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Titre de l'album : Le fruit le plus doux tome 1 Scenariste de l'album : Gabriele Di Caro Dessinateur de l'album : Gabriele Di Caro Coloriste : Gabriele Di Caro Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Dans l'Amérique d'après-guerre, la petite ville de Sweetville se prépare aux célébrations de son évènement annuel : le concours du fruit le plus doux. Ronald et Larry, deux fermiers, sont en course. S'engage alors une guerre sans merci entre les deux hommes les obligeant à se confronter à leur passé. Critique : Je n'ai pas eu le plaisir de découvrir les univers de Gabriele Di Caro dans Les arcanes de la maison Fleury (édition Tabou) mais je commence à le regretter après avoir lu ce génialissime Le fruit le plus doux ! Que de mystères et un scénario d'une richesse telle que la classification "érotique" semble réductrice pour cette oeuvre aux multiples facettes ! Années 50, après seconde guerre donc, l'Amérique rurale et ses petites villes comme Sweetville où tout le monde se connaît, les cancans se multiplient comme la floraison dans les arbres au printemps, les couples s'interrogent, se font et se défont, bref une galerie de personnages truculents se découvre sous nos yeux. Un concours du fruit le plus doux vient comme chaque année mettre la ville en émois, faisant venir à l'occasion un journaliste en mal de scoops qui va gratter la couche de vernis de la bourgade et venir déterrer des secrets bien enfouis. Mais les apparences sont trompeuses et vous suivrez cette grande galerie de personnages, exposant leur vie et leurs secrets dans un déluge de révélations et de mystères. Plus on avance dans la lecture et plus on a l'impression de comprendre, alors que Gabriele Di Caro s'amuse avec nous et distille de nouvelles pistes scénaristiques complexifiant un peu plus l'histoire. Sachez qu'un soupçon de magie s'invite aussi ! Certains passés ont aussi une grande importance, vous le verrez dans des flashbacks disséminés à la manière d'une série tv. Pour tout vous dire, j'ai vraiment hâte de lire la suite tant la fin vous laisse pantois et avide de connaître le fin mot de l'histoire (ou des histoires 😉 ) . Quelques scènes érotiques ponctuent le récit mais sans gratuité ni exposition grandiloquente, elles servent, voire embellissent l'histoire. Il faut dire que le trait de l'artiste italien est somptueux. De la finesse, de l'élégance, une bonne proportion des corps, des couleurs sobres et représentatives du franco-belge dans ce qu'il produit de mieux. Un dessin frisant la perfection pour une histoire complexe aux multiples ramifications saupoudrée d'humour. En attendant la suite, bravo ! Un pdf ci-dessous pour les plus de 18 ans 😉 pdf_387_4.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-fruit-le-plus-doux-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je n'ai pas eu le plaisir de découvrir les univers de Gabriele Di Caro dans Les arcanes de la maison Fleury (édition Tabou) mais je commence à le regretter après avoir lu ce génialissime Le fruit le plus doux ! Que de mystères et un scénario d'une richesse telle que la classification "érotique" semble réductrice pour cette oeuvre aux multiples facettes ! Années 50, après seconde guerre donc, l'Amérique rurale et ses petites villes comme Sweetville où tout le monde se connaît, les cancans se multiplient comme la floraison dans les arbres au printemps, les couples s'interrogent, se font et se défont, bref une galerie de personnages truculents se découvre sous nos yeux. Un concours du fruit le plus doux vient comme chaque année mettre la ville en émois, faisant venir à l'occasion un journaliste en mal de scoops qui va gratter la couche de vernis de la bourgade et venir déterrer des secrets bien enfouis. Mais les apparences sont trompeuses et vous suivrez cette grande galerie de personnages, exposant leur vie et leurs secrets dans un déluge de révélations et de mystères. Plus on avance dans la lecture et plus on a l'impression de comprendre, alors que Gabriele Di Caro s'amuse avec nous et distille de nouvelles pistes scénaristiques complexifiant un peu plus l'histoire. Sachez qu'un soupçon de magie s'invite aussi ! Certains passés ont aussi une grande importance, vous le verrez dans des flashbacks disséminés à la manière d'une série tv. Pour tout vous dire, j'ai vraiment hâte de lire la suite tant la fin vous laisse pantois et avide de connaître le fin mot de l'histoire (ou des histoires 😉 ) . Quelques scènes érotiques ponctuent le récit mais sans gratuité ni exposition grandiloquente, elles servent, voire embellissent l'histoire. Il faut dire que le trait de l'artiste italien est somptueux. De la finesse, de l'élégance, une bonne proportion des corps, des couleurs sobres et représentatives du franco-belge dans ce qu'il produit de mieux. Un dessin frisant la perfection pour une histoire complexe aux multiples ramifications saupoudrée d'humour. En attendant la suite, bravo ! Un pdf ci-dessous pour les plus de 18 ans 😉 pdf_387_4.pdf
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Titre de l'album : Histoires Extraordinaires Scenariste de l'album : Manolo Carot Dessinateur de l'album : Manolo Carot Coloriste : Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Histoires extraordinaires est un recueil de dix histoires mettant en scène les fantasmes sexuels d’un groupe d’amis. Vous l’aurez deviné, on y retrouve des filles chaudasses, des mecs bien membrés et du sexe pur et dur, signature de la production de l’auteur des années 1990/2000 (sous le nom de Man). Critique : Après un très joli Alice au pays du chaos, l'artiste espagnol Manolo Carot revient aux manettes pour une bd format fanzine en noir et blanc nommée HistoireSEXtraordinaires 🙂 DIx histoires mettant aux prises (multiples) bien souvent un homme et une pléiade de femmes à l'appétit sexuel vorace. De prime abord, on lit ces scènettes, qui n'ont parfois ni queue ni tête, sans jeu de mot aucun, en se demandant où l'auteur veut bien nous mener, et puis, tout s'éclaire dans un final rocambolesque mais plutôt réjouissant ! Car en effet, ces histoires ont un lien qui apparaît au fil des pages dans une case ou un dialogue qui n'a rien à faire là et peu à peu le puzzle se complète pour une imbrication parfaite d'un scénario plus complexe qu'il n'y parait 😉 Certes les membres sont disproportionnés et la part belle est réservé au point de vue masculin qui bien souvent se retrouve seul à "subir" les assauts sexuels d'une meute de filles enragées, mais les rapports de force s'inversent parfois et la victime devient vraiment "victime" ! Sans trop vous dévoiler l'histoire, sachez que vous allez bien vous amuser en parcourant ces pages dans un petit format à couverture souple. Le dessin de Carot est sobre, tout en rondeur, il peine parfois à nous faire bien dissocier les visages et la galerie de personnages est importante, mais cela ne peut qu'inviter à une seconde lecture pour mieux approfondir les détails cachés ça et là. Un style manga "hentai" qui plaira aux aficionados ! A découvrir 😉 Un petit PDF ci-dessous, interdit aux moins de 18 ans ! pdf_384_4.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.tabou-editions.com/bandes-dessinees/71013-histoires-extraordinaires-9782359542127.html/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après un très joli Alice au pays du chaos, l'artiste espagnol Manolo Carot revient aux manettes pour une bd format fanzine en noir et blanc nommée HistoireSEXtraordinaires 🙂 DIx histoires mettant aux prises (multiples) bien souvent un homme et une pléiade de femmes à l'appétit sexuel vorace. De prime abord, on lit ces scènettes, qui n'ont parfois ni queue ni tête, sans jeu de mot aucun, en se demandant où l'auteur veut bien nous mener, et puis, tout s'éclaire dans un final rocambolesque mais plutôt réjouissant ! Car en effet, ces histoires ont un lien qui apparaît au fil des pages dans une case ou un dialogue qui n'a rien à faire là et peu à peu le puzzle se complète pour une imbrication parfaite d'un scénario plus complexe qu'il n'y parait 😉 Certes les membres sont disproportionnés et la part belle est réservé au point de vue masculin qui bien souvent se retrouve seul à "subir" les assauts sexuels d'une meute de filles enragées, mais les rapports de force s'inversent parfois et la victime devient vraiment "victime" ! Sans trop vous dévoiler l'histoire, sachez que vous allez bien vous amuser en parcourant ces pages dans un petit format à couverture souple. Le dessin de Carot est sobre, tout en rondeur, il peine parfois à nous faire bien dissocier les visages et la galerie de personnages est importante, mais cela ne peut qu'inviter à une seconde lecture pour mieux approfondir les détails cachés ça et là. Un style manga "hentai" qui plaira aux aficionados ! A découvrir 😉 Un petit PDF ci-dessous, interdit aux moins de 18 ans ! pdf_384_4.pdf
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C'est une bien curieuse parution dans la catalogue Jungle que ce Chakipu ! Dans un style graphique mâtiné de South park, les auteurs nous exposent sous forme de scénettes la relation ambigüe entre un ado et son chat. Le "je t'aime moi non plus" se dévoile au fil des pages avec des manigances bien souvent ridicules mais porteuses d'un message éducatif. En alternant pages BD et d'autres plus littéraires avec des petits textes explicatifs sur les intentions de Chakipu, la scénariste Sophie Souid donne de la cohérence et une fluidité dans les rapports qu'entretiennent Sylvère et son chat patibulaire mais presque ! Elle fait évoluer leurs liens selon les aléas de la vie. Ainsi, notre adolescent Sylvère se met à fréquenter une jolie fille nommée Petra, rendant Chakipu fou de jalousie car l'attention de son maître s'en trouve déportée. Il va mettre au point une série de subterfuges loufoques, aidé d'un bande de pieds nickelés à 4 pattes, pour mettre à mal cette idylle naissante. Les situations rocambolesques s'enchainent sous le trait simple et rond de Thomas Hjorthaab, illustrateur de livres pour enfants et travaillant dans l'animation. Cela se sent à travers son découpage très "dessin animé" et une expressivité des visages confondante ! Un bel exemple d'humour noir au second degré d'un chat bien décidé à utiliser ses 9 vies pour parvenir à ses fins !
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Titre de l'album : Chakipu Scenariste de l'album : Sophie Souid Dessinateur de l'album : Thomas Hjorthaab Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : On a toujours besoin d'un coupable. Et quand on n'a pas de frère et soeur, le chat est la cible idéale ! En effet, il ne peut pas rapporter ou se venger... Le jeune Sylvère l'a bien compris, et son Chakipu en fait les frais. Lassé d'être le bouc émissaire, Chakipu décide de prendre les choses en main. Il rassemble les habitants à quatre pattes du quartier, ainsi qu'une souris morte, et tente de se venger de son maître... avec des résultats plus comiques que dramatiques. La vengeance n'est pas chose facile, surtout que Chakipu aime secrètement Sylvère. Ou du moins, il adore le détester. Critique : C'est une bien curieuse parution dans la catalogue Jungle que ce Chakipu ! Dans un style graphique mâtiné de South park, les auteurs nous exposent sous forme de scénettes la relation ambigüe entre un ado et son chat. Le "je t'aime moi non plus" se dévoile au fil des pages avec des manigances bien souvent ridicules mais porteuses d'un message éducatif. En alternant pages BD et d'autres plus littéraires avec des petits textes explicatifs sur les intentions de Chakipu, la scénariste Sophie Souid donne de la cohérence et une fluidité dans les rapports qu'entretiennent Sylvère et son chat patibulaire mais presque ! Elle fait évoluer leurs liens selon les aléas de la vie. Ainsi, notre adolescent Sylvère se met à fréquenter une jolie fille nommée Petra, rendant Chakipu fou de jalousie car l'attention de son maître s'en trouve déportée. Il va mettre au point une série de subterfuges loufoques, aidé d'un bande de pieds nickelés à 4 pattes, pour mettre à mal cette idylle naissante. Les situations rocambolesques s'enchainent sous le trait simple et rond de Thomas Hjorthaab, illustrateur de livres pour enfants et travaillant dans l'animation. Cela se sent à travers son découpage très "dessin animé" et une expressivité des visages confondante ! Un bel exemple d'humour noir au second degré d'un chat bien décidé à utiliser ses 9 vies pour parvenir à ses fins ! Autres infos : Type de l'album : Livre pour enfants Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chakipu-9782822244800/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Lune de miel - Le baiser du sphynx Scenariste de l'album : Bastien Vivès Dessinateur de l'album : Bastien Vivès Coloriste : Bastien Vivès Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Sophie et Quentin, en vacances sur une île grecque, sont bien décidés à oublier, pour quelques jours, boulot et enfants. Mais lorsqu'ils croisent par hasard une vague connaissance de soirées parisiennes, ils mettent le doigt dans un engrenage infernal. Invités à dîner à bord d'un yacht de luxe, ils y seront témoins d'une rencontre au sommet de barons de la pègre, qui tourne vite au règlement de compte ! Critique : Après son dernier album "la vérité sur l'affaire Vivès" (Charlotte Editions), dans lequel il revient avec humour sur les faits reprochés et l'impact sur sa vie privée, Bastien Vivès sort chez Casterman un album sonnant comme un hommage au 9ème art. Doté d'un style graphique très franco-belge années 60 70, et un synopsis au parfum des films des années 80 90, cette histoire sent bon la nostalgie pour les quadras et quinquas amateurs de BD ! On y suit un couple en vacances dans les îles grecques se retrouvant malgré eux dans un engrenage aventureux débutant sur un yacht immense avec à son bord de curieux passagers ! Nos deux tourtereaux seraient tombés au beau milieu d'une réunion de patrons mafieux, aussi lorsque l'un d'entre eux décède d'une bien étrange façon, la violence se déchaine et ce bateau luxueux devient vite un enfer d'où il devient impératif de s'échapper. Les balles fusent, mais aussi de biens étranges rencontres qui vont modifier les plans d'évasion de Sophie et Quentin, d'autant qu'un mystérieux papillon vraisemblablement doté de pouvoirs magiques, virevolte à bord ! Contrairement aux films d'action familiaux des années passées, la part belle n'est pas uniquement réservée au personnage masculin, Bastien Vivès a l'intelligence d'ancrer ce récit dans une plus grande égalité des sexes, où chacun des protagoniste amène ses compétences. Ainsi, Sophie parle une grande quantité de langues et se montre bien plus intrépide que son mari Quentin, lui même doté d'une mémoire visuelle incroyable qui sera aussi fort utile dans cette histoire. Un bel exemple de complémentarité du couple où chacun tire le meilleur de l'autre. Un premier tome mené à vive allure avec une fin ouverte et un second tome prévu pour le mois de mai 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lune-de-miel-le-baiser-du-sphynx/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après son dernier album "la vérité sur l'affaire Vivès" (Charlotte Editions), dans lequel il revient avec humour sur les faits reprochés et l'impact sur sa vie privée, Bastien Vivès sort chez Casterman un album sonnant comme un hommage au 9ème art. Doté d'un style graphique très franco-belge années 60 70, et un synopsis au parfum des films des années 80 90, cette histoire sent bon la nostalgie pour les quadras et quinquas amateurs de BD ! On y suit un couple en vacances dans les îles grecques se retrouvant malgré eux dans un engrenage aventureux débutant sur un yacht immense avec à son bord de curieux passagers ! Nos deux tourtereaux seraient tombés au beau milieu d'une réunion de patrons mafieux, aussi lorsque l'un d'entre eux décède d'une bien étrange façon, la violence se déchaine et ce bateau luxueux devient vite un enfer d'où il devient impératif de s'échapper. Les balles fusent, mais aussi de biens étranges rencontres qui vont modifier les plans d'évasion de Sophie et Quentin, d'autant qu'un mystérieux papillon vraisemblablement doté de pouvoirs magiques, virevolte à bord ! Contrairement aux films d'action familiaux des années passées, la part belle n'est pas uniquement réservée au personnage masculin, Bastien Vivès a l'intelligence d'ancrer ce récit dans une plus grande égalité des sexes, où chacun des protagoniste amène ses compétences. Ainsi, Sophie parle une grande quantité de langues et se montre bien plus intrépide que son mari Quentin, lui même doté d'une mémoire visuelle incroyable qui sera aussi fort utile dans cette histoire. Un bel exemple de complémentarité du couple où chacun tire le meilleur de l'autre. Un premier tome mené à vive allure avec une fin ouverte et un second tome prévu pour le mois de mai 🙂
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Cette suite du cycle des Espions de famille poursuit sa route avec un second tome riche en surprises ! Après un tome 1 introductif, nous présentant une terre dévastée avec des îlots de verdure porteurs d'espoir, ainsi qu'une nouvelle vision du monde pour les habitants, nous rentrons dans le vif du sujet. Sol et Anima commencent à mieux découvrir leurs pouvoirs et ils seront forts utiles dans les aventures à venir ! En effet, suite au kidnapping de la mère et la grand-mère de Sol, il décide de partir aidé d'Anima et malgré les réticences des dirigeants locaux pour une expédition de sauvetage. La fameuse zone renferme bien des dangers mais aussi parfois des rencontres opportunes, comme ce "fantôme" qui va s'avérer plein de ressources pour nos deux jeunes héros bien mal en point ! Rien ne vaut l'expérience des anciens et l'entraide manifestée par les différents protagonistes leur sera d'un grand secours. De nombreux messages d'aide, de résilience et de transmission ponctuent ce récit. Rien n'est facile et donné dans la vie, il faut travailler, apprendre et écouter pour progresser et atteindre ses objectifs. Nos deux intrépides héros seront soumis à rude épreuve, d'autant que Monsieur Dunne , l'auteur du kidnapping et adversaire en chef, semble poursuivre de biens curieux objectifs tout en dissimulant un secret bien gardé ! Tout va très vite dans cette suite riche en rebondissements et nous laissant sur une fin bien ouverte en attendant la suite ! Romain Ronzeau dessine des pages des pages colorées, dans un style épuré mais non dénué d'expressions faciales, il propose un découpage dynamique au diapason d'une histoire menée tambours battants. A partir de 12 ans.
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Titre de l'album : Les enfants de l'arbre tome 2 - Le fantôme Scenariste de l'album : Thierry Gaudin Dessinateur de l'album : Romain Ronzeau Coloriste : Romain Ronzeau Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Pour venir au secours de Vanessa, la Communauté du Chêne a envoyé un vaisseau avec à son bord, Leïla Sauval et sa fille Lorna. Mais très rapidement attaqué par la Cité, il se crashe au milieu de la Zone... Ne pouvant se résoudre à abandonner sa mère et sa grand-mère à leur sort, Sol, accompagné d'Anima, décide de braver tous les dangers pour aller les sauver. En chemin, ils rencontreront un personnage énigmatique : le fantôme... La force des liens intergénérationnels La suite de cette magnifique série d'aventure et d'amitié. Dans ce nouvel album, Thierry Gaudin et Romain Ronzeau célèbrent une fois encore les liens intergénérationnels à travers une histoire d'apprentissage pleine d'action, d'émotions... et de surprises ! Les héros des Espions de famille ! On retrouve avec plaisir une fois encore les célèbres héros des Espions de famille. Ils nous font découvrir 50 ans plus tard un nouveau monde porteur d'espoir qui a su faire face à la crise climatique en prônant le respect du vivant et la solidarité. Critique : Cette suite du cycle des Espions de famille poursuit sa route avec un second tome riche en surprises ! Après un tome 1 introductif, nous présentant une terre dévastée avec des îlots de verdure porteurs d'espoir, ainsi qu'une nouvelle vision du monde pour les habitants, nous rentrons dans le vif du sujet. Sol et Anima commencent à mieux découvrir leurs pouvoirs et ils seront forts utiles dans les aventures à venir ! En effet, suite au kidnapping de la mère et la grand-mère de Sol, il décide de partir aidé d'Anima et malgré les réticences des dirigeants locaux pour une expédition de sauvetage. La fameuse zone renferme bien des dangers mais aussi parfois des rencontres opportunes, comme ce "fantôme" qui va s'avérer plein de ressources pour nos deux jeunes héros bien mal en point ! Rien ne vaut l'expérience des anciens et l'entraide manifestée par les différents protagonistes leur sera d'un grand secours. De nombreux messages d'aide, de résilience et de transmission ponctuent ce récit. Rien n'est facile et donné dans la vie, il faut travailler, apprendre et écouter pour progresser et atteindre ses objectifs. Nos deux intrépides héros seront soumis à rude épreuve, d'autant que Monsieur Dunne , l'auteur du kidnapping et adversaire en chef, semble poursuivre de biens curieux objectifs tout en dissimulant un secret bien gardé ! Tout va très vite dans cette suite riche en rebondissements et nous laissant sur une fin bien ouverte en attendant la suite ! Romain Ronzeau dessine des pages des pages colorées, dans un style épuré mais non dénué d'expressions faciales, il propose un découpage dynamique au diapason d'une histoire menée tambours battants. A partir de 12 ans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-de-l-arbre-tome-2-le-fantome/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Spirite tome 3 - Échos Scenariste de l'album : Mara Dessinateur de l'album : Mara Coloriste : Mara Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Les frontières de la réalité se brouillent quand l'amour et la mort s'entremêlent... Maine, 1906: Anya Eisenstern, une jeune étudiante en physique douce, timide mais brillante, est acceptée en tant que première femme étudiante à la faculté d'Outsmouth aux Etats-Unis. Elle y intègre le cours du célèbre professeur Boris Voynich et de son assistant Arthur Arroway, qui y enseignent la spirotologie, l'étude scientifique des fantômes et de l'au-delà. Mais sa rencontre avec Lucas, un étudiant insolent et grande gueule cachant un sombre secret, changera le destin d'Anya, en les propulsant tous deux au coeur du mystère qui mènera inéluctablement à la terrible catastrophe de Tunguska en 1908. Critique : Alors, je vois déjà venir les râleurs : ça y est deux critiques de Drakoo, deux bonnes notes. C'est forcément exagéré ! Et bien autant vous dire que... oui un petit peu. Enfin non je dirais plutôt que c'est une prime. Une prime aux promesses tenues et à la qualité respectées. En effet, j'attendais beaucoup Drakoo au tournant. Ils nous avaient promis un label traitement de l'imaginaire sous toutes ces formes. À une époque où le fantastique est bridé à son expression "elfes / nains / trolls", c'était une promesse qui semblait difficile à tenir. Et bien la preuve que non. Entre Gueule de Cuir et son récit de cape et d'épée et ce Spirite son récit "GhostPunk", basé au début du XXieme siècle, on a ici deux aventures qui sortent des sentiers battus, se permettant même d'être très bon. Donc bonus. Pour en revenir à ce tome 3... il est quand même vraiment excellent car il marque une pose dans notre aventure et revient sur le passé de nos protagonistes et les débuts de la spiritologie. On quitte os héros pour en trouver d'autres et mieux comprendre l'état d'Arroway. Cette partie de l'histoire change aussi le style, oscillant entre romance et découvertes scientifiques, laissant un peu de côté l'aventure. Aventure qui devrait revenir à grands pas dans le quatrième tome, surtout au vu de la situation de Ian ! Qui peut résister à un Ghostbusters maquillé de steampunk au début du XXieme ??? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/spirite-tome-3-echos?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Alors, je vois déjà venir les râleurs : ça y est deux critiques de Drakoo, deux bonnes notes. C'est forcément exagéré ! Et bien autant vous dire que... oui un petit peu. Enfin non je dirais plutôt que c'est une prime. Une prime aux promesses tenues et à la qualité respectées. En effet, j'attendais beaucoup Drakoo au tournant. Ils nous avaient promis un label traitement de l'imaginaire sous toutes ces formes. À une époque où le fantastique est bridé à son expression "elfes / nains / trolls", c'était une promesse qui semblait difficile à tenir. Et bien la preuve que non. Entre Gueule de Cuir et son récit de cape et d'épée et ce Spirite son récit "GhostPunk", basé au début du XXieme siècle, on a ici deux aventures qui sortent des sentiers battus, se permettant même d'être très bon. Donc bonus. Pour en revenir à ce tome 3... il est quand même vraiment excellent car il marque une pose dans notre aventure et revient sur le passé de nos protagonistes et les débuts de la spiritologie. On quitte os héros pour en trouver d'autres et mieux comprendre l'état d'Arroway. Cette partie de l'histoire change aussi le style, oscillant entre romance et découvertes scientifiques, laissant un peu de côté l'aventure. Aventure qui devrait revenir à grands pas dans le quatrième tome, surtout au vu de la situation de Ian ! Qui peut résister à un Ghostbusters maquillé de steampunk au début du XXieme ???
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Titre de l'album : Les mémoires de la Shoah Scenariste de l'album : Annick Cojean | Thea Rojzman Dessinateur de l'album : Tamia Baudouin Coloriste : Tamia Baudouin Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : 1942, descente des nazis dans le ghetto de Kovno, en Pologne : son nouveau-né dans les bras, une jeune femme regarde autour d'elle, hagarde. Bessie K : « Je tenais le bébé, et j'ai pris mon manteau, et j'ai emballé le bébé, je l'ai mis sur mon côté gauche car je voyais les Allemands dire "gauche" ou "droite", et je suis passée au travers avec le bébé. Mais le bébé manquait d'air et a commencé à s'étouffer et à pleurer. Alors l'Allemand m'a rappelée, il a dit : "Qu'est-ce que vous avez là ?" Je ne savais pas quoi faire parce que cela allait vite et tout était arrivé si soudainement. Je n'y étais pas préparée (...) Il a tendu son bras pour que je lui tende le paquet ; et je lui ai tendu le paquet. Et c'est la dernière fois que j'ai eu le paquet. » C'est l'un des nombreux témoignages de survivants des camps de la mort recueillis par Annick Cojean, grand reporter au Monde depuis plus de quarante ans. Elle reçoit en 1996 le prix Albert Londres pour Les mémoires de la Shoah. Ces textes magnifiques prennent une nouvelle dimension aujourd'hui avec cette adaptation en bande dessinée de Théa Rojzman et Tamia Baudoin. Une adaptation sensible des textes d'Annick Cojean en partenariat exclusif avec le Prix Albert Londres et le Mémorial de la Shoah. Critique : On le dit souvent mais le devoir de mémoire est important. Se souvenir de l'horreur visuelle des camps de la mort et de la déportation est un sujet fréquemment traité. Par contre, l'impact de la Shoah sur les générations futures le sont peu, alors même que ce sont les générations qui permettront d'éviter que cela ne se reproduise. Et c'est en cela que le reportage d'Annick Cojean, publié dans Le Monde" dans les années 90, est marquant. Il ne traite pas de la Shoah, mais de l'impact de celle-ci sur les enfants de déportés... mais aussi les enfants de nazis. Et ce à une époque où les gens avaient encore du mal à parler de la Shoah. Une époque où il était important d'oublier pour repartir de plus belle, quitte à ne pas écouter ceux qui ont besoin de parler. Et tous ces témoignages sont marquants encore aujourd'hui, 30 ans après, et cela, même si les gens sont plus ouverts à discuter du sujet. Que ce soit les souvenirs des rescapés, de leurs enfants ou même des fils de nazis, qui ont dû vivre(ou pas) avec le poids des péchés de leurs parents, on ne peut qu'être choqué par ce que l'on lit. Ces interviews rendent le récit beaucoup plus humain et beaucoup plus proche de nous, ce qui rend quasiment tangible des horreurs pourtant vieilles de 80 ans. À lire et faire lire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-memoires-de-la-shoah?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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On le dit souvent mais le devoir de mémoire est important. Se souvenir de l'horreur visuelle des camps de la mort et de la déportation est un sujet fréquemment traité. Par contre, l'impact de la Shoah sur les générations futures le sont peu, alors même que ce sont les générations qui permettront d'éviter que cela ne se reproduise. Et c'est en cela que le reportage d'Annick Cojean, publié dans Le Monde" dans les années 90, est marquant. Il ne traite pas de la Shoah, mais de l'impact de celle-ci sur les enfants de déportés... mais aussi les enfants de nazis. Et ce à une époque où les gens avaient encore du mal à parler de la Shoah. Une époque où il était important d'oublier pour repartir de plus belle, quitte à ne pas écouter ceux qui ont besoin de parler. Et tous ces témoignages sont marquants encore aujourd'hui, 30 ans après, et cela, même si les gens sont plus ouverts à discuter du sujet. Que ce soit les souvenirs des rescapés, de leurs enfants ou même des fils de nazis, qui ont dû vivre(ou pas) avec le poids des péchés de leurs parents, on ne peut qu'être choqué par ce que l'on lit. Ces interviews rendent le récit beaucoup plus humain et beaucoup plus proche de nous, ce qui rend quasiment tangible des horreurs pourtant vieilles de 80 ans. À lire et faire lire !
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Titre de l'album : Daemon - Tome 1 - Les vierges de Thessalie Scenariste de l'album : Vincent Brugeas Dessinateur de l'album : Ronan Toulhoat Coloriste : Yoann Guillo Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Demi-dieu, fils du colérique et redouté Arès, Daemon Coeur-de-Marbre est méprisé par ses contemporains. Ce qui, en bon misanthrope, lui va très bien ! Pour vivre, il met sa force colossale au service du plus offrant, sans se soucier des conséquences de ses actes. Jusqu'au jour où une malédiction jetée par Zeus ne le force à susciter la gratitude chez autrui. Malgré l'aide d'Eugenios, un jeune poète en herbe, il va découvrir qu'il n'est pas si simple de gagner le coeur des foules… Critique : Vous le savez bien j'adore le travail de ces 3 auteurs. Je continue de trouver que Yoann Guillo a apporté beaucoup de finesse au talent déjà énorme de Ronan Toulhoat au dessin. Avec le scénariste Vincent Brugeas, ces trois là nous ont livré déjà de superbes œuvres en bd franco belge grand public comme on les aime (Cosaques, Tête de chien, Bomb X) ! Mais qu'en est-il de ce Daemon là ? Et bien graphiquement on est toujours sur l'excellence auquel ils nous ont habitué. Couleurs magistrales, découpages et mises en scènes spectaculaires, le dessin est épique et tant mieux. Certains cadrages sont cinématographiques et les scènes d'actions parfaites. On se régale et on en redemande. L'histoire est réussie, mais c'est un premier tome, et le choix de la personnalité de notre héros le rend difficile à aimer dès le départ... On s'attache difficilement alors et comme il y a aussi un petit travail de mise en place et bien... cette lecture ne nous marque peut être pas autant qu'elle aurait pu. Le format d'aventures qui se clôturent à la fin du tome inscrites dans une trame plus générale est le bon je pense, mais cela rend peut être le premier tome un peu trop tendre. Ceci étant dit je garde ma foi totale en ces auteurs, et en leur mise en place, les prochains tomes devraient encore monter en puissance je pense, le format et le sujet le permettant bien. J'ai hâte de lire la suite en tous cas ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/daemon-tome-1-les-vierges-de-thessalie/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Vous le savez bien j'adore le travail de ces 3 auteurs. Je continue de trouver que Yoann Guillo a apporté beaucoup de finesse au talent déjà énorme de Ronan Toulhoat au dessin. Avec le scénariste Vincent Brugeas, ces trois là nous ont livré déjà de superbes œuvres en bd franco belge grand public comme on les aime (Cosaques, Tête de chien, Bomb X) ! Mais qu'en est-il de ce Daemon là ? Et bien graphiquement on est toujours sur l'excellence auquel ils nous ont habitué. Couleurs magistrales, découpages et mises en scènes spectaculaires, le dessin est épique et tant mieux. Certains cadrages sont cinématographiques et les scènes d'actions parfaites. On se régale et on en redemande. L'histoire est réussie, mais c'est un premier tome, et le choix de la personnalité de notre héros le rend difficile à aimer dès le départ... On s'attache difficilement alors et comme il y a aussi un petit travail de mise en place et bien... cette lecture ne nous marque peut être pas autant qu'elle aurait pu. Le format d'aventures qui se clôturent à la fin du tome inscrites dans une trame plus générale est le bon je pense, mais cela rend peut être le premier tome un peu trop tendre. Ceci étant dit je garde ma foi totale en ces auteurs, et en leur mise en place, les prochains tomes devraient encore monter en puissance je pense, le format et le sujet le permettant bien. J'ai hâte de lire la suite en tous cas !
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Fiou graphiquement c'est fou j'ai l'impression que c'est encore plus beau ! C'est sûrement une impression je dois bien l'avouer. Mais reste que cela est un vrai plus dans une des BDs parmi le haut du panier de Drakoo. Ce tome deux fait au moins aussi bien que le premier. Il a le charme des one shot avec une histoire pseudo-autonome mais nos donne le plaisir d'être quand même une partie d'une histoire plus importante. Une histoire de cape et d'épée avec un léger gout de fantastique qui sort complètement du lot. Mais pas que ! Ce tome ajoute un coté politique qui ajoute au bon gout de trahison à une histoire déjà très sympa. Maintenant on ne sait plus qui croire et qui notre doit gueule de cuir doit suivre. Un deuxième tome plein d'énergie et de dynamisme qui nous en met plein les yeux tout en réussissant à préserver un suspens digne des quatre mousquetaire. Vivement le dernier
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Titre de l'album : Gueule de cuir tome 2 - La veuve Scenariste de l'album : Pierre Pevel Dessinateur de l'album : Stephane Crety Coloriste : Stephane Crety Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Gueule-de-cuir, c'est Batman sous Louis XIII. Une histoire de cape et d'épée sombre et violente, teintée d'ésotérisme et traitée selon les codes du comics adulte. Printemps 1633. Dans la France de Louis XIII et de Richelieu, la magie noire et l'alchimie sont puissantes et craintes. Tandis que de mystérieuses factions continuent de s'affronter selon les lois du Zodiaque du Diable, le Roi-des-Tombes étend son règne sur Paris en écrasant la truanderie locale. Contre ce puissant nécromant, se dresse un nouveau Gueule-de-cuir, déterminé mais encore ignorant d'enjeux qui pourraient le briser. Critique : Fiou graphiquement c'est fou j'ai l'impression que c'est encore plus beau ! C'est sûrement une impression je dois bien l'avouer. Mais reste que cela est un vrai plus dans une des BDs parmi le haut du panier de Drakoo. Ce tome deux fait au moins aussi bien que le premier. Il a le charme des one shot avec une histoire pseudo-autonome mais nos donne le plaisir d'être quand même une partie d'une histoire plus importante. Une histoire de cape et d'épée avec un léger gout de fantastique qui sort complètement du lot. Mais pas que ! Ce tome ajoute un coté politique qui ajoute au bon gout de trahison à une histoire déjà très sympa. Maintenant on ne sait plus qui croire et qui notre doit gueule de cuir doit suivre. Un deuxième tome plein d'énergie et de dynamisme qui nous en met plein les yeux tout en réussissant à préserver un suspens digne des quatre mousquetaire. Vivement le dernier Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gueule-de-cuir-tome-2-la-veuve?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Titans tome 3 - Ariane Scenariste de l'album : Olivier Peru Dessinateur de l'album : Umberto Giampà Coloriste : Arif Prianto Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : LA MORT SE TROMPE RAREMENT. HADES VA POURTANT REGRETTER D'ARRACHER A LA VIE LES ENFANTS D'ARIANE, LA FEMME QUI A TUE LE MINOTAURE AVEC UN SIMPLE FIL. Des années ont passé depuis qu'Ariane a provoqué la chute du Minotaure à l'aide de son célèbre fil, pourtant elle vit en recluse, loin du regard de l'Olympe et de la folie d'un monde dont elle veut se faire oublier... Critique : Déjà le troisième tome pour cette nouvelle saga de l'éditeur Oxymore revisitant la mythologie grecque ! On ne s'ennuie pas une seconde dans cette histoire contée par le frère d'Ariane à Dyonisos. En effet, le récit se déroule sur deux temporalités, le présent dans la cour de Dyonisos et le passé suivant la belle Ariane et sa rencontre déterminante avec Thésée. On connait l'histoire du fameux fil d'Ariane servant au héros grec à sortir du labyrinthe gardé par le minotaure, et bien Olivier Peru se sert de cette "légende" pour en bâtir une autre, à savoir ce qu'est devenue Ariane par la suite. Du comportement de Thésée à son égard, en passant par la naissance de ses deux enfants, son refuge chez elle à Crète, puis le destin tragique de ses enfants victimes d'un mal étrange; d'autant qu'un messager d'Hadès toque à sa porte pour les récupérer suite à une promesse faite par Ariane elle même au Dieu des enfers ! Mystère, mystère pour cette femme décidée à conjurer le sort par tous les moyens, même si elle doit pactiser avec un des titans déchus ! Une fois de plus les dieux côtoient les humains et ces confrontations ne se font pas sans risques. Le suspens est bien entretenu jusqu'à la fin, il sera difficile de cesser la lecture avant 😉 . D'autant que vous pourrez contempler les dessins superbes d'Umberto Giampà qui s'était essayé à la Fantasy sur un tome de la saga Mages ( édition Soleil) et prouve une nouvelle fois son talent d'artiste. La finesse du trait, la multitude de détails ainsi qu'une coloration soignée aux effets lumineux réussis, au service d'une mythologie revisitée avec talent ! On attend une nouvelle confrontation entre une femme et un titan dans le tome 4 avec impatience 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/titans-tome-3-ariane/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Déjà le troisième tome pour cette nouvelle saga de l'éditeur Oxymore revisitant la mythologie grecque ! On ne s'ennuie pas une seconde dans cette histoire contée par le frère d'Ariane à Dyonisos. En effet, le récit se déroule sur deux temporalités, le présent dans la cour de Dyonisos et le passé suivant la belle Ariane et sa rencontre déterminante avec Thésée. On connait l'histoire du fameux fil d'Ariane servant au héros grec à sortir du labyrinthe gardé par le minotaure, et bien Olivier Peru se sert de cette "légende" pour en bâtir une autre, à savoir ce qu'est devenue Ariane par la suite. Du comportement de Thésée à son égard, en passant par la naissance de ses deux enfants, son refuge chez elle à Crète, puis le destin tragique de ses enfants victimes d'un mal étrange; d'autant qu'un messager d'Hadès toque à sa porte pour les récupérer suite à une promesse faite par Ariane elle même au Dieu des enfers ! Mystère, mystère pour cette femme décidée à conjurer le sort par tous les moyens, même si elle doit pactiser avec un des titans déchus ! Une fois de plus les dieux côtoient les humains et ces confrontations ne se font pas sans risques. Le suspens est bien entretenu jusqu'à la fin, il sera difficile de cesser la lecture avant 😉 . D'autant que vous pourrez contempler les dessins superbes d'Umberto Giampà qui s'était essayé à la Fantasy sur un tome de la saga Mages ( édition Soleil) et prouve une nouvelle fois son talent d'artiste. La finesse du trait, la multitude de détails ainsi qu'une coloration soignée aux effets lumineux réussis, au service d'une mythologie revisitée avec talent ! On attend une nouvelle confrontation entre une femme et un titan dans le tome 4 avec impatience 🙂 .
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Le sixième tome de la série sur les chars nous présente le Centurion, une machine de guerre datant de la seconde guerre mondiale mais toujours considérée comme le meilleur char jamais réalisé. On retrouve Jean-Pierre Pécau au scénario nous proposant de suivre l'arrivée de ce char conçu pour combattre les Panthers allemands avec leurs canons destructeurs. Nous sautons les époques et les conflits aux quatre coins du monde où l’on a retrouvé le centurion. Le fil conducteur est le char personnifié pour l’histoire qui enchaine les conflits et combats. Les dessins de Senad Mavric sont de qualité dans un style classique efficace. Le pari de tenir une série sur les chars d’assaut n’était pas gagnée d’avance mais Jean-Pierre Pécau réussit à produire des récits de guerre prenant. Une fois de plus, on se laisse prendre dans la lecture de cet album qui dévoile au néophyte les spécificités des différentes machines, leurs points forts et les points faibles. Il en ressort un album agréble qui se termine sur un cahier historique avec des schémas du centurion et les caractéristiques.
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Titre de l'album : Machines de guerre - Le Centurion Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pecau Dessinateur de l'album : Senad Mavric Coloriste : Andronik & Verney Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Mis en service en Allemagne à la fin de la Seconde Guerre, le char Centurion va connaitre sa véritable épreuve du feu en Corée, puis au Vietnam et au moyen orient contre les T72 soviétiques des pays arabes. Il va démontrer sa puissance et sa robustesse, inaugurant au passage plusieurs équipements que l'on retrouvera par la suite sur toutes les machines du monde. Critique : Le sixième tome de la série sur les chars nous présente le Centurion, une machine de guerre datant de la seconde guerre mondiale mais toujours considérée comme le meilleur char jamais réalisé. On retrouve Jean-Pierre Pécau au scénario nous proposant de suivre l'arrivée de ce char conçu pour combattre les Panthers allemands avec leurs canons destructeurs. Nous sautons les époques et les conflits aux quatre coins du monde où l’on a retrouvé le centurion. Le fil conducteur est le char personnifié pour l’histoire qui enchaine les conflits et combats. Les dessins de Senad Mavric sont de qualité dans un style classique efficace. Le pari de tenir une série sur les chars d’assaut n’était pas gagnée d’avance mais Jean-Pierre Pécau réussit à produire des récits de guerre prenant. Une fois de plus, on se laisse prendre dans la lecture de cet album qui dévoile au néophyte les spécificités des différentes machines, leurs points forts et les points faibles. Il en ressort un album agréble qui se termine sur un cahier historique avec des schémas du centurion et les caractéristiques. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/machines-de-guerre-le-centurion/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après un très bon premier tome, c'est avec plaisir que je découvre cette suite dans ce format luxueux avec des albums double. La première partie revient sur le règne de Charles VII où Jeanne d'Arc jouera un grand rôle durant tout l'épisode. Jean-Pierre Pécau habile avec les scénarios historiques depuis de nombreuses années et séries nous propose un récit épique très prenant. Les lecteurs appréciant les récits historiques seront une fois de plus comblés avec ce deuxième de la couronne de France. Nous pouvons suivre comment le cinquième Valois est couronné roi de France. Les complots et trahisons sont toujours présents au plus proche du pouvoir. En parallèle, on suit les agissements de l'homme en noir qui semble défier le temps en agissant dans l'ombre. La deuxième partie se focalise sur Charles VIII, une vingtaine d'année après la guerre de 100 ans. Le dessinateur Marco Pizi se charge de la première partie de l’album avec des planches très détaillées et convenant parfaitement au genre. Roberto Jorge Viacava dessine la suite dans un style différent mais comme les récits sont complet cela reste fluide. Un cahier historique revient plus en détails sur les personnages abordés dans ce tome 2 La couronne de France et Civilisations sont des séries historiques très intéressantes dans des formats luxueux pour la plus grande joie des collectionneurs.
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La Couronne de France tome 2 - De Charles VII à Charles VIII
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Titre de l'album : La Couronne de France tome 2 - De Charles VII à Charles VIII Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pecau Dessinateur de l'album : Marco Pizi, Roberto Jorge Viacava Coloriste : Diego L. Parada, Bertrand Denoulet Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : La sainte et le dauphin 1403-1461 Charles VII le victorieux C'est la fin de la guerre de Cent Ans, l'irruption de Jeanne d'Arc et la victoire française, le royaume est rétabli dans ses frontières. La Guerre folle 1470-1498 Charles VIII l'affable C'est la tentative de conquête de l'Italie et le début de la Renaissance, le royaume déborde de ses frontières « naturelles » et devient une grande puissance européenne. Critique : Après un très bon premier tome, c'est avec plaisir que je découvre cette suite dans ce format luxueux avec des albums double. La première partie revient sur le règne de Charles VII où Jeanne d'Arc jouera un grand rôle durant tout l'épisode. Jean-Pierre Pécau habile avec les scénarios historiques depuis de nombreuses années et séries nous propose un récit épique très prenant. Les lecteurs appréciant les récits historiques seront une fois de plus comblés avec ce deuxième de la couronne de France. Nous pouvons suivre comment le cinquième Valois est couronné roi de France. Les complots et trahisons sont toujours présents au plus proche du pouvoir. En parallèle, on suit les agissements de l'homme en noir qui semble défier le temps en agissant dans l'ombre. La deuxième partie se focalise sur Charles VIII, une vingtaine d'année après la guerre de 100 ans. Le dessinateur Marco Pizi se charge de la première partie de l’album avec des planches très détaillées et convenant parfaitement au genre. Roberto Jorge Viacava dessine la suite dans un style différent mais comme les récits sont complet cela reste fluide. Un cahier historique revient plus en détails sur les personnages abordés dans ce tome 2 La couronne de France et Civilisations sont des séries historiques très intéressantes dans des formats luxueux pour la plus grande joie des collectionneurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-couronne-de-france-tome-2-de-charles-vii-a-charles-viii/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Second tome de cette nouvelle saga initiée par l'ancien médecin légiste Antoine Tracqui, avec cette fois moins de macabre mais plus de tension ! En effet tout commence par la présentation du protagoniste principal, Paul Wahlberg légiste confirmé mais aussi phallocrate et bien conscient de sa position sociale; un excellent professionnel mais un homme aux qualités humaines douteuses en somme. Ses certitudes vont être mises à rudes épreuves lorsqu'il va se retrouver kidnappé par un parrain local afin de déterminer l'assassin de son fils suite à son autopsie réalisée "in situ" . Précisons que s'il ne trouve pas d'indices probants avec le peu de moyens dont il dispose pour réaliser ces examens post mortem, il sera exécuté sans sommation. La tension est vraiment palpable par rapport au premier tome car l'histoire est plus courte dans le temps, on suit Paul Wahlberg dans la progression de son "enquête" avec tout cet entourage mafieux dissimulant bien ses secrets. La femme fatale au décolleté plongeant est bel et bien présente ainsi qu'une galerie de personnages patibulaires (mais presque). L'histoire est bien tournée, la progression de l'enquête bien gérée par la découverte d'éléments nouveaux liés à l'autopsie et ses diverses analyses complémentaires, mais le finish semble un brin commun et "devinable" pour les habitués de polars. Vous passerez néanmoins un bon moment en admirant le trait fin et précis de Jean Diaz qui en a fini avec la saga Prométhée (édition Soleil) et s'entoure d'un coloriste de talent pour magnifier la ville de Chicago sous son manteau neigeux. Sachez qu'une personne se fait tirer dessus toutes les 3h dans cette ville bordant le lac Michigan, un véritable havre de paix 🙂 !