouvera, fidèle à lui même encore et toujours opposé aux dieux et à leurs jeux. Il y a de l'odyssée d'Ulysse dans le destin de notre Thorgal, et ce n'est pas pour me déplaire. Je reste un grand amateur de mythologie nordique (surtout depuis les derniers God of War je le confesse) alors revoir encore et encore ces personnages reste un immense plaisir. Je ne peux que vous conseiller ces Thorgal saga qui viennent magnifier l'un de nos meilleurs héros de bd franco belge. L'édition en plus est de très bonne qualité, et la pagination à la hauteur pour ces one shots. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-saga-de-givre-et-de-feu-couverture-feu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Avec d'ors et déjà 2 tomes sur 3 dans les best of de 1001bd et le dernier qui était quand même déjà sacrément bien, il est peu dire que le paris des éditions du Lombard avec son Throgal Saga est une réussite. Il faut reconnaitre que dupliquer une partie des recettes du succès de la collection Signé sur un mythe comme Thorgal avait tout pour nous plaire. Ce quatrième tome va s'inscrire directement dans cette lignée, car il s'agit encore de l'un de mes coups de coeur de cette année. Il faut dire que le mélange : auteurs de qualités, héros intrépide et attachant, et mythologie du grand nord ne peut que me plaire. Si la couverture version feu m'a laissé un petit peu dubitatif sur le fait que le dessin de David Etien saurait s'adapter au style Thorgal, j'ai été rassuré dès les premières pages. Le style est bien respectueux de l'œuvre sans se renier pour autant, et la mise en couleur de grande qualité de Bruno Tatti ne fait que rendre l'ensemble encore plus séduisant. Le scénario d'Olivier Legrand & Jean-Blaise Djian se révèle infiniment respectueux de l'œuvre et du personnage tout en nous plongeant une nouvelle fois dans la mythologie nordique. Thorgal se retrouvera, fidèle à lui même encore et toujours opposé aux dieux et à leurs jeux. Il y a de l'odyssée d'Ulysse dans le destin de notre Thorgal, et ce n'est pas pour me déplaire. Je reste un grand amateur de mythologie nordique (surtout depuis les derniers God of War je le confesse) alors revoir encore et encore ces personnages reste un immense plaisir. Je ne peux que vous conseiller ces Thorgal saga qui viennent magnifier l'un de nos meilleurs héros de bd franco belge. L'édition en plus est de très bonne qualité, et la pagination à la hauteur pour ces one shots.
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Titre de l'album : L'orfèvre Scenariste de l'album : Aurélien Lozes Dessinateur de l'album : Aurélien Lozes Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : L'action de L'Orfèvre se déroule à Paris. Le climat social est explosif entre manifestations et émeutes. À l'instar de Blacksad ou Maus, les personnages sont des animaux anthropomorphes. Le récit ayant deux portes d'entrée, le livre n'a donc pas une mais deux couvertures ! Peu importe le chemin que vous prenez, vous serez plongés au coeur de l'enquête. Entrée pile - L'inspecteur Hippolyte Cisife arrive sur la scène d'un crime. Alors que les forces de l'ordre sont débordées, une série de meurtres abominables se produit. Sur place, à côté du cadavre, on retrouve la pièce d'identité de l'épouse d'un riche homme d'affaires : Faustinien Gaston. Ce dernier évoque des relations entre sa femme et un groupe activiste... Entrée face - Au fond d'une grotte, perdue, Justine cherche de la lumière. Après de multiples errements, elle s'extirpe du piège dans lequel elle était coincée jusque-là. À peine sortie, elle tombe sur un policier, un inspecteur qui cherche son partenaire. Quelques phrases échangées et déjà, ils fuient le climat hostile des ruelles alentours... Critique : Oui je sais on a mis le temps à parler de L'orfèvre car cet ovni de la bd est sorti en aout 2024. Il faut dire qu'à priori pour le lecteur de bd fainéant que je suis, il n'est pas évident de se lancer dans la lecture de cet étrange bd. Elle a en effet plusieurs particularité : ce livre a deux entrées, il peut se lire dans les deux sens, nous présentant deux façons d'aborder cette étrange enquête. L'auteur a en effet réalisé ce livre sur près d'une décennie, entièrement au stylo bille, imaginez l'exploit. Tout l'ouvrage est fait pour nous creuser les méninges, et c'est je pense bien l'intention de l'auteur de ne rien nous rendre facile alors même que la structure et le contenu de l'histoire est finalement assez classique. La narration se permet quelques turpitudes qui vont distraire le lecteur du fond de l'enquête, cela en agacera certains quand d'autres se prendront au jeu. Quoiqu'il en soi le résultat est bluffant pour une première parution, et il faut saluer le travail titanesque que cela a représenté. Sans compter la relecture qui s'imposera forcément au lecteur, les 168 pages vous occuperont déjà un petit moment dans les deux sens. Je ne peux que vous conseiller de jeter un oeil à cet ovni si vous avez un peu envie de vous triturer les méninges et de lire quelque chose de différent et de marquant. Autres infos : Edité par Komics Initiative Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-orfevre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Oui je sais on a mis le temps à parler de L'orfèvre car cet ovni de la bd est sorti en aout 2024. Il faut dire qu'à priori pour le lecteur de bd fainéant que je suis, il n'est pas évident de se lancer dans la lecture de cet étrange bd. Elle a en effet plusieurs particularité : ce livre a deux entrées, il peut se lire dans les deux sens, nous présentant deux façons d'aborder cette étrange enquête. L'auteur a en effet réalisé ce livre sur près d'une décennie, entièrement au stylo bille, imaginez l'exploit. Tout l'ouvrage est fait pour nous creuser les méninges, et c'est je pense bien l'intention de l'auteur de ne rien nous rendre facile alors même que la structure et le contenu de l'histoire est finalement assez classique. La narration se permet quelques turpitudes qui vont distraire le lecteur du fond de l'enquête, cela en agacera certains quand d'autres se prendront au jeu. Quoiqu'il en soi le résultat est bluffant pour une première parution, et il faut saluer le travail titanesque que cela a représenté. Sans compter la relecture qui s'imposera forcément au lecteur, les 168 pages vous occuperont déjà un petit moment dans les deux sens. Je ne peux que vous conseiller de jeter un oeil à cet ovni si vous avez un peu envie de vous triturer les méninges et de lire quelque chose de différent et de marquant.
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Et bien voici une bonne surprise chez Soleil ! Parce que très sincèrement je n'étais pas hyper optimiste, Soleil ne m'ayant pas toujours rassuré sur son traitement des thèmes "en vogue". Alors une enième histoire de vampires mêlée à une histoire d'amour bon. Comment vous dire ? ça a du mal à nous faire frétiller, même avec M. Corbeyran aux manettes. Et pourtant, tout ici est bien réalisé. Tout d'abord nous avons un dessinateur talentueux, qui sait nous livrer de belles planches, de beaux découpages bien dynamiques, et des belles tronches de personnages, c'est agréable, le tout en ayant presque l'illusion de voir les coups de crayon malgré l'utilisation du numérique. Certes il reste sur l'essentiel et ne perd guère de temps en fioritures mais ne chipotons pas. J'aime. Ensuite le scénario, Corbeyran réussit le miracle de recycler tout ou presque ce qui a été fait ou dit ou filmé sur les vampires, pour le rendre à sa sauce le temps de ce diptyque vitaminé et pourtant assez clair et lisible. Les personnages sont réussis, les enjeux sont clairs, place à l'aventure. Exsangue est une lecture pop culture donc, sans trop de prise de tête, pour ceux qui n'en n'ont pas assez des vampires et des histoires d'amour, et qui ne veulent pas s'engager plus loin qu'un bon diptyque. Réussi !
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Titre de l'album : Exsangue - Tome 1 - La marque Scenariste de l'album : Éric Corbeyran Dessinateur de l'album : Alex Shibao Coloriste : Natalia Marques Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Marko Gregorian est chasseur de vampires. Il fait partie d'une organisation dont le but est leur éradication. Sa soeur a été transformée en vampire et il veut la retrouver et mettre fin à ses souffrances. Lorsque démarre notre récit, une nouvelle mission l'amène sur le sol américain. Sa cible se nomme Thania... mais les choses vont prendre une tournure des plus inattendues. Critique : Et bien voici une bonne surprise chez Soleil ! Parce que très sincèrement je n'étais pas hyper optimiste, Soleil ne m'ayant pas toujours rassuré sur son traitement des thèmes "en vogue". Alors une enième histoire de vampires mêlée à une histoire d'amour bon. Comment vous dire ? ça a du mal à nous faire frétiller, même avec M. Corbeyran aux manettes. Et pourtant, tout ici est bien réalisé. Tout d'abord nous avons un dessinateur talentueux, qui sait nous livrer de belles planches, de beaux découpages bien dynamiques, et des belles tronches de personnages, c'est agréable, le tout en ayant presque l'illusion de voir les coups de crayon malgré l'utilisation du numérique. Certes il reste sur l'essentiel et ne perd guère de temps en fioritures mais ne chipotons pas. J'aime. Ensuite le scénario, Corbeyran réussit le miracle de recycler tout ou presque ce qui a été fait ou dit ou filmé sur les vampires, pour le rendre à sa sauce le temps de ce diptyque vitaminé et pourtant assez clair et lisible. Les personnages sont réussis, les enjeux sont clairs, place à l'aventure. Exsangue est une lecture pop culture donc, sans trop de prise de tête, pour ceux qui n'en n'ont pas assez des vampires et des histoires d'amour, et qui ne veulent pas s'engager plus loin qu'un bon diptyque. Réussi ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/exsangues-tome-1-la-marque/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Les reines de sang - Irène de Byzance, l'iconophile tome 1 Scenariste de l'album : Corbeyran Dessinateur de l'album : Gabriel Ippóliti Coloriste : Gabriel Ippóliti Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Irène, orpheline à deux ans, est élevée par son oncle Constantin dans la foi chrétienne iconophile. À 16 ans, elle épouse Léon, futur empereur de Constantinople. Lorsqu'elle devient impératrice, elle s'oppose à l'iconoclasme et tente de convaincre son mari de changer de politique. Résolue à restaurer le culte des icônes, Irène s'impose dans un empire en plein bouleversement religieux et politique. Critique : Un nouveau dytique rejoint la série des reines de sang avec Irène de Byzance, sur un scénario de Corbeyran. Irène est la première femme à régner sur tout l'empire de Byzantin et devenir impératrice au décès de son époux. Ce premier tome nous la présente durant son enfance avec son éducation et sa connaissance des icones représentants des figures de la religion chrétienne. Durant cette introduction, Corbeyran nous démontre comment cette reine à dû jouer de ruse pour imposer sa vision et ses choix. Une fois de plus, les complots et trahisons sont au cœur même de la cour du roi où Irène apprend à se méfier de tous. La partie graphique est de qualité pour dépeindre l'époque et le décor, par contre les visages des personnages paraissent étrange sur certaine case. Les amateurs de la série trouveront leur bonheur avec l'histoire de cette nouvelle reine en mauvaise position à la fin de cet album. Cette série met en avant le pouvoir de toutes ces femmes importantes dans l’histoire et comment elles gouvernaient dans un monde politique souvent composé d’homme. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-reines-de-sang-irene-de-byzance-l-iconophile-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Un nouveau dytique rejoint la série des reines de sang avec Irène de Byzance, sur un scénario de Corbeyran. Irène est la première femme à régner sur tout l'empire de Byzantin et devenir impératrice au décès de son époux. Ce premier tome nous la présente durant son enfance avec son éducation et sa connaissance des icones représentants des figures de la religion chrétienne. Durant cette introduction, Corbeyran nous démontre comment cette reine à dû jouer de ruse pour imposer sa vision et ses choix. Une fois de plus, les complots et trahisons sont au cœur même de la cour du roi où Irène apprend à se méfier de tous. La partie graphique est de qualité pour dépeindre l'époque et le décor, par contre les visages des personnages paraissent étrange sur certaine case. Les amateurs de la série trouveront leur bonheur avec l'histoire de cette nouvelle reine en mauvaise position à la fin de cet album. Cette série met en avant le pouvoir de toutes ces femmes importantes dans l’histoire et comment elles gouvernaient dans un monde politique souvent composé d’homme.
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L'illustratrice norvégienne Michelle Tolo se lance dans la BD avec cette première oeuvre destinée à un large public juvénile. On y suit un jeune garçon nommé Magnus arrivant dans une nouvelle ville avec tout ce que cela comporte comme difficultés à cet âge. Nouvelle classe de CM1, nouvelles amitiés ou pas, nouvelle maison etc... Pas simple à gérer, on est tous passé par là au moins une fois dans notre vie et l'auteure retranscrit plutôt bien ces problèmes d'enfance. Elle pimente ces péripéties avec l'apparition soudaine d'un fantôme, une jeune fille dénommée Saga qui sort d'une figurine rappelant à Magnus son défunt chat. Dès lors, il se retrouve partagé entre son amitié avec une fille que lui seul peut voir, et deux garçons assez fauteurs de troubles le poussant à faire des bêtises. D'un côté une relation presque imaginaire mais saine et d'un autre une amitié toxique. Une dualité compliquée pour un enfant, d'autant que Saga est liée à cette figurine suite à un événement passé, datant de plus de 80 ans juste avant sa mort. Tous les deux vont tenter de percer ce mystère. De l'aventure, du rythme, un soupçon de fantastique, des dialogues concis, les ingrédients sont réunis pour une bonne lecture "jeunesse". On peut reprocher un léger manque d'originalité avec cette amitié fantastique, mais l'ensemble se tient. Le trait est simple, d'influence manga avec de grands yeux et des visages ronds. Une lecture à recommander à partir de 8 ans.
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Titre de l'album : Mon amie fantôme Scenariste de l'album : Michelle Tolo Dessinateur de l'album : Michelle Tolo Coloriste : Michelle Tolo Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Tout le monde aimerait avoir u un.e meilleur.e ami.e. Mais que ferais-tu si cette personne était un fantôme ? Magnus vient d'emménager dans la petite bourgade de Hanteville. Il a du mal à s'intégrer et sa mère se fait du souci pour lui. Et puis, un jour, il rencontre Saga... Entre les nouvelles amitiés et les secrets oubliés, Magnus et Saga vont vivre une aventure pleine de mystères ! Critique : L'illustratrice norvégienne Michelle Tolo se lance dans la BD avec cette première oeuvre destinée à un large public juvénile. On y suit un jeune garçon nommé Magnus arrivant dans une nouvelle ville avec tout ce que cela comporte comme difficultés à cet âge. Nouvelle classe de CM1, nouvelles amitiés ou pas, nouvelle maison etc... Pas simple à gérer, on est tous passé par là au moins une fois dans notre vie et l'auteure retranscrit plutôt bien ces problèmes d'enfance. Elle pimente ces péripéties avec l'apparition soudaine d'un fantôme, une jeune fille dénommée Saga qui sort d'une figurine rappelant à Magnus son défunt chat. Dès lors, il se retrouve partagé entre son amitié avec une fille que lui seul peut voir, et deux garçons assez fauteurs de troubles le poussant à faire des bêtises. D'un côté une relation presque imaginaire mais saine et d'un autre une amitié toxique. Une dualité compliquée pour un enfant, d'autant que Saga est liée à cette figurine suite à un événement passé, datant de plus de 80 ans juste avant sa mort. Tous les deux vont tenter de percer ce mystère. De l'aventure, du rythme, un soupçon de fantastique, des dialogues concis, les ingrédients sont réunis pour une bonne lecture "jeunesse". On peut reprocher un léger manque d'originalité avec cette amitié fantastique, mais l'ensemble se tient. Le trait est simple, d'influence manga avec de grands yeux et des visages ronds. Une lecture à recommander à partir de 8 ans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mon-amie-fantome/ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Jian - Tome 1 - Ceux de la montagne Scenariste de l'album : Frédéric Maffre Dessinateur de l'album : Ludovica Ceregatti Coloriste : Denis Béchu & Julien Maffre Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : La nouvelle série des auteurs de Stern ! 480 après Jésus Christ, les vestiges de l'Empire romain. Deux guerriers étrangers arpentent les Pyrénées, prêts à louer leurs services : Jian, un jeune caractère tumultueux aux origines mystérieuses, et son père, Attius, ancien légionnaire profondément croyant. Embauchés par le seigneur local, ils se voient confier la plus dangereuse des missions : tuer un drac, une créature monstrueuse terrorisant la région. Entre traditions païennes mourantes et christianisme émergent, Jian et son père vont découvrir que les vieilles croyances ne sont pas toujours d'inoffensives superstitions... Critique : Oh quelle jolie surprise que ce Jian que je n'attendais pas. Julien et Frédéric Maffre, les auteurs de Stern, reviennent avec la talentueuse Ludovica Ceregatti au dessin pour une nouvelle série d'aventure aux éditions du Lombard. Julien ne s'occupe sur cette série que des storyboard, ce qu'il affectionne plus particulièrement d'ailleurs, passionné qu'il est de cinéma et de découpages. Et cela se voit. Les scènes sont belles, impactantes, et le mélange des genres, assumé, fonctionne très bien. Les références culturelles sont nombreuses, et on se laisse porter par l'atmosphère des dessins parfois très sobres de Ludovica Ceregatti. Mélange du film de sabre chinois, et des légendes pyrénéennes interprétées à la sauce "pacte des loups", l'intrigue que nous a concocté Frédéric Maffre est innatendue, et pourtant passionnante. La période historique choisie est assez méconnue et obscure pour nous et elle va leur laisser de grandes libertés. Tant mieux pour nous lecteurs. Seul bémol finalement, j'ai eu un petit peu de mal avec la représentation du protagoniste principal. Mais chut je ne vous en dirais pas plus. C'est très bien. Autres infos : Storyboard de Julien Maffre Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jian-tome-1-ceux-de-la-montagne/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Oh quelle jolie surprise que ce Jian que je n'attendais pas. Julien et Frédéric Maffre, les auteurs de Stern, reviennent avec la talentueuse Ludovica Ceregatti au dessin pour une nouvelle série d'aventure aux éditions du Lombard. Julien ne s'occupe sur cette série que des storyboard, ce qu'il affectionne plus particulièrement d'ailleurs, passionné qu'il est de cinéma et de découpages. Et cela se voit. Les scènes sont belles, impactantes, et le mélange des genres, assumé, fonctionne très bien. Les références culturelles sont nombreuses, et on se laisse porter par l'atmosphère des dessins parfois très sobres de Ludovica Ceregatti. Mélange du film de sabre chinois, et des légendes pyrénéennes interprétées à la sauce "pacte des loups", l'intrigue que nous a concocté Frédéric Maffre est innatendue, et pourtant passionnante. La période historique choisie est assez méconnue et obscure pour nous et elle va leur laisser de grandes libertés. Tant mieux pour nous lecteurs. Seul bémol finalement, j'ai eu un petit peu de mal avec la représentation du protagoniste principal. Mais chut je ne vous en dirais pas plus. C'est très bien.
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Titre de l'album : Patty télépathe tome 1 - On ne peut rien lui cacher Scenariste de l'album : Lewis Trondheim Dessinateur de l'album : Lewis Trondheim Coloriste : Lewis Trondheim Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Patty est une petite fille comme les autres... sauf qu'elle peut lire dans les pensées. Pratique pour les interros à l'école, mais dangereux, car personne ne doit deviner son super pouvoir. Sinon, qui sait ce qui pourrait lui arriver ? La nouvelle série de Lewis Trondheim Lewis Trondheim, auteur de la série Donjon (Delcourt) et, chez Bayard jeunesse, de Chihuahua avec Nob, Jousselin et Obion, revient en solo pour une nouvelle série jeunesse drôle et déjantée. Le fantasme de tous les enfants... et des grands Pouvoir lire dans les pensées, qui n'en a jamais rêvé ? Patty a cette chance, et c'est en effet parfois bien utile, notamment pour réussir les interros. Mais elle craint aussi que son pouvoir soit découvert, car alors, qui sait ce qui lui arriverait ? Elle va donc devoir faire très attention... Critique : On ne présente plus Lewis Trondheim, aimant aborder de nombreux sujets autant adultes que enfants sous le prisme de l'humour. Dans ce petit livre illustré sous forme de strips au format carré, il raconte la vie de Patty dotée d'un super pouvoir qui fera des envieux : lire les pensées des autres ! A travers des scènes de vie banales, il démontre qu'un tel pouvoir peut s'avérer autant bénéfique que problématique. Comment l'utiliser à bon escient tout en respectant l'intimité des gens ? Vu par le prisme d'une jeune fille cela revêt un autre angle et on jubile de la voir se poser mille et une questions et se retrouver dans certaines situations ubuesques. Des gags courts qui s'enchaînent avec un certain respect de la chronologie car sa vie familiale se livre aussi peu à peu. A partir de 7 ans mais le talent de l'auteur fait que l'on peut aisément le lire et l'apprécier jusqu'à 77 ans voire plus 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/patty-telepathe-tome-1-on-ne-peut-rien-lui-cacher/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Patty télépathe tome 1 - On ne peut rien lui cacher
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
On ne présente plus Lewis Trondheim, aimant aborder de nombreux sujets autant adultes que enfants sous le prisme de l'humour. Dans ce petit livre illustré sous forme de strips au format carré, il raconte la vie de Patty dotée d'un super pouvoir qui fera des envieux : lire les pensées des autres ! A travers des scènes de vie banales, il démontre qu'un tel pouvoir peut s'avérer autant bénéfique que problématique. Comment l'utiliser à bon escient tout en respectant l'intimité des gens ? Vu par le prisme d'une jeune fille cela revêt un autre angle et on jubile de la voir se poser mille et une questions et se retrouver dans certaines situations ubuesques. Des gags courts qui s'enchaînent avec un certain respect de la chronologie car sa vie familiale se livre aussi peu à peu. A partir de 7 ans mais le talent de l'auteur fait que l'on peut aisément le lire et l'apprécier jusqu'à 77 ans voire plus 😉 -
Nos héritages - Une histoire de nos révolutions racontée à mon fils
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
L'auteur complet Fred Bernard nous propose dans cet épais roman graphique une biographie détonante et touchante avec une légère dose d'humour bienveillant. Suite à une question (parmi tant d'autres 🙂 ) de son fils : "mais qui donc invente les dieux ? ", il décide de lui répondre par le biais d'une BD racontant l'histoire de l'humanité; mais pas que ! En respectant la chronologie, il débute donc par les premiers animaux sur terre, puis les hommes préhistoriques, l'antiquité, le moyen-âge et ainsi de suite jusqu'au présent. L'originalité du récit vient de ce système de chapitres liés aux grands tournants de l'espèce humaine, mais il ne l'aborde que sur deux pages, le reste est composé de sa vie personnelle cheminant aussi à travers les âges. Il revêt son avatar d'un costume représentant la période historique du chapitre et raconte les grands moments de sa jeunesse jusqu'à présent. Anecdotes scolaires, familiales, lieux de vie, copains, copines, où comment la grande histoire de l'humanité avance en parallèle avec la sienne. On rit, on pleure, on souffre, on revit aussi certaines scènes car on est toutes et tous passés par là et cela rend le récit d'autant plus attachant. Je précise bien sur certains moments, car il faut avouer qu'il a eu une vie bien chargée et jalonnée d'obstacles importants dont un représenté par une chute de 12m, mais je ne vous en dis pas plus 😉 . La partie graphique se veut pédagogique et au diapason des questions d'un enfant. Un trait simple, semi-réaliste, sans trop de détails tout en allant à l'essentiel. Les couleurs sont très réussies et apportent chaleur et gaieté au récit. On peut reprocher des pages chargées en revanche, avec de nombreux écrits voire paragraphes débordants sur les dessins. Un vrai roman graphique prenant son temps ainsi que celui du lecteur, mais pour de bons moments 🙂 . Une vie débutant au pied du vignoble bourguignon avec des noms de villages comme Savigny-les-Beaune, Pommard, ou encore Aloxe Corton, les plus grands vins blancs du monde, avouez qu'il y a pire ! Merci pour la balade Fred Bernard 🙂-
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(et 3 en plus)
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Nos héritages - Une histoire de nos révolutions racontée à mon fils
Kevin Nivek a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Nos héritages - Une histoire de nos révolutions racontée à mon fils Scenariste de l'album : Fred Bernard Dessinateur de l'album : Fred Bernard Coloriste : Fred Bernard Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : À travers un voyage dans l’espace et le temps, retraçant la naissance et les progrès de l’humanité – qu’ils soient techniques, moraux, spirituels ou juridiques – l’auteur entrelace son propre parcours de vie avec ses découvertes, ses joies et ses peines. Ce récit personnel et universel lui permet d’explorer les grandes questions que lui pose son fils : « Comment grandit-on ? », « À quoi sert la vie, papa ? » et « Est-ce que c’était mieux avant ? ». Critique : L'auteur complet Fred Bernard nous propose dans cet épais roman graphique une biographie détonante et touchante avec une légère dose d'humour bienveillant. Suite à une question (parmi tant d'autres 🙂 ) de son fils : "mais qui donc invente les dieux ? ", il décide de lui répondre par le biais d'une BD racontant l'histoire de l'humanité; mais pas que ! En respectant la chronologie, il débute donc par les premiers animaux sur terre, puis les hommes préhistoriques, l'antiquité, le moyen-âge et ainsi de suite jusqu'au présent. L'originalité du récit vient de ce système de chapitres liés aux grands tournants de l'espèce humaine, mais il ne l'aborde que sur deux pages, le reste est composé de sa vie personnelle cheminant aussi à travers les âges. Il revêt son avatar d'un costume représentant la période historique du chapitre et raconte les grands moments de sa jeunesse jusqu'à présent. Anecdotes scolaires, familiales, lieux de vie, copains, copines, où comment la grande histoire de l'humanité avance en parallèle avec la sienne. On rit, on pleure, on souffre, on revit aussi certaines scènes car on est toutes et tous passés par là et cela rend le récit d'autant plus attachant. Je précise bien sur certains moments, car il faut avouer qu'il a eu une vie bien chargée et jalonnée d'obstacles importants dont un représenté par une chute de 12m, mais je ne vous en dis pas plus 😉 . La partie graphique se veut pédagogique et au diapason des questions d'un enfant. Un trait simple, semi-réaliste, sans trop de détails tout en allant à l'essentiel. Les couleurs sont très réussies et apportent chaleur et gaieté au récit. On peut reprocher des pages chargées en revanche, avec de nombreux écrits voire paragraphes débordants sur les dessins. Un vrai roman graphique prenant son temps ainsi que celui du lecteur, mais pour de bons moments 🙂 . Une vie débutant au pied du vignoble bourguignon avec des noms de villages comme Savigny-les-Beaune, Pommard, ou encore Aloxe Corton, les plus grands vins blancs du monde, avouez qu'il y a pire ! Merci pour la balade Fred Bernard 🙂 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nos-heritages-une-histoire-de-nos-revolutions-racontee-a-mon-fils/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement-
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Titre de l'album : À quoi rêvent les pieuvres ? Scenariste de l'album : Pierre-Roland Saint-Dizier, Alex Dos Santo Dessinateur de l'album : Leyho Coloriste : Leyho Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Après une thèse de doctorat difficile, Fred est recrutée à la station biologique de Roscoff. Dans le cadre d'un programme visant à étudier l'intelligence des pieuvres, elle s'occupe d'Inky, nouvelle pensionnaire de l'aquarium. Le travail de Fred sera d'entrer en relation avec cette " extraterrestre " aux neuf cerveaux. Mais, au fil des expériences, Fred est peu à peu troublée par Inky et une relation étonnante se noue entre elles. Alors que chacune aspire à la liberté, cette rencontre inattendue pourrait tout bouleverser. Critique : Un scénariste, Pierre-Roland Saint-Dizier et un océanographe en la personne d'Alex Dos Santos composent le récit de cette aventure bio-marine touchante et surprenante. En explorant le lien d'amitié se créant entre une jeune biologiste et une pieuvre, ils nous invitent à réfléchir sur le lien entre les animaux et l'homme. Mais aussi à découvrir ces animaux dotés de trois coeurs, neuf cerveaux et huit tentacules, ils s'avèrent être une espèce fascinante. Voir les protagonistes prendre à pleines mains les tentacules, les laisser se nouer autour de leur bras, j'ai été assez stupéfait de cette relation possible, moi qui trouvais les poulpes un peu rebutants, à part dans mon assiette 🙂 . Vous découvrirez au fil du récit cette "amitié" naissante entre Fred et Inky, mais aussi le travail en laboratoire de biologie marine, avec les expériences tentées, les relations entre collègues, les ambitions et envies de chacun, bref, tout un monde inconnu pour les non initiés. Sans termes techniques ou jargons scientifiques, le talent des deux scénaristes rend la lecture agréable, presque un feel good movie ! Il faut dire que le dessin tout en rondeur de Leyho aux influences Munuera, est agréable, les personnages sont reconnaissables et il parvient à dégager de l'émotion dans les regards, même ceux de la pieuvre Inky ! Une sympathique découverte de la section RamDam de l'éditeur Jungle. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/a-quoi-revent-les-pieuvres/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Un scénariste, Pierre-Roland Saint-Dizier et un océanographe en la personne d'Alex Dos Santos composent le récit de cette aventure bio-marine touchante et surprenante. En explorant le lien d'amitié se créant entre une jeune biologiste et une pieuvre, ils nous invitent à réfléchir sur le lien entre les animaux et l'homme. Mais aussi à découvrir ces animaux dotés de trois coeurs, neuf cerveaux et huit tentacules, ils s'avèrent être une espèce fascinante. Voir les protagonistes prendre à pleines mains les tentacules, les laisser se nouer autour de leur bras, j'ai été assez stupéfait de cette relation possible, moi qui trouvais les poulpes un peu rebutants, à part dans mon assiette 🙂 . Vous découvrirez au fil du récit cette "amitié" naissante entre Fred et Inky, mais aussi le travail en laboratoire de biologie marine, avec les expériences tentées, les relations entre collègues, les ambitions et envies de chacun, bref, tout un monde inconnu pour les non initiés. Sans termes techniques ou jargons scientifiques, le talent des deux scénaristes rend la lecture agréable, presque un feel good movie ! Il faut dire que le dessin tout en rondeur de Leyho aux influences Munuera, est agréable, les personnages sont reconnaissables et il parvient à dégager de l'émotion dans les regards, même ceux de la pieuvre Inky ! Une sympathique découverte de la section RamDam de l'éditeur Jungle.
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Titre de l'album : Thorgal Saga - Adieu Aaricia Scenariste de l'album : Robin Recht Dessinateur de l'album : Robin Recht Coloriste : Gaétan Georges Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Le temps est le plus cruel des dieux… Couronnée de cheveux blancs, Aaricia a rendu son dernier souffle. Au crépuscule de sa vie, écrasé par la douleur, Thorgal se voit proposer l'anneau d'Ouroboros par le perfide Nidhogg. Qu'il le mette à son doigt, et il pourra retourner dans son propre passé, et revoir sa bien-aimée. Qu'importe le prix à payer, il est des tentations auxquelles même le héros le plus pur ne peut résister… Critique : Ce Thorgal est un évènement. Ni plus ni moins, il me rappelle le Goldorak qui nous a estomaqué l'année dernière ou le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme dans sa façon de jouer avec nos souvenirs et nos émotions de lecteurs d'une icône de la bd. Je ne pense pas que les éditeurs peuvent se contenter de simplement faire revoir leurs principales saga par des auteurs différents et talentueux, mais cela n'empêche pas cet exercice, quand il est réussi et rare, d'avoir une saveur toute particulière. C'est ici bien évidemment le cas. Ce premier opus de Thorgal Saga (soit la nouvelle série de Thorgal vus par un auteur différent) frappe très fort et je crois que la amateurs de la série seront bluffés par le résultat. Ceux qui ne la connaissent pas également, mais il y aura une différence de taille entre ces deux lecteurs aux souvenirs de lectures différents. L'appréhension du récit et de sa finalité sera je crois radicalement modifiée selon ce qu'on a lu des aventures de Thorgal. Pour ma part, en tant que fidèle et assez assidu lecteur de Thorgal, je vous avoue que cet opus m'a fait mal. J'ai eu mal à mon Thorgal, j'ai eu mal à mon héros, j'ai eu mal à mes souvenirs de jeunesse tant Robin Recht s'est échiné à le mettre dans une position où nous ressentons sa souffrance. Mais c'est ainsi que sont parfois faites les grandes bd, elles nous communiquent des émotions à travers leurs personnages, leurs drames et l'empathie qu'elle nous suscite, nous prennent aux tripes, et nous tordent nos certitudes dans tous les sens. A ce titre, cet Adieu Aaricia est, à l'image de sa couverture, sublime. Tout au long de cet opus, Robin Recht s'attelle à rapprocher un peu le héros de l'homme, ne lui ménageant rien de nos faiblesses et dilemmes sans jamais le salir. Graphiquement, Robin Recht livre en plus une véritable partition de maître, même si je suis plutôt content du travail effectué par Fred Vignaux sur les derniers tomes de la série mère Thorgal. Ici il prend juste ce qu'il faut de distance avec l'héritage de Rosinski pour nous en livrer une belle interprétation, fidèle sans chercher à copier. Pour les lecteurs connaisseurs, on n'est pas non plus sur son époustouflant Conan, qui livrait la part belle aux planches coups de poings. Ici l'héritage de la série n'est donc pas renié. J'ai souffert, notamment sur cette fin qui m'a scié les jambes à la lecture de ce Thorgal. Mais je remercie Robin Recht de nous avoir offert cela, car une chose est sûre, Adieu Aaricia marquera l'esprit de ses lecteurs. Et je souhaite un très bon courage aux auteurs qui bossent sur le prochain Thorgal Saga. Adieu Aaricia est un coup de maître, un hommage vibrant et intelligent, questionnant le héros et son humanité dans une aventure nordique prenante pour tout lecteur, et simplement passionnante et émouvante pour les habitués de la série. P.S : pour ceux qui ont lu mes chroniques sur les derniers Thorgal, vous connaissiez mon désir de voir cette série trouver une belle conclusion. Adieu Aaricia en est une magnifique. Autres infos : A ne manquer sous aucun prétexte. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-saga-tome-1-adieu-aaricia?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Jeanne et Cierges Scenariste de l'album : Karibou Dessinateur de l'album : Josselin Duparcmeur Coloriste : Josselin Duparcmeur Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Dieu n'en a que faire des Anglois ou du royaume de France et la Pucelle a tout compris de travers. Il s'incarne alors en lui-même, un vieil homme barbu (ce qui a le don de décevoir Jeanne qui s'attendait à un bel homme bien musclé) et décide d'accompagner la jeune fille dans son périple, avant tout pour tenter de tempérer son ardeur. Mais il se fera bien entendu dépasser par la ferveur de Jeanne… Critique : Avec Jeanne et Cierges, Karibou poursuit sa série humoristique centralisée autour d'une époque historique, après Salade César, Waterlose et Troie zéro. Dans ce tome, on suit le parcours de la célèbre Jeanne d'Arc guidée par les paroles de Dieu, même si ce dernier affirme ne jamais lui avoir parler. Il n'en faut pas moins à la pucelle pour partir libérer le royaume de France de ses envahisseurs. Dieu interpellé par cette adolescente va l'accompagner tout en essayant de la raisonner ainsi que toutes les personnes qu'elle croisera sur le chemin. Karibou détourne une fois de plus l'histoire avec beaucoup d'humour et dérision avec des histoires courtes sur une planche qui se suivent pendant le combat de Jeanne. La partie graphique est de qualité dans un style réaliste avec des cases bien détaillées pour le genre. Une fois de plus, le titre annonce la couleur de ce qui nous attend dans cet album. Si vous avez adorez les autres albums, vous ne serez pas surpris et passerez un agréable moment de lecture avec beaucoup de fous rires. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jeanne-et-cierges/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : On ne parle pas de ces choses-là Scenariste de l'album : Marine Courtade Dessinateur de l'album : Alexandra Petit Coloriste : Alexandra Petit Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Le tabou des tabous. La journaliste Marine Courtade décortique les mécanismes de silence autour de l'inceste. Son terrain d'enquête ? Sa propre famille. Avec un savant mélange de rigueur et de dérision, elle s'embarque dans un tour de France audacieux afin de confronter un à un ses oncles et tantes avec la même question : pourquoi vous êtes-vous tu ? Critique : C'est un sacré chemin qu'a emprunté la journaliste Marine Courtade, pour délier les langues mais aussi et surtout pour elle ! Car elle a subi elle même ce type d'agression par son grand-père et elle s'expose à livre ouvert sur son parcours avec toutes les difficultés que cela procure. Faire face, se construire quand on est pas soutenue, voire pas reconnue victime car dans certaines familles (nombreuses) cela ne se dit pas ! Les apparences, le qu'en-dira-t-on, tout ceci prime sur le membre de la famille se livrant à ces exactions atroces et insupportables. Que de vies détruites par ce passé que les victimes oublient par le biais des mécanismes de défense chers à Freud, mais pas toujours ! D'autant qu'un jour les souvenirs reviennent et là.... Marine Courtade va donc se lancer dans une croisade familiale et interroger les membres de cette grande famille. Le temps a fait son oeuvre, le coupable est mort et enterré, certains savaient, d'autres supposaient ou se mettaient des oeillères ! Son cheminement jalonné de larmes sera cathartique mais pas uniquement pour elle, car en ouvrant à ciel ouvert cette boîte de Pandore, elle va retrouver un semblant de justice et ouvrir les yeux à tout le monde, voir à d'autres victimes du même prédateur ! Beaucoup d'émotions au fil des pages, la dernière discussion entre elle et son père est poignante ! Elle parvient littéralement à insérer le lecteur dans ses pensées, on réalise pleinement ce que peuvent vivre ces victimes d'incestes et autres viols. Le dessin doux et éclairé de Alexandra Petit illumine le récit, un exercice difficile lorsqu'on aborde un sujet aussi délicat. Elle donne de l'expressivité aux visages, aux corps et à leur tenue, sans dialogues ou mots, on saisit pleinement les sentiments des personnages. La fin est enrichie d'annexes portant sur les chiffres saisissants de viols sur enfants et le peu de poursuites visant les agresseurs, car "on ne parle pas de ces choses là" ... Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/on-ne-parle-pas-de-ces-choses-la/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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