Aller au contenu
  • S’inscrire

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'bd'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Les forums BD
    • Toute la BD
    • Projets participatifs
    • Petites Annonces BD
    • Liens BD vers ailleurs
  • Et si on parlait d'autre chose que la bande dessinée ?
    • Améliorons 1001BD
    • Films et séries TV
    • 1001 Jeux Video
    • Livres - Musique - Spectacles - Théatre - Musées
    • 1001 choses à dire
  • TEAM

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui contiennent…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


  1. Titre de l'album : Hardcore maternity Scenariste de l'album : Marga Castano Dessinateur de l'album : Esther La Rosa Coloriste : Esther La Rosa Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Quatre amies au bord de la crise de mères tentent désespérément de trouver un équilibre entre leur vie de femme et leur vie de maman. À travers des strip hilarants et cinglants, Marga Castaño et Esther de la Rosa tentent de démystifier la maternité en abordant notamment le sentiment de culpabilité qui peut naître chez les mères qui tentent de sortir des normes établies. Si elles ne veulent pas remettre en question la maternité, elles s'interrogent sur le mystère de la maternité et cette idée de la mère parfaite, qui s'oublie en tant que femme. Au fil des strips, elles s'amusent ainsi à mettre en scène des mères-rebelles, décomplexées, qui veulent continuer à s'amuser et à prendre du plaisir. Critique : Prenez un soupçon de Sex and the city et un zest de Workin' moms, le tout enrobé d'un dessin pop art, vous aurez ainsi une petite idée du contenu de ce roman graphique au format carré. La vie de quatre quadras dans la ville de New York, avec leurs peines de coeur, leurs rencontres mais aussi et surtout leur vie de mère, dans un format court façon strip, les auteures illustrent les péripéties du quotidien avec beaucoup de véracité et d'humour. Elles dépeignent le portrait de femmes modernes en démystifiant la maternité avec un grand talent. Certains passages résonneront forcément en écho avec la vie d'un grand nombre de lectrices 😉 . Les phantasmes et autres plaisirs en tous genres ne sont pas forcément mis au placard sous prétexte d'un rôle de mère accompli. La couverture est à ce sujet parfaitement représentative de ce qui vous attend : une mère se faisant servir un verre de rouge et semblant flirter avec le serveur, délaissant la surveillance de son fils ! Des pages scindées en 4 cases, de courts chapitres avec une fin surprise et bien souvent hilarante, vous ne verrez pas passer le temps dans cet agréable moment de lecture. Le trait rappelle les images des pubs américaines des années 50, avec des lignes droites et anguleuses, un style épuré allant à l'essentiel. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hardcore-maternity/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Kevin Nivek

    Hardcore maternity

    Prenez un soupçon de Sex and the city et un zest de Workin' moms, le tout enrobé d'un dessin pop art, vous aurez ainsi une petite idée du contenu de ce roman graphique au format carré. La vie de quatre quadras dans la ville de New York, avec leurs peines de coeur, leurs rencontres mais aussi et surtout leur vie de mère, dans un format court façon strip, les auteures illustrent les péripéties du quotidien avec beaucoup de véracité et d'humour. Elles dépeignent le portrait de femmes modernes en démystifiant la maternité avec un grand talent. Certains passages résonneront forcément en écho avec la vie d'un grand nombre de lectrices 😉 . Les phantasmes et autres plaisirs en tous genres ne sont pas forcément mis au placard sous prétexte d'un rôle de mère accompli. La couverture est à ce sujet parfaitement représentative de ce qui vous attend : une mère se faisant servir un verre de rouge et semblant flirter avec le serveur, délaissant la surveillance de son fils ! Des pages scindées en 4 cases, de courts chapitres avec une fin surprise et bien souvent hilarante, vous ne verrez pas passer le temps dans cet agréable moment de lecture. Le trait rappelle les images des pubs américaines des années 50, avec des lignes droites et anguleuses, un style épuré allant à l'essentiel.
  3. Titre de l'album : L'éveil de Tirésias Scenariste de l'album : Camille Bordes Dessinateur de l'album : Camille Bordes Coloriste : Camille Bordes Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Avant de devenir le plus grand devin de la Grèce Antique, Tirésias a connu diverses expériences et notamment celle de la féminité. Camille B revisite le mythe à la lumière de notre époque. Sur les flancs du mont Cyllène vit un berger du nom de Tirésias. Alors qu'il fait paître son troupeau, le jeune homme découvre une déesse qui se baigne nue dans une rivière. Tirésias ne le sait pas mais son destin est en passe d'être bouleversé. En effet, il n'est pas permis aux mortels de voir les dieux, et ces derniers, pour le "punir", le transforment en femme. Ainsi, durant sept années, Tirésias fera l'expérience de la féminité : ses joies, ses peines ; mais aussi l'amour et la maternité avant d'être à nouveau changé en homme. De cette expérience, le jeune berger tirera connaissance et sagesse... À un tel point que les Olympiens ont désormais un nouveau projet pour Tirésias : en faire le plus célèbre devin de la Grèce Antique... Pour son premier album, Camille Bordes s'empare du mythe de Tirésias. Elle le revisite avec douceur et poésie et y porte un regard résolument contemporain. Critique : Plusieurs versions du mythe de Tirésias existent dans la mythologie grecque, Camille Bordes s'empare ici de la version du poète latin Ovide dans ses "métamorphoses". Ainsi, le jeune Tirésias est coupable d'avoir vu Athéna prenant son bain et condamné à évoluer pendant 7 ans dans un corps de femme. L'auteure expose les différentes étapes d'acceptation conduisant Tirésias à évoluer pleinement dans ce nouveau corps aux mécanismes et fonctions tellement différentes de ceux d'un homme. Dans ce monde où dieux et humains se côtoient, il va vivre une belle histoire d'amour avec Hermès donnant lieue à l'expérience de vivre une grossesse et un accouchement ! Une formation accélérée de la féminité en 7 ans ! Le hic étant qu'au bout de ces sept années, il redevient un homme ! Aux yeux de sa fille, de ses amies, tout change et il faut réapprendre à vivre dans ce nouveau corps. Les regrets s'installent et bientôt les dieux vont intervenir derechef, le soumettant à une question existentielle mêlant Zeus et Héra son épouse. Aucune bonne réponse n'est possible tant le courroux des dieux est terrible, vous découvrirez ainsi son destin à la fois tragique mais aussi éternel 😉 Que de thématiques abordées dans ce roman graphique au dessin pastel de Camille Bordes ! Les notions de genre, d'exploration de la sexualité, le lien humain indéfectible entre mère/père et enfant, les croyances divines, tout ceci au service d'un dessin rond d'une grande finesse. Quelques éléments de décors situent les lieux où évoluent les personnages, dans une économie de détails permettant de mieux centrer l'histoire sur les protagonistes. Peu de dialogues, une grande quantité de pages sont muettes et porteuses de contemplation. Cette campagne reculée semble calme et si propice à l'apaisement et la réflexion sur soi. Une histoire à déguster avec une bonne boisson chaude 🙂 . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-eveil-de-tiresias/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    L'éveil de Tirésias

    Plusieurs versions du mythe de Tirésias existent dans la mythologie grecque, Camille Bordes s'empare ici de la version du poète latin Ovide dans ses "métamorphoses". Ainsi, le jeune Tirésias est coupable d'avoir vu Athéna prenant son bain et condamné à évoluer pendant 7 ans dans un corps de femme. L'auteure expose les différentes étapes d'acceptation conduisant Tirésias à évoluer pleinement dans ce nouveau corps aux mécanismes et fonctions tellement différentes de ceux d'un homme. Dans ce monde où dieux et humains se côtoient, il va vivre une belle histoire d'amour avec Hermès donnant lieue à l'expérience de vivre une grossesse et un accouchement ! Une formation accélérée de la féminité en 7 ans ! Le hic étant qu'au bout de ces sept années, il redevient un homme ! Aux yeux de sa fille, de ses amies, tout change et il faut réapprendre à vivre dans ce nouveau corps. Les regrets s'installent et bientôt les dieux vont intervenir derechef, le soumettant à une question existentielle mêlant Zeus et Héra son épouse. Aucune bonne réponse n'est possible tant le courroux des dieux est terrible, vous découvrirez ainsi son destin à la fois tragique mais aussi éternel 😉 Que de thématiques abordées dans ce roman graphique au dessin pastel de Camille Bordes ! Les notions de genre, d'exploration de la sexualité, le lien humain indéfectible entre mère/père et enfant, les croyances divines, tout ceci au service d'un dessin rond d'une grande finesse. Quelques éléments de décors situent les lieux où évoluent les personnages, dans une économie de détails permettant de mieux centrer l'histoire sur les protagonistes. Peu de dialogues, une grande quantité de pages sont muettes et porteuses de contemplation. Cette campagne reculée semble calme et si propice à l'apaisement et la réflexion sur soi. Une histoire à déguster avec une bonne boisson chaude 🙂 .
  5. Xavier Dorison multiplie les événements à chacune de ses sorties et s'impose comme l'un des scénaristes les plus en vue depuis plus de 10 ans. Après son magnifique Ulysse et Cyrano (Casterman) et le final grandiose de 1629 (Glénat), il reste dans l'histoire avec un grand H en nous remémorant la situation politique de la France en 1959. Situation de crise avec la guerre d'Algérie, le rappel du Général de Gaulle, un pays en plein redressement post seconde guerre mondiale et donc un contexte délicat qui impose au président une garde rapprochée de premier ordre. Dans ce tome introductif, les auteurs nous présentent les principaux protagonistes, en l'occurrence les quatre gardes du corps ou "gorilles" comme ils se surnomment. Chacun est lié à un passé et un présent qui va venir bouleverser la grande histoire en marche. A la manière d'un Dumas, le scénariste utilise les faits historiques établis en y ajoutant un soupçon de fiction et cela fonctionne à merveille. On s'attache aux personnages, les dialogues sont savoureux, la tension palpable malgré l'apparente bonhommie du Général. Julien Telo délaisse Elric (Glénat) pour embrasser le monde réel de son trait réaliste superbe. Il nous plonge dans cette époque avec nombre de références (pubs, voitures etc...) et une précision du détail incroyable. Son découpage dynamique apporte structure et vitesse au récit, on lit le quotidien de ces 4 hommes comme un polar mêlé d'un soupçon d'espionnage. A l'heure du SAC et du SDECE dirigé par Monsieur "Francafrique" entre autres j'ai nommé Jacques Foccart, les murs ont des oreilles et les renseignements tournent à plein régime ! Un très bon premier tome qui peut gagner en épaisseur avec la suite, cette histoire étant prévue en trilogie.
  6. Titre de l'album : Guns & gremlins Scenariste de l'album : David Hasteda Dessinateur de l'album : Guillaume Leblanc Coloriste : Feilyn Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Fin 1944, les Corsair de l’armée américaine dominent le ciel du Pacifique et le pilote japonais Hiroyuki Hamada sait maintenant que la défaite est inéluctable. Quand la marine impériale décide d’avoir recours à des pilotes kamikazes, avec l’opération « Vent Divin », le lieutenant Hamada est tiraillé entre son devoir et son libre arbitre. Il doit se résoudre à laisser sa femme et sa fille Riko pour prendre le commandement d’une mission sans retour. Mais sur la base comme dans les airs, des créatures inquiétantes s’invitent dans le dénouement du conflit américano-japonais. Voraces et agressives, elles ont un surnom auprès des pilotes de guerre... « GREMLINS ». Critique : Héhé, amis fans de la culture pop, cet ovni est pour vous ! Les personnes nées au début des années 80 ayant vu ces deux films avec les créatures nommées Gremlins, ne peuvent ignorer une BD traitant du sujet en l'incorporant dans le conflit 39/45 du Pacifique entre américains et japonais ! Ce Pitch, il fallait l'imaginer 🙂 . Remettre à jour les gremlins déjà, puis les intégrer aux aviateurs japonais en pleine déconfiture, c'est délicieux ! Une lecture jouissive qu'il est impossible de quitter sans l'avoir finie. Vous découvrirez comment l'armée japonaise a effectué cette trouvaille aux dents acérées et si elle n'aurait pas mieux fait de la laisser de côté, tellement ces bestioles sont incontrôlables ! Mais vous apprendrez aussi des tas d'anecdotes sur l'aviation durant le conflit ainsi que ce fait avéré : les anglais ont été les premiers à prononcer ce mot "gremlins" sur les tarmacs lorsque des avaries étaient constatées sur les avions; ils mettaient ces problèmes mécaniques sur le dos de petits êtres insaisissables et maléfiques. Bref, des infos sur ce conflit mondial mais aussi et surtout une histoire tenant la route avec ce lieutenant Hamada, pilote de son état et vivant avec sa famille sur la base aérienne, qui va se retrouver malgré lui au beau milieu de ces événements en tentant de sauver les meubles... La menace sournoise des bestioles se fait attendre et promet un déluge d'hémoglobine sur terre et dans les airs 😉 . Pour illustrer cette fantastique histoire, Guillaume Leblanc nous livre des planches remarquables, on percevrait des volutes de Romain Hugault parfois dans les scènes aériennes, c'est dire le compliment ! Mais son autre atout est dans le découpage, il réalise des cases dynamiques avec des effets visuels nous donnant l'impression de regarder un dessin animé de la belle époque du Club Dorothée ! Ces gros plans sur les visages expressifs, ces yeux plissés sur fond de musique stridente, il donne un mouvement aux personnages tout bonnement remarquable. Une oeuvre (presque) animée, que vous dévorerez avec plaisir, j'en suis persuadé 😉 . Guns and gremlins.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/guns-gremlins?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Et hop on retrouve les auteures de Dragon & Poisons déjà chez Drakoo pour une nouvelle trilogie de fantasy centrée cette fois-ci sur une interprétation du personnage de Don Juan. Et cette entrée en matière est plutôt très réussie car si j'ai crains un petit peu au début que le style graphique soit un peu trop gentil pour la fantasy, il gagne vite en profondeur. Certes il manque encore un soupçon de régularité je trouve entre les planches notamment sur le traitement d visage de don juan, mais vraiment je pinaille, c'est plutôt réussi ET charmeur. L'histoire nous joue elle aussi le même tour pendable, elle donne l'impression de partir dans tous les sens pour nous livrer un univers riche, mais pauvre en explications, pour finalement nous amener vers une fin, et quelques réponses, qui nous tiennent plus qu'en haleine ! On a hâte d'en lire la suite et on est surpris, et ça ce n'est pas rien pour le lecteur goinfré de Fantasy que je suis. J'espère vivement que le tome 2 saura trouver son équilibre avant de nous apporter une conclusion maitrisée !
  8. Titre de l'album : Don Juan des flots - Acte 1 - L'abuseur Scenariste de l'album : Isabelle Bauthian Dessinateur de l'album : Rebecca Morse Coloriste : Nicolas Vial Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Une tragi-comédie en 3 actes, avec des superhéros ! « Bon crépuscule, habitants de Flot ! » Dans la ville de Flot, îlot libertaire entouré d'océans déchaînés et peuplé de magiciens, vous pouvez faire ce que vous voulez, être qui vous souhaitez, vivre comme vous l'entendez. Les artistes, les scientifiques, les penseurs y furent un jour tout-puissants mais, les années passant, la belle utopie s'est effondrée, ne laissant qu'une cité sans foi ni loi. N'existe-t-il plus de grands esprits ? N'y a-t-il plus de héros ?On dirait bien que si. Car un justicier parcourt les rues. Un justicier pas très regardant, qui n'hésite pas à poignarder les contrevenants dans le dos et à séduire les victimes, mais un justicier tout de même, et que les gens adorent... DON JUAN ! Critique : Et hop on retrouve les auteures de Dragon & Poisons déjà chez Drakoo pour une nouvelle trilogie de fantasy centrée cette fois-ci sur une interprétation du personnage de Don Juan. Et cette entrée en matière est plutôt très réussie car si j'ai crains un petit peu au début que le style graphique soit un peu trop gentil pour la fantasy, il gagne vite en profondeur. Certes il manque encore un soupçon de régularité je trouve entre les planches notamment sur le traitement d visage de don juan, mais vraiment je pinaille, c'est plutôt réussi ET charmeur. L'histoire nous joue elle aussi le même tour pendable, elle donne l'impression de partir dans tous les sens pour nous livrer un univers riche, mais pauvre en explications, pour finalement nous amener vers une fin, et quelques réponses, qui nous tiennent plus qu'en haleine ! On a hâte d'en lire la suite et on est surpris, et ça ce n'est pas rien pour le lecteur goinfré de Fantasy que je suis. J'espère vivement que le tome 2 saura trouver son équilibre avant de nous apporter une conclusion maitrisée ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/don-juan-des-flots-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Titre de l'album : Mecs in progress Scenariste de l'album : Lauraine Meyer, Noëlla Bugni-Dubois Dessinateur de l'album : Lauraine Meyer Coloriste : Lauraine Meyer Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Un guide pratique pour tous les hommes qui veulent faire avancer l'égalité des sexes et s'interroger sur le sexisme au quotidien. En quoi le féminisme qui traverse la société contemporaine concerne aussi les hommes ? Permettrait-il aux hommes une vie meilleure ? C'est ce que cherchent les personnages de cet ouvrage pratique qui permet à chacun de comprendre ce qui se joue dans la société patriarcale. Aidé de Selma, Jim et Dédé vont partir en quête des nouvelles masculinités pour construire les hommes qu'ils veulent être. Ils vont chercher à analyser les dynamiques sexistes qui se jouent à l'échelle de la société, du couple et de leurs groupes d'amis. Ils creusent et questionnent les réflexes des hommes face à un sentiment d'accusation et prennent le temps d'écouter ce que chacun a à dire sur ce sujet. Que recouvre le réflexe du "not all men" ? C'est quoi la cancel culture ? Peut-on vraiment être un homme féministe ? Avec humour et sincérité, de la déconstruction à la reconstruction, un livre pour les hommes qui veulent comprendre et se prendre en main pour devenir les acteurs du changement. Critique : Attention vous (nous) autres les hommes, cette BD documentaire risque de titiller certains comportements ou même idéaux mis en pratique dans la vie de tous les jours ! Que ce soit du domaine conscient ou inconscient, le travail de ce duo d'auteures va bousculer plus de 2000 ans d'héritage de sociétés patriarcales. Le fil rouge suit un groupe d'amis, deux hommes et une femme. Lors d'une séance d'essais de costumes, certains masques vont pour ainsi dire "tomber" et les deux compères vont découvrir un tout autre monde expliqué par leur amie. Les termes de "male gaze" , "féministe", "déconstruction", "phishing-woke" et tant d'autres vont s'inscrire peu à peu dans leur univers hérité du modèle éducatif de l'avant #metoo. Sans être (trop) donneur de leçon ou féministe à fond, le sujet amène matière à réflexion pour les lecteurs, je dis bien les lecteurs (et désolé si le pluriel en français est masculin 🙂 ) car cette nouvelle société plus égalitaire en matière de genre, ne peut fonctionner que si tout le monde s'y met, hommes et femmes compris. Des situations pratiques sont exposées avec un soupçon d'humour saupoudrant le tout, on assiste aux amourettes des deux amis et le nouveau comportement qu'ils doivent adopter. Cela donne des situations cocasses, parfois un peu jusqu'au-boutiste, mais permettant toujours de s'imaginer vivre la scène et réaliser que d'autres solutions sont possibles. Des petits tests viennent agrémenter les pages dessinées avec QCM proposant des réponses alambiquées mais pas pour tout le monde si elles sont posées là ! En 2025 je suis encore surpris que certains choix de réponses puissent apparaître, il est grand temps que les habitudes "patriarcales" changent. Pour autant et du haut de mes 46 ans, j'ai du mal avec cette vision de la féminité libre et/ou libérée des carcans de beauté, qui se laisse pousser les poils sous les aisselles et les jambes; alors que de plus en plus d'hommes font l'inverse 🙂 . Pour en avoir parlé à ma femme et ma fille, ce créneau ne les intéresse absolument pas et elles sont très loin de subir une quelconque "domination" masculine. Question de point de vue, et cette lecture n'en manque pas 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mecs-in-progress/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Kevin Nivek

    Mecs in progress

    Attention vous (nous) autres les hommes, cette BD documentaire risque de titiller certains comportements ou même idéaux mis en pratique dans la vie de tous les jours ! Que ce soit du domaine conscient ou inconscient, le travail de ce duo d'auteures va bousculer plus de 2000 ans d'héritage de sociétés patriarcales. Le fil rouge suit un groupe d'amis, deux hommes et une femme. Lors d'une séance d'essais de costumes, certains masques vont pour ainsi dire "tomber" et les deux compères vont découvrir un tout autre monde expliqué par leur amie. Les termes de "male gaze" , "féministe", "déconstruction", "phishing-woke" et tant d'autres vont s'inscrire peu à peu dans leur univers hérité du modèle éducatif de l'avant #metoo. Sans être (trop) donneur de leçon ou féministe à fond, le sujet amène matière à réflexion pour les lecteurs, je dis bien les lecteurs (et désolé si le pluriel en français est masculin 🙂 ) car cette nouvelle société plus égalitaire en matière de genre, ne peut fonctionner que si tout le monde s'y met, hommes et femmes compris. Des situations pratiques sont exposées avec un soupçon d'humour saupoudrant le tout, on assiste aux amourettes des deux amis et le nouveau comportement qu'ils doivent adopter. Cela donne des situations cocasses, parfois un peu jusqu'au-boutiste, mais permettant toujours de s'imaginer vivre la scène et réaliser que d'autres solutions sont possibles. Des petits tests viennent agrémenter les pages dessinées avec QCM proposant des réponses alambiquées mais pas pour tout le monde si elles sont posées là ! En 2025 je suis encore surpris que certains choix de réponses puissent apparaître, il est grand temps que les habitudes "patriarcales" changent. Pour autant et du haut de mes 46 ans, j'ai du mal avec cette vision de la féminité libre et/ou libérée des carcans de beauté, qui se laisse pousser les poils sous les aisselles et les jambes; alors que de plus en plus d'hommes font l'inverse 🙂 . Pour en avoir parlé à ma femme et ma fille, ce créneau ne les intéresse absolument pas et elles sont très loin de subir une quelconque "domination" masculine. Question de point de vue, et cette lecture n'en manque pas 😉
  11. Gros gros gros coup de cœur que ce Mi-Mouche. Que ce soit le traitement graphique de Carole Maurel, toujours aussi expressif, la mise en page quasi parfaite qui alterne les scènes sentimentales mais aussi les scènes sportives, ou l'histoire qui réussit à être émouvante, révoltante et attendrissante... on a une excellente BD qui dépasse largement le cadre e la BD jeunesse. Le traitement du deuil, surtout parmi des jumeaux, de la sensation de manque tout autant que de la compensation de ce manque en répercutant les attentes de l'une sur l'autre, tout est bien pensé et nous semble vrai. C'est ce qui est, en y réfléchissant, peut être le plus réussi dans cet album : on ne peut en vouloir à personne. En effet, la réaction de la mère, tout comme celle Collette, qui cherche à remplacer sa sœur en oubliant de vivre sa vie, sont des réactions qui, à la lecture de la BD, nous semblent normales. Et ce coté très humain nous fait nous attacher à ces personnages comme si c'étaient des membres de notre famille... Une BD pour toute la famille... qui a mis toute la famille d'accord chez nous en tout cas !
  12. Titre de l'album : Mi-mouche tome 1 - Tu veux te battre ? Scenariste de l'album : Véro Cazot Dessinateur de l'album : Carole Maurel Coloriste : Carole Maurel Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Jusqu'à onze ans, Colette a vécu dans l'ombre de sa sœur Lison, la plus belle et la plus brillante des deux jumelles. Et puis Lison est morte dans un accident de voiture. Sa mère conduisait : elle a perdu un bras et sa fille préférée. Colette s'acharne à continuer la danse classique où sa sœur excellait, provoquant les sarcasmes de son ombre... Ah oui, parce que depuis la mort de sa sœur, son ombre lui parle et ne se gêne pas pour lui dire ce qu'elle pense. Et autant Colette est timorée et prudente, autant son ombre la pousse à prendre des risques et à réaliser ses rêves. Puis, un jour, le destin amène Colette dans une salle de boxe... et c'est la révélation ! Et le début des ennuis... « Mi-mouche », c'est le poids minimum pour faire des combats de boxe. C'est désormais également une série de bande dessinée d'une grande richesse, passant de la tragédie à la comédie. Avec beaucoup d'humour et - on s'en doute - énormément d'émotion. Vero Cazot et Carole Maurel nous offrent une héroïne fragile mais un personnage fort. Chétive et surprotégée, Colette a devant elle un chemin semé d'embûches (sociales et familiales) pour parvenir à réaliser son rêve : faire de la boxe ! Critique : Gros gros gros coup de cœur que ce Mi-Mouche. Que ce soit le traitement graphique de Carole Maurel, toujours aussi expressif, la mise en page quasi parfaite qui alterne les scènes sentimentales mais aussi les scènes sportives, ou l'histoire qui réussit à être émouvante, révoltante et attendrissante... on a une excellente BD qui dépasse largement le cadre e la BD jeunesse. Le traitement du deuil, surtout parmi des jumeaux, de la sensation de manque tout autant que de la compensation de ce manque en répercutant les attentes de l'une sur l'autre, tout est bien pensé et nous semble vrai. C'est ce qui est, en y réfléchissant, peut être le plus réussi dans cet album : on ne peut en vouloir à personne. En effet, la réaction de la mère, tout comme celle Collette, qui cherche à remplacer sa sœur en oubliant de vivre sa vie, sont des réactions qui, à la lecture de la BD, nous semblent normales. Et ce coté très humain nous fait nous attacher à ces personnages comme si c'étaient des membres de notre famille... Une BD pour toute la famille... qui a mis toute la famille d'accord chez nous en tout cas ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mi-mouche-tome-1-tu-veux-te-battre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Nouvelle série Oxymore orientée jeunesse. Je dis bien orientée jeunesse car l'histoire se trouve avoir un côté écologique et politique intelligent qui plaira aux parents. Mais on reste quand même dans une histoire jeunesse pour le reste. En effet on retrouve une petite fille devant lutter dans un monde devenue encore plus cruel et compliqué. Un monde ou le réchauffement climatique a provoqué une inversion des pouvoirs qui a vu les anciens pays "en développements" devenir des oasis naturelles la ou les vielles métropoles ne sont plus à même de fournir de l'eau à tout le monde. Une inversion dont certains profitent allègrement. Mais cela reste quand même une belle histoire enfantine avec notre héroïne en quête de sens et d'un père, après une séparation arbitraire avec sa mère. Une héroïne qui va découvrir l'amitié et la nature, elle qui n'a toujours connu que Paris. Un mélange agréable, porté par une coloration et une mise en pages charmantes, un dessin correct avec un scenario allant un tout petit peu trop vite, cherchant peut-être à couvrir trop de sujet à la fois. Verdict dans les tomes suivants
  14. Titre de l'album : L'hacienda aux papillons tome 1 - L'exode Scenariste de l'album : Charlotte Girard | Jean-Marie Omont Dessinateur de l'album : Clemence Collignon Coloriste : Clemence Collignon Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : 2043, la rareté de l'eau bouleverse l'équilibre planétaire. Lupi, une jeune élève prodige de l'Opéra de Paris, est contrainte de fuir pour le Mexique, explorant ainsi ses racines, avec l'espoir inconscient de découvrir les raisons entourant la mystérieuse disparition de son père. Lupi réussira-t-elle à dépasser sa peur de l'inconnu et à se réinventer un avenir, même si incertain ? Critique : Nouvelle série Oxymore orientée jeunesse. Je dis bien orientée jeunesse car l'histoire se trouve avoir un côté écologique et politique intelligent qui plaira aux parents. Mais on reste quand même dans une histoire jeunesse pour le reste. En effet on retrouve une petite fille devant lutter dans un monde devenue encore plus cruel et compliqué. Un monde ou le réchauffement climatique a provoqué une inversion des pouvoirs qui a vu les anciens pays "en développements" devenir des oasis naturelles la ou les vielles métropoles ne sont plus à même de fournir de l'eau à tout le monde. Une inversion dont certains profitent allègrement. Mais cela reste quand même une belle histoire enfantine avec notre héroïne en quête de sens et d'un père, après une séparation arbitraire avec sa mère. Une héroïne qui va découvrir l'amitié et la nature, elle qui n'a toujours connu que Paris. Un mélange agréable, porté par une coloration et une mise en pages charmantes, un dessin correct avec un scenario allant un tout petit peu trop vite, cherchant peut-être à couvrir trop de sujet à la fois. Verdict dans les tomes suivants Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-hacienda-aux-papillons-tome-1-l-exode?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Titre de l'album : Empires tome 3 - La compagnie de la croix blanche Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Marco Pelliccia Coloriste : Elodie Jacquemoire Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Emprisonné depuis des années dans le bagne de Kaltë, Arun survit malgré le froid, les privations, la violence et les créatures qui hantent les sombres souterrains. Il creuse la peur au ventre, à la recherche de la plus rare et la plus précieuse des ressources de Draal : les orbes noires. Il s'efforce d'oublier son passé, rongé par la culpabilité et le désespoir, jusqu'au jour où le légendaire capitaine de la compagnie de la Croix-blanche vient lui offrir un espoir de rédemption. Alors s'ensuit une quête sanglante qui le ramènera inexorablement vers son passé. Critique : Nous poursuivons la découverte de cet univers dark fantasy avec le troisième tome consacré à la compagnie blanche. Tout commence par la découverte des personnages et notamment Arun et sa famille. Ils vivent paisiblement à l'écart de tout danger, menant une existence paisible tout en cultivant leurs terres. On perçoit assez rapidement le désir d'aventures d'Arun et son frère, aussi lorsqu'une mystérieuse troupe saccage leur logis et viole leur soeur, les deux frères seuls survivants de ce massacre, partent à la rencontre du monde animés par un profond désir de vengeance ! Mais il s'avère vaste et semé d'embûches, leurs pérégrinations vont les mener au bagne de Kaltë où leur existence prendra un tournant inattendu et bien sombre. Un drame, un parcours initiatique, un soupçon de magie noire, un désir de vengeance, vous l'avez compris on retrouve les thèmes habituels des sagas de fantasy de la mouvance actuelle. Un scénario convenu donc, avec la voix off l'accompagnant et un dessin détaillé et précis de l'artiste italien Marco Pelliccia. Son trait réaliste s'inscrit dans la lignée des tomes précédents, il est magnifié par les couleurs sublimes d'Elodie Jacquemoire. Il faut souligner une fois de plus l'excellent travail des coloristes chez Oxymore, les effets visuels sont superbes, au diapason d'une lumière aux nombreux reflets donnant de la vie au dessin. 3 tomes pour trois histoires indépendantes, deux tomes sont encore prévus, voyons où ce collectif d'auteurs nous mène ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/empires-tome-3-la-compagnie-de-la-croix-blanche/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Nous poursuivons la découverte de cet univers dark fantasy avec le troisième tome consacré à la compagnie blanche. Tout commence par la découverte des personnages et notamment Arun et sa famille. Ils vivent paisiblement à l'écart de tout danger, menant une existence paisible tout en cultivant leurs terres. On perçoit assez rapidement le désir d'aventures d'Arun et son frère, aussi lorsqu'une mystérieuse troupe saccage leur logis et viole leur soeur, les deux frères seuls survivants de ce massacre, partent à la rencontre du monde animés par un profond désir de vengeance ! Mais il s'avère vaste et semé d'embûches, leurs pérégrinations vont les mener au bagne de Kaltë où leur existence prendra un tournant inattendu et bien sombre. Un drame, un parcours initiatique, un soupçon de magie noire, un désir de vengeance, vous l'avez compris on retrouve les thèmes habituels des sagas de fantasy de la mouvance actuelle. Un scénario convenu donc, avec la voix off l'accompagnant et un dessin détaillé et précis de l'artiste italien Marco Pelliccia. Son trait réaliste s'inscrit dans la lignée des tomes précédents, il est magnifié par les couleurs sublimes d'Elodie Jacquemoire. Il faut souligner une fois de plus l'excellent travail des coloristes chez Oxymore, les effets visuels sont superbes, au diapason d'une lumière aux nombreux reflets donnant de la vie au dessin. 3 tomes pour trois histoires indépendantes, deux tomes sont encore prévus, voyons où ce collectif d'auteurs nous mène !
  17. Titre de l'album : Titans tome 4 - Irenis Scenariste de l'album : Gihef Dessinateur de l'album : Zivorad Radivojevic Coloriste : Arif Prianto Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Irenis a vécu trois vies. La première s'acheva en mer, lorsque deux monstres entraînèrent le navire de ses parents dans les abysses. Sauvée de justesse, elle fut trahie par son cousin qui la vendit à un marchand d'esclaves. Elle vécut sa deuxième vie au service d'un notable d'Argos. Ce ne fut pas la pire des existences, mais elle n'y trouva ni liberté ni paix. Un dieu malicieux la lui arracha, la conduisant inéluctablement vers la troisième, qu'elle forgea de ses propres mains dans une forêt sombre, sous l'autorité d'un maître impitoyable. Sa métamorphose la prépara à un avenir qu'elle n'a jamais cessé de poursuivre. Les dieux avaient détruit son passé. Elle jura de changer son destin. Critique : Nouvelle aventure dans la Grèce antique avec cet ultime tome de la série Titans ! Nous suivons toujours une femme en proie avec les dieux et Titans oeuvrant dans l'ombre des humains mortels et fragiles. Tout commence donc avec Irenis qui va être confronté au deuil de proches à trois reprises, lors de cataclysmes détruisant des villes avec la présence d'un mystérieux personnage doté de pouvoirs magiques. Elle va très vite découvrir qu'il s'agit d'un dieu jouant avec les "hommes" sans aucune crainte des dommages collatéraux occasionnés. Tsunami, bestiaire marin gigantesque rappellent que l'humanité est si petite face aux pouvoirs divins. Mais Irenis ne compte pas en rester là et sa vengeance sera terrible, et dégustée froide 😉 . Elle va s'entraîner auprès d'un maître sévère et méticuleux, puis découvrir un monde inimaginable en pénétrant dans les enfers pour oser demander l'aide du titan Cronos. On ne s'ennuie pas une seconde dans cette aventure aux multiples rebondissements. Irenis grandit physiquement et intellectuellement au fil des pages, les drames la façonnent et décuplent son envie irrépressible de vengeance. Le passage aux enfers est particulièrement bien retranscris avec des couleurs chaudes et une belle description des différents lieux "dantesques" . Une fois de plus dans cette collection, les couleurs et effets de lumière sont superbes, ils illuminent le trait réaliste de Zvorad Radivojevic. Les auteurs ont pris des libertés avec la description des dieux, délaissant les "vieux à barbe vêtus de robes" pour des silhouettes plus menaçantes et "humaines". Les dieux sont immortels, mais ils intègrent une enveloppe charnelle humaine pour coexister et interagir auprès des mortels que nous sommes ! Clap de fin donc pour cette petite saga mythologique chapeautée par JL Istin et Sébastien Grenier. Un choix éditorial surprenant mais gageons qu'ils ont d'autres projets en vue avec le jeune éditeur Oxymore ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/titans-tome-4-irenis/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Kevin Nivek

    Titans tome 4 - Irenis

    Nouvelle aventure dans la Grèce antique avec cet ultime tome de la série Titans ! Nous suivons toujours une femme en proie avec les dieux et Titans oeuvrant dans l'ombre des humains mortels et fragiles. Tout commence donc avec Irenis qui va être confronté au deuil de proches à trois reprises, lors de cataclysmes détruisant des villes avec la présence d'un mystérieux personnage doté de pouvoirs magiques. Elle va très vite découvrir qu'il s'agit d'un dieu jouant avec les "hommes" sans aucune crainte des dommages collatéraux occasionnés. Tsunami, bestiaire marin gigantesque rappellent que l'humanité est si petite face aux pouvoirs divins. Mais Irenis ne compte pas en rester là et sa vengeance sera terrible, et dégustée froide 😉 . Elle va s'entraîner auprès d'un maître sévère et méticuleux, puis découvrir un monde inimaginable en pénétrant dans les enfers pour oser demander l'aide du titan Cronos. On ne s'ennuie pas une seconde dans cette aventure aux multiples rebondissements. Irenis grandit physiquement et intellectuellement au fil des pages, les drames la façonnent et décuplent son envie irrépressible de vengeance. Le passage aux enfers est particulièrement bien retranscris avec des couleurs chaudes et une belle description des différents lieux "dantesques" . Une fois de plus dans cette collection, les couleurs et effets de lumière sont superbes, ils illuminent le trait réaliste de Zvorad Radivojevic. Les auteurs ont pris des libertés avec la description des dieux, délaissant les "vieux à barbe vêtus de robes" pour des silhouettes plus menaçantes et "humaines". Les dieux sont immortels, mais ils intègrent une enveloppe charnelle humaine pour coexister et interagir auprès des mortels que nous sommes ! Clap de fin donc pour cette petite saga mythologique chapeautée par JL Istin et Sébastien Grenier. Un choix éditorial surprenant mais gageons qu'ils ont d'autres projets en vue avec le jeune éditeur Oxymore !
  19. Comme souvent avec ces adaptations de dessins animés, je ne connais absolument pas la source première… donc je ne jugerais pas donc pas l'adaptation mais bien la BD d'aventure animalière jeunesse. Pour tout vous résumer : ma fille de 10 ans a trouvé ça bien même si un peu rapidement lu. C'est ce qui se dégage de cette lecture : Une aventure pour les petits lecteurs. On est ici sur une bd qui plaira aux jeunes, amateurs du dessin animés ou non. Tout est fait pour plaire dans cette histoire : des animaux tous gentils entre eux, une aventure trépidante mais ne mettant en jeu que les fontaines du jardin, les clichés des animaux respectés pour des blagues simples mais efficace et un côté éducatif présent mais pas pénible. Porté par un dessin simple, très orienté télé, et des couleurs lumineuses, cette BD ravira donc les parents (pour leurs enfants) autant que les jeunes enfants eux mêmes.
  20. Titre de l'album : Belfort et Lupin tome 1 - SOS carpe diem Scenariste de l'album : Lesdeuxpareilles Dessinateur de l'album : T. J. Stehly Coloriste : T. J. Stehly Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Encore une journée agitée à Versailles ! Le roi attend la visite de l'ambassadeur du chah de Perse et il a bien l'intention d'émerveiller son invité avec le spectacle des fontaines des jardins du château. Mais près des bassins, c'est la panique. Il n'y a plus d'eau ! Belfort et son compagnon Lupin sont très inquiets pour leurs amis, les carpes Antras et Diem, dont les œufs doivent bientôt éclore. Ils appellent donc Gazette, la petite souris, à la rescousse. Cette dernière va leur dévoiler les secrets de l'apprivoisement en eau à Versailles. Mais le temps presse ! L'eau continue de baisser et toute la famille de carpes est en danger ! Heureusement, Belfort et Lupin vont pouvoir compter sur tous les animaux de la ménagerie pour les aider. Un dossier pédagogique sur les fontaines du château de Versailles complète cette aventure déjantée de Belfort et Lupin. [Album labellisé château de Versailles] La série animée Belfort et Lupin est quant à elle disponible sur la plateforme Okoo et sur France 4. Critique : Comme souvent avec ces adaptations de dessins animés, je ne connais absolument pas la source première… donc je ne jugerais pas donc pas l'adaptation mais bien la BD d'aventure animalière jeunesse. Pour tout vous résumer : ma fille de 10 ans a trouvé ça bien même si un peu rapidement lu. C'est ce qui se dégage de cette lecture : Une aventure pour les petits lecteurs. On est ici sur une bd qui plaira aux jeunes, amateurs du dessin animés ou non. Tout est fait pour plaire dans cette histoire : des animaux tous gentils entre eux, une aventure trépidante mais ne mettant en jeu que les fontaines du jardin, les clichés des animaux respectés pour des blagues simples mais efficace et un côté éducatif présent mais pas pénible. Porté par un dessin simple, très orienté télé, et des couleurs lumineuses, cette BD ravira donc les parents (pour leurs enfants) autant que les jeunes enfants eux mêmes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/belfort-et-lupin-tome-1-sos-carpe-diem?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Déjà le second tome pour Sophie et Quentin, notre couple d'aventuriers malgré eux ! Après les îles grecques, leur voyage les mène cette fois en Amérique centrale et sans les enfants ! Enfin du repos, car chacun sait que des vacances avec les enfants, ne sont pas de vraies vacances 😉 Sauf que, notre couple n'est décidément pas verni en matière de "séances farnientes". En effet, durant le vol, une fulgurante gastro-entérite s'en prend à Sophie, cadeau hérité des enfants juste avant de partir ! A ceci s'ajoute une météo catastrophique ayant pour conséquence le détour de leur vol vers l'aéroport le plus proche. Sous une pluie diluvienne, Quentin loue une voiture et s'enfonce dans la jungle... De biens curieuses rencontres les attendent, avec un couple en cavale, un trésor pré-colombien et cette satanée gastro qui se "partage" ! Une fois de plus, ils vont pouvoir compter sur leur complémentarité pour se sortir de ce guêpier. Bastien Vivès s'amuse à bousculer les codes de l'aventure, il use de culture pop avec de nombreuses références cinématographiques, puis les met au goût du jour en y incorporant une dose d'humour bienvenue. Cela donne une histoire légèrement convenue, à la fin attendue, mais on garde quand même le sel de ces films à tandem des années 90 avec de nombreuses péripéties et l'impression d'avoir passé un bon moment. Son trait dépeint une jungle hostile, boueuse sous des tombereaux d'averses, il réalise un travail soigné avec de multiples détails en arrière plan. Si vous avez apprécié le premier tome, ce changement de décors vous plaira, à noter l'humour bien plus présent avec quelques scènes cocasses, gastro oblige 😉
  22. Titre de l'album : Lune de miel tome 2 - Le secret de Coatlicue Scenariste de l'album : Bastien Vivès Dessinateur de l'album : Bastien Vivès Coloriste : Brigitte Findakly Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Sophie et Quentin n'ont décidément pas de chance avec leurs vacances ! Dérouté en raison d'une météo hostile, leur vol pour l'Amérique centrale se pose dans un petit aérodrome secondaire. Pour couronner le tout, Sophie a contracté avant de partir la gastro des enfants. En essayant de rejoindre la capitale en voiture de location, notre couple d'aventuriers s'embourbe en pleine jungle, au coeur d'un conflit entre orpailleurs et flics corrompus... Un rythme effréné pour cette nouvelle série qui rappelle les films d'action familiaux des années 1980 et 1990 : À la poursuite du diamant vert, Crocodile Dundee ou True Lies. Critique : Déjà le second tome pour Sophie et Quentin, notre couple d'aventuriers malgré eux ! Après les îles grecques, leur voyage les mène cette fois en Amérique centrale et sans les enfants ! Enfin du repos, car chacun sait que des vacances avec les enfants, ne sont pas de vraies vacances 😉 Sauf que, notre couple n'est décidément pas verni en matière de "séances farnientes". En effet, durant le vol, une fulgurante gastro-entérite s'en prend à Sophie, cadeau hérité des enfants juste avant de partir ! A ceci s'ajoute une météo catastrophique ayant pour conséquence le détour de leur vol vers l'aéroport le plus proche. Sous une pluie diluvienne, Quentin loue une voiture et s'enfonce dans la jungle... De biens curieuses rencontres les attendent, avec un couple en cavale, un trésor pré-colombien et cette satanée gastro qui se "partage" ! Une fois de plus, ils vont pouvoir compter sur leur complémentarité pour se sortir de ce guêpier. Bastien Vivès s'amuse à bousculer les codes de l'aventure, il use de culture pop avec de nombreuses références cinématographiques, puis les met au goût du jour en y incorporant une dose d'humour bienvenue. Cela donne une histoire légèrement convenue, à la fin attendue, mais on garde quand même le sel de ces films à tandem des années 90 avec de nombreuses péripéties et l'impression d'avoir passé un bon moment. Son trait dépeint une jungle hostile, boueuse sous des tombereaux d'averses, il réalise un travail soigné avec de multiples détails en arrière plan. Si vous avez apprécié le premier tome, ce changement de décors vous plaira, à noter l'humour bien plus présent avec quelques scènes cocasses, gastro oblige 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lune-de-miel-le-secret-de-coatlicue/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Titre de l'album : Kilomètre zéro - Le chemin du bonheur Scenariste de l'album : Maud Ankaoua, Mathilde Ducrest Dessinateur de l'album : Mathilde Ducrest Coloriste : Mathilde Ducrest Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Maëlle, célibataire et brillante directrice financière d'une start-up en pleine expansion, ne vit que pour son travail. Quand sa meilleure amie lui demande un service qu'elle ne peut refuser, son quotidien bascule et, contre toute attente, elle part pour le Népal, en quête d'une mystérieuse méthode de guérison. L'ascension des Annapurnas sera le début d'un voyage initiatique qui s'avèrera riche d'enseignements, de rencontres marquantes et bouleversera en profondeur la vie de Maëlle. Mathilde Ducrest magnifie, par sa maîtrise de la narration dessinée, Kilomètre zéro, le roman best-seller de Maud Ankaoua. Critique : J'ai découvert Mathilde Ducrest avec son étonnant Fragile (Casterman), oeuvre en solo intéressante mais non dénuée de défauts; cette fois elle s'associe avec la romancière Maud Ankaoua pour une adaptation littéraire marquante ! En effet ce best seller aux plus de 2 millions de lecteurs se voit magnifié par le trait doux et aux couleurs incroyables de la talentueuse dessinatrice ! Ce chemin initiatique par Maëlle, qui n'est absolument pas disposée à le faire de prime abord, va prendre des voies oniriques et spirituelles sur les contreforts de l'Himalaya. Quel autre paysage peut initier autant de contemplation que cette chaine de montagnes vertigineuses laissant entrevoir des couchers de soleil magnifiques ! On se laisse porter avec cette jeune femme, citadine et investie dans son travail à corps perdu, dans cette randonnée en compagnie d'un sherpa philosophe et terriblement opiniâtre ! Chaque avancée se fait au son des réflexions pleines de sens de Shanti le guide, il illumine de sa sagesse les idées noires de Maëlle et lui fait découvrir un monde totalement inconnu. A l'image des splendides paysages traversés, il l'embarque sur une voie de remise en confiance et de bonheur, on ne peut plus salutaire. Et le lecteur peut ainsi prendre part à ce chemin initiatique et se recréer à son tour. On réalise ainsi que l'on a l'art de se compliquer la vie pour si peu ! Le sous-titre " Le chemin du bonheur" prend tout son sens. Il est parfois nécessaire de relire les réflexions et autres pistes données pour accéder à cette voie, mais quel plaisir ensuite de réaliser qu'il est possible de voir la vie "autrement" ! La dessinatrice immerge le lecteur avec ses couleurs, agissant tel un kaléidoscope sur certaines planches. De l'acidulé, de la chaleur, des gros plans microscopiques rendant le dessin organique, chaque "voie" est illustrée par des planches oniriques et intrigantes. Marchez aux côtés de Maëlle dans l'Annapurna et contemplez ces paysages somptueux, qui sait, vous pourriez y voir votre reflet 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kilometre-zero-le-chemin-du-bonheur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. poseidon2

    Les oies cendrées

    Alalala c'est dommage.... dommage parce qu'en voulant en ajouter un peu trop ce récit rate le coup de cœur. En effet, la partie sur les enfants n'était pas nécessaire. Enfin, on aurait pu en parler, mais sans y consacrer des pages. Surtout que ces pages prennent des pages qui auraient surement été mieux ailleurs, permettant, par exemple, d'aller un peu moins vite sur le coup de foudre par exemple. Et encore plus car cette histoire parallèle n'a pas suffisamment de place pour être développée comme il faut. Ce qui est dommage, c'est que le reste se suffisait amplement. La découverte de l'amour véritable, peu importe la différence d'age, et l'acceptation de son homosexualité refoulée par des années où c'était tabou d'en parler, sont des sujets suffisamment importants et suffisamment bien traités pour remplir l'album. Durant tout l'album, on est attendri par cet homme tiraillé entre ses envies profondes et ce qu'une vie de formatage du parfait père et mari lui ont appris. On aurait très bien pu prendre plus de temps sur cette acceptation, sans forcément faire intervenir les enfants, grands et ayant fait leurs vies de leurs côtés. Dommage...
  25. Titre de l'album : Les oies cendrées Scenariste de l'album : Cyril Legrais Dessinateur de l'album : Alice Vdm Coloriste : Alice Vdm Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Depuis qu'il vit seul dans sa propriété suédoise, Arthur attend la mort en peignant le lac qu'il voit à travers la fenêtre de son atelier. Quand Gabriel, de 20 ans son cadet, vient camper pour la nuit sur son terrain, il s'efforce d'éconduire ce galeriste parisien qui insiste pour exposer son travail. Une fascination indomptable pousse pourtant Arthur à faire une place de plus en plus grande à cet épicurien qui réveille en lui des désirs retenus. Au point de s'abandonner à lui dans son atelier. Pendant quelques semaines, Arthur vit avec Gabriel un amour charnel, une seconde jeunesse. Mais à la veille de l'inévitable départ de son amant, il se retrouve confronté au dilemme de sa vie : refermer la parenthèse ou l'ouvrir pour de bon. Un récit tendre, optimiste et drôle sur les désirs inassouvis, raconté par deux jeunes auteurs lauréats du prix Raymond Leblanc 2022, présidé par Arthur de Pins. Critique : Alalala c'est dommage.... dommage parce qu'en voulant en ajouter un peu trop ce récit rate le coup de cœur. En effet, la partie sur les enfants n'était pas nécessaire. Enfin, on aurait pu en parler, mais sans y consacrer des pages. Surtout que ces pages prennent des pages qui auraient surement été mieux ailleurs, permettant, par exemple, d'aller un peu moins vite sur le coup de foudre par exemple. Et encore plus car cette histoire parallèle n'a pas suffisamment de place pour être développée comme il faut. Ce qui est dommage, c'est que le reste se suffisait amplement. La découverte de l'amour véritable, peu importe la différence d'age, et l'acceptation de son homosexualité refoulée par des années où c'était tabou d'en parler, sont des sujets suffisamment importants et suffisamment bien traités pour remplir l'album. Durant tout l'album, on est attendri par cet homme tiraillé entre ses envies profondes et ce qu'une vie de formatage du parfait père et mari lui ont appris. On aurait très bien pu prendre plus de temps sur cette acceptation, sans forcément faire intervenir les enfants, grands et ayant fait leurs vies de leurs côtés. Dommage... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-oies-cendrees?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
×
×
  • Créer...