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Titre de l'album : Les sœurs Grémillet tome 7 - Le dragon d'or Scenariste de l'album : Giovanni Di Gregorio Dessinateur de l'album : Alessandro Barbucci Coloriste : Alessandro Barbucci Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : On a volé le Dragon d'or, la petite statue du parc devant laquelle s'est formé le Club des 3 sœurs ! La famille Grémillet lance donc l'enquête, malgré des journées très remplies ! Car Cassiopée participe à un concours de nouvelles - dont elle va profiter pour raconter sa recherche du Dragon d'or dans un récit médiéval - pendant que Sarah se consacre à un tournoi de hockey et que Lucille veut adopter un adorable chiot. Ces quêtes seront-elles couronnées de succès ? Pas sûr... Mais n'est-ce pas de l'échec que naît souvent l'apprentissage de la vie ? Di Gregorio et Barbucci reviennent avec un album parlant subtilement des concepts d'échec et de résilience, mais avec une narration résolument novatrice, entre vie réelle et récit médiéval ! Critique : J'aime quand les auteurs de séries rectifient le tir et apprennent de leurs "erreurs". Après un tome 5 un peu décevant, le tome 6 était déjà "mieux", par là j'entends plus orienté famille et relation entre les sœurs que sur une enquête fantastique. Et bien ce tome 7 renoue complètement avec le charme des premiers tomes des sœurs Gremillets. On retrouve une véritable complicité entre les sœurs. Une relation familiale qui sert de carcan à l'histoire qu'écrit Cassiopée. Histoire qui nous montre le regard qu'elle porte sur ces sœurs, héroïnes de son univers. La dualité graphique entre la vie réelle et le récit de Cassiopée donne un souffle d'aventure étonnant à ce tome et permet à Alessandro Barbucci de faire étage de toute sa classe dans un univers différent. Un tome 7 quasi parfait pour l'une des séries majeures du renouveau de la BD jeunesse Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-soeurs-gremillet-tome-7-le-dragon-d-or?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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J'aime quand les auteurs de séries rectifient le tir et apprennent de leurs "erreurs". Après un tome 5 un peu décevant, le tome 6 était déjà "mieux", par là j'entends plus orienté famille et relation entre les sœurs que sur une enquête fantastique. Et bien ce tome 7 renoue complètement avec le charme des premiers tomes des sœurs Gremillets. On retrouve une véritable complicité entre les sœurs. Une relation familiale qui sert de carcan à l'histoire qu'écrit Cassiopée. Histoire qui nous montre le regard qu'elle porte sur ces sœurs, héroïnes de son univers. La dualité graphique entre la vie réelle et le récit de Cassiopée donne un souffle d'aventure étonnant à ce tome et permet à Alessandro Barbucci de faire étage de toute sa classe dans un univers différent. Un tome 7 quasi parfait pour l'une des séries majeures du renouveau de la BD jeunesse
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Titre de l'album : Moriarty the remains tome 2 Scenariste de l'album : Yosuke Saita Dessinateur de l'album : Hikaru Miyoshi Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : William se trouve dans un grand magasin de luxe quand les clients et le personnel sont pris en otage. À ses côtés : une très jeune fille du nom d'Helena, qui semble «voir» les voix «en couleur ». Le «plan» du chef des preneurs d'otages, un certain Jake Voorhees, est d'une telle intelligence et d'une telle cruauté qu'il enflamme rapidement l'esprit de William !! La solution du mystère se trouve dans la «voix»... Critique : Bon alors ca y est j'arrête. Ce n'est pas pour moi. C'est encore très verbeux, les gentils sont encore des méchants à la morale douteuse et le déroulé est sans surprise aucune. La plus grosse problématique est la lourdeur de lecture. C'est vraiment trop verbeux pour moi. Ça plaira surement à d'autres.... je passe 😞 Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moriarty-the-remains-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Bon alors ca y est j'arrête. Ce n'est pas pour moi. C'est encore très verbeux, les gentils sont encore des méchants à la morale douteuse et le déroulé est sans surprise aucune. La plus grosse problématique est la lourdeur de lecture. C'est vraiment trop verbeux pour moi. Ça plaira surement à d'autres.... je passe 😞
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Titre de l'album : Sector 5 Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Christian Pacurariu Coloriste : Alex Guimaraes Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : L'inspecteur Marian Ferentari enquête sur le crime d'un avocat assassiné devant ses deux enfants. Dans l'ordinateur de la victime sont trouvées des milliers de photos pornographiques de femmes de tous âges. Quelques jours après, c'est un jeune entrepreneur lié à la mafia qui est retrouvé empalé sur un chantier, puis un chauffeur de taxi immolé sur des docks. Ces crimes sont-ils tous liés ? Critique : Bon attention ce Sector 5 n'est pas à mettre entre toutes les mains, car c'est un polar très sombre qui se déroule dans le milieu des travailleuse du sexe en roumanie. Christophe Bec est très attaché à la Roumanie comme il l'explique en préambule et en conclusion du livre, son épouse étant roumaine. il a donc bien connu le Sector 5 dont il parle puisqu'il y a séjournée à plusieurs reprises. C'est son envie de nous faire découvrir cette société roumaine, avec toute sa noirceur mais aussi pour démonter quelques clichés qui nous permet de découvrir aujourd'hui ce sector 5. Sachez tout d'abord qu'on aura bien du mal à ressentir la moindre empathie pour notre brillant mais désabusé inspecteur. Il fallait un personnage sombre pour plonger dans ces abîmes de Noirceur, et bien Christophe Bec à la gentillesse de nous en construire un, qui semble terriblement humain. L'intrigue est plutôt classique ceci étant dit, même si certains dénouements sont bien vus. Le dessin lui est dans un style que j'ai plus eu l'habitude de voir en comics US indépendant qu'en BD, mais il est assez réussi, colle bien aux atmosphères poisseuses et mafieuses et nous livre pas mal de détails. J'aurais peut être juste souhaité une coloration plus fine, mais je fais la fine bouche. L'ensemble se lit très bien sous la forme d'un one shot de 109 pages. Avis aux amateurs de polar Dark ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sector-5/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Bon attention ce Sector 5 n'est pas à mettre entre toutes les mains, car c'est un polar très sombre qui se déroule dans le milieu des travailleuse du sexe en roumanie. Christophe Bec est très attaché à la Roumanie comme il l'explique en préambule et en conclusion du livre, son épouse étant roumaine. il a donc bien connu le Sector 5 dont il parle puisqu'il y a séjournée à plusieurs reprises. C'est son envie de nous faire découvrir cette société roumaine, avec toute sa noirceur mais aussi pour démonter quelques clichés qui nous permet de découvrir aujourd'hui ce sector 5. Sachez tout d'abord qu'on aura bien du mal à ressentir la moindre empathie pour notre brillant mais désabusé inspecteur. Il fallait un personnage sombre pour plonger dans ces abîmes de Noirceur, et bien Christophe Bec à la gentillesse de nous en construire un, qui semble terriblement humain. L'intrigue est plutôt classique ceci étant dit, même si certains dénouements sont bien vus. Le dessin lui est dans un style que j'ai plus eu l'habitude de voir en comics US indépendant qu'en BD, mais il est assez réussi, colle bien aux atmosphères poisseuses et mafieuses et nous livre pas mal de détails. J'aurais peut être juste souhaité une coloration plus fine, mais je fais la fine bouche. L'ensemble se lit très bien sous la forme d'un one shot de 109 pages. Avis aux amateurs de polar Dark !
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Titre de l'album : Julie Wood - saison 2 tome 1 - Mortel rodéo Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Claudio Stassi Coloriste : Claudio Stassi Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : ^La jeune Julie Wood vit avec ses deux frères, Indy et Phil, chez leur oncle Chris, garagiste les ayant recueillis depuis la mort de leurs parents. Addict au Flat Track ? discipline de moto cross par laquelle elle espère percer sur les circuits pro ? Julie traîne avec ses potes motards, mais aussi sur les réseaux sociaux, où elle poste des vidéos à l'adresse de sa communauté. Mais ce quotidien plein de rêves et de runs se trouve soudain chahuté par la visite de deux policiers. Car un certain Mason Green, motard assassiné au cours d'un rodéo urbain à Los Angeles, avait sur son portable un étrange message, où il était question de la famille Wood. Peut-être de quoi éclairer la disparition des parents de Julie sous un jour nouveau... Retrouvez Julie Wood, la mythique motarde de Jean Graton, pour un nouveau tour de piste, dans un reboot aussi moderne que respectueux ! Pelaez, à l'aise dans tous les registres, conjugue le background codifié par Jean Graton à un polar moderne. Le réputé Claudio Stassi donne, lui, une tonicité graphique impeccable à ce reboot ! Critique : Avec les générations d'auteurs qui s'en vont, viennent les tentations très "marvelienne" de rebooter des séries à succès, avec le risque que l'histoire ne soit plus vraiment actuelle. C'est le cas avec les séries de Jean Graton. Après Michel Vaillant qui "survit" à son créateur, c'est au tour de Julie Wood de voir ses aventures redémarrer et nous fournir une saison 2 qui n'est rien de plus qu'un reboot. Et si le nouveau Michel Vaillant a trouvé son public, j'ai un peu plus peur pour ce Julie Wood. En effet le scenario est assez convenu et l'histoire a tendance à courir deux chevaux en même temps. Deux chevaux radicalement différents ! Et je trouve que les deux histoires en parallèle ne match pas très bien. J'aurais largement préféré que l'o se concentre soit sur les courses, soit sur l'enquête... Enfin non surtout sur les courses. Je n'ai jamais trouvé crédibles les justifications de la volonté d'implication dans une enquête criminelle. Cela colle moyennement au personnage la ou par contre les courses de voitures, dans le monde machiste des "engins à moteurs" et des réseaux sociaux, est plutôt bien fait. Bref un début de série qui s'éparpille un peu trop pour me passionner. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/julie-wood-saison-2-tome-1-mortel-rodeo?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Avec les générations d'auteurs qui s'en vont, viennent les tentations très "marvelienne" de rebooter des séries à succès, avec le risque que l'histoire ne soit plus vraiment actuelle. C'est le cas avec les séries de Jean Graton. Après Michel Vaillant qui "survit" à son créateur, c'est au tour de Julie Wood de voir ses aventures redémarrer et nous fournir une saison 2 qui n'est rien de plus qu'un reboot. Et si le nouveau Michel Vaillant a trouvé son public, j'ai un peu plus peur pour ce Julie Wood. En effet le scenario est assez convenu et l'histoire a tendance à courir deux chevaux en même temps. Deux chevaux radicalement différents ! Et je trouve que les deux histoires en parallèle ne match pas très bien. J'aurais largement préféré que l'o se concentre soit sur les courses, soit sur l'enquête... Enfin non surtout sur les courses. Je n'ai jamais trouvé crédibles les justifications de la volonté d'implication dans une enquête criminelle. Cela colle moyennement au personnage la ou par contre les courses de voitures, dans le monde machiste des "engins à moteurs" et des réseaux sociaux, est plutôt bien fait. Bref un début de série qui s'éparpille un peu trop pour me passionner.
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Titre de l'album : Marcie - Le point de bascule Scenariste de l'album : Cati Baur Dessinateur de l'album : Cati Baur Coloriste : Cati Baur Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Caroline mène une existence moyenne, dans un corps qu'elle juge moyen. Alors que la cinquantaine arrive, et avec elle les affres de la périménopause, elle se fait licencier d'un travail qui était, sans surprise, moyen. C'est décidé, puisque plus personne ne la remarque ni ne la considère, Caroline entreprend de mettre à profit son super pouvoir d'invisibilité pour devenir détective privée. Ce changement de cap va la conduire jusqu'à New York et à la rencontre d'elle-même, et lui permettre de renouer avec sa véritable identité, celle de Marcie Bangor ! Critique : En voila une belle BD pour commencer l'année. Une bd feel good qui nous montre qu'il n'y a pas d'age pour croire en ses rêves. Pas d'age pour changer. Alors oui c'est plus dure. Oui il faut souvent un coup du destin. Mais cela peut parfois amener à un véritable en termes d’estime de soi et de plaisir de vie. Quand en plus ce métier et celui qui vous fait rêver depuis petit.... Et cette "crise" de la cinquantaine est supportée par une enquête plutôt bien ficelée portée par une Marcie aussi drôle que maligne. Une lecture qui ne sera pas la plus marquante de l'année mais qui permet de commencer celle-ci avec un sourire aux lèvres ce qui est déjà une très bonne chose. Une mention toute particulière à la fille de Marcie, succulente dans ses remarques et son amour pour sa mère. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/marcie-le-point-de-bascule?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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En voila une belle BD pour commencer l'année. Une bd feel good qui nous montre qu'il n'y a pas d'age pour croire en ses rêves. Pas d'age pour changer. Alors oui c'est plus dure. Oui il faut souvent un coup du destin. Mais cela peut parfois amener à un véritable en termes d’estime de soi et de plaisir de vie. Quand en plus ce métier et celui qui vous fait rêver depuis petit.... Et cette "crise" de la cinquantaine est supportée par une enquête plutôt bien ficelée portée par une Marcie aussi drôle que maligne. Une lecture qui ne sera pas la plus marquante de l'année mais qui permet de commencer celle-ci avec un sourire aux lèvres ce qui est déjà une très bonne chose. Une mention toute particulière à la fille de Marcie, succulente dans ses remarques et son amour pour sa mère.
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Nouveau tome de JKB et tome un petit trop "facile" à mon gout. Alain Dodier nous livre une enquête toute mignonnette juste à coté de chez Jerome. Une enquête qui sied bien au quotidien de notre détective de proximité mais qui est moins prenante que n'ont pu l'être "le cœur à droite" , "passé recomposé" ou "un chien dans un jeu de quille" par exemple. La fin est un peu trop gentille, le mystère vite éventé et l'absence de Babette comblée par des personnages secondaires un peu trop "la au bon moment" nous livrant une histoire sans réelle tension. En gros, les ficelles ressemblaient plus à des fils de laines qu'à de la soie. Au vu des bonnes critiques reçues par ailleurs, il faudrait que je relise les précédents pour être sûr que ce n'est pas moi qui aie trop vieillis....
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Titre de l'album : Jérôme K. Jérôme Bloche tome 29 - Perpétuité Scenariste de l'album : Alain Dodier Dessinateur de l'album : Alain Dodier Coloriste : Alain Dodier Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Le quotidien d'un détective privé n'est pas de tout repos. Et du repos justement, Jérôme en manque. Réveillé en pleine nuit par un appel de son fidèle ami Burhan, il va découvrir qu'il doit une fois de plus enquêter sur une étrange disparition. Celle d'un doudou. Celui de Yasmina, venue accompagner sa maman, femme de ménage dans une grande maison bourgeoise et attristée de l'y avoir égaré. Jérôme va rapidement apprendre que l'oncle de Yasmina a lui aussi disparu aux alentours de cette étrange maison. Malgré lui, il se retrouve embarqué dans une enquête qu'il a du mal à prendre au sérieux. Privé de sommeil (et de solex), l'affaire s'annonce difficile... Avec ce nouvel album, Alain Dodier prouve une nouvelle fois sa parfaite maîtrise des codes du polar. Une enquête étonnante avec une conclusion magistrale. Critique : Nouveau tome de JKB et tome un petit trop "facile" à mon gout. Alain Dodier nous livre une enquête toute mignonnette juste à coté de chez Jerome. Une enquête qui sied bien au quotidien de notre détective de proximité mais qui est moins prenante que n'ont pu l'être "le cœur à droite" , "passé recomposé" ou "un chien dans un jeu de quille" par exemple. La fin est un peu trop gentille, le mystère vite éventé et l'absence de Babette comblée par des personnages secondaires un peu trop "la au bon moment" nous livrant une histoire sans réelle tension. En gros, les ficelles ressemblaient plus à des fils de laines qu'à de la soie. Au vu des bonnes critiques reçues par ailleurs, il faudrait que je relise les précédents pour être sûr que ce n'est pas moi qui aie trop vieillis.... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jerome-k-jerome-bloche-tome-29-perpetuite?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Maison du peuple 65 Scenariste de l'album : Patrick Weber Dessinateur de l'album : Baudouin Deville Coloriste : Bérengère Marquebreucq Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Venise, 1964. Désormais journaliste à la RTB, Kathleen couvre le Congrès International des Architectes et des Techniciens des Monuments Historiques. Elle doit y rencontrer un certain Serge Durand, farouche opposant à la démolition de la Maison du Peuple, chef d'oeuvre du génial architecte Victor Horta. Son emplacement suscite, en effet, bien des convoitises auprès des promoteurs immobiliers qui saccagent alors la capitale belge. Durand lui a promis des révélations fracassantes, mais sa mort aussi soudaine que suspecte le fait taire Maison du Peuple 65 à tout jamais. De retour à Bruxelles, Kathleen est contactée par sa veuve qui lui explique alors que son mari avait mis la main sur le testament de... Victor Horta. Cependant, le facétieux génie y a adjoint un rébus basé sur quelques-unes de ses réalisations les plus admirables. Aidée par Antoinette Legein, une professeure d'université, spécialiste de l'Art nouveau, Kathleen se lance dans un jeu de pistes haletant à travers Bruxelles. Arriveront-elles à sauver la Maison du Peuple et à faire cesser le massacre architectural de Bruxelles ? Critique : Déjà le sixième tome de la saga Kathleen avec ce nouvel opus palpitant et truffé d'anecdotes ! Dans la Maison du peuple 65, vous allez une nouvelle fois visiter Bruxelles et son architecture avec l'empreinte qu'a eu le génial Victor Horta sur la ville. Tel Gaudi à Barcelone lui aussi esthète de l'Art nouveau, Horta a façonné de nombreux bâtiments dans la capitale belge, avec notamment cette Maison du peuple à l'architecture innovante. En 1965, l'appel de la modernité avec des immeubles plus hauts dans l'esprit nord-américain, se fait ressentir par des promoteurs qui n'hésitent pas à utiliser tous les moyens légaux ou pas, pour "remplacer" ces constructions stylisées, jugées obsolètes. Fort heureusement on peut compter sur l'opiniâtreté de Kathleen la journaliste pour dénoncer ces agissements et tenter de sauver cet héritage architectural. L'ancienne hôtesse de l'air va s'allier avec une professeur d'histoire spécialisée en Art nouveau et tenter de déjouer ce complot. Jeu de pistes, énigmes, visites de lieux symboliques, l'architecte Horta semble avoir laissé derrière lui un curieux testament ! C'est donc une nouvelle aventure pour la jeune reporter et un véritable régal pour les yeux ! Lorsqu'on aime la ligne claire, on ne peut qu'être émerveillé par les planches de Baudoin Deville ! Les façades des bâtiments, les détails d'architecture, les automobiles, vous serez transposés dans la capitale belge de l'époque avec en prime les couleurs éclatantes de Bérangère Marquebreucq. Mêler la grande histoire avec la fiction n'est pas une tâche aisée, mais Patrick Weber s'en sort admirablement. Un dossier didactique de 8 pages enrichit l'ouvrage en fin d'album avec des photographies d'époque et l'histoire de cet Art nouveau, grand courant architectural. La prochaine aventure de Kathleen nous mènera en 1971 pour rendre à nouveau hommage à la riche histoire belge 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/maison-du-peuple-65/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- bd
- ligne claire
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(et 5 en plus)
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Déjà le sixième tome de la saga Kathleen avec ce nouvel opus palpitant et truffé d'anecdotes ! Dans la Maison du peuple 65, vous allez une nouvelle fois visiter Bruxelles et son architecture avec l'empreinte qu'a eu le génial Victor Horta sur la ville. Tel Gaudi à Barcelone lui aussi esthète de l'Art nouveau, Horta a façonné de nombreux bâtiments dans la capitale belge, avec notamment cette Maison du peuple à l'architecture innovante. En 1965, l'appel de la modernité avec des immeubles plus hauts dans l'esprit nord-américain, se fait ressentir par des promoteurs qui n'hésitent pas à utiliser tous les moyens légaux ou pas, pour "remplacer" ces constructions stylisées, jugées obsolètes. Fort heureusement on peut compter sur l'opiniâtreté de Kathleen la journaliste pour dénoncer ces agissements et tenter de sauver cet héritage architectural. L'ancienne hôtesse de l'air va s'allier avec une professeur d'histoire spécialisée en Art nouveau et tenter de déjouer ce complot. Jeu de pistes, énigmes, visites de lieux symboliques, l'architecte Horta semble avoir laissé derrière lui un curieux testament ! C'est donc une nouvelle aventure pour la jeune reporter et un véritable régal pour les yeux ! Lorsqu'on aime la ligne claire, on ne peut qu'être émerveillé par les planches de Baudoin Deville ! Les façades des bâtiments, les détails d'architecture, les automobiles, vous serez transposés dans la capitale belge de l'époque avec en prime les couleurs éclatantes de Bérangère Marquebreucq. Mêler la grande histoire avec la fiction n'est pas une tâche aisée, mais Patrick Weber s'en sort admirablement. Un dossier didactique de 8 pages enrichit l'ouvrage en fin d'album avec des photographies d'époque et l'histoire de cet Art nouveau, grand courant architectural. La prochaine aventure de Kathleen nous mènera en 1971 pour rendre à nouveau hommage à la riche histoire belge 😉
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Titre de l'album : Arsène Lupin et le dernier secret de Nostradamus Scenariste de l'album : Jérôme Félix Dessinateur de l'album : Alain Janolle Coloriste : Walter & François Fleury Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Quand amour et cambriolage font bon ménage... Irène Adler, célèbre aventurière, est la seule femme à avoir mis Sherlock Holmes en échec. Si autrefois, la jeune femme aimait défier l'enquêteur, aujourd'hui elle a besoin de son aide pour une dernière mission. Elle part donc à sa rencontre sans savoir que l'homme qui se trouve face à elle n'est pas Holmes mais son pire adversaire : Arsène Lupin. Irène est sous le choc en découvrant la véritable identité de l'enquêteur. Tout comme le gentleman cambrioleur qui apprend que la femme, qui fut un temps un de ses premiers amours, a décidé d'entrer dans les ordres. Mais avant de consacrer sa vie à Dieu, Irène a un dernier cambriolage à réaliser. Et pas le moindre. Elle doit voler la date de la fin du monde... Critique : Arsène Lupin c'est une grande partie de mon enfance et adolescence, j'ai été bercé par les romans de Maurice Leblanc et je l'ai toujours préféré au plus froid Sherlock Holmes. Alors quand je peux le retrouver un peu, que ce soit en bd ou autre, je ne m'en prive pas. De ce point de vue là, la série aux éditions Grand Angle est l'une des plus sérieuses qui reprend le personnage de Lupin. Pour ce cinquième tome qui prend place directement après les évènements du diptyque Arsène Lupin contre Sherlock Holmes, on retrouve aux manettes les mêmes auteurs. Et pour ceux ne l'ayant pas lu, pas d'embrouilles, un court résumé en début d'ouvrage nous met dans le bain facilement, d'autant plus que comme depuis le début de la série, ce sont des histoires complètes à chaque fois. Le dessin de Alain Janolles est très classique, et s'il ne réussit pas à rendre la bd particulièrement remarquable, elle reste agréable à lire. Certes on aurait aimé des planches plus détaillées, surtout sur cette époque que l'on méconnait encore beaucoup trop et à l'ambiance pourtant si riche mais les dessins restent nerveux et fluides, les scènes d'actions sont lisibles et les personnages facilement reconnaissables. Le scénario luit se déroule bien, même si je trouve Lupin un peu en retrait finalement sur son influence sur le dénouement, il souffre en effet un peu du syndrome "arche d'alliance" 🙂 Si vous êtes un amateur de Lupin, vous passerez un bon moment de lecture avec cette série et avec ce tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/arsene-lupin-et-le-dernier-secret-de-nostradamus?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Arsène Lupin c'est une grande partie de mon enfance et adolescence, j'ai été bercé par les romans de Maurice Leblanc et je l'ai toujours préféré au plus froid Sherlock Holmes. Alors quand je peux le retrouver un peu, que ce soit en bd ou autre, je ne m'en prive pas. De ce point de vue là, la série aux éditions Grand Angle est l'une des plus sérieuses qui reprend le personnage de Lupin. Pour ce cinquième tome qui prend place directement après les évènements du diptyque Arsène Lupin contre Sherlock Holmes, on retrouve aux manettes les mêmes auteurs. Et pour ceux ne l'ayant pas lu, pas d'embrouilles, un court résumé en début d'ouvrage nous met dans le bain facilement, d'autant plus que comme depuis le début de la série, ce sont des histoires complètes à chaque fois. Le dessin de Alain Janolles est très classique, et s'il ne réussit pas à rendre la bd particulièrement remarquable, elle reste agréable à lire. Certes on aurait aimé des planches plus détaillées, surtout sur cette époque que l'on méconnait encore beaucoup trop et à l'ambiance pourtant si riche mais les dessins restent nerveux et fluides, les scènes d'actions sont lisibles et les personnages facilement reconnaissables. Le scénario luit se déroule bien, même si je trouve Lupin un peu en retrait finalement sur son influence sur le dénouement, il souffre en effet un peu du syndrome "arche d'alliance" 🙂 Si vous êtes un amateur de Lupin, vous passerez un bon moment de lecture avec cette série et avec ce tome.
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Titre de l'album : La brigade des souvenirs tome 5 - Le tableau de Rachel Scenariste de l'album : Cee Cee Mia Dessinateur de l'album : Marko Coloriste : Marko Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Alors qu'ils emménagent dans la nouvelle maison de leur papa, Tania et Alban, aidés par Théo, y trouvent une pièce secrète. À l'intérieur : un vieux tableau du XVIIème siècle, Enfant et triton ! Découvrant une croix gammée au dos de la toile, les enfants comprennent que la mystérieuse oeuvre d'art a probablement été volée par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale... C'est décidé, la Brigade des souvenirs prendra le temps nécessaire pour retrouver son propriétaire ! Surtout que Tania et Théo aiment de plus en plus passer du temps ensemble... Carbone et Cee Cee Mia, avec leur proverbiaux sens du rythme et de la pédagogie, s'attaquent au lourd dossier des spoliations nazies, aidées par le dessin lisible mais précis de Marko. Critique : Décidément qu'est-ce que des objets peuvent avoir comme histoire ! Qu'est-ce que ça me ramène en enfance à chaque fois ces lectures... j'adorais, étant petit, inventer des histoires aux objets que je trouvais. Et là, nos auteurs nous livrent, encore une fois, une histoire passionnante. Une histoire qui se livre petit à petit et surtout qui est raconté avec un parallèle intéressant entre une enquête qui remonte le temps et une histoire qui avance... Le sujet de ce tome 5 est particulièrement complexe : la spoliation des œuvres des juifs et résistants par les allemands et surtout le poids, pour les familles futures, des erreurs de leurs aïeuls. C'est humainement bien amené, historiquement intéressant et présenté pour les jeunes lecteurs. Bref, une nouvelle réussite ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-brigade-des-souvenirs-tome-5-le-tableau-de-rachel?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Décidément qu'est-ce que des objets peuvent avoir comme histoire ! Qu'est-ce que ça me ramène en enfance à chaque fois ces lectures... j'adorais, étant petit, inventer des histoires aux objets que je trouvais. Et là, nos auteurs nous livrent, encore une fois, une histoire passionnante. Une histoire qui se livre petit à petit et surtout qui est raconté avec un parallèle intéressant entre une enquête qui remonte le temps et une histoire qui avance... Le sujet de ce tome 5 est particulièrement complexe : la spoliation des œuvres des juifs et résistants par les allemands et surtout le poids, pour les familles futures, des erreurs de leurs aïeuls. C'est humainement bien amené, historiquement intéressant et présenté pour les jeunes lecteurs. Bref, une nouvelle réussite !
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Bon alors je suis désolé mais je vais faire mon vieux con : Franchement désolé mais le dessin n'est pas au niveau. C'est vraiment le genre de dessin que l'on peut retrouver sur des webtoons en ligne. Ceux qui ne seront pas forcement édités. Cela restera des lectures intéressantes à n'en pas douter… mais sur un petit format téléphone. La dérivation de Sherlock Holmes au féminin de Corbeyran est plutôt bien faites (même si pas forcément original) mais la mise en image m'a empêché de vraiment en profiter. Entre les défauts de proportions et les visages figés, j'ai malheureusement passé mon temps a regarder les defaut sans vraiment entrer dans le recit. Je suis très probablement hermétique aux dessins style "Webtoon"...
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Titre de l'album : Eden Glitter tome 1 - Le demi-monde Scenariste de l'album : Éric Corbeyran Dessinateur de l'album : Sandra Cardona Coloriste : Sandra Cardona Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Dans le Londres victorien de la bonne société, la jeune Eden Glitter porte bien son nom. En effet, elle brille par sa persévérance et sa personnalité lumineuse. Car dans les bureaux de la Royal Society, organisme pour la prévention de la cruauté animale, la jeune anglaise aimerait faire entendre raison à Berenice, sa patronne : si les combats d'animaux sont prohibés depuis 1835, un réseau clandestin continue d'exister dans les bas-fonds secrets de la ville. Il est urgent d'agir ! Quelque temps plus tard, alertée par une passante, Eden découvre un malheureux bouledogue blessé à la dérive dans la Tamise, qu'elle s'empresse de recueillir. « Encore un nouveau pensionnaire ? », sourit son époux policier, Gareth, en rentrant à la maison, transformée en une improbable arche de Noé. Tous deux ne savent pas encore que le nouveau venu est le point de départ d'une enquête des plus mouvementées. Assistée par deux gamins des rues, Kessy et Irwin, indics aussi discrets qu'efficaces, Eden s'engage dans une aventure qui la mènera au malfaiteur le plus abject et sans scrupule de la capitale : Flynn Hellwood. Critique : Bon alors je suis désolé mais je vais faire mon vieux con : Franchement désolé mais le dessin n'est pas au niveau. C'est vraiment le genre de dessin que l'on peut retrouver sur des webtoons en ligne. Ceux qui ne seront pas forcement édités. Cela restera des lectures intéressantes à n'en pas douter… mais sur un petit format téléphone. La dérivation de Sherlock Holmes au féminin de Corbeyran est plutôt bien faites (même si pas forcément original) mais la mise en image m'a empêché de vraiment en profiter. Entre les défauts de proportions et les visages figés, j'ai malheureusement passé mon temps a regarder les defaut sans vraiment entrer dans le recit. Je suis très probablement hermétique aux dessins style "Webtoon"... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/eden-glitter-tome-1-le-demi-monde?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Gifted tome 1 Scenariste de l'album : Seimaru Amagi Dessinateur de l'album : Seimaru Amagi Coloriste : Seimaru Amagi Editeur de l'album : Vega-Dupuis Note : Résumé de l'album : Lors d'une enquête sur le suicide d'une étudiante, Natsuki Amakusa rencontre Yuya Shiki, et ils parviennent rapidement à en conclure à un meurtre et trouver le coupable. Mais Amakusa est rapidement intrigué par Shiki, qui est parvenu à déduire la vérité bien plus rapidement que lui... Plus tard, lors d'un accident, les deux jeunes hommes vont à nouveau être amenés à coopérer, et Shiki va être obligé de dévoiler le mystérieux pouvoir qu'il possède : il est capable de voir les meurtriers. Fasciné, Amakusa va embaucher Shiki pour l'aider dans ses enquêtes. C'est ainsi que l'on suit un duo policier peu banal à travers divers crimes. Critique : Nouveau manga d'enquête en duo dans le catalogue de Vega avec un tome assez rafraichissant. Le couple Policier / Lycéen est super sympa. Notre "héros" ne souhaitant se servir de ses pouvoirs se retrouve embarqué dans des enquêtes "contre son gré" par un policier suffisant malin pour le piéger. Mais ce même policier se trouve être aussi gentil et plutôt un très bon enquêteur. Car notre héros ne peut QUE voir les meurtriers, mais n'a aucune idée de comment ils ont réussi leurs coups ! C'est à notre sherlock holmes de découvrir comment et à casser les alibis de chacun. C''est sympa, les enquêtes sont déjà un poil compliqué et le couple fonctionnent bien. De bon augure pour la suite ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gifted-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après La traque et avant Le corbeau (affaire Grégory) , la jeune maison d'édition petitàpetit qui continue son ascension , sort une BD-doc sur l'affaire Godard . Ce fait divers avait fait trembler la France au début des années 2000, avec la disparition mystérieuse d'une famille entière . Le fil narratif commence avec la présentation de la famille et surtout du père , le médecin Yves Godard . En alternant pages BD et pages documentaires , on apprend le passé du docteur, ses aspirations et son mode de vie . Le récit s'attarde sur lui car il représente le chainon essentiel de cette histoire macabre . Aux scènes familiales , vient en parallèle l'enquête policière avec le travail de terrain , les questions posées aux éventuels témoins , les hypothèses émises par les forces de l'ordre , en somme l'enquête essayant de remonter ce fil d'Ariane jusqu'au tout début pour tenter de comprendre . Une fois de plus, le lecteur est accaparé par la lecture de cette enquête , les témoignages , les policiers désabusés par tant de mystères , les regrets de certains sur des actions entreprises ou non , on pense à ce garde-côte qui n'a pas poussé plus loin sa curiosité et qui s'en veut énormément ; le talent de Pascal Bresson transpire dans ces pages immersives . Le trait réaliste de Samuel Figuière convient parfaitement au propos et donne une réelle plus-value au récit . Je ne connaissais pas cette histoire , mais je dois bien avouer qu'elle est autant empreinte de mystères que celle de La traque avec Dupont de Ligonnès . Malgré les preuves retrouvées bien après la disparition , il demeure de nombreuses interrogations, avec en plus la présence d'un "corbeau" . Le mystère reste entier ! En octobre , paraîtra Le corbeau , centré sur l'affaire Grégory 😉
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Titre de l'album : Disparus - L'affaire Godard Scenariste de l'album : Pascal Bresson , Béatrice Merdrignac Dessinateur de l'album : Samuel Figuière Coloriste : Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Le 1er septembre 1999, un père et ses deux enfants quittent le port de Saint-Malo en voilier. Quelques jours plus tard, l'annexe du navire est retrouvée sur une mer d'huile, dans l'incompréhension la plus totale. À son bord, un chéquier au nom de M. Yves Godard. Et c'est là que tout commence... pour ne jamais finir. À travers les yeux des enquêteurs, suivez une des plus mystérieuses disparitions de la fin du XXe siècle. Précisément illustré et documenté, ce Docu-BD vous plongera au plus profond de cette affaire qui continue de faire trembler l'ouest de la France. Critique : Après La traque et avant Le corbeau (affaire Grégory) , la jeune maison d'édition petitàpetit qui continue son ascension , sort une BD-doc sur l'affaire Godard . Ce fait divers avait fait trembler la France au début des années 2000, avec la disparition mystérieuse d'une famille entière . Le fil narratif commence avec la présentation de la famille et surtout du père , le médecin Yves Godard . En alternant pages BD et pages documentaires , on apprend le passé du docteur, ses aspirations et son mode de vie . Le récit s'attarde sur lui car il représente le chainon essentiel de cette histoire macabre . Aux scènes familiales , vient en parallèle l'enquête policière avec le travail de terrain , les questions posées aux éventuels témoins , les hypothèses émises par les forces de l'ordre , en somme l'enquête essayant de remonter ce fil d'Ariane jusqu'au tout début pour tenter de comprendre . Une fois de plus, le lecteur est accaparé par la lecture de cette enquête , les témoignages , les policiers désabusés par tant de mystères , les regrets de certains sur des actions entreprises ou non , on pense à ce garde-côte qui n'a pas poussé plus loin sa curiosité et qui s'en veut énormément ; le talent de Pascal Bresson transpire dans ces pages immersives . Le trait réaliste de Samuel Figuière convient parfaitement au propos et donne une réelle plus-value au récit . Je ne connaissais pas cette histoire , mais je dois bien avouer qu'elle est autant empreinte de mystères que celle de La traque avec Dupont de Ligonnès . Malgré les preuves retrouvées bien après la disparition , il demeure de nombreuses interrogations, avec en plus la présence d'un "corbeau" . Le mystère reste entier ! En octobre , paraîtra Le corbeau , centré sur l'affaire Grégory 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/disparus-l-affaire-godard/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nouveau manga d'enquête en duo dans le catalogue de Vega avec un tome assez rafraichissant. Le couple Policier / Lycéen est super sympa. Notre "héros" ne souhaitant se servir de ses pouvoirs se retrouve embarqué dans des enquêtes "contre son gré" par un policier suffisant malin pour le piéger. Mais ce même policier se trouve être aussi gentil et plutôt un très bon enquêteur. Car notre héros ne peut QUE voir les meurtriers, mais n'a aucune idée de comment ils ont réussi leurs coups ! C'est à notre sherlock holmes de découvrir comment et à casser les alibis de chacun. C''est sympa, les enquêtes sont déjà un poil compliqué et le couple fonctionnent bien. De bon augure pour la suite !
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En voici une super découverte et une BD aussi dense que bien réalisée et sur un sujet innovant : un cirque et la légende qui le poursuit et le dirige. D'un simple fait divers, on arrive à une vraie légende envoutante en passant par une véritable enquête porté par un lieutenant au caractère bien trempé. Un enquêteur qui ne lâche pas l'affaire et qui nous emmène avec lui dans le tréfonds d'une légende aux ramifications multicentenaires. C'est dense, c'est prenant, parfois stressant, mais c'est surtout très bon. Et, au vu de la fin, j'avoue être en plus très intrigué par la suite annoncée...