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Titre de l'album : Il déserte - Georges ou la vie sauvage Scenariste de l'album : Antoine De Caunes Dessinateur de l'album : Xavier Coste Coloriste : Xavier Coste Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : 1962. Antoine, 8 ans, voit son père – Georges de Caunes – tout quitter et partir sur une île déserte, Eiao, située à mille lieues du premier être humain, pour y tenir une chronique quotidienne sur la vie d'un Robinson moderne. 2024. Antoine de Caunes, 72 ans, se rappelle son choc d'enfance et s'inspire des chroniques diffusées par son père et du journal intime que tenait alors ce dernier pour nous raconter une aventure hors du commun. Un récit intime qui mêle émotion, humour et réflexion sur les rapports père-fils. Critique : Je fais partis des gens qui se méfient des bandeaux rouges sur les BDs. Vous savez des bandeaux qui disent que l'auteur est super connu ou que c'est super bien. Encore plus quand la tête de prou de ce bandeau est une célébrité n'ayant rien à voir avec la BD. J'ai souvent peur de personnes connues qui pensent que le métier de scénaristes est facile et nous ivre une BD "facile" à vendre. Et bien je dois bien dire que ce n'est absolument pas le cas ici. Bon ok Antoine de Caunes s'est associé à un magicien, j'y reviendrai, mais il réussit quand même une brillante incursion dans le monde du documentaire en BD. Il réussit à nous plonger dans cette aventure, mais sans perdre de vue le côté du fils (lui) qui ne comprend pas et qui attend, n'ayant de nouvelles de son père que par la radio. Ce découpage entre la vie du père et les interrogations du fils rendent l'ensemble très humain et bien plus prenant qu'un simple documentaire. Si le scénario est bien construit, ce qui est marquant ici, c'est la maestria graphique de Xavier Coste. Chaque double planche est un tableau qui mériterait plus de place alors même que le format de la BD est grand. Chaque changement de couleur ou de style marque l'ambiance du moment sur l'ile ou chez Antoine via des niveaux de gris magnifiques. Les pages parlent d'elle-même. Elles nous emportent complètement et nous permet une transposition complète. On se croit sur l'ile. On vit les douleurs, les interrogations mais aussi les espérances de George comme rarement dans un documentaire. C'est surement le travail graphique le plus impressionnant qu'il m'ait été donné de lire depuis.... je ne me souviens plus Moi qui pensais m'ennuyer j'ai adoré Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/il-deserte-georges-ou-la-vie-sauvage?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je fais partis des gens qui se méfient des bandeaux rouges sur les BDs. Vous savez des bandeaux qui disent que l'auteur est super connu ou que c'est super bien. Encore plus quand la tête de prou de ce bandeau est une célébrité n'ayant rien à voir avec la BD. J'ai souvent peur de personnes connues qui pensent que le métier de scénaristes est facile et nous ivre une BD "facile" à vendre. Et bien je dois bien dire que ce n'est absolument pas le cas ici. Bon ok Antoine de Caunes s'est associé à un magicien, j'y reviendrai, mais il réussit quand même une brillante incursion dans le monde du documentaire en BD. Il réussit à nous plonger dans cette aventure, mais sans perdre de vue le côté du fils (lui) qui ne comprend pas et qui attend, n'ayant de nouvelles de son père que par la radio. Ce découpage entre la vie du père et les interrogations du fils rendent l'ensemble très humain et bien plus prenant qu'un simple documentaire. Si le scénario est bien construit, ce qui est marquant ici, c'est la maestria graphique de Xavier Coste. Chaque double planche est un tableau qui mériterait plus de place alors même que le format de la BD est grand. Chaque changement de couleur ou de style marque l'ambiance du moment sur l'ile ou chez Antoine via des niveaux de gris magnifiques. Les pages parlent d'elle-même. Elles nous emportent complètement et nous permet une transposition complète. On se croit sur l'ile. On vit les douleurs, les interrogations mais aussi les espérances de George comme rarement dans un documentaire. C'est surement le travail graphique le plus impressionnant qu'il m'ait été donné de lire depuis.... je ne me souviens plus Moi qui pensais m'ennuyer j'ai adoré
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Après des BD-doc centrées sur un groupe ou une star bien particulière, l'éditeur petitàpetit a eu la bonne idée de réaliser un album sur les frasques des rockstars ! Ainsi, James Brown, David Bowie, Madonna, Keith Richards et tant d'autres passent sous la moulinette des auteurs et on se régale d'apprendre toutes ces anecdotes croustillantes. Une présentation brève de la star commence le chapitre avec sa jeunesse, son milieu social, puis ses débuts sur scène, avec le but de comprendre pourquoi tel ou tel look, mais aussi telle ou telle conduite dans les vies publiques et privées ! Vous apprendrez que Ozzy Osborne et Keith Richards demeurent des anomalies, des "mutants" pour être encore en vie après les conduites addictives de toutes sortes au cours de leur vie ! Mais aussi la liaison courte et intense de Mick Jagger et Bowie, un petit monde que la scène britannique de ces années là 😉 . Elvis aimait les vierges, Gainsbarre s'adresse à la jeune Witney Houston en des termes peu élogieux sous l'oeil consterné et catastrophé de Michel Drucker, Jimi Hendrix et ses appétits insatiables en matière de sexe, tant de révélations croustillantes au fil de ces 120 pages que vous ne verrez pas défiler. Un regret, la présence de la seule et unique Madonna en tant que femme, il y avait peut-être matière à trouver d'autres personnalités féminines aux frasques détonantes. La ligne graphique est assurée par un collectif d'auteurs de talent, qui s'adaptent à la star du chapitre. Ainsi le trait sera rond et pop pour Madonna, quand le choix des couleurs pour Kiss et Ozzy Osborne sera plus sombre accompagné d'une griphe réaliste. Pour les amateurs de musique mais pas que, c'est réellement une mine d'informations, chapeautée par le grand amateur de métal et plus rockeur des scénaristes : Eric Corbeyran et son éternel perfecto 🙂
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Titre de l'album : Serial rockers Scenariste de l'album : Eric Corbeyran, Stéphane Deschamps Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Le rock et ses fait scandale depuis sa création. Pourquoi ? Comment ? Qui en sont les héros et qui en sont les perdants magnifiques ? Serial Rockers raconte avec humour et décalage les dérapages des légendes : leurs moeurs, leur look, leur langage, leurs succès et bien entendu leurs frasques. Critique : Après des BD-doc centrées sur un groupe ou une star bien particulière, l'éditeur petitàpetit a eu la bonne idée de réaliser un album sur les frasques des rockstars ! Ainsi, James Brown, David Bowie, Madonna, Keith Richards et tant d'autres passent sous la moulinette des auteurs et on se régale d'apprendre toutes ces anecdotes croustillantes. Une présentation brève de la star commence le chapitre avec sa jeunesse, son milieu social, puis ses débuts sur scène, avec le but de comprendre pourquoi tel ou tel look, mais aussi telle ou telle conduite dans les vies publiques et privées ! Vous apprendrez que Ozzy Osborne et Keith Richards demeurent des anomalies, des "mutants" pour être encore en vie après les conduites addictives de toutes sortes au cours de leur vie ! Mais aussi la liaison courte et intense de Mick Jagger et Bowie, un petit monde que la scène britannique de ces années là 😉 . Elvis aimait les vierges, Gainsbarre s'adresse à la jeune Witney Houston en des termes peu élogieux sous l'oeil consterné et catastrophé de Michel Drucker, Jimi Hendrix et ses appétits insatiables en matière de sexe, tant de révélations croustillantes au fil de ces 120 pages que vous ne verrez pas défiler. Un regret, la présence de la seule et unique Madonna en tant que femme, il y avait peut-être matière à trouver d'autres personnalités féminines aux frasques détonantes. La ligne graphique est assurée par un collectif d'auteurs de talent, qui s'adaptent à la star du chapitre. Ainsi le trait sera rond et pop pour Madonna, quand le choix des couleurs pour Kiss et Ozzy Osborne sera plus sombre accompagné d'une griphe réaliste. Pour les amateurs de musique mais pas que, c'est réellement une mine d'informations, chapeautée par le grand amateur de métal et plus rockeur des scénaristes : Eric Corbeyran et son éternel perfecto 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/serial-rockers/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Il faut des albums comme cela. Il en faut et il faut les lire. Et cela même si on a l'impression de bien connaitre le sujet ou si on a l'impression de trop en entendre parler. Car quand c'est bien fait, bien dessiné et très humain, on ne peut qu'être touché. Quand on sait que c'est une histoire vraie. On ne peut qu'être ému et admiratif. Et c'est tout ce que j'ai ressenti en lisant "Le dernier costume n'a pas de poche". De l'émotion, de la tension, des choix difficiles mais aussi de bonnes nouvelles... mais aussi des parallèles actuels avec une comparaison gênante, pour nous français, entre les immigrés Ukrainiens et les immigrés d'Afrique. Une lecture prenante et touchante sur un sujet qui le mérite et qui ne doit pas tomber dans l'oubli, n'en déplaise à messieurs les politiciens.
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Titre de l'album : Le dernier costume n'a pas de poche Scenariste de l'album : Laurent Galandon Dessinateur de l'album : Paolo Castaldi Coloriste : Paolo Castaldi Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : En 2018, Chamesddine Marzoug, pêcheur et bénévole au Croissant Rouge, a lancé un appel au parlement européen de Strasbourg pour faire preuve d'humanité face à ceux qui fuient leur pays pour avoir un avenir. Insistant sur la mort d'un enfant âgé de 5 ans, il a demandé à l'auditoire : «Quelle erreur a-t-il commise, à son âge ?» Ce livre est l'histoire d'un homme qui s'est donné pour mission d'enterrer «dignement» les migrants morts au large de la Tunisie en tentant de rejoindre l'Europe. Laurent Galandon a tiré de sa rencontre avec Chamesddine Marzoug une fiction émouvante, inspirée des faits, lieux et situations réels, qui laisse une place à l'espoir. Chamesddine Marzoug. Bénévole au Croissant Rouge, ce pêcheur quinquagénaire de Zarzis, au sud de la Tunisie, offre aux migrants anonymes morts en Méditerranée une sépulture dans le cimetière des inconnus qu'il a lui-même créé. Ce matin de mars 2022, à bord d'un bateau de pêche, il est à nouveau témoin de corps flottants au large de la méditerranée. Le même jour, il fait la connaissance d'un adolescent perdu, Abdoulaye, qui est arrivé sur la plage sans savoir où il était exactement. Encore un migrant, parti de Lybie. Perdu en mer, sans vivres, il a survécu, dit-il, emporté par des tortues géantes jusqu'au rivage tunisien. Pour connaitre la misère des migrants, Chamesddine n'en est pas moins confronté à une autre réalité, celle de sa famille, à qui on refuse des visas, alors que l'Europe facilite l'arrivée des réfugiés d'Ukraine et ses amis, devenus Critique : Il faut des albums comme cela. Il en faut et il faut les lire. Et cela même si on a l'impression de bien connaitre le sujet ou si on a l'impression de trop en entendre parler. Car quand c'est bien fait, bien dessiné et très humain, on ne peut qu'être touché. Quand on sait que c'est une histoire vraie. On ne peut qu'être ému et admiratif. Et c'est tout ce que j'ai ressenti en lisant "Le dernier costume n'a pas de poche". De l'émotion, de la tension, des choix difficiles mais aussi de bonnes nouvelles... mais aussi des parallèles actuels avec une comparaison gênante, pour nous français, entre les immigrés Ukrainiens et les immigrés d'Afrique. Une lecture prenante et touchante sur un sujet qui le mérite et qui ne doit pas tomber dans l'oubli, n'en déplaise à messieurs les politiciens. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dernier-costume-n-a-pas-de-poche?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Vertige Scenariste de l'album : Valentine de Lussy Dessinateur de l'album : Cécile Cazenave Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Dix ans d'enquêtes sur la crise écologique et climatique rassemble pour la première fois dans un seul et même album les enquêtes les plus emblématiques publiées dans les pages de La Revue Dessinée : - le réchauffement climatique, ses conséquences en cascade liées à sa prise en compte tardive - l'agroindustrie et son héritage parfois empoisonné, comme les algues vertes en Bretagne ou le chlordécone aux Antilles ; - la biodiversité menacée, entre extinction massive, compensations aux allures de greenwashing et sauvetage à la carte des espèces ; - les limites de la planète, dont les ressources sont exploitées jusqu'à un point de non retour incitant certains à se préparer à une potentielle nouvelle ère. Critique : En digne héritier du best-seller Le monde sans fin (paru aux éditions Dargaud) , Casterman poursuit le combat en éditant ce recueil d'enquêtes et documentaires parues depuis 10 ans dans La revue dessinée . 11 chapitres portant sur des évènements , des catastrophes écologiques , des enquêtes précises sur des réponses au réchauffement climatique orchestrées par les multinationales ; bref un travail de fond vertigineux de véracité et de complexité qui vous fera évoluer dans vos convictions , du moins je l'espère 😉 . Des dossiers cachés ( oubliés?) du pétrolier Total , aux algues vertes bretonnes ,en passant par le scandale du Chlordécone sur les bananiers antillais , la (pseudo) compensation énergétique des entreprises leur donnant le droit de polluer , et bien entendu la sur-consommation avec les métaux rares de nos smartphones ; tout (et il en manque probablement) est décortiqué et expliqué au prix d'un travail de fond remarquable des journalistes d'investigations . J'avais déjà lu Algues vertes paru en 2019 (Delcourt - Revue dessinée) qui m'avait marqué , il en va de même ici dans ce déluge d'informations . Oui ce sera parfois assez indigeste à lire et comprendre , même si les auteurs , au moyen de schémas et dessins explicatifs , tentent d'alléger la complexité . Il vous faudra donc vous accrocher , mais au prix d'un enrichissement personnel nécessaire 🙂 Un message écologique fort , ne se posant pas en donneur de leçons ! La petite leçon infligée par Dieu à Steve Job souhaitant gagner le paradis est succulente . Si vous avez été marqué par Le monde sans fin , vous aimerez cet épais volume à offrir et/ou prêter au plus grand nombre ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vertige-9782203290822/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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En digne héritier du best-seller Le monde sans fin (paru aux éditions Dargaud) , Casterman poursuit le combat en éditant ce recueil d'enquêtes et documentaires parues depuis 10 ans dans La revue dessinée . 11 chapitres portant sur des évènements , des catastrophes écologiques , des enquêtes précises sur des réponses au réchauffement climatique orchestrées par les multinationales ; bref un travail de fond vertigineux de véracité et de complexité qui vous fera évoluer dans vos convictions , du moins je l'espère 😉 . Des dossiers cachés ( oubliés?) du pétrolier Total , aux algues vertes bretonnes ,en passant par le scandale du Chlordécone sur les bananiers antillais , la (pseudo) compensation énergétique des entreprises leur donnant le droit de polluer , et bien entendu la sur-consommation avec les métaux rares de nos smartphones ; tout (et il en manque probablement) est décortiqué et expliqué au prix d'un travail de fond remarquable des journalistes d'investigations . J'avais déjà lu Algues vertes paru en 2019 (Delcourt - Revue dessinée) qui m'avait marqué , il en va de même ici dans ce déluge d'informations . Oui ce sera parfois assez indigeste à lire et comprendre , même si les auteurs , au moyen de schémas et dessins explicatifs , tentent d'alléger la complexité . Il vous faudra donc vous accrocher , mais au prix d'un enrichissement personnel nécessaire 🙂 Un message écologique fort , ne se posant pas en donneur de leçons ! La petite leçon infligée par Dieu à Steve Job souhaitant gagner le paradis est succulente . Si vous avez été marqué par Le monde sans fin , vous aimerez cet épais volume à offrir et/ou prêter au plus grand nombre !
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