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Nouvelle série Dupuis pour un publique adolescent. Mais pour grands ados. Que se soit pas le style graphique ou par l'histoire assez facile à comprendre portée par des héros qui sont eux même des ados/enfants, tout porte à croire que c'est une BD standard de chez Dupuis. Attention car après lecture cette BD est plus proche d'un Seuls que d'un Magic 7. Je dis "attention" car pour moi le scénario dépasse même celui de Seuls avec une dureté étonnante. Un croisement entre S.A.M et Seuls en somme. Et encore la fin laisse imaginer un prochain tome encore plus complexe/sombre. Cela étant dit, j'ai passé un vrai bon moment de lecture quand même. Le coté dur de ce tome m'a bien plu, en tant qu'adulte, et le mystère qui plane autour de l'étonnante survie de notre héroïne et les étranges pouvoirs de son frère permet de maintenir une tension et un intérêt constant à ce premier tome. Le rythme est bien soutenu, l'histoire originale et les révélations intéressantes. Il ne reste plus qu'à valider tout ça dans le tome 2 !
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Titre de l'album : Creatures t1 : La ville qui ne dort jamais Scenariste de l'album : Stephane Betbeder Dessinateur de l'album : Djief Coloriste : Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : New York, dans un futur proche mais apocalyptique... Le chaos règne et la brume fait apparaître des créatures terrifiantes. Les adultes sont sous l'influence d'une entité monstrueuse et les enfants doivent s'organiser pour survivre. Comment le monde en est-il arrivé là ? Que sont ces créatures ? Que veulent-elles ? Peut-on vaincre ces monstruosités ? Critique : Nouvelle série Dupuis pour un publique adolescent. Mais pour grands ados. Que se soit pas le style graphique ou par l'histoire assez facile à comprendre portée par des héros qui sont eux même des ados/enfants, tout porte à croire que c'est une BD standard de chez Dupuis. Attention car après lecture cette BD est plus proche d'un Seuls que d'un Magic 7. Je dis "attention" car pour moi le scénario dépasse même celui de Seuls avec une dureté étonnante. Un croisement entre S.A.M et Seuls en somme. Et encore la fin laisse imaginer un prochain tome encore plus complexe/sombre. Cela étant dit, j'ai passé un vrai bon moment de lecture quand même. Le coté dur de ce tome m'a bien plu, en tant qu'adulte, et le mystère qui plane autour de l'étonnante survie de notre héroïne et les étranges pouvoirs de son frère permet de maintenir une tension et un intérêt constant à ce premier tome. Le rythme est bien soutenu, l'histoire originale et les révélations intéressantes. Il ne reste plus qu'à valider tout ça dans le tome 2 ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/creatures-tome-1-la-ville-qui-ne-dort-jamais?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après un premier opus plutôt réussi , et, je dois bien avouer une découverte du trait si particulier de Pedrosa pour moi ; nous attendions avec impatience la suite de cette formidable histoire moyenâgeuse . Les couleurs chatoyantes reviennent et nous régalent . Ici , moins de forêts luxuriantes , et plus de pierres et châteaux . Le siège de la forteresse est d'ailleurs très bien représenté , et l'on ressent avec notre héroïne toute les difficultés que cela engendre . Nous quittons donc la verdure de l'espoir du 1 pour le bleu et le rouge feu de la guerre de cette suite et fin ! Car oui , là où il me semble qu'une trilogie eut été la bienvenue afin de bien étayer les personnages et leurs connections ; le récit se termine dans une explosion de couleurs ( comme la fin du 1 d'ailleurs) et , de raccourcis ! On retrouve aussi des raccourcis dès les premières pages où l'on s'interroge sur les évènements suite à cette déflagration liée à l'ouverture du livre L'âge d'or par la mère de Tilda . On espérait même en savoir plus ! Et on se retrouve avec nos 3 acolytes du premier tome , ces "cerfs " séparés pour une cause les dépassant totalement . Tilda a récupéré le livre ; comment ? Passé ces légers désagréments , cela reste une superbe aventure magnifiquement dessinée , et colorée ! On retrouve le propos et ce mouvement des personnages dans les cases que j'ai tellement apprécié dans le premier . L'âge d'or est un must have dans une collection , mais je ne lui mets pas les 5 étoiles à cause des raccourcis . Comme l'a dit justement @The_PoP , un 1.5 aurait été souhaitable . Critique rédigée par @Kevin Nivek
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Titre de l'album : L'age d'or t2 Scenariste de l'album : Roxanne Moreil / Cyril Pedrosa Dessinateur de l'album : Cyril Pedrosa Coloriste : Cyril Pedrosa Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Avec l'hiver, la guerre a commencé. Tandis que les insurgés rassemblent leurs troupes et remontent depuis la Péninsule, la princesse Tilda assiège le château de son frère pour reconquérir son trône. En haut des remparts, en première ligne, les "gueux" se préparent à l'assaut. Ce deuxième tome conclut en majesté l'épopée flamboyante de « L'Âge d'or », ce livre assez puissant pour déchaîner la tempête et la révolution, la force d'une utopie qui donne envie de croire en l'avenir. Critique : Après un premier opus plutôt réussi , et, je dois bien avouer une découverte du trait si particulier de Pedrosa pour moi ; nous attendions avec impatience la suite de cette formidable histoire moyenâgeuse . Les couleurs chatoyantes reviennent et nous régalent . Ici , moins de forêts luxuriantes , et plus de pierres et châteaux . Le siège de la forteresse est d'ailleurs très bien représenté , et l'on ressent avec notre héroïne toute les difficultés que cela engendre . Nous quittons donc la verdure de l'espoir du 1 pour le bleu et le rouge feu de la guerre de cette suite et fin ! Car oui , là où il me semble qu'une trilogie eut été la bienvenue afin de bien étayer les personnages et leurs connections ; le récit se termine dans une explosion de couleurs ( comme la fin du 1 d'ailleurs) et , de raccourcis ! On retrouve aussi des raccourcis dès les premières pages où l'on s'interroge sur les évènements suite à cette déflagration liée à l'ouverture du livre L'âge d'or par la mère de Tilda . On espérait même en savoir plus ! Et on se retrouve avec nos 3 acolytes du premier tome , ces "cerfs " séparés pour une cause les dépassant totalement . Tilda a récupéré le livre ; comment ? Passé ces légers désagréments , cela reste une superbe aventure magnifiquement dessinée , et colorée ! On retrouve le propos et ce mouvement des personnages dans les cases que j'ai tellement apprécié dans le premier . L'âge d'or est un must have dans une collection , mais je ne lui mets pas les 5 étoiles à cause des raccourcis . Comme l'a dit justement @The_PoP , un 1.5 aurait été souhaitable . Critique rédigée par @Kevin Nivek Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-age-d-or-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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......... ......... Freak's Squeele T.1 : Etrange Université T.2 : Les chevaliers qui ne font plus "ni" T.3 : Le tango de la mort T.4 : Succube Pizza T.5 : Nanorigines T.6 : Clémentine T.7 : A-Move & Z-Movie Tome Hors-série : Vestigiales Scénario : Florent Maudoux Dessin : Florent Maudoux Edition : Ankama Collection : Label 619 Date de parution : 2008 à 2015 (2018 pour Vestigiales) Genre : squeelien Dans un topic récent, je m'étais lancé dans une critique assez sévère sur les mangas en général, tout en pointant tout de même quelques exceptions notables. Ma diatribe visait principalement la trop grande codification de la BD nippone et une culture dont le manga était le reflet et à laquelle je n'adhérais pas. Toutefois, je m'étais promis de revenir sur une série qui présentait des similitudes évidentes avec les mangas sans toutefois en reprendre les codes trop étroits et la culture spécifique. Cette série, c'est bien entendu Freak's Squeele de Florent Maudoux. Une oeuvre que j'adore, qui a suscité mon enthousiasme dès son premier tome, à laquelle je me suis durablement attachée et qui est devenue ce qu'il faut bien qualifier (à mes yeux mais aussi à certains lecteurs fidèles de la F.E.A.H.) d'oeuvre culte. Alors... serait-ce à dire que je me contredis ou que je raconte n'importe quoi ? Le cas de FS (j'utiliserai ces initiales pour plus de commodité) est en fait compliqué. Car, pour commencer, FS n'est pas à proprement parler un manga. C'est une oeuvre très hybride, qui se situe à la croisée de diverses expressions bédéphiliques et de diverses cultures (dont celles venues d'Asie entre autres). Précisons toutefois un détail : dans sa première mouture, FS était pourtant bien un manga, c'est à dire un volume au format de poche de plus d'une centaine de pages avec un style graphique hérité du manga et un dynamisme dans la narration et le découpage n'ayant rien à envier aux meilleurs shônen. Cette première version a d'ailleurs été offerte dans une édition collector du tome 7 de la série finalement éditée par Ankama et qui s'intitule Chance of the Squeele et la culotte maudite (sic !). On peut voir et lire ce manga (en version crayonnée) qui éclaire sur l'intention de départ de son auteur (qu'il explicite d'ailleurs dans une préface). Par ailleurs, Florent Maudoux a lui-même des origines en partie asiatique et la culture qui va avec, sans compter qu'il est aussi un lecteur de manga (mais pas que...) Bref, comme on le voit, si FS n'est pas considéré comme un manga - et a été, d'ailleurs, boudé par les lecteurs du genre à cause de son atypisme (ce qui, personnellement, me hérisse le poil) - il est pourtant bien issu, au départ, du "sérail" nippon. Et, même sous sa forme actuelle, on y retrouve bien sûr une parenté évidente dans le style graphique et le rythme, mais aussi dans nombre de références. Malgré tout, FS se distingue fondamentalement des mangas par son aspect le plus important : le refus des codes, justement, et de l'attachement à une culture spécifique. FS est de ce fait une oeuvre inclassable et hors des sentiers battus qui a fait souffler un grand vent de fraîcheur dans le monde de la BD. Une oeuvre libre, insoumise aux dikdats éditoriaux et aux habitudes de lecteurs trop souvent confinés dans leurs petites habitudes. Bref, un splendide soufflet/bras d'honneur/coup de pied au cul ! Déjà ça, sur le principe, suffirait à me mettre en joie. Mais les intentions ne sont pas tout, mêmes les meilleurs : il faut encore que la série soit de qualité et à la mesure, pourrait-on dire, de son audace. Dès son premier tome, FS donna le ton : une oeuvre "baroque" mutli-facettes mêlant fantastique, uchronie, aventure, super-héroïsme, vie de campus, humour déjanté et gavée comme une oie à Noël d'une foultitude de références à la culture-bis parmi lesquelles les séries B (voir Z) et empreinte d'un attachement qui va jusqu'à un certain militantisme des freaks, à la fois monstres de foire au premier degré et marginaux de tous poils au second. On retrouve dans ces deux tendances tout le cinéma "engagé" d'un Tim Burton : à l'instar du réalisateur de Beetlejuice et Edward Scissorhands, on peut constater le goût et la tendresse de Maudoux pour les laissés-pour-compte et son antipathie pour le conformisme et les "biens-nés" propre sur eux. Cette position idéologique se retrouve d'ailleurs clairement dans l'opposition - tout au long des 7 tomes- entre les deux universités présentes : la F.E.A.H., fac de seconde zone emplie de bras cassés, de freaks et de cancres (dont font partie le trio "perdant" mais ô combien héroïque à sa manière et terriblement attachants Xiong-Mao, Chance et Ombre de Loup mais aussi la bande de personnages pittoresques qui les entoure) et la très pédante Saint-Ange, institution élitiste, raciste, belliciste et fièrement drapée dans la bonne opinion qu'elle a d'elle-même. On notera néanmoins que Maudoux, au fil de la série, refuse la simplicité de cette logique très binaire et montre les failles et les tourments de certains élèves de cette fac trop lisse pour être honnête (Ange, Claidheamor et Wang mu, soeur cadette de Xiong Mao). J'avais envie d'insister sur cet aspect de FS : si la série se présente surtout comme un bon divertissement au ton souvent loufoque, déjanté et pleine de péripéties improbables (mais vrais), elle ne manque certainement pas d'à propos lorsqu'il s'agit de dénoncer certaines tares du système et approfondir la psychologie et le parcours de ses personnages. En ce sens, là encore (comme dans son refus d'appartenir à un genre de BD précis), FS est bien une oeuvre anti-conformiste et rentre-dedans qui ne se prive pas de dire ce qu'elle pense d'une société inique et corrompue que les héros révoltés dénoncent - et défoncent ! - avec toute l'énergie et la candeur de leur jeunesse. Quant une BD conjugue la jouissance du fun le plus échevelé à la pertinence du discours quasiment anarchiste (et en tout cas anarchique), quand une BD sait à la fois proposer un univers fantastique tirant sur la fantasy et les comics super-héroïques sans pour autant oublier les problèmes de la réalité sociale SANS tomber dans le pesant pensum, quand une BD arrive à faire tenir une tripotée de références et influences (du cinéma hong-kongais aux films d'épouvante de la Hammer, du cinéma de Tarantino à celui des frères Coen, du gothisme burtonien aux animés de Miyazaki) qui pourrait virer au bordélique intégral mais garde pourtant une parfaite cohérence, je ne peux que squeeler. Florent Maudoux, nouveau petit prodige sorti de nulle part et auteur à part entière qui a su digérer toutes ces références disparates pour créer son propre univers original et plein de pep's, avec des personnages parmi les plus sympathiques que j'ai pu rencontrer en BD (le trio vedette reste un must pour moi), nous a offert des albums pétillants d'imagination et d'humour avec (notons-le) une régularité métronomique (7 albums de plus de cents pages en 7 ans ! + le tome spécial Vestigiales 3 ans plus tard) qui démontre autant sa discipline que sa passion. Et même si certains, je le sais, ne manqueront pas d'être plus réservés sur les 3 derniers tomes (ça se discute...) et malgré son relatif (in)succès dans un marché de la BD trop cloisonné (coincé ?) pour lui faire un meilleur accueil, Freak's Squeele reste pour moi un incontournable de cette dernière décennie qui mériterait une plus grande notoriété. Pour peu qu'on ait le squeele, là est peut-être le problème. Car le squeele, mec, tu l'as ou tu l'as pas, c'est tout ! Note : PS : contrairement à l'habitude des 3 paragraphes (et comme il s'agit quand même ici de rendre compte d'une série complète), j'ai préféré diviser mon texte en plusieurs parties plus courtes pour une commodité de lecture.
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Qu'est-ce c'est beau ! C'est la première impression que j'ai eu en ouvrant la BD. Le trait très aérien, le choix des couleurs, la mise en page... tout est sublimement pensé. Pensé pour nous faire rêver et bien réussir à nous plonger dans l'esprit d'Anaïs Nin. Et cette plongée permet de découvrir une histoire très intéressante mais surtout une façon poétique de raconter la vie d'Anaïs Nin.... tout simplement parfaite. Leonie Bischoff réussi le périlleux pari de nous plonger dans la dualité de notre personnages et à nous expliquer ce que beaucoup jugerais comme inacceptable : Anaïs Nin était une femme à la recherche des sensations nécessaire à l'épanouissement de son art. Une recherche qui passe par des expérimentations qu'elle réussit à complètement découper du facteur amoureux. Et c'est là où la narration de Leonie Bischoff est excellente. Elle réussit à nous faire comprendre la philosophie d'Anaïs et à nous y faire adhérer. Entre un sublime rendu graphique superbe et une narration aussi poétique qu'enivrante, on tient la sans conteste l'une de meilleures BDs de la rentrée
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Titre de l'album : Anais Nin, sur la mer des mensonges Scenariste de l'album : Leonie Bischoff Dessinateur de l'album : Leonie Bischoff Coloriste : Leonie Bischoff Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Début des années 30. Anaïs Nin vit en banlieue parisienne et lutte contre l'angoisse de sa vie d'épouse de banquier. Plusieurs fois déracinée, elle a grandi entre 2 continents, 3 langues, et peine à trouver sa place dans une société qui relègue les femmes à des seconds rôles. Elle veut être écrivain, et s'est inventé, depuis l'enfance, une échappatoire : son journal. Il est sa drogue, son compagnon, son double, celui qui lui permet d'explorer la complexité de ses sentiments et de percevoir la sensualité qui couve en elle. C'est alors qu'elle rencontre Henry Miller, une révélation qui s'avère la 1re étape vers de grands bouleversements. Critique : Qu'est-ce c'est beau ! C'est la première impression que j'ai eu en ouvrant la BD. Le trait très aérien, le choix des couleurs, la mise en page... tout est sublimement pensé. Pensé pour nous faire rêver et bien réussir à nous plonger dans l'esprit d'Anaïs Nin. Et cette plongée permet de découvrir une histoire très intéressante mais surtout une façon poétique de raconter la vie d'Anaïs Nin.... tout simplement parfaite. Leonie Bischoff réussi le périlleux pari de nous plonger dans la dualité de notre personnages et à nous expliquer ce que beaucoup jugerais comme inacceptable : Anaïs Nin était une femme à la recherche des sensations nécessaire à l'épanouissement de son art. Une recherche qui passe par des expérimentations qu'elle réussit à complètement découper du facteur amoureux. Et c'est là où la narration de Leonie Bischoff est excellente. Elle réussit à nous faire comprendre la philosophie d'Anaïs et à nous y faire adhérer. Entre un sublime rendu graphique superbe et une narration aussi poétique qu'enivrante, on tient la sans conteste l'une de meilleures BDs de la rentrée Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sur-la-mer-des-mensonges-recit-inspire-de-la-vie-d-anais-nin?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Salut les amateurs de BDs Qui dit nouveau site dit encore une fois nouveautés. Et celle du moment c'est la sélection de l'année, mois de décembre oblige. Cette nouvelle sélection être vraiment différente de la précédente. Déjà il n'y a pas qu'une sélection mais bien trois sélections. Une pour chaque grand type de BD : BD Euro, Comics et Mangas. Ensuite chaque sélection est une sélection globale pour tous les chroniqueurs du site. Pas un classement (car cela dépends trop du gout des gens). Une sélection de ce qui a le plus marqué les chroniqueurs de 1001bd dans l'année passée. N’hésitez surtout pas à nous faire des retours sur la nouvelle formule ! Ça commence aujourd'hui avec la sélection des BD européennes qui nous ont le plus plu en 2020. Vous n'avez plus qu'à cliquer sur l'image ci-dessous :
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Nous retrouvons ici, nos compères habituels (Vlad, Pacman, Héléna, Baxter et Martin, Dario Fulci, Thundercat...) dans la suite qui se situe en ligne droite du tome 14. Et même si Travis (une fois encore) ne va pas être présent beaucoup, car pas tout à fait sur le même arc scénaristique, on ne l'apercevra qu'au début de l'album, l'action va être efficace de bout en bout et l'histoire bien avancer. Quelques tomes pourraient d'ailleurs très bien constituer un spin off consacré à des opérations spéciales de Vlad et son équipe... Je serais preneur à titre personnel. 🙂 Tome 15, série longue donc, et pourtant je suis toujours aussi fan et enthousiaste, je dois l'avouer. Un nouveau tome, dans le monde très cohérent, développé par les auteurs (Carmen ou Travis) est toujours très attendu. Nous avons ici un tome orienté action qui ne laisse pas le scénario sur place pour autant, et une somme d'enjeux assez conséquents trouve ici leur suite dans le déroulement de l'album. Avec des chapitres très bien trouvés là encore. C'est véritablement du bonheur de lire cet album pour tout dire. La lecture est fluide, les enchaînements sont bons, les visuels sont extraordinaires. Les planches sont en effet très belles, les phases d’action sont très bien rendues. Action qui restera lisible d'un bout à l'autre de l'album. Et tout cela se passe sur un arrière plan de technologies futuristes, qu'on reconnaîtra d'autant plus qu'elles existent déjà dans la vie de tous les jours. Le futur des assistants vocaux par exemple. Ces passages m'ont rappelé un vieux film (non pas si vieux que ça quand même, mais 1993 tout de même: Demolition man, avec Sylvester Stallone et Sandra Bullock). Ce film utilisait comme ressort humoristique le décalage du héros avec les technologiques quotidiennes du futur. C'est un peu le cas ici, même si, hélas (ou pas d'ailleurs), il n'y a pas les 3 coquillages... 🙃 C'est très drôle, c'est ironique, et c'est une fois de plus, très bien trouvé. 😄 La grosse grosse part d'action de l'album, pour poursuivre ma comparaison cinéphile, pourrait faire écho ici à La sage Jason Bourne, qui comporte des scènes d'action extraordinaires également. Même sur des planches entières à certains moments. Tout cela passe très bien et reste très lisible. On trouve aussi des scènes de hack de notre ami Pacman, pour nos amis informaticiens, et là aussi, c'est très lisible. Bref, un excellent tome 15 ! Scénario solide et intelligent, monde futuriste très cohérent avec background réaliste. Superbe réalisation et mise en page, grosse lisibilité malgrè les choix osés pour les scènes d'action. Travis reste, à mon sens, la meilleure BD d'action, et ce depuis très longtemps déjà, avec ses séries sœurs.
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Titre de l'album : Travis tome 15 - La femme qui en savait trop Scenariste de l'album : Fred Duval Dessinateur de l'album : Christophe Quet Coloriste : Schelle Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Vlad Nyrki est chargé de protéger la célébrité Lady M. célèbre chanteuse recherchée pour le compte de Dario Fulci par l'impitoyable Miss Thundercat. Lady M. a en effet en elle des données informatiques cruciales qu'elle a absorbées par contamination sanguine. Les données se révèlent petit à petit et, chaque jour, elle se réveille avec de nouvelles révélations. Critique : Nous retrouvons ici, nos compères habituels (Vlad, Pacman, Héléna, Baxter et Martin, Dario Fulci, Thundercat...) dans la suite qui se situe en ligne droite du tome 14. Et même si Travis (une fois encore) ne va pas être présent beaucoup, car pas tout à fait sur le même arc scénaristique, on ne l'apercevra qu'au début de l'album, l'action va être efficace de bout en bout et l'histoire bien avancer. Quelques tomes pourraient d'ailleurs très bien constituer un spin off consacré à des opérations spéciales de Vlad et son équipe... Je serais preneur à titre personnel. 🙂 Tome 15, série longue donc, et pourtant je suis toujours aussi fan et enthousiaste, je dois l'avouer. Un nouveau tome, dans le monde très cohérent, développé par les auteurs (Carmen ou Travis) est toujours très attendu. Nous avons ici un tome orienté action qui ne laisse pas le scénario sur place pour autant, et une somme d'enjeux assez conséquents trouve ici leur suite dans le déroulement de l'album. Avec des chapitres très bien trouvés là encore. C'est véritablement du bonheur de lire cet album pour tout dire. La lecture est fluide, les enchaînements sont bons, les visuels sont extraordinaires. Les planches sont en effet très belles, les phases d’action sont très bien rendues. Action qui restera lisible d'un bout à l'autre de l'album. Et tout cela se passe sur un arrière plan de technologies futuristes, qu'on reconnaîtra d'autant plus qu'elles existent déjà dans la vie de tous les jours. Le futur des assistants vocaux par exemple. Ces passages m'ont rappelé un vieux film (non pas si vieux que ça quand même, mais 1993 tout de même: Demolition man, avec Sylvester Stallone et Sandra Bullock). Ce film utilisait comme ressort humoristique le décalage du héros avec les technologiques quotidiennes du futur. C'est un peu le cas ici, même si, hélas (ou pas d'ailleurs), il n'y a pas les 3 coquillages... 🙃 C'est très drôle, c'est ironique, et c'est une fois de plus, très bien trouvé. 😄 La grosse grosse part d'action de l'album, pour poursuivre ma comparaison cinéphile, pourrait faire écho ici à La sage Jason Bourne, qui comporte des scènes d'action extraordinaires également. Même sur des planches entières à certains moments. Tout cela passe très bien et reste très lisible. On trouve aussi des scènes de hack de notre ami Pacman, pour nos amis informaticiens, et là aussi, c'est très lisible. Bref, un excellent tome 15 ! Scénario solide et intelligent, monde futuriste très cohérent avec background réaliste. Superbe réalisation et mise en page, grosse lisibilité malgrè les choix osés pour les scènes d'action. Travis reste, à mon sens, la meilleure BD d'action, et ce depuis très longtemps déjà, avec ses séries sœurs. Autres infos : A lire, à partager, à offrir. Ca tombe bien, c'est Noël. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/travis-tome-15-la-femme-qui-en-savait-trop?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Bon, j'avoue que je ne suis plus vraiment dans la cible, mais vu qu'il me tombe sous la patte, pourquoi ne pas lire ce dernier tome de Boule et Bill (le 41, c'est dire), que je lisais pendant mon enfance ? Ben parce que je ne suis plus dans la cible justement... Du coup autant pour les enfants, ça fonctionne encore pas mal (quoi que pas sur tous visiblement ^^), autant pour les adultes c'est plus compliqué, mais ce n'est pas déplaisant pour autant. C'est juste que le format, identique depuis la reprise, empêche sans doute des innovations vraiment marquantes. Le format 1 gag par planche avec les membres de la famille typique est donc de retour pour de nouvelles aventures, avec un petit air de déjà vu quand même. Et comme je le disais plutôt, c'est loin d'être déplaisant, ça rappelle clairement les albums d'antan avec les runnings gags habituels. Mêmes couleurs, même dessins, mêmes gags en fait. Donc la formule est bien identique à celle de Roba, de mes jeunes années. Mais c'est dommage de ne pas actualiser un peu le format avec des gags plus de notre époque peut-être, au moins dans la vie de tous les jours, même si Boule et Bill fait partie depuis bien longtemps désormais, des BD intemporelles. Au final un album très conforme à ce qu'on attend d'un Boule et Bill, qui fera sourire les adultes de temps à autres. Un album qui ne démérite pas.
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Titre de l'album : Boule et Bill - Tome 41 - Bill se tient a Caro Scenariste de l'album : Christophe Cazenove d'après Jean Roba Dessinateur de l'album : Jean Bastide Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Pas facile d'être une tortue ! Caroline est véritablement un membre de la famille à part entière, mais elle ne peut pas toujours participer aux promenades et aux jeux de son Bill adoré au même rythme que les autres. Boule et Bill vont redoubler d'inventivité pour lui faire plaisir et l'impliquer davantage... Attention, Bill n'a qu'à se tenir à Caro et tout ira bien ! Critique : Bon, j'avoue que je ne suis plus vraiment dans la cible, mais vu qu'il me tombe sous la patte, pourquoi ne pas lire ce dernier tome de Boule et Bill (le 41, c'est dire), que je lisais pendant mon enfance ? Ben parce que je ne suis plus dans la cible justement... Du coup autant pour les enfants, ça fonctionne encore pas mal (quoi que pas sur tous visiblement ^^), autant pour les adultes c'est plus compliqué, mais ce n'est pas déplaisant pour autant. C'est juste que le format, identique depuis la reprise, empêche sans doute des innovations vraiment marquantes. Le format 1 gag par planche avec les membres de la famille typique est donc de retour pour de nouvelles aventures, avec un petit air de déjà vu quand même. Et comme je le disais plutôt, c'est loin d'être déplaisant, ça rappelle clairement les albums d'antan avec les runnings gags habituels. Mêmes couleurs, même dessins, mêmes gags en fait. Donc la formule est bien identique à celle de Roba, de mes jeunes années. Mais c'est dommage de ne pas actualiser un peu le format avec des gags plus de notre époque peut-être, au moins dans la vie de tous les jours, même si Boule et Bill fait partie depuis bien longtemps désormais, des BD intemporelles. Au final un album très conforme à ce qu'on attend d'un Boule et Bill, qui fera sourire les adultes de temps à autres. Un album qui ne démérite pas. Autres infos : pas de note car la série est hors compétition ^^ Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/boule-et-bill-tome-41?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est fou le plaisir que j'ai pris à lire ce Lucky Luke. Il faut dire que comme beaucoup j'avais rangé cette série dans la case "souvenir d'enfance" et avait pris ce tome pour mes enfants plus que pour moi. Le l'ai lu par acquis de conscience et pour vous en faire un retour. Et au final j'ai vraiment aimé. Le scénario de Jul est tout d'abord très sympa avec cette "découverte" du sud des états unis par Luke. Un univers que, on l'oublie souvent, a en effet côtoyé celui des cowboys. Le faste des grandes maisons des cotonniers du Sud tranche avec les Saloon et Jul se sert de cette dichotomie à merveille. Cela lui permet de nous livrer un Lucky Luke outré par le comportement des blancs du sud. Pour ne pas tomber dans la critique pure et simple et rester dans le divertissement, il nous amène..... Nos potes les Daltons bien sûr! Daltons toujours aussi bête mais toujours aussi drôle avec des moments d'anthologie dans le Bayou ou encore quand ils confondent le rassemblement du KKK avec un groupe d'indien. Bref une excellente surprise pour moi et un tome qui ravira, je l'espère, mes enfants !!!
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Les nouvelles aventures de lucky luke t9 : un cowboy dans le coton
poseidon2 a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Les nouvelles aventures de lucky luke t9 : un cowboy dans le coton Scenariste de l'album : Jul Dessinateur de l'album : Achdé Coloriste : Achdé Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Lucky Luke se retrouve bien malgré lui propriétaire d'une immense plantation de coton en Louisiane. Accueilli par les grands planteurs blancs comme l'un des leurs, Lucky Luke va devoir se battre pour redistribuer cet héritage aux fermiers noirs. Le héros du far-west réussira-t-il à rétablir la justice dans les terrains mouvants des marais de Louisiane ? Dans cette lutte, il sera contre toute attente épaulé par les Dalton venus pour l'éliminer, par les Cajuns du bayou, ces blancs laissés-pour-compte de la prospérité du Sud, et par Bass Reeves, premier marshall noir des Etats-Unis. Critique : C'est fou le plaisir que j'ai pris à lire ce Lucky Luke. Il faut dire que comme beaucoup j'avais rangé cette série dans la case "souvenir d'enfance" et avait pris ce tome pour mes enfants plus que pour moi. Le l'ai lu par acquis de conscience et pour vous en faire un retour. Et au final j'ai vraiment aimé. Le scénario de Jul est tout d'abord très sympa avec cette "découverte" du sud des états unis par Luke. Un univers que, on l'oublie souvent, a en effet côtoyé celui des cowboys. Le faste des grandes maisons des cotonniers du Sud tranche avec les Saloon et Jul se sert de cette dichotomie à merveille. Cela lui permet de nous livrer un Lucky Luke outré par le comportement des blancs du sud. Pour ne pas tomber dans la critique pure et simple et rester dans le divertissement, il nous amène..... Nos potes les Daltons bien sûr! Daltons toujours aussi bête mais toujours aussi drôle avec des moments d'anthologie dans le Bayou ou encore quand ils confondent le rassemblement du KKK avec un groupe d'indien. Bref une excellente surprise pour moi et un tome qui ravira, je l'espère, mes enfants !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-aventures-de-lucky-luke-d-apres-morris-tome-9?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Avant tout , je dois rendre à César ce qui est à César, Mobidic est une autrice et non pas un auteur comme j'ai pu le dire ailleurs. Une erreur impardonnable, surtout dans ce milieu de la bd plutôt masculin . Elle m'avait donc surpris et assez accroché sur Le roi ours , un joli conte ; et bien elle met la barre encore plus haute avec ce récit post-apocalyptique sans en être un véritablement. On constate les restes de notre ancienne civilisation, parsemés dans des cases somptueuses, mais le plus important est bien l'étude de ce "nouveau" monde. En effet les plus riches sont partis sur Mars et ont laissé le reste des habitants sur Terre. Des siècles ont passé et toute notre culture, notamment religieuse s'est effondrée. Ici, point de dieux d'une quelconque religion, les "idoles" du peuple sont bel et bien ces terriens partis sur Mars, et bien-sûr la planète rouge elle même. Cette nouvelle société a par ailleurs fait l'objet d'un profond recul technologique comme on a pu le voir suite à des effondrements de civilisations dans le passé (amis du collapse bonjour). On sent derrière toute cette création une profonde réflexion de Mobidic, qui rend ce cadre "terrien" particulièrement plausible. Dans ce nouveau monde aux accents mayas parfois, va évoluer Hermès notre héro, un des rares qui sait lire et surtout, porteur d'un secret inimaginable. Nous l'accompagnons jusqu'à ce dénouement plus ou moins tragique, selon les points de vue 🙂 . Vous l'avez compris , le scénario est à la hauteur. On est pas dans Mad Max ou un autre récit post-apo. Ici , il y a plus de profondeur et moins d'action. Le dessin est là aussi, dans la lignée de son précèdent opus, de toute beauté. Les couleurs des forêts nous immergent totalement. Delcourt tient avec elle, à l'instar de Joor et son Kanopé, une nouvelle génération d'auteurs de grand talent. J'ai déjà hâte de découvrir son prochain album. Espérons que le confinement l'ait inspiré et dégagé du temps pour une future création. Merci Mobidic et chapeau l'artiste !!! Kevin Nivek
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Titre de l'album : Le culte de Mars Scenariste de l'album : Mobidic Dessinateur de l'album : Mobidic Editeur de l'album : Delcourt Note : https://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png Résumé de l'album : Les ressources de la Terre sont épuisées. Les plus riches sont partis pour Mars, les plus démunis attendent désespérément qu'on vienne les chercher. Ses survivants ont sombré dans l'obscurantisme. Au beau milieu de ce gâchis, Hermès, tente de consigner tous les anciens savoirs pour les rassembler dans une encyclopédie afin de les partager et aider l'humanité à aller de l'avant, à renaître de ses cendres. Critique : Avant tout , je dois rendre à César ce qui est à César, Mobidic est une autrice et non pas un auteur comme j'ai pu le dire ailleurs. Une erreur impardonnable, surtout dans ce milieu de la bd plutôt masculin . Elle m'avait donc surpris et assez accroché sur Le roi ours , un joli conte ; et bien elle met la barre encore plus haute avec ce récit post-apocalyptique sans en être un véritablement. On constate les restes de notre ancienne civilisation, parsemés dans des cases somptueuses, mais le plus important est bien l'étude de ce "nouveau" monde. En effet les plus riches sont partis sur Mars et ont laissé le reste des habitants sur Terre. Des siècles ont passé et toute notre culture, notamment religieuse s'est effondrée. Ici, point de dieux d'une quelconque religion, les "idoles" du peuple sont bel et bien ces terriens partis sur Mars, et bien-sûr la planète rouge elle même. Cette nouvelle société a par ailleurs fait l'objet d'un profond recul technologique comme on a pu le voir suite à des effondrements de civilisations dans le passé (amis du collapse bonjour). On sent derrière toute cette création une profonde réflexion de Mobidic, qui rend ce cadre "terrien" particulièrement plausible. Dans ce nouveau monde aux accents mayas parfois, va évoluer Hermès notre héro, un des rares qui sait lire et surtout, porteur d'un secret inimaginable. Nous l'accompagnons jusqu'à ce dénouement plus ou moins tragique, selon les points de vue 🙂 . Vous l'avez compris , le scénario est à la hauteur. On est pas dans Mad Max ou un autre récit post-apo. Ici , il y a plus de profondeur et moins d'action. Le dessin est là aussi, dans la lignée de son précèdent opus, de toute beauté. Les couleurs des forêts nous immergent totalement. Delcourt tient avec elle, à l'instar de Joor et son Kanopé, une nouvelle génération d'auteurs de grand talent. J'ai déjà hâte de découvrir son prochain album. Espérons que le confinement l'ait inspiré et dégagé du temps pour une future création. Merci Mobidic et chapeau l'artiste !!! Kevin Nivek Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-culte-de-mars/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Apres deux tomes très sympa de studio danse, on a in peu l'impression que Beka a manqué d'inspiration sur celui-ci. Sans fil rouge sur l'album, Beka essaye de nous accrocher avec un point de vu des adultes sur la danse des enfants. Que ce soit les profs ou les parents. Mais c'est vraiment trop caricatural sur ce coup-là. Ca fait sourire les parents mais laisse un peu de côté les enfants... Bref un album qui est globalement le cul entre deux chaises. Mieux vaut rester concentrer sur les enfants avec un léger fil rouge.
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Titre de l'album : Studio Danse t12 Scenariste de l'album : Beka Dessinateur de l'album : Crip Coloriste : Crip Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Quand le coeur mène la danse... Julie, Alia et Luce adorent le classique et le moderne. Mais elles aiment aussi aller voir du côté de la salle de hip-hop, s'essayer à la comédie musicale ou tenter le flamenco. Ce qui est sûr, c'est que ces trois copines sont totalement fondues de danse. Les trois amies trouvent dans le Studio Danse comme une seconde maison où partager leur passion. Leurs familles sont forcément aussi de la partie, car l'amour de la danse ne s'arrête pas à la sortie des cours ! Heureusement, comprises et entourées, elles sont encouragées dans leur don... Rien de mieux que Studio Danse pour s'immerger dans le monde des danseuses, entre amitiés, amour de l'art et rivalités. Critique : Apres deux tomes très sympa de studio danse, on a in peu l'impression que Beka a manqué d'inspiration sur celui-ci. Sans fil rouge sur l'album, Beka essaye de nous accrocher avec un point de vu des adultes sur la danse des enfants. Que ce soit les profs ou les parents. Mais c'est vraiment trop caricatural sur ce coup-là. Ca fait sourire les parents mais laisse un peu de côté les enfants... Bref un album qui est globalement le cul entre deux chaises. Mieux vaut rester concentrer sur les enfants avec un léger fil rouge. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/studio-danse-tome-12?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Un nouveau cycle démarre avec ce treizième tome du scorpion qui est prévu en deux tomes. Enrico Marini ne dessine plus cette série en laissant sa place à Luigi Critone, un dessinateur habitué aux histoires d'époques comme Je, François Villon. L'auteur gère à merveilles la reprise de l'univers de Marini, on pourra noter quelques différences pour les visages du Scorpion ou de Méjaï dont on connait les traits depuis longtemps. Mais ces petits détails s'estompent très vite à la lecture de cet épisode qui nous emmène en orient. De plus, les planches de l'auteur sont très détaillées. Stephen Desberg imagine une fois de plus des aventures mouvementés pour son héros qui part à la recherche de son enfant. Le scénariste nous laisse pas de répit avec une course au trésor et de nouveaux personnages mystérieux. Enrico Marini devrait encore dessiner des one shot sur des personnages emblématiques de la série, pour lui laisser le temps de poursuivre les aigles de Rome ou les Batman dernièrement. Tous les ingrédients qui ont fait le succès de la série sont réunis même si on perd en originalité avec chaque nouveau tome. Il est toujours plaisant de lire les aventures du Scorpion.
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Titre de l'album : Le scorpion tome 13 - Tamose l'égyptien Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Luigi Critone Coloriste : Luigi Critone Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : À Kraków, Ivrahim Golam, surnommé le cosaque juif, cherche à préserver l'identité d'un homme dont le nom doit disparaître à jamais. À Istanbul, Armando Catalano, alias le Scorpion, a retrouvé la trace de Méjaï, la gitane. Il veut savoir ce qu'est devenu leur enfant. Mais la gitane est experte dans le maniement des poisons et elle n'hésite pas à s'en servir contre le Scorpion, qui perd connaissance. Quand il reprend conscience, il apprend qu'il est accusé d'assassinat. Livré à la cour du sultan, il est sauvé par un eunuque qui le conduit jusqu'à sa maîtresse. Une femme mystérieuse, surnommée la Sabbatéenne, dont le visage est orné de signes sombres et secrets. Celle-ci lui demande de déchiffrer le nom d'un homme, gravé sur des stèles égyptiennes. En contrepartie, elle l'aidera à retrouver la trace de Méjaï. Au Caire, les routes de Méjaï et du Scorpion se croisent de nouveau. Mais si elle lui révèle la vérité à propos de leur enfant, elle lui interdit de chercher à le voir. Elle menace même de tuer le Scorpion s'il s'en approche... Critique : Un nouveau cycle démarre avec ce treizième tome du scorpion qui est prévu en deux tomes. Enrico Marini ne dessine plus cette série en laissant sa place à Luigi Critone, un dessinateur habitué aux histoires d'époques comme Je, François Villon. L'auteur gère à merveilles la reprise de l'univers de Marini, on pourra noter quelques différences pour les visages du Scorpion ou de Méjaï dont on connait les traits depuis longtemps. Mais ces petits détails s'estompent très vite à la lecture de cet épisode qui nous emmène en orient. De plus, les planches de l'auteur sont très détaillées. Stephen Desberg imagine une fois de plus des aventures mouvementés pour son héros qui part à la recherche de son enfant. Le scénariste nous laisse pas de répit avec une course au trésor et de nouveaux personnages mystérieux. Enrico Marini devrait encore dessiner des one shot sur des personnages emblématiques de la série, pour lui laisser le temps de poursuivre les aigles de Rome ou les Batman dernièrement. Tous les ingrédients qui ont fait le succès de la série sont réunis même si on perd en originalité avec chaque nouveau tome. Il est toujours plaisant de lire les aventures du Scorpion. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-scorpion-tome-13-tamose-l-egyptien?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je ne sais trop quoi pensez de ce tome de Blake et Mortimer. Déjà une partie de moi à un réflexe Asterixien qui dit que les Et n'ont pas grand-chose à faire dans Blake et Mortimer. L’autre côté se dit qu'au final ce n'est pas si aberrant que cela au vus des aventures passées de nos deux compères. Sur ce point je vous laisserais juger. Surtout que l'histoire est bien ficelée et très "Blake et Mortimer" avec une surdose de British avec la reine elle-même très présente. Les dessins sont magnifiques avec des vues de Londres vraiment superbes. Au final ce qui me dérange presque le plus c'est la tournure globale de la série depuis quelques tomes. En effet je ne me souviens que les histoires de Jacobs obligent les lecteurs à avoir une connaissance des albums passées. Je me souviens des albums de Jacobs comme des histoires en 2 ou 3 tomes mais indépendantes les unes des autres. Ce qui faisait leurs charmes. On pouvait lire les 3 formules du professeur Sato sans forcément avoir lu les précédents et sans être vraiment dérangé. La..... Et bien je trouve que ce n'est plus le cas. La volonté de toujours ressortir Olric et le fait de toujours tout ramener à la grande pyramide oblige le lecteur à être au moins au courant de tous les tomes qui traites de ce sujet-là. Certains aimeront surement cette continuité. Moi je trouve que ce n'est pas forcément dans l’esprit et je trouve que forcer Olric à être en permanence le gentil/méchant n'est pas vraiment dans l'esprit. Je vous laisse juge et vous encourage à venir nous donner votre point de vue !
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Titre de l'album : Blake et mortimer t27 : Le cri de Moloch Scenariste de l'album : Jean Dufaux Dessinateur de l'album : Christian Cailleaux / Étienne Schréder Coloriste : Christian Cailleaux / Étienne Schréder Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Dans L'Onde Septimus, la menace d'un engin extraterrestre, baptisé Orpheus, avait été déjouée grâce au sacrifice d'Olrik. Depuis, le " colonel " vit reclus dans un asile psychiatrique. Tandis que Philip Mortimer tente de ramener à la raison son vieil adversaire, en usant de la célèbre formule du sheik Abdel Razek (" Par Horus, demeure ! "), il apprend qu'il existe un autre Orpheus. A bord d'un cargo transformé en laboratoire secret, Mortimer découvre cette l'étrange pilote de cette machine venue d'ailleurs : un alien à forme humaine, sombre et hiératique, auquel les scientifiques ont donné le nom de " Moloch ", la divinité biblique. Mais les réactions de ce Moloch, et les hiéroglyphes qu'il laisse derrière lui comme autant de messages indéchiffrables, font craindre le pire. Cette fois encore, la capitale britannique est en danger. A moins qu'Olrik ne joue de nouveau les héros...Avec L'Onde Septimus 2, Jean Dufaux conjugue science-fiction, aventure et folie en un bel hommage à l'oeuvre de Jacobs, relayé par le trait évocateur et précis du travail à quatre mains de Christian Cailleaux et Etienne Schréder, qui mettent en scène un Londres éternel digne de La Marque Jaune. Critique : Je ne sais trop quoi pensez de ce tome de Blake et Mortimer. Déjà une partie de moi à un réflexe Asterixien qui dit que les Et n'ont pas grand-chose à faire dans Blake et Mortimer. L’autre côté se dit qu'au final ce n'est pas si aberrant que cela au vus des aventures passées de nos deux compères. Sur ce point je vous laisserais juger. Surtout que l'histoire est bien ficelée et très "Blake et Mortimer" avec une surdose de British avec la reine elle-même très présente. Les dessins sont magnifiques avec des vues de Londres vraiment superbes. Au final ce qui me dérange presque le plus c'est la tournure globale de la série depuis quelques tomes. En effet je ne me souviens que les histoires de Jacobs obligent les lecteurs à avoir une connaissance des albums passées. Je me souviens des albums de Jacobs comme des histoires en 2 ou 3 tomes mais indépendantes les unes des autres. Ce qui faisait leurs charmes. On pouvait lire les 3 formules du professeur Sato sans forcément avoir lu les précédents et sans être vraiment dérangé. La..... Et bien je trouve que ce n'est plus le cas. La volonté de toujours ressortir Olric et le fait de toujours tout ramener à la grande pyramide oblige le lecteur à être au moins au courant de tous les tomes qui traites de ce sujet-là. Certains aimeront surement cette continuité. Moi je trouve que ce n'est pas forcément dans l’esprit et je trouve que forcer Olric à être en permanence le gentil/méchant n'est pas vraiment dans l'esprit. Je vous laisse juge et vous encourage à venir nous donner votre point de vue ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/blake-mortimer-tome-27-le-cri-du-moloch?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est avec une profonde tristesse que j'ai ouvert ce tome "posthume" de Tome. En effet cet album sort un an après la mort d'un des grands monsieurs de la BD européenee. Et ce qui est une bonne chose c'est que cet album est bon. Très bon meme au niveau du scénario. Tome nous a livré la une dernière cartouche qui fait mouche. Ce road trip entre un noir musluman et un voeux juif ayant vecu la deuxième guerre mondiale est une vraie réussite. Une vraie réussite car Tome ne s'est pas contenté de ce road trip. En effet il nous a concoté une vraie histoire derrière ce road trip. Une histoire sur l'instrumentalisation d'une personne. Une histoire ou l'on ne sait pas vraiment qui se sert de qui. Une histoire magistralement pensée qui vous donnera envie de la relire pour comprendre comment le début est impacté par la fin. Bien illustré par Gérard Goffaux et dans un bel écrin realisé par les éditions Kennes , cet album, disponible en deux couvertures est un très bel au revoir de la part de Monsieur Tome. Reposez vous bien monsieur Tome, vous l'avez bien méritez.
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Titre de l'album : La mort à des lunettes Scenariste de l'album : Tome Dessinateur de l'album : Gérard Goffaux Coloriste : Gérard Goffaux Editeur de l'album : Kennes Note : Résumé de l'album : U.S.A, East Harlem, New York. Novembre 2005. Malcom « Malek » Brown est noir, pauvre et musulman. Sorti de prison, il survit dans une Amérique hostile aux musulmans après avoir été hostile aux « nègres ». Alexander Birke a connu la Shoah, il est vieux et passionné d'échecs. Ces deux hommes que tout sépare vont pourtant se rencontrer dans une chapelle de Harlem, où le premier est technicien de surface et le second amateur de Gospel. Critique : C'est avec une profonde tristesse que j'ai ouvert ce tome "posthume" de Tome. En effet cet album sort un an après la mort d'un des grands monsieurs de la BD européenee. Et ce qui est une bonne chose c'est que cet album est bon. Très bon meme au niveau du scénario. Tome nous a livré la une dernière cartouche qui fait mouche. Ce road trip entre un noir musluman et un voeux juif ayant vecu la deuxième guerre mondiale est une vraie réussite. Une vraie réussite car Tome ne s'est pas contenté de ce road trip. En effet il nous a concoté une vraie histoire derrière ce road trip. Une histoire sur l'instrumentalisation d'une personne. Une histoire ou l'on ne sait pas vraiment qui se sert de qui. Une histoire magistralement pensée qui vous donnera envie de la relire pour comprendre comment le début est impacté par la fin. Bien illustré par Gérard Goffaux et dans un bel écrin realisé par les éditions Kennes , cet album, disponible en deux couvertures est un très bel au revoir de la part de Monsieur Tome. Reposez vous bien monsieur Tome, vous l'avez bien méritez. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-mort-a-lunettes-edition-limitee?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ça risque de vous paraître bizarre mais... j'ai plus apprécié la lecture de ce tome 6 du Loup en slip que de son pendant des vieux fourneaux. Je trouve que ce loup en slip laisse encore énormément de libertés à Lupano. C'est plein de second degré, plein de clin d’œil, un peu de morale (mais pas trop), plein de bonne humeur. Chaque grande planche recèle de petits dessins et de petites blagues qui font que l'on s'amuse à chercher. Cette fois ce sont les références au merchandising et aux publicités avec le slip du loup honteusement copié... par le même, toujours ! Le vile mangeur et vendeur de noisettes. Bref on s'amuse, on rigole et on a en bonus deux planches des vieux fourneaux qui sont peut-être les deux plus amusantes lues depuis un petit moment.... Bref : encore du loup en slip s'il vous plait !