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Titre de l'album : Le diable et coral Scenariste de l'album : José Homs Dessinateur de l'album : José Homs Coloriste : José Homs Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Prague,1938. L'Europe sombre peu à peu dans la haine et l'intolérance, et une nouvelle guerre mondiale semble inévitable. À la tête de ce chaos, un certain Hitler, que d'aucuns disent guidé par le Diable lui-même. Et si ce n'était pas qu'une simple métaphore ? Lucifer, retenu à la surface contre son gré, erre dans les rues de la capitale tchécoslovaque, incapable de retourner en enfer. La clé de sa liberté réside en Coral, une jeune fille juive à l'esprit vif, seule capable de le voir. Une étrange cohabitation s'installe alors entre eux. Chacun devra user de ruse et d'ingéniosité pour trouver une parade au maléfice qui l'empêche de se débarrasser de l'autre. Mais quel est ce lien énigmatique qui les unit ? Serait-il lié au passé du père de Coral, l'énigmatique rabbin Loew ? Dans son premier album en tant qu'auteur complet, Homs nous plonge dans une Prague sombre et mystérieuse, où s'affronte un Diable manipulateur et une héroïne aussi charismatique que futée. Le Diable et Coral témoigne du talent de Homs pour mêler une narration captivante à un univers graphique éblouissant. Critique : Bon maintenant que c'est fini, il faut que je le relise... Ou alors que je le lise vraiment. Car c'est graphiquement tellement somptueux que j'ai du passer (ce qui est rare pour moi) plus de temps à regarder les planches et les détails qu'autre chose. Blague à part, cet album est magnifique. Vraiment. Concernant l'histoire, rassurez-vous, on est dans une histoire à la hauteur du dessin (ou presque). Par contre, ne vous attendez pas à quelque chose que vous aillez déjà lu. Ce qui me donne envie de le relire. En effet Homs nous présente une relation étrange entre le Diable et Coral. Une relation loin de ce que l'on imaginerait., avec un diable bien plus subtil et "joueur" que ce qu'on a l'habitude de voir, et une Coral maligne au possible et sachant comment ne pas se faire piéger par les beaux mots du Diable. On est vraiment dans un mano à mano. Un peu comme un duo au théâtre, échangeant des bons mots jusqu'à ce que l'un de ces protagonistes perde. Une BD à part. À lire, à regarder et à relire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-diable-et-coral?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Bon maintenant que c'est fini, il faut que je le relise... Ou alors que je le lise vraiment. Car c'est graphiquement tellement somptueux que j'ai du passer (ce qui est rare pour moi) plus de temps à regarder les planches et les détails qu'autre chose. Blague à part, cet album est magnifique. Vraiment. Concernant l'histoire, rassurez-vous, on est dans une histoire à la hauteur du dessin (ou presque). Par contre, ne vous attendez pas à quelque chose que vous aillez déjà lu. Ce qui me donne envie de le relire. En effet Homs nous présente une relation étrange entre le Diable et Coral. Une relation loin de ce que l'on imaginerait., avec un diable bien plus subtil et "joueur" que ce qu'on a l'habitude de voir, et une Coral maligne au possible et sachant comment ne pas se faire piéger par les beaux mots du Diable. On est vraiment dans un mano à mano. Un peu comme un duo au théâtre, échangeant des bons mots jusqu'à ce que l'un de ces protagonistes perde. Une BD à part. À lire, à regarder et à relire !
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Titre de l'album : Enfermé - Mathurin Reto, pupille à Belle-Ile Scenariste de l'album : Julien Hillion Dessinateur de l'album : Renan Coquin Coloriste : Renan Coquin Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : A la mort de sa mère, Mathurin Réto embarque clandestinement à 13 ans sur un navire en partance pour Terre-Neuve. Il y connaît les brimades qui accompagnent la vie de mousse, mais se fait également un ami, Ernest. Les deux gamins vont faire les quatre cents coups... jusqu'à sombrer dans la petite délinquance, ce qui va les mener à la colonie pénitentiaire de Belle-Ile-en-Mer. Nous sommes en 1907, Mathurin a 14 ans, il doit être détenu jusqu'à ses 21 ans. Une autre vie commence, faite de coups et de discipline militaire. Mais Mathurin est une forte tête et refuse d'être brisé. Il tente de s'évader à plusieurs reprises... ce qui le conduit au cachot plus souvent qu'à son tour. Critique : Et ben dit donc il y a des choses dont on est bien content qu'elles aient disparu ! Mais il est important aussi de savoir que ca exister, pour que personne ne se prenne l'envie de refaire pareil. Cette histoire est touchante et vérité. Touchante et triste, alors même que dès le début l'on comprend la fin. Une tristesse qui vient en partie du fait que l'on ne voit pas comment reprocher quoi que ce soit à nos deux ados. Ok peut être leurs péchés de jeunesses. Mais la méthode de répression de ces maisons de "redressement" est tel qu'elle était la pour broyer toutes leurs chances. Porté par un dessin fort et rude, cet album est marquant et sans concession pour une histoire marquante d'une époque heureusement révolue. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/enferme-mathurin-reto-pupille-a-belle-ile?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et ben dit donc il y a des choses dont on est bien content qu'elles aient disparu ! Mais il est important aussi de savoir que ca exister, pour que personne ne se prenne l'envie de refaire pareil. Cette histoire est touchante et vérité. Touchante et triste, alors même que dès le début l'on comprend la fin. Une tristesse qui vient en partie du fait que l'on ne voit pas comment reprocher quoi que ce soit à nos deux ados. Ok peut être leurs péchés de jeunesses. Mais la méthode de répression de ces maisons de "redressement" est tel qu'elle était la pour broyer toutes leurs chances. Porté par un dessin fort et rude, cet album est marquant et sans concession pour une histoire marquante d'une époque heureusement révolue.
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Nouvelle sortie dans la collection Métamorphe des éditions Oxymore (collection transférée de Soleil) avec un diptyque qui, n'en déplaise à la couverture, présentant un jeune homme pensif. On a ici une histoire complexe se passant au cœur de l'ile de Cuba, juste avant la révolution de Fidel. Une ile en pleine transformation et pleine de danger. Mais aussi une ile qui fait écho à un jeune garçon déraciné de son Haiti natal et l'encourageant à l'aventure. Ce premier tome est graphiquement magnifique ! On a de superbes planches avec des vues impressionnantes et un trait qui mix une coloration forte et des dessins classiques. Un dessin qui porte ce premier tome qui reste, pour l'instant, au quai de l'introduction. On ne sait trop si l'histoire va s'orienter sur un drame, du fait au démarrage de la révolution ou sur une révélation pour notre jeune Ernesto. De la même manière, on ne sait trop le rôle que l'on souhaite voir prendre à son père, dans un pays où il semble être un des profiteurs... tout en étant un père qui semble un minimum investi. Bref un tome graphiquement sublime, mais dont le scenario ne pourra être jugé qu'à la lecture des 2 tomes ensemble.
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Titre de l'album : L'île crocodile tome 1 - Le totem Scenariste de l'album : Jean-Marie Omont | Charlotte Girard Dessinateur de l'album : Grégory Charlet Coloriste : Grégory Charlet Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Ernesto est un jeune métisse qui vit en Floride avec un père américain et une mère haïtienne. En raison de sa différence, il subit une forme de rejet qui l'incite à s'interroger sur ses origines. Alors, quand son père, Jack, lui propose comme cadeau d'anniversaire un voyage, il rêve d'Haïti mais se voit imposer Cuba dont Fulgencio Batista est le président. Là-bas, Ernesto va faire la connaissance de Paloma, une jeune fille au lourd vécu qui accepte de lui faire découvrir un endroit particulier, la grotte cachée du massif de l'Escambray... Ernesto entame ainsi sans le savoir une quête initiatique et va se confronter à de déroutantes révélations qui risquent de bouleverser sa vie... Critique : Nouvelle sortie dans la collection Métamorphe des éditions Oxymore (collection transférée de Soleil) avec un diptyque qui, n'en déplaise à la couverture, présentant un jeune homme pensif. On a ici une histoire complexe se passant au cœur de l'ile de Cuba, juste avant la révolution de Fidel. Une ile en pleine transformation et pleine de danger. Mais aussi une ile qui fait écho à un jeune garçon déraciné de son Haiti natal et l'encourageant à l'aventure. Ce premier tome est graphiquement magnifique ! On a de superbes planches avec des vues impressionnantes et un trait qui mix une coloration forte et des dessins classiques. Un dessin qui porte ce premier tome qui reste, pour l'instant, au quai de l'introduction. On ne sait trop si l'histoire va s'orienter sur un drame, du fait au démarrage de la révolution ou sur une révélation pour notre jeune Ernesto. De la même manière, on ne sait trop le rôle que l'on souhaite voir prendre à son père, dans un pays où il semble être un des profiteurs... tout en étant un père qui semble un minimum investi. Bref un tome graphiquement sublime, mais dont le scenario ne pourra être jugé qu'à la lecture des 2 tomes ensemble. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ile-crocodile-tome-1-l-le-totem?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La sémantique c'est élastique tome 2 Scenariste de l'album : James Dessinateur de l'album : James Coloriste : James Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Et si "aller" était le verbe le plus rebelle de langue française ? Faut-il bannir les tics de langage ? "Deuxième" et "second" sont-ils vraiment différents ? Les néologismes sont-ils un travers ou l'essence même du langage ? La Sémantique c'est élastique décrypte l'usage et l'évolution de langue et tord le cou aux idées reçues, toujours plus faciles à brandir qu'à questionner. Critique : J'avais raté le premier tome de la sémantique c'est élastique donc je découvre l'univers de l'auteur avec plaisir. L'auteur James l'annonce en début d'album qu'il a beaucoup travaillé pour réaliser ce second ou deuxième tome, il y a beaucoup de recherches autoutr des mots même si le sujet de toutes les histoires courtes est amusant. L'auteur nous propose de revenir sur les changements de la langue française toujours en évolution constante suivant les époques. De nouveaux mots rentrent dans le dictionnaire parfois familier mais participent à leur façon à définir notre langage. Le titre l'annonce de toute façon, James va nous parler de sémantique à travers les interventions de son personnage principal. Les histoires sont bien trouvées avec une touche d'humour pour apprendre tout en se divertissant. La partie graphique est assez basique avec des personnages sans visage juste pour servir les histoires. On passe sur les dessins très sommaire pour se concentrer sur les textes de James et comment on remonte à l’origine des mots et leur signification. Pour exemple, embrasser signifie se prendre dans les bras, alors que maintenant cela signifie se donner un baiser, un mot qui é également évolué. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-semantique-c-est-elastique-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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J'avais raté le premier tome de la sémantique c'est élastique donc je découvre l'univers de l'auteur avec plaisir. L'auteur James l'annonce en début d'album qu'il a beaucoup travaillé pour réaliser ce second ou deuxième tome, il y a beaucoup de recherches autoutr des mots même si le sujet de toutes les histoires courtes est amusant. L'auteur nous propose de revenir sur les changements de la langue française toujours en évolution constante suivant les époques. De nouveaux mots rentrent dans le dictionnaire parfois familier mais participent à leur façon à définir notre langage. Le titre l'annonce de toute façon, James va nous parler de sémantique à travers les interventions de son personnage principal. Les histoires sont bien trouvées avec une touche d'humour pour apprendre tout en se divertissant. La partie graphique est assez basique avec des personnages sans visage juste pour servir les histoires. On passe sur les dessins très sommaire pour se concentrer sur les textes de James et comment on remonte à l’origine des mots et leur signification. Pour exemple, embrasser signifie se prendre dans les bras, alors que maintenant cela signifie se donner un baiser, un mot qui é également évolué.
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Alors d'abord rétablissons les choses, ce n'est plus vraiment un duo mais plutôt un trio tant les couleurs de Jérôme Maffre font partie de l'univers de Philippe Xavier et son compère Matz, aussi bien sur Le Serpent et le coyote que sur leur série Tango. Bon si je cite la série Tango, et le one shot Le serpent et le Coyote c'est que L'or du spectre est exactement dans la même veine. Mi polar, mi western, des personnages charismatiques, de l'argent, des femmes et des flingues, le tout mélangé dans de chouettes décors. Voilà les ingrédients que ces trois compères nous offrent sur leurs dernières collaboration et sur cet opus. Il peut se lire indépendamment du Serpent et du coyote, mais entre nous, pour mieux l'apprécier, autant l'avoir lu avant. Surtout que si vous aimez l'un vous aimerez probablement l'autre. L'inverse étant tout aussi vrai. C'est le point fort et la faiblesse de cet opus, qui ne prend finalement pas trop de risques, et qui reproduit une recette qui a trouvé largement son public. Moi j'en suis, et cela me va très bien, mais on est obligé de reconnaitre que la recette semble parfois bien familière cette fois-ci. Pour les habitués, on notera pourtant que Matz nous a concocté un scénario à rebondissements, sans vraiment de héros, et accordant au passage un très bel hommage à La mine de l'Allemand perdu. Vous me connaissez, c'est le genre d'hommage dont je ne peux que me délecter tant cet album a été marquant. Ajoutons en plus un découpage par chapitre, façon Tarantino au cinéma qui rajoute un petit peu de piquant à la lecture. Philippe Xavier et Jérôme Maffre eux, répètent la maestria à laquelle on s'habitue presque désormais, dans la pure tradition franco belge, et dans l'héritage direct du Serpent et du Coyote, voir même de Tango. On sent que l'affaire est rodée, les ambiances réussies au gré du découpage en chapitres, et les personnages parfaitement réalisés. Allez messieurs, merci pour ce nouveau tour de piste, et j'ai un, vœu pieu, peut-être un poil plus d'originalité et/ou de prise de risque sur les prochains tomes (Tango ?) ?
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Titre de l'album : L'or du spectre Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Philippe Xavier Coloriste : Jérôme Maffre Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Nouveau-Mexique, 1970. Chuck sort de taule, retrouve Kat, sa partenaire, qui l'a gentiment attendu. Ensemble, ils vont récupérer le magot que Chuck a planqué dans une bourgade abandonnée au milieu de nulle part, et à eux la grande vie ! Mais rien ne se passe comme prévu. Beaucoup trop de gens s'intéressent à cet argent, sans parler du spectre d'un vieux cow-boy à la gâchette facile qui hante la ville fantôme... Un polar sans concession par le duo qui vous a donné LE SERPENT ET LE COYOTE. Critique : Alors d'abord rétablissons les choses, ce n'est plus vraiment un duo mais plutôt un trio tant les couleurs de Jérôme Maffre font partie de l'univers de Philippe Xavier et son compère Matz, aussi bien sur Le Serpent et le coyote que sur leur série Tango. Bon si je cite la série Tango, et le one shot Le serpent et le Coyote c'est que L'or du spectre est exactement dans la même veine. Mi polar, mi western, des personnages charismatiques, de l'argent, des femmes et des flingues, le tout mélangé dans de chouettes décors. Voilà les ingrédients que ces trois compères nous offrent sur leurs dernières collaboration et sur cet opus. Il peut se lire indépendamment du Serpent et du coyote, mais entre nous, pour mieux l'apprécier, autant l'avoir lu avant. Surtout que si vous aimez l'un vous aimerez probablement l'autre. L'inverse étant tout aussi vrai. C'est le point fort et la faiblesse de cet opus, qui ne prend finalement pas trop de risques, et qui reproduit une recette qui a trouvé largement son public. Moi j'en suis, et cela me va très bien, mais on est obligé de reconnaitre que la recette semble parfois bien familière cette fois-ci. Pour les habitués, on notera pourtant que Matz nous a concocté un scénario à rebondissements, sans vraiment de héros, et accordant au passage un très bel hommage à La mine de l'Allemand perdu. Vous me connaissez, c'est le genre d'hommage dont je ne peux que me délecter tant cet album a été marquant. Ajoutons en plus un découpage par chapitre, façon Tarantino au cinéma qui rajoute un petit peu de piquant à la lecture. Philippe Xavier et Jérôme Maffre eux, répètent la maestria à laquelle on s'habitue presque désormais, dans la pure tradition franco belge, et dans l'héritage direct du Serpent et du Coyote, voir même de Tango. On sent que l'affaire est rodée, les ambiances réussies au gré du découpage en chapitres, et les personnages parfaitement réalisés. Allez messieurs, merci pour ce nouveau tour de piste, et j'ai un, vœu pieu, peut-être un poil plus d'originalité et/ou de prise de risque sur les prochains tomes (Tango ?) ? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-or-du-spectre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Les westerns sont à la mode. On en voit beaucoup en BD comme dans le comics. Alors quand ce "Remington 1885" est sorti je me suis dit : un de plus. Mais en fait pas temps que cela. Car ce Remington n'a rien à voir avec la carabine du même nom. C'est le nom du dessinateur qui a parcouru le Far West pour essayer d'immortaliser la fin du Far West et l'arrivée de la modernité. On se retrouve donc avec un western qui nous parle... de la fin des westerns. Un western qui parle autant de la capture de Geronimo que du traitement des indiens, parqués dans des camps indignes et sans la moindre ressource. Le découpage du récit est très bien pensé. Entre une voix off issue du carnet de notes de Remington qui nous livre son réel ressenti et la traque de Geronimo par les Tuniques bleues autant que les Mexicains, on alterne intelligemment les scènes d'actions et les réflexions sur un monde en plein changement irréversible.
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Titre de l'album : Remington 1885 Scenariste de l'album : Josep Maria Polls Dessinateur de l'album : Sagar Coloriste : Sagar Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Arizona, mai 1885. Frederic Remington, alors jeune illustrateur inconnu, rejoint Fort Grant, non loin de la frontière mexicaine. Il rêve de montrer au monde cet « Ouest sauvage » et de placer ses illustrations dans la très prestigieuse revue Harper's Weekly. Avide de capturer des moments authentiques et privilégiés avec ses crayons, il saisit l'occasion d'accompagner un détachement de cavalerie sur les traces de Geronimo, l'insaisissable chef indien. Mais, pris dans une tempête de sable, le dessinateur est capturé par un groupe d'Apaches conduit par Geronimo lui-même. Par l'intermédiaire de Maria, une jeune Indienne qui parle anglais, Remington apprend que sa vie ne tient qu'à un fil : Geronimo veut que Remington peigne son portrait... S'appuyant sur des faits historiques, Josep Maria Polls et Sagar imaginent une rencontre légendaire qui aurait mis Remington, l'un des illustrateurs les plus populaires de l'Ouest américain, dont les images iconiques ont inspiré des générations de dessinateurs - y compris Jean Giraud pour Blueberry -, en présence du mythique Geronimo, qui fut le dernier grand chef apache à se battre contre les États-Unis et le Mexique. Critique : Les westerns sont à la mode. On en voit beaucoup en BD comme dans le comics. Alors quand ce "Remington 1885" est sorti je me suis dit : un de plus. Mais en fait pas temps que cela. Car ce Remington n'a rien à voir avec la carabine du même nom. C'est le nom du dessinateur qui a parcouru le Far West pour essayer d'immortaliser la fin du Far West et l'arrivée de la modernité. On se retrouve donc avec un western qui nous parle... de la fin des westerns. Un western qui parle autant de la capture de Geronimo que du traitement des indiens, parqués dans des camps indignes et sans la moindre ressource. Le découpage du récit est très bien pensé. Entre une voix off issue du carnet de notes de Remington qui nous livre son réel ressenti et la traque de Geronimo par les Tuniques bleues autant que les Mexicains, on alterne intelligemment les scènes d'actions et les réflexions sur un monde en plein changement irréversible. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/remington-1885/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Suite des aventures de notre trio bien connu dans l'univers froid et dangereux de Kosmograd. Ce diptyque se déroulant juste avant Kosmograd paru en 2023 chez Casterman, nous fait découvrir un peu plus les dysfonctionnements de cette ville-monde au bord du précipice écologique et social. Une élite brandissant sa propagande pour tenir le peuple, des cellules de résistance menant des exactions en représaille au régime totalitaire, une corruption établie à tous les niveaux, bref, rien de nouveau dans cette société dystopique aux relents de vérité. De l'action, des intrigues pour nos trois jeunes filles n'ayant pas froid aux yeux et bien décidées à faire valoir un droit humaniste dans ce climat austère. On saisit un peu mieux avec la conclusion de cet "avant" les éléments mis en place dans la BD originelle Kosmograd. Mais cela ne représente pas non plus un ajout indispensable, le plaisir pour les amateurs du récit, sera de se replonger dans cet univers avec pour toile de fond le dérèglement climatique et la réaction humaine face à ce danger. Le trait épuré de Bonaventure dépeint une ville "métallique" en usant de couleurs froides aux tons bleutés pour renforcer cet aspect. Mais il s'adapte aussi aux lieux en mettant l'accent sur des dégradés de jaunes et oranges dans les sous-terrains et décharges/fonderies. Il faut souligner son grand art du découpage, il n'hésite pas à bousculer les codes du gaufrier en donnant beaucoup de dynamisme au récit. Un préquel pour les "complétistes" et amoureux de l'univers Kosmograd.
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Titre de l'album : Kosmograd - Avant la chute tome 2 Scenariste de l'album : Bonaventure Dessinateur de l'album : Bonaventure Coloriste : Bonaventure Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Alors que Zoya et Ev' s'engagent de plus en plus dans l'opposition à la Corpo, Paouk, depuis le côté « privilégié » de Kosmograd, découvre les inégalités et l'ampleur de la propagande du régime. Lorsque les extrémistes du KUD décident de faire payer à Zoya sa fuite de la décharge, en incendiant le camp du clan de nomades qui l'a recueillie, c'est l'étincelle qui met le feu aux poudres. Les trois jeunes filles vont devoir s'unir pour se venger d'un système corrompu et condamné. Critique : Suite des aventures de notre trio bien connu dans l'univers froid et dangereux de Kosmograd. Ce diptyque se déroulant juste avant Kosmograd paru en 2023 chez Casterman, nous fait découvrir un peu plus les dysfonctionnements de cette ville-monde au bord du précipice écologique et social. Une élite brandissant sa propagande pour tenir le peuple, des cellules de résistance menant des exactions en représaille au régime totalitaire, une corruption établie à tous les niveaux, bref, rien de nouveau dans cette société dystopique aux relents de vérité. De l'action, des intrigues pour nos trois jeunes filles n'ayant pas froid aux yeux et bien décidées à faire valoir un droit humaniste dans ce climat austère. On saisit un peu mieux avec la conclusion de cet "avant" les éléments mis en place dans la BD originelle Kosmograd. Mais cela ne représente pas non plus un ajout indispensable, le plaisir pour les amateurs du récit, sera de se replonger dans cet univers avec pour toile de fond le dérèglement climatique et la réaction humaine face à ce danger. Le trait épuré de Bonaventure dépeint une ville "métallique" en usant de couleurs froides aux tons bleutés pour renforcer cet aspect. Mais il s'adapte aussi aux lieux en mettant l'accent sur des dégradés de jaunes et oranges dans les sous-terrains et décharges/fonderies. Il faut souligner son grand art du découpage, il n'hésite pas à bousculer les codes du gaufrier en donnant beaucoup de dynamisme au récit. Un préquel pour les "complétistes" et amoureux de l'univers Kosmograd. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kosmograd-avant-la-chute-partie-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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J'aime quand les auteurs de séries rectifient le tir et apprennent de leurs "erreurs". Après un tome 5 un peu décevant, le tome 6 était déjà "mieux", par là j'entends plus orienté famille et relation entre les sœurs que sur une enquête fantastique. Et bien ce tome 7 renoue complètement avec le charme des premiers tomes des sœurs Gremillets. On retrouve une véritable complicité entre les sœurs. Une relation familiale qui sert de carcan à l'histoire qu'écrit Cassiopée. Histoire qui nous montre le regard qu'elle porte sur ces sœurs, héroïnes de son univers. La dualité graphique entre la vie réelle et le récit de Cassiopée donne un souffle d'aventure étonnant à ce tome et permet à Alessandro Barbucci de faire étage de toute sa classe dans un univers différent. Un tome 7 quasi parfait pour l'une des séries majeures du renouveau de la BD jeunesse
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Titre de l'album : Les sœurs Grémillet tome 7 - Le dragon d'or Scenariste de l'album : Giovanni Di Gregorio Dessinateur de l'album : Alessandro Barbucci Coloriste : Alessandro Barbucci Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : On a volé le Dragon d'or, la petite statue du parc devant laquelle s'est formé le Club des 3 sœurs ! La famille Grémillet lance donc l'enquête, malgré des journées très remplies ! Car Cassiopée participe à un concours de nouvelles - dont elle va profiter pour raconter sa recherche du Dragon d'or dans un récit médiéval - pendant que Sarah se consacre à un tournoi de hockey et que Lucille veut adopter un adorable chiot. Ces quêtes seront-elles couronnées de succès ? Pas sûr... Mais n'est-ce pas de l'échec que naît souvent l'apprentissage de la vie ? Di Gregorio et Barbucci reviennent avec un album parlant subtilement des concepts d'échec et de résilience, mais avec une narration résolument novatrice, entre vie réelle et récit médiéval ! Critique : J'aime quand les auteurs de séries rectifient le tir et apprennent de leurs "erreurs". Après un tome 5 un peu décevant, le tome 6 était déjà "mieux", par là j'entends plus orienté famille et relation entre les sœurs que sur une enquête fantastique. Et bien ce tome 7 renoue complètement avec le charme des premiers tomes des sœurs Gremillets. On retrouve une véritable complicité entre les sœurs. Une relation familiale qui sert de carcan à l'histoire qu'écrit Cassiopée. Histoire qui nous montre le regard qu'elle porte sur ces sœurs, héroïnes de son univers. La dualité graphique entre la vie réelle et le récit de Cassiopée donne un souffle d'aventure étonnant à ce tome et permet à Alessandro Barbucci de faire étage de toute sa classe dans un univers différent. Un tome 7 quasi parfait pour l'une des séries majeures du renouveau de la BD jeunesse Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-soeurs-gremillet-tome-7-le-dragon-d-or?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le succès de Elles a décidément donné des idées au Lombard car on retrouve cette année une multitude de série bd jeunesse multipliant les héroïnes dans des univers fantastiques et sur des formats à mi chemin entre comics et bd franco belge, idéal pour lire dans son lit. Mais attention, sur ce Aylin, Ricardo Serrazina nous a concocté un sacré univers et un scénario pas si simple. Evidemment cela ne manquera pas de nous faire penser très très vite à Harry Potter car l'adolescente qui se retrouve en lutte magique et fantastique tout en devant mener de front sa vie scolaire et amoureuse, c'est désormais devenu un classique. Mais c'est fait ici avec suffisamment d'originalité pour que l'on soit intrigué. Cependant j'ai tendance à avoir trouvé l'ensemble un peu trop bavard, ce qui a nuit un peu à la fluidité de l'aventure je trouve. Les enjeux amoureux sont aussi un poil grossier et caricaturaux je trouve pour ce qui concerne Aylin, et l'humour un peu noyé dans des dialogues un peu trop nombreux ou longs. Les dessins de Madie La Cerda sont fins, dans un style qui ne manquera pas de rappeler Elles, mais avec une vraie touche personnelle sur les visages notamment. Sa colorisation rend le tout assez séduisant je pense, surtout pour un public jeunesse. Il faudra suivre cette nouvelle série de près, mais j'attends pour la suite un peu plus du scénario et des dialogues pour m'emballer vraiment.
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Titre de l'album : Aylin - Tome 1 - Le secret des elfes Scenariste de l'album : Ricardo Serrazina Dessinateur de l'album : Madie La Cerda Coloriste : Madie La Cerda Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Aylin n'est pas très à l'aise avec ses compagnons de classe. Elle se sent un peu différente : parfois, elle a l'impression d'entendre les pensées des autres. Pas étonnant donc, qu'elle laisse son imagination s'exprimer sur le papier. À travers ses dessins, elle rêve d'un monde elfique fantastique, de magie et d'aventure. Enfin, c'est ce qu'elle croyait jusqu'à ce que la réalité et ses fictions se percutent... Critique : Le succès de Elles a décidément donné des idées au Lombard car on retrouve cette année une multitude de série bd jeunesse multipliant les héroïnes dans des univers fantastiques et sur des formats à mi chemin entre comics et bd franco belge, idéal pour lire dans son lit. Mais attention, sur ce Aylin, Ricardo Serrazina nous a concocté un sacré univers et un scénario pas si simple. Evidemment cela ne manquera pas de nous faire penser très très vite à Harry Potter car l'adolescente qui se retrouve en lutte magique et fantastique tout en devant mener de front sa vie scolaire et amoureuse, c'est désormais devenu un classique. Mais c'est fait ici avec suffisamment d'originalité pour que l'on soit intrigué. Cependant j'ai tendance à avoir trouvé l'ensemble un peu trop bavard, ce qui a nuit un peu à la fluidité de l'aventure je trouve. Les enjeux amoureux sont aussi un poil grossier et caricaturaux je trouve pour ce qui concerne Aylin, et l'humour un peu noyé dans des dialogues un peu trop nombreux ou longs. Les dessins de Madie La Cerda sont fins, dans un style qui ne manquera pas de rappeler Elles, mais avec une vraie touche personnelle sur les visages notamment. Sa colorisation rend le tout assez séduisant je pense, surtout pour un public jeunesse. Il faudra suivre cette nouvelle série de près, mais j'attends pour la suite un peu plus du scénario et des dialogues pour m'emballer vraiment. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/aylin-tome-1-le-secret-des-elfes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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En voila une bien belle suite. J'avais globalement reproché au premier tome d'être un peu trop basé sur le dessin et d'avoir un scenario pas assez dense. Et bien ce deuxième tome résout ce souci avec une aventure résolument plus complexe que ce que nous pouvions imaginer. Plus complexe avec l'apparition d'un contexte fouillé sur les sorcières et sur la magie et son origine. Mais aussi par le nouveau rôle que se voit confier Melody dans une lutte qui la dépasse. Un scenario bien plus ambitieux, mais maitrisé toujours porté par un graphisme léché et coloré. Un super deuxième tome qui rehausse largement mon avis sur l'ensemble. Vivement le troisième et dernier tome.
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Titre de l'album : Melody tome 2 - La sorcière musicale Scenariste de l'album : Rosalía Armenteros Dessinateur de l'album : Rosalía Armenteros Coloriste : Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Melody se retrouve au chevet de Shanala, plongée dans le coma depuis plusieurs années. Son père, Arturo, lui révèle alors la sombre vérité sur le passé de sa fille. Son véritable nom est Ariane. Le viel homme explique alors pourquoi sa fille est dans le coma : elle a rencontré et combattu une créature énigmatique et redoutable, Zyla. Alliée de la mort, Zyla possède un don terrifiant : envoûter et manipuler les êtres humains grâce à la musique. Elle utilise ensuite leurs corps comme des enveloppes, lui permettant de se dissimuler sous une apparence humaine. Après le décès de sa mère Carmen, Ariane devint sorcière à son tour et consacra sa vie à traquer Zyla. Mais lorsqu'elle retrouva la créature, elle tomba à son tour sous son emprise. Arturo confie alors à Melody une mission capitale : affronter Zyla et l'anéantir une fois pour toutes. Pourtant, cette révélation plonge Melody dans le doute. Elle ne peut s'empêcher de réfléchir à sa propre connexion étrange avec la musique, qui semble la lier, d'une manière ou d'une autre, au pouvoir de Zyla... Critique : En voila une bien belle suite. J'avais globalement reproché au premier tome d'être un peu trop basé sur le dessin et d'avoir un scenario pas assez dense. Et bien ce deuxième tome résout ce souci avec une aventure résolument plus complexe que ce que nous pouvions imaginer. Plus complexe avec l'apparition d'un contexte fouillé sur les sorcières et sur la magie et son origine. Mais aussi par le nouveau rôle que se voit confier Melody dans une lutte qui la dépasse. Un scenario bien plus ambitieux, mais maitrisé toujours porté par un graphisme léché et coloré. Un super deuxième tome qui rehausse largement mon avis sur l'ensemble. Vivement le troisième et dernier tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/melody-tome-2-la-sorciere-musicale?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Les enragés - Intégrale Scenariste de l'album : David Chauvel Dessinateur de l'album : Erwan Le Saëc Coloriste : Erwan Le Saëc Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Hamlet, ancien agent du gouvernement reconverti dans l'assassinat sur commande, a accepté un contrat de trop. Son commanditaire, la police, le FBI... Tous sont après lui. Il doit fuir et démêler les fils du complot. Rien de simple, surtout quand il se retrouve flanqué d'une adolescente et d'un gamin caractériels… Critique : Les éditions Delcourt nous proposent l'intégrale de la série les enragés sortie dans les années 90 en cinq tomes. David Chauvel l'auteur de la saga les 5 Terres scénarisait cette histoire sur un tueur à gage piégé quand un contrat se déroule mal. En effet, Hamlet assassine les trois personnes de son contrat mais laisse derrière lui un témoin gênant. Dès lors, une course poursuite s'engage avec notre tueur essayant de remonter la piste de son commanditaire pendant que la police et le FBI sont à ses trousses. L'histoire est solide avec beaucoup d'action et de règlements de compte entre les truands, les flics corrompus et notre tueur en compagnie d'autres fugitifs. On se laisse prendre dans l'histoire et les cinq albums s'enchainent vite comme l'on souhaite connaitre le dénouement. Pour la partie graphique, Erwan Le Saëc gère les planches dans un style réaliste très encore actuel et parfaites aujourd'hui. Si comme moi, vous ne connaissez pas les enragés, cette intégrale devrait vous ravir avec beaucoup d'action et de fusillades à tout va. Le prix de l’intégrale est toujours plus intéressant et le format est identique au BD. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enrages-integrale/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Les éditions Delcourt nous proposent l'intégrale de la série les enragés sortie dans les années 90 en cinq tomes. David Chauvel l'auteur de la saga les 5 Terres scénarisait cette histoire sur un tueur à gage piégé quand un contrat se déroule mal. En effet, Hamlet assassine les trois personnes de son contrat mais laisse derrière lui un témoin gênant. Dès lors, une course poursuite s'engage avec notre tueur essayant de remonter la piste de son commanditaire pendant que la police et le FBI sont à ses trousses. L'histoire est solide avec beaucoup d'action et de règlements de compte entre les truands, les flics corrompus et notre tueur en compagnie d'autres fugitifs. On se laisse prendre dans l'histoire et les cinq albums s'enchainent vite comme l'on souhaite connaitre le dénouement. Pour la partie graphique, Erwan Le Saëc gère les planches dans un style réaliste très encore actuel et parfaites aujourd'hui. Si comme moi, vous ne connaissez pas les enragés, cette intégrale devrait vous ravir avec beaucoup d'action et de fusillades à tout va. Le prix de l’intégrale est toujours plus intéressant et le format est identique au BD.
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Suite et fin de l'aventure d'anticipation moyenâgeuse de Fred Duval. Et une fin... Qui a un léger gout de "ça n'a pas forcément marcher comme il faut". En effet, si Fred Duval nous livre bien la fin de son histoire, la fin du tome semble être,elle , un peu précipitée. La première partie est très bien gérée, prenant même le temps d'un "rappel" pour ceux qui aurait eu la flemme de relire le premier tome. Elle nous livre aussi bien la suite de l'aventure que le background de Greem, qui va de pair avec l'histoire des royaumes. On se passionne donc autant des retournements de situations qui accablent Blanche que des récits des années précédentes. La seule problématique est... la fin. Je n'aime pas "divulgâcher" mais la fin nous livre une scène globale qui impact tout le monde, mais dont on ne traite malheureusement presque aucune répercussion. On va tellement à l'essentiel qu'on a une impression qu'il nous reste plein de questions sans réponse. C'est un peu dommage car l'univers était bien en place et permettait encore bien des développements. Enfin, ce NeoForest restera quand même un bon dytique graphiquement très réussi dans un univers radicalement innovant.
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Titre de l'album : Neoforest tome 2 (fin) Scenariste de l'album : Fred Duval Dessinateur de l'album : Philippe Scoffoni Coloriste : Philippe Scoffoni Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Trois personnages, trois destins et trois sentiers différents : voyage initiatique pour Blanche ; piège et intrigue de palais pour le comte Cocto, père de Blanche ; chemin de la rédemption pour Greem. Le tout se jouera dans une seule histoire et dans un lieu unique : NeoForest, la Grande Forêt Centrale, au temps du NeoFéodalisme, quand les hommes maîtrisent la génétique, avec tous les problèmes et les drames que cette technologie peut engendrer. Critique : Suite et fin de l'aventure d'anticipation moyenâgeuse de Fred Duval. Et une fin... Qui a un léger gout de "ça n'a pas forcément marcher comme il faut". En effet, si Fred Duval nous livre bien la fin de son histoire, la fin du tome semble être,elle , un peu précipitée. La première partie est très bien gérée, prenant même le temps d'un "rappel" pour ceux qui aurait eu la flemme de relire le premier tome. Elle nous livre aussi bien la suite de l'aventure que le background de Greem, qui va de pair avec l'histoire des royaumes. On se passionne donc autant des retournements de situations qui accablent Blanche que des récits des années précédentes. La seule problématique est... la fin. Je n'aime pas "divulgâcher" mais la fin nous livre une scène globale qui impact tout le monde, mais dont on ne traite malheureusement presque aucune répercussion. On va tellement à l'essentiel qu'on a une impression qu'il nous reste plein de questions sans réponse. C'est un peu dommage car l'univers était bien en place et permettait encore bien des développements. Enfin, ce NeoForest restera quand même un bon dytique graphiquement très réussi dans un univers radicalement innovant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/neoforest-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Le premier amour Scenariste de l'album : Eric Stoffel Dessinateur de l'album : Jack Manini Coloriste : Jack Manini Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Si nous permettons qu'un seul homme ait une seule femme, l'unité de notre peuple sera détruite... À la préhistoire, deux jeunes gens tombent amoureux l'un de l'autre lors de la fête du printemps. Leur passion exclusive est contraire à la loi, car elle met en péril les fondements même de la tribu, basés sur le partage. Chassés du clan, ils sont désormais seuls, livrés à eux même, face aux bêtes sauvages. Pour survivre et sauver leur enfant, ils devront affronter leur pire frayeur, la peur primitive du feu ! Critique : En voici une chouette idée ! Adapter un script que Marcel Pagnol destinait au cinéma, et relativement peu connu en BD. Cela nous permet de découvrir une autre facette de ce génie provençal, et une histoire qui effectivement aurait été taillée pour le cinéma. On passera volontiers sur les multiples invraisemblance pour s'attacher à retrouver les thèmes chers au grand Marcel au service d'une histoire pourtant bien différente. Cette aventure est riche, et plutôt bien servie par le dessin de Jack Manini qui nous livre une préhistoire saisissante dans un style graphique assez éloigné de son style habituel. C'est très bien et cela se lit avec un grand plaisir malgré un récit qui a peut être un peu vieilli. Autres infos : D'après l'oeuvre de Marcel Pagnol Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/marcel-pagnol-en-bd-le-premier-amour?ref=44 Voir la totalité de enregistrement