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  1. Kevin Nivek

    Plein ciel

    Ce livre est un voyage au sein des années 60 , époque de constructions massives de barres d'immeubles , toutes aussi répugnantes les unes que les autres d'un point de vue architectural ; néanmoins hôtes de vies aux destins croisés . Face à l'afflux migratoire ainsi que le déplacement des "ruraux" vers le travail proposé en ville , l'Etat s'était engagé dans cette voie de constructions pratiques et proches des villes . Plus tard , de nos jours , nous découvrons donc dès la première page ce monolithe de ciment et de briques , puis , Emile et son suicide organisé qui servira de fil conducteur à toute l'histoire . Ce geste irréversible va toucher l'ensemble des habitants du gaufrier , cette microsociété jalonnée de rituels et d'événements (grands ou petits) qui alimentent le quotidien . Dans un découpage subtil , le dessinateur varois (de chez moi 🙂 ) nous propose une immersion profonde dans l'ensemble des familles peuplant cet immeuble . Il empile les cases tels des appartements et saute d'étages en étages , sans forcément passer par la cage d'escalier , car on le sait , l'ascenseur est souvent en panne ! On discerne de vraies "gueules" chez les protagonistes , malgré leur abondance chacun est reconnaissable , il y a du François Boucq chez cet artiste ! Journaliste engagé , Pierre-Roland Saint-Dizier explore toutes les sphères sociales et les expose dans ce huis clos . A travers la petite enquête des résidents sur le suicide d'Emile , c'est l'inexorable fuite du temps et l'évolution humaine vers une modernité (voulue ou pas) qui se déroule sous nos yeux . Le champ du cygne pour ces constructions ainsi que le mode de vie qu'elles ont engendré ! Mais dans la tempête , les liens se resserrent et l'entraide persiste . On passera volontiers sur cette vision édulcorée des relations intra-muros des résidents , qui a déjà assisté à une réunion de "copros" avec le syndic sait de quoi je parle 😉 ! On préfèrera se laisser porter par les questions que se posent les voisins de feu Emile , et observer tout ce petit monde s'agiter dans un déluge d'émotions brillamment orchestré par nos deux auteurs .
  2. Kevin Nivek

    Plein ciel

    Titre de l'album : Plein ciel Scenariste de l'album : Pierre-Roland Saint-Dizier Dessinateur de l'album : Michaël Crosa Coloriste : Michaël Crosa Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Les habitants de la résidence Plein Ciel, une tour de 22 étages, menaient une vie paisible jusqu'à ce qu'Émile tombe du 17e étage. Dans l'immeuble, c'est la stupéfaction et l'incompréhension. Quel lourd secret Émile, 78 ans, portait-il donc ? Pourquoi n'en a-t-il jamais parlé à sa voisine de palier, Martine, pourtant si proche ? Autant de questions douloureuses qui ne laissent pas indifférents ses amis. Chacun tente de comprendre ce qui a bien pu se produire. Alors que la vie reprend lentement son cours, l'arrivée de Loïc et de Mickaël, qui s'installent dans l'appartement d'Émile, va soulever de nouvelles questions, au moment où le quartier est sur le point de tourner une page sur son passé... Critique : Ce livre est un voyage au sein des années 60 , époque de constructions massives de barres d'immeubles , toutes aussi répugnantes les unes que les autres d'un point de vue architectural ; néanmoins hôtes de vies aux destins croisés . Face à l'afflux migratoire ainsi que le déplacement des "ruraux" vers le travail proposé en ville , l'Etat s'était engagé dans cette voie de constructions pratiques et proches des villes . Plus tard , de nos jours , nous découvrons donc dès la première page ce monolithe de ciment et de briques , puis , Emile et son suicide organisé qui servira de fil conducteur à toute l'histoire . Ce geste irréversible va toucher l'ensemble des habitants du gaufrier , cette microsociété jalonnée de rituels et d'événements (grands ou petits) qui alimentent le quotidien . Dans un découpage subtil , le dessinateur varois (de chez moi 🙂 ) nous propose une immersion profonde dans l'ensemble des familles peuplant cet immeuble . Il empile les cases tels des appartements et saute d'étages en étages , sans forcément passer par la cage d'escalier , car on le sait , l'ascenseur est souvent en panne ! On discerne de vraies "gueules" chez les protagonistes , malgré leur abondance chacun est reconnaissable , il y a du François Boucq chez cet artiste ! Journaliste engagé , Pierre-Roland Saint-Dizier explore toutes les sphères sociales et les expose dans ce huis clos . A travers la petite enquête des résidents sur le suicide d'Emile , c'est l'inexorable fuite du temps et l'évolution humaine vers une modernité (voulue ou pas) qui se déroule sous nos yeux . Le champ du cygne pour ces constructions ainsi que le mode de vie qu'elles ont engendré ! Mais dans la tempête , les liens se resserrent et l'entraide persiste . On passera volontiers sur cette vision édulcorée des relations intra-muros des résidents , qui a déjà assisté à une réunion de "copros" avec le syndic sait de quoi je parle 😉 ! On préfèrera se laisser porter par les questions que se posent les voisins de feu Emile , et observer tout ce petit monde s'agiter dans un déluge d'émotions brillamment orchestré par nos deux auteurs . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/plein-ciel/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Titre de l'album : Gilt, la guilde de temporalistes indépendants Scenariste de l'album : Alisa Kwitney Dessinateur de l'album : Mauricet Coloriste : Mauricet Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Hildy Winters est une survivante, une dure à cuire de l'Upper West Side de New York, une sacrée vieille bonne femme qui possède son propre portail lui permettant de voyager dans le temps. Hildy appartient à La Guilde des Temporalistes Indépendantes, des femmes capables de voyager dans le passé (sans le modifier !), tout en bénéficiant de leur expérience accumulée jusqu'à présent. Critique : Gilt, la guilde de temporalistes indépendants est un mélange des genres entre SF, humour et chronique sociale le tout écrit par la scénariste Alisa Kwitney. En effet, la thématique principale tourne autour du voyage temporel avec deux femmes qui conservent leur conscience et mémoire du futur quand elles intègrent leur corps plus jeune dans les années 70. L'autre thème mis en place par Alisa Kwitney est la condition des femmes avec le point de vue des années 70, puis comment il évolue jusqu'à nos jours. Pour traiter ces deux thématiques, Alisa Kwitney ajoute une note d'humour bien présente tout l’album. Le dessinateur Mauricet réalise souvent des comics en parallèle d'autres productions de bande dessinée franco-belge. Le style de l'auteur convient bien avec des planches détaillées. L’album se termine sur un carnet de croquis, de recherches graphiques pour les personnages ou encore des essais de couvertures avec les commentaires de l’auteur. Gilt, la guilde de temporalistes indépendants devrait trouver son publique avec ce comics des éditions Ahoy comics dont la plupart des titres sont traduits aux éditions Delcourt en France. Gilt est un bon one shot à lire. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gilt-la-guilde-de-temporalistes-independants/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Gilt, la guilde de temporalistes indépendants est un mélange des genres entre SF, humour et chronique sociale le tout écrit par la scénariste Alisa Kwitney. En effet, la thématique principale tourne autour du voyage temporel avec deux femmes qui conservent leur conscience et mémoire du futur quand elles intègrent leur corps plus jeune dans les années 70. L'autre thème mis en place par Alisa Kwitney est la condition des femmes avec le point de vue des années 70, puis comment il évolue jusqu'à nos jours. Pour traiter ces deux thématiques, Alisa Kwitney ajoute une note d'humour bien présente tout l’album. Le dessinateur Mauricet réalise souvent des comics en parallèle d'autres productions de bande dessinée franco-belge. Le style de l'auteur convient bien avec des planches détaillées. L’album se termine sur un carnet de croquis, de recherches graphiques pour les personnages ou encore des essais de couvertures avec les commentaires de l’auteur. Gilt, la guilde de temporalistes indépendants devrait trouver son publique avec ce comics des éditions Ahoy comics dont la plupart des titres sont traduits aux éditions Delcourt en France. Gilt est un bon one shot à lire.
  5. Les éditions Delcourt nous offrent une réédition des romans graphiques de Daniel Clowes à travers la série La bibliothèque de Daniel Clowes. Ghost World et Comme un gant de velours pris dans la fonte sont les deux premiers titres à rejoindre la collection Outsider, avec une nouvelle traduction et une nouvelle numérisation spécialement pour cette réédition. D'autres rééditions de l'auteur devraient suivre dans les mois à venir dont l'excellent Patience. Pour revenir à Ghost world, cet album nous présente deux jeunes adolescentes dans leur quotidien. On retrouvera leurs différentes interrogations sur leur vie avant de devenir adulte. Plusieurs thématiques sont abordés par ces deux jeunes femmes dont leur première relation sexuelle. Daniel Clowes nous livre une chronique sociale des états-unis avec ces deux jeunes femmes qui observent leur quotidien dans une petite ville et s'ennuient donc critiques tout. Les dessins de l'auteur sont de qualité tout en bichromie avec du vert pour donner du relief à l'ensemble. Le résultat est intéressant dans un style comics indé comme on est en droit de s'attendre avec Ghost World. Les questionnements de ces deux adolescentes sont au cœur de cet album et Daniel Clowes illustre très bien leur quotidien.
  6. Titre de l'album : La bibliotheque de Daniel Clowes - Ghost world Scenariste de l'album : Daniel Clowes Dessinateur de l'album : Daniel Clowes Coloriste : Daniel Clowes Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Ghost World dresse le portrait de deux adolescentes américaines dans les années 1990. Enid et Rebecca sont fusionnelles, cyniques, sensibles, intelligentes et désabusées. Leurs nombreux doutes à propos de leur avenir, du passage à l'âge adulte ou bien de leur orientation sexuelle tisse un récit naturaliste qui révolutionna la bande dessinée américaine indépendante. Critique : Les éditions Delcourt nous offrent une réédition des romans graphiques de Daniel Clowes à travers la série La bibliothèque de Daniel Clowes. Ghost World et Comme un gant de velours pris dans la fonte sont les deux premiers titres à rejoindre la collection Outsider, avec une nouvelle traduction et une nouvelle numérisation spécialement pour cette réédition. D'autres rééditions de l'auteur devraient suivre dans les mois à venir dont l'excellent Patience. Pour revenir à Ghost world, cet album nous présente deux jeunes adolescentes dans leur quotidien. On retrouvera leurs différentes interrogations sur leur vie avant de devenir adulte. Plusieurs thématiques sont abordés par ces deux jeunes femmes dont leur première relation sexuelle. Daniel Clowes nous livre une chronique sociale des états-unis avec ces deux jeunes femmes qui observent leur quotidien dans une petite ville et s'ennuient donc critiques tout. Les dessins de l'auteur sont de qualité tout en bichromie avec du vert pour donner du relief à l'ensemble. Le résultat est intéressant dans un style comics indé comme on est en droit de s'attendre avec Ghost World. Les questionnements de ces deux adolescentes sont au cœur de cet album et Daniel Clowes illustre très bien leur quotidien. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ghost-world-one-shot-ghost-world?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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