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  1. Titre de l'album : Delta Blues Café Scenariste de l'album : Philippe Charlot Dessinateur de l'album : Miras Coloriste : Miras Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : « Elle lui avait dédié une chanson. Depuis 60 ans, il cherche cet unique enregistrement...» À l'occasion de la sortie de son film sur Robert Johnson, du blues dans les veines, Laup, acteur noir de Guyane française, est encensé par la critique. Seule ombre au tableau : le commentaire acerbe du professeur Moore de l'université du Mississippi, un vieil homme blanc spécialiste des musiques afro-américaines du début du xxe siècle. Alors en tournée de promotion, Laup profite d'un passage dans la région pour rencontrer le professeur. L'accueil est glacial. Contre toute attente, le jeune acteur décide de suivre le vieil homme dans sa quête de disques oubliés... et d'un amour perdu. Leur périple les conduit chez l'extravagante Jezie, ange gardien de ce Delta Blues Café où se réunissent les fans de blues, et où tout peut arriver, le meilleur comme le pire... En partenariat avec JAZZ Radio Critique : Dela Blues café c'est une aventure moderne à la recherche d'une douce mélancolie issue des meilleures années du blues. Sous la forme d'un road trip intergénérationnel bien pensé, nos auteurs livrent un bel hommage à un genre musical trop peu mis sur le devant de la scène en France. Une bonne histoire tenue par le personnage du professeur qui, du haut de son grand âge et ses connaissances, réussi à compenser un personnage "principale" globalement transparent et aux décisions qui semblent toutes plus incongrues les unes que les autres. Comme quoi un thème et un personnage charismatique suffisent à nous faire oublier des errements de scenarios et à nous faire passer un bon moment, bien aidé par un graphisme particulièrement réussi ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/delta-blues-cafe?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. poseidon2

    Delta Blues Café

    Dela Blues café c'est une aventure moderne à la recherche d'une douce mélancolie issue des meilleures années du blues. Sous la forme d'un road trip intergénérationnel bien pensé, nos auteurs livrent un bel hommage à un genre musical trop peu mis sur le devant de la scène en France. Une bonne histoire tenue par le personnage du professeur qui, du haut de son grand âge et ses connaissances, réussi à compenser un personnage "principale" globalement transparent et aux décisions qui semblent toutes plus incongrues les unes que les autres. Comme quoi un thème et un personnage charismatique suffisent à nous faire oublier des errements de scenarios et à nous faire passer un bon moment, bien aidé par un graphisme particulièrement réussi !
  3. poseidon2

    Petit pays

    Il y a des histoires que l'on pense connaitre, mais qui seront toujours prenantes et émouvantes quand elles sont bien racontées. On connait bien ça en France avec le génocide des Juif durant la seconde guerre mondial et l'occupation. Les récits sur la résistance sont légion sans que cela nous lasse forcément. Pour les 30 ans du génocide des Tutsis du Rwanda, les récits du massacre se multiplient pour que la communauté internationale n'oublie pas le massacre, mais aussi sa responsabilité en laissant faire et en détournant les yeux. Alors, je pensais avoir "fait le tour" de cette période triste de l'histoire. Et bien "Petit pays" est venu me rappeler que le drame de chaque famille est différent et que, bien raconté et bien illustré, il reste marquant et que l'on ne peut pas faire le tour d'une elle horreur. la preuve en est l'excellent traitement de la mère de Gaby. Cette Rwandaise exilée de force au Burundi qui ne se fait pas à l'arrachement familial à un destin.... qui m'a fait verser une larme. Et que dire du parti pris de notre auteur de nous retracer cette période de l'histoire au travers d'un garçon tout juste adolescent, comprenant ce qu'il se passe, mais refusant de l'admettre. Un garçon plein d'illusions, illusions qu'il voit disparaitre comme un enfant ne devrait jamais le voir. C'est dure, c'est super émouvant et, d'un point de vue BD, c'est sublime. On comprend aisément les prix reçus par l'auteur. À faire lire à toute personne... à tout le monde en fait !
  4. poseidon2

    Petit pays

    Titre de l'album : Petit pays Scenariste de l'album : Marzena Sowa d'apres Gael Faye Dessinateur de l'album : Sylvain Savoia Coloriste : Sylvain Savoia Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : Exilés au Burundi, Gaby et Ana, enfants métis franco-rwandais, voient leur quotidien joyeux bousculé par la guerre civile. Alors que leur famille se déchire, le génocide des Tutsi au Rwanda voisin vient mettre un terme à leur innocence. D'ailleurs, déjà à l'école, Gaby assiste à une bagarre entre un Tutsi et un Hutu, que rien ne semble pourtant séparer si ce n'est ? d'après son père ? la forme de leur nez... Mené par Marzena Sowa et Sylvain Savoia, l'adaptation du best-seller à résonance autobiographique de Gaël Faye, prix Goncourt des lycéens 2016, qui a lui-même choisi les auteurs de Marzi parmi les nombreux projets présentés. Aussi magnifique que poignant. Critique : Il y a des histoires que l'on pense connaitre, mais qui seront toujours prenantes et émouvantes quand elles sont bien racontées. On connait bien ça en France avec le génocide des Juif durant la seconde guerre mondial et l'occupation. Les récits sur la résistance sont légion sans que cela nous lasse forcément. Pour les 30 ans du génocide des Tutsis du Rwanda, les récits du massacre se multiplient pour que la communauté internationale n'oublie pas le massacre, mais aussi sa responsabilité en laissant faire et en détournant les yeux. Alors, je pensais avoir "fait le tour" de cette période triste de l'histoire. Et bien "Petit pays" est venu me rappeler que le drame de chaque famille est différent et que, bien raconté et bien illustré, il reste marquant et que l'on ne peut pas faire le tour d'une elle horreur. la preuve en est l'excellent traitement de la mère de Gaby. Cette Rwandaise exilée de force au Burundi qui ne se fait pas à l'arrachement familial à un destin.... qui m'a fait verser une larme. Et que dire du parti pris de notre auteur de nous retracer cette période de l'histoire au travers d'un garçon tout juste adolescent, comprenant ce qu'il se passe, mais refusant de l'admettre. Un garçon plein d'illusions, illusions qu'il voit disparaitre comme un enfant ne devrait jamais le voir. C'est dure, c'est super émouvant et, d'un point de vue BD, c'est sublime. On comprend aisément les prix reçus par l'auteur. À faire lire à toute personne... à tout le monde en fait ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/petit-pays?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. alx23

    Fidji

    Titre de l'album : Fidji Scenariste de l'album : Pierre-Denis Goux Dessinateur de l'album : Jean-Luc Cano Coloriste : Julia Pinchuk Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Vincent et Sam. Plus que des amis, des frères. Ils ne se sont pas vus depuis que Sam est parti aux Fidji. Et quand il redébarque sans prévenir, il entraîne Vincent dans un road trip vers Biarritz, la ville de leur enfance. Sauf que depuis un an, la vie de Vincent a changé. Leur voyage de retrouvailles va vite dérailler, et se transformer en règlement de compte. Entre eux, mais aussi avec la vie. Critique : Quel plaisir de lire un album comme Fidji ! On se laisse entrainer dans un road trip avec deux amis d'enfance pour projet d'aller au Fidji afin de profiter de la vie insulaire paradisiaque. Pierre-Denis Goux découpe son intrigue en sept chapitres pour que les héros lâchent prise sur leur quotidien toujours en questionnement sur les choix et comment on évolue en prenant de l'âge. Les rêves ne sont plus les mêmes et la réalité rattrape la vie de Vincent avec son emploi peu passionnant et l'achat d'un apparemment minuscule à Paris avec sa compagne. L'arrivée de son ami Sam va lui permettre un retour à l'insouciance. La partie graphique de Jean-Luc Cano est impressionnante, les dessins sont dynamiques sans perte de rythme durant les 160 planches de ce one shot. J'ai bien aimé les clins d'œil aux chanteurs faisant du stop sur le rebord de la route pendant que les deux amis voyagent sur les petites routes de France en direction de Biarritz. Le final est vraiment bien trouvé, on le sent arriver deux chapitres avant la conclusion mais c'est très bien amené. Fidji est une excellente surprise et un album fort et émouvant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fidji/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. alx23

    Fidji

    Quel plaisir de lire un album comme Fidji ! On se laisse entrainer dans un road trip avec deux amis d'enfance pour projet d'aller au Fidji afin de profiter de la vie insulaire paradisiaque. Pierre-Denis Goux découpe son intrigue en sept chapitres pour que les héros lâchent prise sur leur quotidien toujours en questionnement sur les choix et comment on évolue en prenant de l'âge. Les rêves ne sont plus les mêmes et la réalité rattrape la vie de Vincent avec son emploi peu passionnant et l'achat d'un apparemment minuscule à Paris avec sa compagne. L'arrivée de son ami Sam va lui permettre un retour à l'insouciance. La partie graphique de Jean-Luc Cano est impressionnante, les dessins sont dynamiques sans perte de rythme durant les 160 planches de ce one shot. J'ai bien aimé les clins d'œil aux chanteurs faisant du stop sur le rebord de la route pendant que les deux amis voyagent sur les petites routes de France en direction de Biarritz. Le final est vraiment bien trouvé, on le sent arriver deux chapitres avant la conclusion mais c'est très bien amené. Fidji est une excellente surprise et un album fort et émouvant.
  7. alx23

    Lee Winters, shérif de l'étrange

    Lee Winters, shérif de l'étrange est un roman graphique des éditions les Moutons électriques, entre le livre illustré et la bande dessinée classique. Le scénario se base sur une histoire de Lon T. Williams, un auteur de pulps dans les années 1950, spécialisé dans le genre weird western. Pour l'histoire, on accompagne le shérif sur la route du retour après un duel contre les forces maléfiques. Il rencontre des esprits lui demandant de l'aide qu'il ne pourra pas refuser comme une apparition spectrale a les mêmes traits sa femme. Le dessinateur Lasth instaure une ambiance particulière avec des fonds de décors souvent rouge et un dessin très minimaliste dans un style manga pour toutes les scènes de bande dessinée. Le rendu final est trait graphique avec des planches en noir et blanc sur fond rouge ou des illustrations fantomatiques épurées pour accompagner les textes. Le genre Weird Western est respecté avec cette touche fantastique où un cowboy armé de révolver combat des monstres. Le rythme est partagé entre les illustrations avec beaucoup de textes et planches de bd pour l’action.
  8. Titre de l'album : Lee Winters, shérif de l'étrange Scenariste de l'album : Lon T. Williams Dessinateur de l'album : Lasth Coloriste : Lasth Editeur de l'album : Les Moutons Electriques Note : Résumé de l'album : Pour Lee Winters, shérif d’une bourgade perdue de l’Ouest profond, s’il n’y avait que des malandrins à appréhender tout serait tellement simple... Mais le Far West recèle bien d’autres mystères, autrement plus terrifiants et que le seul maniement du colt ne saurait résoudre. Alors qu’il rentre d’un duel contre un criminel, Lee Winters croise la route d’une mystérieuse femme. Si elle ne semble pas tout à fait appartenir au monde des vivants, ce qu’elle fuit s’avère bien pire. Que peut un six-coups contre les hordes de l’Enfer ? Critique : Lee Winters, shérif de l'étrange est un roman graphique des éditions les Moutons électriques, entre le livre illustré et la bande dessinée classique. Le scénario se base sur une histoire de Lon T. Williams, un auteur de pulps dans les années 1950, spécialisé dans le genre weird western. Pour l'histoire, on accompagne le shérif sur la route du retour après un duel contre les forces maléfiques. Il rencontre des esprits lui demandant de l'aide qu'il ne pourra pas refuser comme une apparition spectrale a les mêmes traits sa femme. Le dessinateur Lasth instaure une ambiance particulière avec des fonds de décors souvent rouge et un dessin très minimaliste dans un style manga pour toutes les scènes de bande dessinée. Le rendu final est trait graphique avec des planches en noir et blanc sur fond rouge ou des illustrations fantomatiques épurées pour accompagner les textes. Le genre Weird Western est respecté avec cette touche fantastique où un cowboy armé de révolver combat des monstres. Le rythme est partagé entre les illustrations avec beaucoup de textes et planches de bd pour l’action. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lee-winters-sherif-de-l-etrange/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. poseidon2

    Le dieu-fauve

    Titre de l'album : Le dieu-fauve Scenariste de l'album : Fabien Vehlmann Dessinateur de l'album : Roger Coloriste : Roger Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Remontez jusqu'à l'ère lointaine du Déluge, celle qu'évoquent à demi-mots tous les textes anciens de l'humanité... En ces temps de famine, Sans-Voix, un jeune singe orphelin, cherche à prouver sa valeur à son clan d'adoption en chassant le « longue-gueule », un vieil alligator blessé et vicieux. Manger ou être mangé : le cycle immuable de la nature. Mais en osant s'aventurer au coeur des terres interdites, celles des humains, Sans-Voix sera confronté au plus cruel des destins : voir les siens massacrés sous ses yeux avant d'être capturé puis dressé dans les arènes de l'Empire afin de devenir un « Dieu-Fauve », un guerrier sacré façonné pour la violence et l'art du combat. Mais ces longues années de souffrance auront surtout fait grandir en lui une brûlante obsession : se venger de ses bourreaux, quel qu'en soit le prix. Récit de bruit et de fureur, empreint d'une poésie sauvage, Le Dieu-Fauve dresse le portrait d'une civilisation soudainement confrontée à la perspective de sa disparition. Mettant les nerfs à vif, cet album donne à voir et à ressentir la violence de la nature, la chaleur étouffante, le bourdonnement des insectes, les cris de rage et les larmes de désespoir des protagonistes, croquant avec force le ballet incessant qui fait s'entrelacer la vie et la mort, le règne animal et l'humanité. Car, au fond, qui est le réel héros de cette histoire ? L'homme ou... l'animal ? Une oeuvre à la construction magistrale, écrite par Fabien Vehlmann et portée par le dessin spectaculaire de Roger Critique : Les premières pages tout en tons sombres et la couverture ne trompe pas : Cette histoire va être dure. Non pas dure à lire, mais dure émotionnellement. Dure comme peut l'être un monde ou chacun cherche avant tout à tirer sa propre épingle du jeu, sans trop se soucier de l'impact sur les autres. Ou plutôt pensant comprendre les autres, souvent à tort. Et c'est le principal sujet de ce dieu-fauve : la fausse idée que nous nous faisons de comprendre notre prochain. Et la façon dont Vehlmann choisit de présenter ces différences de points de vue est tout simplement magnifique. Il nous livre une seule histoire qui évolue au travers des yeux de 4 des différents protagonistes de son histoire, sans jamais nous raconter deux fois la même chose. Et à chaque personnage son interprétation de la situation actuelle et à chaque personnage son impression de faire au mieux. Mais faire au mieux dans une situation cataclysmique, c'est très souvent faire au mieux uniquement pour soi. C'est le deuxième excellent choix de Vehlmann : dérouler son histoire sur fond de catastrophe naturelle avec toutes les conséquences que cela peut avoir dans un monde féodal inspiré de l'asie du premier millénaire. C'est glaçant autant qu'hypnotique. On dévore cette BD d'autant plus qu'il est tout bonnement impossible de savoir comment cela va finir. La seule chose qui nous fait ralentir et la contemplation des dessins d'un Roger qui n'a rien perdu de son talent et adopte très bien son trait à une ambiance de fin du monde très sombre. L'une des BDs de l'année, sans aucun doute ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dieu-fauve?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Titre de l'album : Moon - Tome 1- Une balle pour un croisé Scenariste de l'album : Johan Vandevelde Dessinateur de l'album : Stephan Louwes Coloriste : Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Trois cents ans après une guerre nucléaire mondiale, l'humanité a repris le dessus. Les hommes se sont rassemblés dans des mégapoles construites sur les ruines de ce qui était autrefois l'Europe. Les scientifiques ont enfin mis au point une technologie qui permet de voyager dans le passé. Mais les plans sont malheureusement révélés au grand jour. Désormais, toute personne disposant de ressources financières suffisantes peut construire sa propre machine à remonter le temps... Avec des parents très souvent absents pour des raisons professionnelles, les triplés Emily, Cleo et Alex sont élevés par des robots, et se révèlent plutôt turbulents. Quand Alex réussit à convaincre ses soeurs de suivre leurs parents, ils découvrent la nature particulière de leur travail: voyager dans le temps pour arrêter de dangereux criminels... Aris Critique : Domaine en vogue dans le monde du 9ème art , la science-fiction parvient encore et toujours à nous surprendre ! Avec Moon, Johan Vandevelde prouve que l'on peut mélanger grande histoire et monde futuriste dans un seul et même écrin . On commence l'histoire en 2323 dans la ville de Perris , qui ressemble étrangement à Paris mais , sous les eaux . 3 enfants semblant livrés à eux même , se retrouvent convoqués chez le principal comme fauteurs de troubles . On découvre leur triste sort , puis , en tournant la page , nous voilà plongés dans une Jérusalem en pleine guerres de croisades en 1187 ! Le couple présenté , que nous identifions rapidement comme les parents des enfants , se retrouve plongé dans la poursuite d'un criminel . Ces derniers voyagent dans le temps et en modifient l'histoire tout en cherchant à s'enrichir ! La brigade secrète dont sont membres les parents , traque ces individus . Mais concilier travail et vie de famille n'est pas aisé , surtout lorsque vos enfants sont plutôt brillants et découvrent par hasard un objet les mettant sur une piste pouvant nuire à ce travail dangereux et secret ! Il s'agit d'un premier tome introductif à ce nouveau monde et les auteurs prennent le temps de bien nous y installer . On sent que les aventures tourneront autour de cette famille , d'autant que les pistes scénaristiques semblent sans fin avec ce genre de postulat . Les voyages dans le temps fascinent toujours et sont une source inépuisable d'histoires , d 'autant qu'ils n'usent pas d'un violence accrue ni des fameux "paradoxes temporels" (pour l'instant) , rendant la lecture tout public . Le dessin en noir et blanc fourmille de détails , le découpage des scènes d'action est dynamique et cinématographique . Cela va à 100 à l'heure, pour notre plus grand plaisir . Une bonne découverte qui ravira les amateurs de SF 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moon-tome-1-une-balle-pour-un-croise/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Domaine en vogue dans le monde du 9ème art , la science-fiction parvient encore et toujours à nous surprendre ! Avec Moon, Johan Vandevelde prouve que l'on peut mélanger grande histoire et monde futuriste dans un seul et même écrin . On commence l'histoire en 2323 dans la ville de Perris , qui ressemble étrangement à Paris mais , sous les eaux . 3 enfants semblant livrés à eux même , se retrouvent convoqués chez le principal comme fauteurs de troubles . On découvre leur triste sort , puis , en tournant la page , nous voilà plongés dans une Jérusalem en pleine guerres de croisades en 1187 ! Le couple présenté , que nous identifions rapidement comme les parents des enfants , se retrouve plongé dans la poursuite d'un criminel . Ces derniers voyagent dans le temps et en modifient l'histoire tout en cherchant à s'enrichir ! La brigade secrète dont sont membres les parents , traque ces individus . Mais concilier travail et vie de famille n'est pas aisé , surtout lorsque vos enfants sont plutôt brillants et découvrent par hasard un objet les mettant sur une piste pouvant nuire à ce travail dangereux et secret ! Il s'agit d'un premier tome introductif à ce nouveau monde et les auteurs prennent le temps de bien nous y installer . On sent que les aventures tourneront autour de cette famille , d'autant que les pistes scénaristiques semblent sans fin avec ce genre de postulat . Les voyages dans le temps fascinent toujours et sont une source inépuisable d'histoires , d 'autant qu'ils n'usent pas d'un violence accrue ni des fameux "paradoxes temporels" (pour l'instant) , rendant la lecture tout public . Le dessin en noir et blanc fourmille de détails , le découpage des scènes d'action est dynamique et cinématographique . Cela va à 100 à l'heure, pour notre plus grand plaisir . Une bonne découverte qui ravira les amateurs de SF 😉
  12. Titre de l'album : Gone with the wind - Tome 1 Scenariste de l'album : Pierre Alary Dessinateur de l'album : Pierre Alary Coloriste : Pierre Alary Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Scarlett O'Hara, jeune fille d'une riche famille d'Atlanta au sud des Etats-Unis, connait une vie douce et confortable, menée au rythme de son caractère déterminé et audacieux. Lorsque la Guerre de Sécession débute en 1861, ses repères s'écroulent, et de lourdes responsabilités s'imposent à elle. Au milieu de la destruction et de la mort, Scarlett rêve pourtant d'amour : celui pour Ashley Wilkes, pourtant promis à une autre, et qu'elle porte secrètement depuis toujours. L'arrivée de Rhett Butler, homme sans foi ni loi, aussi immoral que séduisant, rebattra de nouveau les cartes dont la jeune fille dispose pour atteindre le bonheur. Avec son adaptation du célèbre roman de Margaret Mitchell et la formidable mise en images de ses personnages cultes, Pierre Alary signe une oeuvre prenante et magnifie ce récit intemporel. Critique : C'est peu dire que Pierre Alary est un auteur que je suis les yeux fermés. Ses dernières adaptations de mon traitre et retour à killybegs m'ont beaucoup plu, son Don Vega aussi. C'est un auteur complet, et au service d'une bonne histoire il excelle. Son adaptation d'Autant en emporte le vent est ici une franche réussite, alors même qu'il ne s'agit que du tome 1. Comme le film devenu depuis un classique, il nous restitue une Scarlett tour à tour infernale, insupportable puis attachante, courageuse et avant tout terriblement humaine et complexe. J'ai adoré. Le dessin est au diapason des drames et de l'Histoire en route dans le même temps. Vous pouvez y aller les yeux fermés. Un classique pour faire découvrir un classique de la littérature. On a beau connaître mille fois l'histoire, on en redemande. Vite le tome 2 ! Autres infos : D'après le roman de Margaret Mitchell Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gone-with-the-wind-tome-1-250490?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Titre de l'album : Amy Winehouse en BD Scenariste de l'album : Tony Lourenco , Elsa Gambin Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Avec son timbre de voix unique, Amy Winehouse s'est rapidement imposée comme l'une des figures de la soul britannique de ce début du XXIe siècle. Raflant toutes les récompenses sur son passage après l'immense Back to Black, sa carrière a été une explosion dans le monde de la musique. Une explosion trop brève. Multipliant les addictions et d'une santé mentale fragile, Amy s'éteint prématurément, laissant derrière elle une oeuvre mémorable. Découvrez dans ce Docu-BD, entre planches de bande dessinée et pages documentaires, la vie mouvementée de cette artiste au style si reconnaissable, qui résonne encore aujourd'hui partout dans le monde. Critique : Impossible de rédiger mon avis sur cet excellent documentaire sur Amy Winehouse , sans écouter l'album phare : Back to black ! Le 23 juillet 2011 elle entrait dans le cercle des regrettés "club des 27" , avec Janis Joplin entre autres et un certain Kurt Cobain . Les éditions Petitàpetit consacreront un nouvel opus de cette collection sur le chanteur de Nirvana , très bientôt 😉 . Mais revenons à la diva anglaise née dans la banlieue londonienne le 14 septembre 1983 . On y découvre son enfance bercée par une famille passionnée de musique , le père chantant du Sinatra et lui vouant un culte . Elle ne manque pas d'amour mais très vite on aperçoit une adolescente avec un caractère trempé dans l'acier , et une volonté d'arriver à ses fins à toute épreuve . Le divorce de ses parents sonnera comme un compte à rebours enclenché vers son funeste sort . Ses débuts dans des écoles de musique , ses amies , ses amours , ses beuveries , puis son grand amour : Blake . Lui aussi précipitera la chanteuse vers des horizons funèbres . Le succès débutant et s'accentuant , on aperçoit deux trajectoires s'opposant : une reconnaissance musicale et un talent inouï , mais une santé vacillante sous les effets des drogues et alcools consommés à outrance . Une fois de plus , ce format "Docu-BD" fonctionne à merveille , avec un collectif de dessinateurs posant leur style sur les différents moments de sa vie . Dans cette chronologie , interviennent des double-pages avec images d'archives , revues de presse , et autres textes complétant les pages BD précédentes . C'est précis , vivant et incroyablement bien documenté . Vous saurez tout sur la diva anglaise et cette voix qui nous manquera à jamais . "Love is a losing game" , "Rehab" , "back to Black" , résonnent en nous pour toujours et à jamais . Un biopic sortira au cinéma le 24 avril . Mais en attendant , vous pouvez réviser avec ce très beau livre à la somptueuse couverture signée par Benjamin Blaco-Martinez ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/amy-winehouse-en-bd/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Les origines du sacré

    Attention, les origines du sacré a beau être édité par Dargaud, ce n'est PAS une bande dessinée mais bien un livre illustré. Ceci dit, ce livre est particulièrement intéressant. Il nous retrace, depuis les premiers humains et leurs peintures rupestres, l'influence qu'a pu avoir la nature sur les hommes, que ce soit d'un point de vue mystique ou physique. Si une partie du livre est de l'ordre de la culture générale, l'ensemble nous apprend quand même énormément sur le rôle donné par les hommes à la nature et par là même à ce qu'ils ne comprenaient pas. Les illustrations sont très belles et jalonnent le livre tout au long des paragraphes, aidant bien le lecteur à conceptualiser sa lecture.
  15. Titre de l'album : Les origines du sacré Scenariste de l'album : Patrick Banon Dessinateur de l'album : Antoine Pateau Coloriste : Antoine Pateau Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Depuis qu'elle a su imaginer l'invisible, l'humanité a pensé la nature, a cherché à en percer les mystères et a tracé les frontières du Sacré. Comprendre le cycle des saisons, agir sur la fertilité de la terre, donner un sens aux mouvements des astres, du Soleil et de la Lune, ... Ces interrogations ont inspiré les premières croyances. Entre anthropologie, mythologie et religion, ces chroniques du Sacré vont à la rencontre des puissances de la nature, à la découverte des mythes qui ont forgé la pensée de l'humanité et les rites qui organisent ses sociétés. Critique : Attention, les origines du sacré a beau être édité par Dargaud, ce n'est PAS une bande dessinée mais bien un livre illustré. Ceci dit, ce livre est particulièrement intéressant. Il nous retrace, depuis les premiers humains et leurs peintures rupestres, l'influence qu'a pu avoir la nature sur les hommes, que ce soit d'un point de vue mystique ou physique. Si une partie du livre est de l'ordre de la culture générale, l'ensemble nous apprend quand même énormément sur le rôle donné par les hommes à la nature et par là même à ce qu'ils ne comprenaient pas. Les illustrations sont très belles et jalonnent le livre tout au long des paragraphes, aidant bien le lecteur à conceptualiser sa lecture. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-origines-du-sacre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Titre de l'album : American Parano tome 1 - Black House Scenariste de l'album : Hervé Bourhis Dessinateur de l'album : Lucas Varela Coloriste : Lucas Varela Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : San Francisco. 1967. La jeune inspectrice Kim Tyler et le lieutenant Ulysses Ford - un vieux de la vieille - enquêtent sur l'assassinat d'une étudiante retrouvée près du Golden Gate. Signe particulier sur le cadavre : un signe satanique gravé au couteau sur le ventre... Un indice qui pousse Kim et Ford à s'intéresser de près à Baron Yeval, le gourou de « l'Église de Satan ». Intriguée par Yeval, Kim va vite mener l'enquête en solo, au risque de brûler son âme au contact du troublant gourou... Bourhis, qui connaît par cœur la société et la musique sixties, donne un crédit total à la toile de fond de ses enquêtes, auxquelles Varela apporte une élégance graphique à la fois rétro-pop et moderne. Critique : Nouveau diptyque de Dupuis dans un genre qui tranche un peu avec les parutions régulières de l'éditeur. Pour tout dire, on dirait un Grand Angle. Par là j'entends que cet album est très "cinématographique" et très adulte. Loin des séries jeunesses de Dupuis ou des romans graphiques de Air Libre. On y suit une enquête policière en hommage au film noir des années 60 rondement menée et agréablement prenante. Que se soit le mystère sur l’enquête dans une ambiance délétère ou le passé du père de notre policière, le tout savamment recouvert de l'ambiance matcho corrompu des années 60, tout les voyants sont au vert pour faire une tres bonne histoire. Le trait de Lucas Varela participe à la qualité de l'album. Faussement enfantin, il nous induit en erreur sur le sérieux et la dureté de l'enquête qui attend notre héroïne, et c'est tant mieux pour le lecteur qui se fait d'autant plus surprendre. Un bon premier tome pour un diptyque qui ne devrait pas l'être moins. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/american-parano-tome-1-black-house?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Nouveau diptyque de Dupuis dans un genre qui tranche un peu avec les parutions régulières de l'éditeur. Pour tout dire, on dirait un Grand Angle. Par là j'entends que cet album est très "cinématographique" et très adulte. Loin des séries jeunesses de Dupuis ou des romans graphiques de Air Libre. On y suit une enquête policière en hommage au film noir des années 60 rondement menée et agréablement prenante. Que se soit le mystère sur l’enquête dans une ambiance délétère ou le passé du père de notre policière, le tout savamment recouvert de l'ambiance matcho corrompu des années 60, tout les voyants sont au vert pour faire une tres bonne histoire. Le trait de Lucas Varela participe à la qualité de l'album. Faussement enfantin, il nous induit en erreur sur le sérieux et la dureté de l'enquête qui attend notre héroïne, et c'est tant mieux pour le lecteur qui se fait d'autant plus surprendre. Un bon premier tome pour un diptyque qui ne devrait pas l'être moins.
  18. Titre de l'album : Ce que je sais de Rokia Scenariste de l'album : Quitterie Simon Dessinateur de l'album : Francesca Vartuli Coloriste : Francesca Vartuli Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Marion décide d'accueillir sous son toit où elle vit avec Julien, son compagnon et Lou, leur dernière fille, une jeune migrante. Une association la met en relation avec Rokia, 19 ans, originaire du Libéria, passée par la Lybie puis l'Italie. Rokia, mutique avec ses hôtes, discute la nuit avec des inconnus, disparait dans la ville, se voile soudainement... L'enthousiasme de Marion laisse bientôt place aux incompréhensions, aux doutes... Qui a-t-elle introduit chez elle, au seul nom d'une humanité commune ? La relation entre les deux femmes se noue à la manière d'un pas de deux : un pas en avant, un autre en arrière, chacune dansant au rythme de ses priorités, ses croyances, ses valeurs. Lorsqu'intervient un troisième tempo, celui imposé par la loi européenne et l'administration française. Rokia reçoit un arrêté de reconduite à la frontière italienne, exécutable dans les 6 mois. Elle a alors le choix : accepter la procédure ou entrer dans la clandestinité. À partir de l'expérience vécue par la scénariste, ce récit explore les joies et les motivations de l'accueil d'une jeune migrante, sans en gommer les difficultés. Chronique du quotidien du point de vue de Marion, le livre confronte le lecteur à ses élans d'empathie, interrogations, suppositions et difficultés de compréhension. Critique : Fiouuu grosse claque graphique sur ce "Ce que je connais de Rokia". C'est superbe ! de la ligne claire à l'ancienne, mais au crayonné marqué et aux couleurs assez vivent qui nous donne un rendu réaliste impressionnant. C'est beauuuuuuuu et l'histoire est aussi très intéressante. Réalisées comme un documentaire, nos auteurs réussissent à nous faire nous mettre à la place de notre narratrice. On ressent les mêmes émotions qu'elle lors des petits moments de rapprochement, mais surtout les mêmes craintes face au mutisme quasi constant de Rokia et aux interrogations sur la véracité de sa protégée. Une belle histoire pleine d'humanité, de doute et.... de vie Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ce-que-je-sais-de-rokia?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. poseidon2

    Ce que je sais de Rokia

    Fiouuu grosse claque graphique sur ce "Ce que je connais de Rokia". C'est superbe ! de la ligne claire à l'ancienne, mais au crayonné marqué et aux couleurs assez vivent qui nous donne un rendu réaliste impressionnant. C'est beauuuuuuuu et l'histoire est aussi très intéressante. Réalisées comme un documentaire, nos auteurs réussissent à nous faire nous mettre à la place de notre narratrice. On ressent les mêmes émotions qu'elle lors des petits moments de rapprochement, mais surtout les mêmes craintes face au mutisme quasi constant de Rokia et aux interrogations sur la véracité de sa protégée. Une belle histoire pleine d'humanité, de doute et.... de vie
  20. Kevin Nivek

    Amy Winehouse en BD

    Impossible de rédiger mon avis sur cet excellent documentaire sur Amy Winehouse , sans écouter l'album phare : Back to black ! Le 23 juillet 2011 elle entrait dans le cercle des regrettés "club des 27" , avec Janis Joplin entre autres et un certain Kurt Cobain . Les éditions Petitàpetit consacreront un nouvel opus de cette collection sur le chanteur de Nirvana , très bientôt 😉 . Mais revenons à la diva anglaise née dans la banlieue londonienne le 14 septembre 1983 . On y découvre son enfance bercée par une famille passionnée de musique , le père chantant du Sinatra et lui vouant un culte . Elle ne manque pas d'amour mais très vite on aperçoit une adolescente avec un caractère trempé dans l'acier , et une volonté d'arriver à ses fins à toute épreuve . Le divorce de ses parents sonnera comme un compte à rebours enclenché vers son funeste sort . Ses débuts dans des écoles de musique , ses amies , ses amours , ses beuveries , puis son grand amour : Blake . Lui aussi précipitera la chanteuse vers des horizons funèbres . Le succès débutant et s'accentuant , on aperçoit deux trajectoires s'opposant : une reconnaissance musicale et un talent inouï , mais une santé vacillante sous les effets des drogues et alcools consommés à outrance . Une fois de plus , ce format "Docu-BD" fonctionne à merveille , avec un collectif de dessinateurs posant leur style sur les différents moments de sa vie . Dans cette chronologie , interviennent des double-pages avec images d'archives , revues de presse , et autres textes complétant les pages BD précédentes . C'est précis , vivant et incroyablement bien documenté . Vous saurez tout sur la diva anglaise et cette voix qui nous manquera à jamais . "Love is a losing game" , "Rehab" , "back to Black" , résonnent en nous pour toujours et à jamais . Un biopic sortira au cinéma le 24 avril . Mais en attendant , vous pouvez réviser avec ce très beau livre à la somptueuse couverture signée par Benjamin Blaco-Martinez !
  21. La série publiée dans Géo Ado (Milan éditions) poursuit sa route avec la sortie du tome 2 , les galères continuent pour Sacha ! Vous connaissez l'adage du grand pouvoir et des responsabilités , et bien imaginez vous , réveillé tous les matins avec un nouveau pouvoir ! Invisible c'est plutôt sympa de prime abord , mais pas lorsque vous avez école 😉 . De grandes oreilles , des jambes de chèvre , tout peut arriver , pour le pire et le meilleur . Thitaume qui excelle dans l'humour avec la saga des lapins crétins , dégaine les gags à chacune des pages au cours de petits scènettes savoureuses . Les ennuis de l'adolescence sont exacerbés ici avec les super-pouvoirs de Sacha , mais il n'en demeure pas moins que les thématiques approchées sont les mêmes : moqueries , harcèlement , amitiés , amourettes etc.... On rit et il arrive de repenser (pour nous les adultes) à des situations rencontrées au cours de notre scolarité passée 😉 L'artiste franco-égyptienne Stella Lory réalise des planches "cartoon" , sur un gaufrier d'une ou deux pages . C'est parfait pour le sujet et adapté au lectorat ciblé ( à partir de 11 ans) . On souhaite bon vent à Sacha et ses amis pour de nombreux autres tomes !
  22. Titre de l'album : Sacha - Tome 2 - Céréales loser Scenariste de l'album : Thitaume Dessinateur de l'album : Stella Lory Coloriste : Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : La morning-routine de Sacha, 14 ans ? Réveil à 8 heures, douche, petit dej', brossage de dents... et puis se téléporter au collège, ranger sous une casquette ses oreilles de lapin, passer à travers le mur, arrêter le temps ou encore discuter avec ses poux ! Car Sacha n'est pas tout à fait un ado comme les autres : lui se réveille chaque matin avec un pouvoir différent, et pas franchement les plus stylés. Aucune de ses journées ne se ressemblent vraiment, mais elles ont toutes un point commun : c'est TOUJOURS la super-galère ! d Critique : La série publiée dans Géo Ado (Milan éditions) poursuit sa route avec la sortie du tome 2 , les galères continuent pour Sacha ! Vous connaissez l'adage du grand pouvoir et des responsabilités , et bien imaginez vous , réveillé tous les matins avec un nouveau pouvoir ! Invisible c'est plutôt sympa de prime abord , mais pas lorsque vous avez école 😉 . De grandes oreilles , des jambes de chèvre , tout peut arriver , pour le pire et le meilleur . Thitaume qui excelle dans l'humour avec la saga des lapins crétins , dégaine les gags à chacune des pages au cours de petits scènettes savoureuses . Les ennuis de l'adolescence sont exacerbés ici avec les super-pouvoirs de Sacha , mais il n'en demeure pas moins que les thématiques approchées sont les mêmes : moqueries , harcèlement , amitiés , amourettes etc.... On rit et il arrive de repenser (pour nous les adultes) à des situations rencontrées au cours de notre scolarité passée 😉 L'artiste franco-égyptienne Stella Lory réalise des planches "cartoon" , sur un gaufrier d'une ou deux pages . C'est parfait pour le sujet et adapté au lectorat ciblé ( à partir de 11 ans) . On souhaite bon vent à Sacha et ses amis pour de nombreux autres tomes ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sacha-tome-2-cereales-loser/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. The_PoP

    Rebis

    Titre de l'album : Rebis Scenariste de l'album : Irène Marchesini Dessinateur de l'album : Carlotta Dicataldo Coloriste : Claudia Migliaccio Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : En plein Moyen-Âge, Martino a eu le malheur de naître atteint d'albinisme au beau milieu d'une communauté prompte à purifier toute différence par le feu. Rejeté par son père, harcelé par les autres enfants du village, il va devoir prendre les chemins de traverse. En plein coeur de la forêt, Martino fait la connaissance de Viviana, une « sorcière ». Entre exclus, on se reconnaît. Au sein d'une sororité de femmes mis au ban de la société, le jeune garçon va grandir et se révéler à lui-même pour tenter d'accepter sa différence face à l'intolérance de la société. Critique : Oh que c'est bien Rebis. Une belle histoire de sorcières, de différence, et de quête de soi dans un moyen âge tenté par l'obscurantisme. Parfois dramatique, souvent positif, c'est une magnifique histoire portée par un dessin sublime et élégant. Les influences du dessins sont riches, on se croit parfois dans un Myasaki, les images semblent en mouvement, les personnages semblent vivre et les paysages sortir du livre. On en prend plein les mirettes, surtout qu'il ne s'agit que d'une influence, bien digérée, et intégrée à un dessin plus européen. Un régal. La colorisation est au diapason du trait, et apporte un gros plus avec ces couleurs lumineuses mais douces. L'histoire aurait pu être plus marquante, ou plus dramatique, mais finalement, on en ressort presque apaisé, et c'est une belle lecture, de celles qui enrichissent un peu l'âme mais aussi les réflexions. Bref, je vous le recommande, ce n'est peut être pas la bd la plus marquante de cette année, mais vous passerez un moment de lecture d'une grande douceur. Autres infos : A noter qu'un petit making of est édité en fin d'album. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rebis?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Kevin Nivek

    Le fantôme de Canterville

    Je connaissais comme tout le monde Le portrait de Dorian Gray , et j'ai découvert avec plaisir une autre facette de l'immense talent du romancier britannique dans ces deux contes . Tout d'abord , Le fantôme de Canterville , où comment un américain ayant fait fortune se cherche un patronyme prestigieux en achetant les yeux fermés un vieux manoir anglais . La critique des "self made men" du nouveau continent est aisée , le "yankee" n'a assurément pas le flegme britannique , ni cette éducation stricte so british . Il en va de même pour sa famille qui découvre ce château avec plaisir et se moque éperdument des turpitudes d'un fantôme hantant les lieux . On savoure les échecs patents de pauvre hère , incapable d'effrayer les membres de la famille . La situation prendra une autre tournure , vous le saurez en vous plongeant dans ce récit aux notes humoristiques . Vient ensuite Le crime de Lord Arthur Saville ! Au cours d'une soirée mondaine , ce Lord vient à se faire lire les lignes de la main et le pire lui est prédit . S'en suit une quête ubuesque pour tenter d'échapper à cette malédiction . Je ne vous dévoile pas l'intrigue mais sachez que l'on s'amuse aussi en lisant les aventures de ce Lord ! Pour illustrer tout ceci , l'octogénaire Marcelé use de son trait charbonneux , tout en noir et blanc . C'est un style particulier qui peut rebuter de prime abord , j'en conviens . Mais plus on avance dans le récit de son compère Rodolphe , et plus cette vague crayonnée prend son sens en imageant parfaitement l'époque et les lieux . Détail amusant sur Oscar Wilde : avant que son homosexualité soit révélée avec pertes et fracas en 1895 , il avait fréquenté Florence Balcombe , qui fut ensuite l'épouse d'un autre grand auteur : Bram Stoker . Un petit monde 😉
  25. Titre de l'album : Le fantôme de Canterville Scenariste de l'album : Rodolphe , Oscar Wilde Dessinateur de l'album : Marcelé Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Angleterre 1890, un riche américain achète le manoir de Canterville. L'ancien propriétaire le prévient que le fantôme d'un de ses ancêtres hante les lieux. L'Américain ne s'en laisse pas conter et le malheureux fantôme aura bien de la peine à retrouver la paix. D'Oscar Wilde on connait le Portrait de Dorian Gray, il est également l'auteur de contes fantastiques évoquant châteaux hantés, revenants terrifiants, et autres malédictions, le tout avec une ironie dans la meilleure tradition britannique. Les meilleurs de ces récits ont pour titre Le Fantôme de Canterville et Le Crime de Lord Arthur Savile. Mêlant à leur tour fantastique et humour noir via le dessin volontiers gothique de Marcelé, Rodolphe et lui revisitent ces chefs d'oeuvre en offrant une version aussi grinçante que jubilatoire. Critique : Je connaissais comme tout le monde Le portrait de Dorian Gray , et j'ai découvert avec plaisir une autre facette de l'immense talent du romancier britannique dans ces deux contes . Tout d'abord , Le fantôme de Canterville , où comment un américain ayant fait fortune se cherche un patronyme prestigieux en achetant les yeux fermés un vieux manoir anglais . La critique des "self made men" du nouveau continent est aisée , le "yankee" n'a assurément pas le flegme britannique , ni cette éducation stricte so british . Il en va de même pour sa famille qui découvre ce château avec plaisir et se moque éperdument des turpitudes d'un fantôme hantant les lieux . On savoure les échecs patents de pauvre hère , incapable d'effrayer les membres de la famille . La situation prendra une autre tournure , vous le saurez en vous plongeant dans ce récit aux notes humoristiques . Vient ensuite Le crime de Lord Arthur Saville ! Au cours d'une soirée mondaine , ce Lord vient à se faire lire les lignes de la main et le pire lui est prédit . S'en suit une quête ubuesque pour tenter d'échapper à cette malédiction . Je ne vous dévoile pas l'intrigue mais sachez que l'on s'amuse aussi en lisant les aventures de ce Lord ! Pour illustrer tout ceci , l'octogénaire Marcelé use de son trait charbonneux , tout en noir et blanc . C'est un style particulier qui peut rebuter de prime abord , j'en conviens . Mais plus on avance dans le récit de son compère Rodolphe , et plus cette vague crayonnée prend son sens en imageant parfaitement l'époque et les lieux . Détail amusant sur Oscar Wilde : avant que son homosexualité soit révélée avec pertes et fracas en 1895 , il avait fréquenté Florence Balcombe , qui fut ensuite l'épouse d'un autre grand auteur : Bram Stoker . Un petit monde 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-fantome-de-canterville-9782493343451/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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