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Dela Blues café c'est une aventure moderne à la recherche d'une douce mélancolie issue des meilleures années du blues. Sous la forme d'un road trip intergénérationnel bien pensé, nos auteurs livrent un bel hommage à un genre musical trop peu mis sur le devant de la scène en France. Une bonne histoire tenue par le personnage du professeur qui, du haut de son grand âge et ses connaissances, réussi à compenser un personnage "principale" globalement transparent et aux décisions qui semblent toutes plus incongrues les unes que les autres. Comme quoi un thème et un personnage charismatique suffisent à nous faire oublier des errements de scenarios et à nous faire passer un bon moment, bien aidé par un graphisme particulièrement réussi !
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Titre de l'album : Delta Blues Café Scenariste de l'album : Philippe Charlot Dessinateur de l'album : Miras Coloriste : Miras Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : « Elle lui avait dédié une chanson. Depuis 60 ans, il cherche cet unique enregistrement...» À l'occasion de la sortie de son film sur Robert Johnson, du blues dans les veines, Laup, acteur noir de Guyane française, est encensé par la critique. Seule ombre au tableau : le commentaire acerbe du professeur Moore de l'université du Mississippi, un vieil homme blanc spécialiste des musiques afro-américaines du début du xxe siècle. Alors en tournée de promotion, Laup profite d'un passage dans la région pour rencontrer le professeur. L'accueil est glacial. Contre toute attente, le jeune acteur décide de suivre le vieil homme dans sa quête de disques oubliés... et d'un amour perdu. Leur périple les conduit chez l'extravagante Jezie, ange gardien de ce Delta Blues Café où se réunissent les fans de blues, et où tout peut arriver, le meilleur comme le pire... En partenariat avec JAZZ Radio Critique : Dela Blues café c'est une aventure moderne à la recherche d'une douce mélancolie issue des meilleures années du blues. Sous la forme d'un road trip intergénérationnel bien pensé, nos auteurs livrent un bel hommage à un genre musical trop peu mis sur le devant de la scène en France. Une bonne histoire tenue par le personnage du professeur qui, du haut de son grand âge et ses connaissances, réussi à compenser un personnage "principale" globalement transparent et aux décisions qui semblent toutes plus incongrues les unes que les autres. Comme quoi un thème et un personnage charismatique suffisent à nous faire oublier des errements de scenarios et à nous faire passer un bon moment, bien aidé par un graphisme particulièrement réussi ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/delta-blues-cafe?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Grand initiateur du "club des 27" (artistes décédés à l'âge de 27 ans : Cobain , Winehouse , Basquiat , Morrison , Hendrix entre autres) , Robert Johnson a brûlé la vie par les deux bouts . Je dois avouer ma méconnaissance du guitariste de blues , mort en 1938 , mais ayant influencé de nombreux musiciens par la suite . Frantz Duchazeau avait déjà démontré ses talents de conteur avec Le rêve de Meteor Slim , sur la vie imaginaire d'un guitariste de blues taillant la route à la rencontre du monde . Il recommence ici avec un véritable artiste en dévoilant sa (courte) vie dans un méli-mélo de planches passées et présentes . Là réside le seul bémol de ce roman graphique volumineux : ces alternances temporelles sans aucun moyen d'identifier l'époque en place , si ce n'est le contexte et les personnages . Car le trait de Duchazeau , aussi remarquable soit-il sur les paysages et descriptions des villes d'époque ; souffre en revanche d'un manque de finesse sur les visages . Rassurez-vous , il délivre ceci dit des planches remarquables dans un noir et blanc "crayonné" puissant et vivace . La trame principale suit donc Robert Johnson qui décide de partir à New-York pour un concours musical , sans savoir que durant son périple , deux personnes le recherchent pour justement le mener à cette compétition . Quelle ironie de voir ce pauvre ère déambuler dans la campagne américaine du sud , sans le sou , dormant à la belle étoile et cherchant de la nourriture et de l'alcool dans les petites villes traversées . Dans les années 30 de ce pays , le racisme est omniprésent avec des pancartes de ségrégation et autres pendaisons sauvages initiées par le Ku Klux Klan . On ressent à travers ces pages , les difficultés éprouvées par la population noire à cette époque . Tout au long du récit , vous découvrirez aussi une autre quête jalonnant la vie de Robert Johnson , une recherche sur son passé et ce qui le rend tel qu'il est : un alcoolique et un guitariste touché par la grâce de Dieu (mais pas que 😉 ) . Un scénario riche et un dessin contemplatif . J'avais découvert le talent de Duchazeau dans son crépusculaire Les vaincus , depuis , le natif d'Angoulême ne cesse de progresser !
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Titre de l'album : Les derniers jours de Robert Johnson Scenariste de l'album : Frantz Duchazeau Dessinateur de l'album : Frantz Duchazeau Coloriste : Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Années 1930, un homme, la vingtaine, mi vagabond, mi dandy, sillonne les routes poussiéreuses du Mississippi avec pour seuls bagages une guitare acoustique et une bouteille de vin. Malgré son jeune âge, il semble porter sur les épaules tout le poids du monde, traînant derrière lui comme un boulet de forçat un passé déjà trop douloureux : l'abandon d'un père, une enfance passée dans les champs de coton, sous la surveillance un beau-père violent, puis la mort en couches de l'amour de sa vie ... Qui peut douter qu'il s'agit de Robert Johnson, l'auteur de « Sweet Home Chicago», et que, de ses souffrances, il tire un blues à nul autre pareil ? Disséminant sa musique encore méconnue de ville en ville, dans un Sud raciste, Johnson a rendez-vous avec sa gloire en une date et en un lieu : la scène du Carnegie Hall, à New York, où des producteurs qui croient en son talent l'attendent impatiemment. Mais son autodestruction est à la hauteur de son talent : immense. Arrivera-t-il à destination ? Critique : Grand initiateur du "club des 27" (artistes décédés à l'âge de 27 ans : Cobain , Winehouse , Basquiat , Morrison , Hendrix entre autres) , Robert Johnson a brûlé la vie par les deux bouts . Je dois avouer ma méconnaissance du guitariste de blues , mort en 1938 , mais ayant influencé de nombreux musiciens par la suite . Frantz Duchazeau avait déjà démontré ses talents de conteur avec Le rêve de Meteor Slim , sur la vie imaginaire d'un guitariste de blues taillant la route à la rencontre du monde . Il recommence ici avec un véritable artiste en dévoilant sa (courte) vie dans un méli-mélo de planches passées et présentes . Là réside le seul bémol de ce roman graphique volumineux : ces alternances temporelles sans aucun moyen d'identifier l'époque en place , si ce n'est le contexte et les personnages . Car le trait de Duchazeau , aussi remarquable soit-il sur les paysages et descriptions des villes d'époque ; souffre en revanche d'un manque de finesse sur les visages . Rassurez-vous , il délivre ceci dit des planches remarquables dans un noir et blanc "crayonné" puissant et vivace . La trame principale suit donc Robert Johnson qui décide de partir à New-York pour un concours musical , sans savoir que durant son périple , deux personnes le recherchent pour justement le mener à cette compétition . Quelle ironie de voir ce pauvre ère déambuler dans la campagne américaine du sud , sans le sou , dormant à la belle étoile et cherchant de la nourriture et de l'alcool dans les petites villes traversées . Dans les années 30 de ce pays , le racisme est omniprésent avec des pancartes de ségrégation et autres pendaisons sauvages initiées par le Ku Klux Klan . On ressent à travers ces pages , les difficultés éprouvées par la population noire à cette époque . Tout au long du récit , vous découvrirez aussi une autre quête jalonnant la vie de Robert Johnson , une recherche sur son passé et ce qui le rend tel qu'il est : un alcoolique et un guitariste touché par la grâce de Dieu (mais pas que 😉 ) . Un scénario riche et un dessin contemplatif . J'avais découvert le talent de Duchazeau dans son crépusculaire Les vaincus , depuis , le natif d'Angoulême ne cesse de progresser ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-derniers-jours-de-robert-johnson/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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