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Titre de l'album : Soà - Le silence de mes cris Scenariste de l'album : Gérard Cousseau Dessinateur de l'album : Abdessalam "Shinja" Mouataqid Coloriste : Abdessalam "Shinja" Mouataqid Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Une fantastique histoire de femme et un hymne à la résilience. 1886. Sur une petite île bretonne, le curé remarque l'intelligence exceptionnelle de Soà, une fillette sourde et muette, et convainc son père de l'envoyer étudier sur le continent. Commence alors pour la jeune fille un long cheminement semé d'embûches et de larmes qui lui fera pourtant soulever des montagnes, mais aussi découvrir et surmonter le traumatisme d'enfance qui lui a fait perdre une partie de ses sens. Du sauvetage de naufragés à l'aide à des familles juives durant la Seconde Guerre mondiale, en passant par son combat en tant que suffragette, Soà va trouver sa voie, envers et contre tout, et devenir une défenseuse des droits des femmes à travers le monde. Critique : J'aurais du mal à vous expliquer mais parfois il y a des bandes dessinées que vous n'avez pas spécialement envie de lire. Vous savez qu'elles sont probablement excellentes, mais l'humeur du jour, le thème de la bd, ou vos envies du moment ne collent pas. C'est le cas avec ce Soà dont le moins que l'on puisse dire c'est que la couverture est réussie pourtant. Et puis finalement vous vous lancez, et vous vous rendez compte au fil des pages que vous êtes heureux de vous être faits violence. Ce Soà c'est exactement cela. Une très belle lecture, et si côté graphisme, j'ai mis un peu de temps à m'adapter au style; pourtant flamboyant mais pas si conventionnel en bd franco belge, côté scénario on plonge très vite dans ce monde là du début du vingtième siècle. Le style de "Shinja" est plus que remarquable et au fil des pages on a sous nos yeux des paysages somptueux et des personnages vivants. Bravo aux auteurs donc, il est souvent difficile de faire changer d'avis ou d'humeur sur une bd. Le destin de Soa est bouleversant et marquant, et sa mise en bd est très réussie. Je ne peux que vous en recommander la lecture, c'est marquant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/soa-le-silence-de-mes-cris/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Un scénariste, Pierre-Roland Saint-Dizier et un océanographe en la personne d'Alex Dos Santos composent le récit de cette aventure bio-marine touchante et surprenante. En explorant le lien d'amitié se créant entre une jeune biologiste et une pieuvre, ils nous invitent à réfléchir sur le lien entre les animaux et l'homme. Mais aussi à découvrir ces animaux dotés de trois coeurs, neuf cerveaux et huit tentacules, ils s'avèrent être une espèce fascinante. Voir les protagonistes prendre à pleines mains les tentacules, les laisser se nouer autour de leur bras, j'ai été assez stupéfait de cette relation possible, moi qui trouvais les poulpes un peu rebutants, à part dans mon assiette 🙂 . Vous découvrirez au fil du récit cette "amitié" naissante entre Fred et Inky, mais aussi le travail en laboratoire de biologie marine, avec les expériences tentées, les relations entre collègues, les ambitions et envies de chacun, bref, tout un monde inconnu pour les non initiés. Sans termes techniques ou jargons scientifiques, le talent des deux scénaristes rend la lecture agréable, presque un feel good movie ! Il faut dire que le dessin tout en rondeur de Leyho aux influences Munuera, est agréable, les personnages sont reconnaissables et il parvient à dégager de l'émotion dans les regards, même ceux de la pieuvre Inky ! Une sympathique découverte de la section RamDam de l'éditeur Jungle.
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- bd
- biologie marine
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(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
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Titre de l'album : À quoi rêvent les pieuvres ? Scenariste de l'album : Pierre-Roland Saint-Dizier, Alex Dos Santo Dessinateur de l'album : Leyho Coloriste : Leyho Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Après une thèse de doctorat difficile, Fred est recrutée à la station biologique de Roscoff. Dans le cadre d'un programme visant à étudier l'intelligence des pieuvres, elle s'occupe d'Inky, nouvelle pensionnaire de l'aquarium. Le travail de Fred sera d'entrer en relation avec cette " extraterrestre " aux neuf cerveaux. Mais, au fil des expériences, Fred est peu à peu troublée par Inky et une relation étonnante se noue entre elles. Alors que chacune aspire à la liberté, cette rencontre inattendue pourrait tout bouleverser. Critique : Un scénariste, Pierre-Roland Saint-Dizier et un océanographe en la personne d'Alex Dos Santos composent le récit de cette aventure bio-marine touchante et surprenante. En explorant le lien d'amitié se créant entre une jeune biologiste et une pieuvre, ils nous invitent à réfléchir sur le lien entre les animaux et l'homme. Mais aussi à découvrir ces animaux dotés de trois coeurs, neuf cerveaux et huit tentacules, ils s'avèrent être une espèce fascinante. Voir les protagonistes prendre à pleines mains les tentacules, les laisser se nouer autour de leur bras, j'ai été assez stupéfait de cette relation possible, moi qui trouvais les poulpes un peu rebutants, à part dans mon assiette 🙂 . Vous découvrirez au fil du récit cette "amitié" naissante entre Fred et Inky, mais aussi le travail en laboratoire de biologie marine, avec les expériences tentées, les relations entre collègues, les ambitions et envies de chacun, bref, tout un monde inconnu pour les non initiés. Sans termes techniques ou jargons scientifiques, le talent des deux scénaristes rend la lecture agréable, presque un feel good movie ! Il faut dire que le dessin tout en rondeur de Leyho aux influences Munuera, est agréable, les personnages sont reconnaissables et il parvient à dégager de l'émotion dans les regards, même ceux de la pieuvre Inky ! Une sympathique découverte de la section RamDam de l'éditeur Jungle. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/a-quoi-revent-les-pieuvres/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- bd
- biologie marine
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(et 3 en plus)
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J'aurais du mal à vous expliquer mais parfois il y a des bandes dessinées que vous n'avez pas spécialement envie de lire. Vous savez qu'elles sont probablement excellentes, mais l'humeur du jour, le thème de la bd, ou vos envies du moment ne collent pas. C'est le cas avec ce Soà dont le moins que l'on puisse dire c'est que la couverture est réussie pourtant. Et puis finalement vous vous lancez, et vous vous rendez compte au fil des pages que vous êtes heureux de vous être faits violence. Ce Soà c'est exactement cela. Une très belle lecture, et si côté graphisme, j'ai mis un peu de temps à m'adapter au style; pourtant flamboyant mais pas si conventionnel en bd franco belge, côté scénario on plonge très vite dans ce monde là du début du vingtième siècle. Le style de "Shinja" est plus que remarquable et au fil des pages on a sous nos yeux des paysages somptueux et des personnages vivants. Bravo aux auteurs donc, il est souvent difficile de faire changer d'avis ou d'humeur sur une bd. Le destin de Soa est bouleversant et marquant, et sa mise en bd est très réussie. Je ne peux que vous en recommander la lecture, c'est marquant.
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Il y a tout juste 100 ans, tenait lieu un grand mouvement de grève initié par des femmes ouvrières en Bretagne ! Cette histoire formidablement bien documentée, raconte étapes par étapes le déroulement de cette manifestation en suivant "caméra à l'épaule" ces femmes courageuses. On découvre tout d'abord le quotidien de ces familles bretonne avec des hommes en mer à la pêche et les femmes à l'usine pour trier les sardines, les mettre en conserves etc... Une vie de dur labeur mal rémunéré, qui commence de plus en plus jeune car il faut nourrir le foyer. Sous la pression toujours plus exacerbée des dirigeants pour plus de profits, elles lancent un mouvement de grève qui s'étend vite à toutes les usines avoisinantes. Déterminées comme jamais, elles peuvent bénéficier de l'appui du maire communiste et rêvent de rencontrer le ministre du travail à Paris pour négocier de nouvelles conditions de travail et une meilleure rémunération. En suivant Mona qui hésite de prime abord à se lancer dans cette vague protestataire, les auteurs mettent l'accent sur les difficultés que cela représentait, avec le mari peu enclin à les suivre, les enfants coincés dans cette tempête agitative rêvant eux aussi à de meilleurs futurs, mais aussi le quotidien avec les difficultés pour se nourrir car qui dit grève, dit absence de salaire et le temps passe... Le patois local jalonne les discussions afin de mieux immerger le lecteur et l'aquarelle de Max Lewko est du plus bel effet sur les paysages. Le dessin peine un peu sur les protagonistes avec des visages ronds assez similaires qui ne sont pas toujours identifiables dans des cases fournies, nombreuses car décrivant les manifestations et les cortèges. Il utilise des couleurs froides et pâles comme pour signifier la dureté de la vie au bord de l'océan qui donne du travail mais prend aussi parfois la vie des pêcheurs. Des annexes enrichissent le récit en fin d'album avec un glossaire pour le dialecte breton employé à de multiples reprises. Une belle lecture pour un combat de femmes qui ne pouvaient toujours pas aller voter mais pour qui l'émancipation était à ses prémices ! Il leur faudra attendre 20 ans pour avoir le droit d'aller dans les bureaux de votes 😞 . "C'est la lutte finale..."
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Titre de l'album : Le choeur des sardinières Scenariste de l'album : Léah Touitou Dessinateur de l'album : Max Lewko Coloriste : Max Lewko Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Pemp real a vo ! 1924, Mona est ouvrière dans l'une des usines de sardines de Douarnenez. Elle vit au rythme de la cloche et de l'arrivée des bateaux de pêche. Face à un quotidien de plus en plus difficile, son mari pense qu'il est temps que leur fille rejoigne aussi l'usine. Mais en novembre, une poignée de sardinières se soulève contre les conditions de travail et déclare la grève. Mona commence à rêver d'un autre avenir et rejoint les rangs des manifestantes, contre l'avis de sa famille. Dans la rue, toutes s'élancent : les cantiques bretons qui rythmaient le travail sont remplacés par le chant des Penn-Sardin en lutte. Critique : Il y a tout juste 100 ans, tenait lieu un grand mouvement de grève initié par des femmes ouvrières en Bretagne ! Cette histoire formidablement bien documentée, raconte étapes par étapes le déroulement de cette manifestation en suivant "caméra à l'épaule" ces femmes courageuses. On découvre tout d'abord le quotidien de ces familles bretonne avec des hommes en mer à la pêche et les femmes à l'usine pour trier les sardines, les mettre en conserves etc... Une vie de dur labeur mal rémunéré, qui commence de plus en plus jeune car il faut nourrir le foyer. Sous la pression toujours plus exacerbée des dirigeants pour plus de profits, elles lancent un mouvement de grève qui s'étend vite à toutes les usines avoisinantes. Déterminées comme jamais, elles peuvent bénéficier de l'appui du maire communiste et rêvent de rencontrer le ministre du travail à Paris pour négocier de nouvelles conditions de travail et une meilleure rémunération. En suivant Mona qui hésite de prime abord à se lancer dans cette vague protestataire, les auteurs mettent l'accent sur les difficultés que cela représentait, avec le mari peu enclin à les suivre, les enfants coincés dans cette tempête agitative rêvant eux aussi à de meilleurs futurs, mais aussi le quotidien avec les difficultés pour se nourrir car qui dit grève, dit absence de salaire et le temps passe... Le patois local jalonne les discussions afin de mieux immerger le lecteur et l'aquarelle de Max Lewko est du plus bel effet sur les paysages. Le dessin peine un peu sur les protagonistes avec des visages ronds assez similaires qui ne sont pas toujours identifiables dans des cases fournies, nombreuses car décrivant les manifestations et les cortèges. Il utilise des couleurs froides et pâles comme pour signifier la dureté de la vie au bord de l'océan qui donne du travail mais prend aussi parfois la vie des pêcheurs. Des annexes enrichissent le récit en fin d'album avec un glossaire pour le dialecte breton employé à de multiples reprises. Une belle lecture pour un combat de femmes qui ne pouvaient toujours pas aller voter mais pour qui l'émancipation était à ses prémices ! Il leur faudra attendre 20 ans pour avoir le droit d'aller dans les bureaux de votes 😞 . "C'est la lutte finale..." Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-choeur-des-sardinieres/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement