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Avant de parler de Gospel, je voulais faire un petit focus sur la qualité de la collection grand format de Urban Comics. En deux mots : c'est bien la classe ! Franchement le grand format rend bien hommage aux différents dessins, la finition est top, les couvertures travaillées, la pagination importante..... On a (peut-être faussement, allez savoir) l'impression d'en avoir pour son argent. Pour ce qui est de ce Gospel, j'ai pour ma part beaucoup aimée cette histoire de chevalerie. Le contexte de la séparation de l'Église protestante et Rome (et une espèce de saint Barthélémy anglaise) est intriguant, car forcement peu traité chez nous. L'histoire elle-même est aussi bien trouvée avec un passage à l'âge adulte de notre héroïne qui se fait par une perte de ses illusions d'enfant au travers d'une démystification de légendes catholiques locales. C'est bien rythmée et bien dessiné. On se demande juste à quoi sert la surcouche "du conteur". Si cela apporte un parallèle entre le passé et le présent, cela reste super marginal (que ce soit en termes de pages ou d'histoire) par rapport à l'aventure de Matilde. Une belle réussite pour une collection qui sort peu de tome, mais de qualités.
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Titre de l'album : Gospel Scenariste de l'album : Will Morris Dessinateur de l'album : Will Morris Coloriste : Will Morris Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Alors que le roi Henri VIII plonge son royaume dans la tourmente, Matilde, une jeune femme aspirant à devenir une grande héroïne, attend avec impatience que l'aventure frappe à sa porte. Malheureusement pour elle, c'est le Diable qui le fait. Poussés à l'action par cette infernale apparition, Matilde et le conteur Pitt partiront en quête de réponse dans ce monde plein de dangers et de magie, et participeront à écrire la petite et la grande Histoire du royaume d'Angleterre. Critique : Avant de parler de Gospel, je voulais faire un petit focus sur la qualité de la collection grand format de Urban Comics. En deux mots : c'est bien la classe ! Franchement le grand format rend bien hommage aux différents dessins, la finition est top, les couvertures travaillées, la pagination importante..... On a (peut-être faussement, allez savoir) l'impression d'en avoir pour son argent. Pour ce qui est de ce Gospel, j'ai pour ma part beaucoup aimée cette histoire de chevalerie. Le contexte de la séparation de l'Église protestante et Rome (et une espèce de saint Barthélémy anglaise) est intriguant, car forcement peu traité chez nous. L'histoire elle-même est aussi bien trouvée avec un passage à l'âge adulte de notre héroïne qui se fait par une perte de ses illusions d'enfant au travers d'une démystification de légendes catholiques locales. C'est bien rythmée et bien dessiné. On se demande juste à quoi sert la surcouche "du conteur". Si cela apporte un parallèle entre le passé et le présent, cela reste super marginal (que ce soit en termes de pages ou d'histoire) par rapport à l'aventure de Matilde. Une belle réussite pour une collection qui sort peu de tome, mais de qualités. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gospel?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Hop la, vous reprendrez bien une petite tranche d'Alan Moore ? Bon ok je dois être honnête, c'est du très bon Alan moore. De l'époque de sa jeunesse. Une époque où il avait pu réaliser des histoires courtes sur certain des héros les plus connus de l'univers DC: les Green lanterns Superman Swamp Thing Batman même Vigilante (surement le moins connu du lot). Des histoires illustrées par des grands noms de l'époque qui nous montrent l'étendu du talent de compteur de maitre Alan Moore. Les nouveaux lecteurs pourront découvrir le talent de Moore à ses debuts (s'ils passent outre les dessins un peu old school) et les vrais fans trouveront même une histoire inédite du maitre.
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Titre de l'album : Alan Moore présente DC Comics Scenariste de l'album : Alan Moore Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Acclamé comme l'un des scénaristes les plus influents de l'industrie des comics, Alan MOORE a laissé une empreinte indélébile sur le genre, marquant l'ensemble de la pop culture au passage. De sa reprise de SWAMP THING à l'ouragan WATCHMEN, en passant par son mythique V POUR VENDETTA, l'auteur britannique a également proposé sa propre version des personnages phares de DC Comics. Batman, Superman, Green Lantern... tous se sont renouvelés sous sa plume, se sont vus réinventés. Ce recueil regroupe l'ensemble des épisodes qu'Alan MOORE a scénarisés pour l'éditeur américain, et que des artistes incontournables de l'industrie ont illustrés, tels Dave GIBBONS (WATCHMEN), Kevin O'NEILL (La Ligue des Gentlemen Extraordinaires), Rick VEITCH (SWAMP THING) ou encore Klaus JANSON (Daredevil). Critique : Hop la, vous reprendrez bien une petite tranche d'Alan Moore ? Bon ok je dois être honnête, c'est du très bon Alan moore. De l'époque de sa jeunesse. Une époque où il avait pu réaliser des histoires courtes sur certain des héros les plus connus de l'univers DC: les Green lanterns Superman Swamp Thing Batman même Vigilante (surement le moins connu du lot). Des histoires illustrées par des grands noms de l'époque qui nous montrent l'étendu du talent de compteur de maitre Alan Moore. Les nouveaux lecteurs pourront découvrir le talent de Moore à ses debuts (s'ils passent outre les dessins un peu old school) et les vrais fans trouveront même une histoire inédite du maitre. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alan-moore-presente-dc-comics?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Artiste complète , Anne-Perrine Couët nous délivre une première oeuvre plutôt marquante avec cette biographie romancée de la comtesse Bathory . Un personnage du début du XVIIème dont j'ignorais l'existence , et que j'ai découvert avec un énorme plaisir en lisant ce magnifique ouvrage à la reliure rouge sang . L'auteure utilise 3 couleurs essentiellement : un jaune moutarde associé à un noir et blanc crayonné du plus bel effet . On a l'impression de contempler une toile de Jouy d'époque (même si ce style arrivera plus vers 1700) . Les visages sont expressifs , les décors prennent vie à tel point qu'on entendrait presque le parquet craquer sous les pas des protagonistes . Un véritable travail de recherche historique a été soigneusement effectué aussi , et cela transparaît sur les costumes , l'architecture et , bien-sûr le contexte de l'époque avec une Hongrie enclavée entre deux grands empires : au nord le Saint-Empire Romain Germanique des Habsbourg ; au sud l'Etat le plus puissant du monde en 1600 , l'Empire Ottoman de Mehmed III . Sur ce fond de rivalité , nous débutons par le procès de la comtesse avec les témoignages de ses employés . Elle est accusée de sorcellerie et d'assassinats multiples avec tortures . Au fil des échanges entre témoins et procureurs , nous allons découvrir sa vie , sa jeunesse , son mariage arrangé , la naissance de ses enfants , son quotidien avec ses passions et sa façon de diriger . De ce jugement va ressortir une femme incroyablement en avance sur son époque ,et on va très vite se rendre compte qu'il s'agit d'un simulacre de procès . Torture des témoins , dépositions sous contrainte etc .... Tout est mis en oeuvre pour la destituer . Là où elle use de techniques herboristes pour soigner , on va y déceler de la sorcellerie . Elle prend sous son aile une rebouteuse qui va "ouvrir" ces femmes trop seules (les maris faisant la guerre) aux plaisirs féminins et à un épanouissement sexuel non dépendant de l'homme . Là encore : sorcellerie ! Cet avant-gardisme ne passe absolument pas auprès du clergé et des autorités locales . Un complot va se mettre en place et le terrible couperet va s'abattre sur cette héroïne hongroise . Il est impossible de ne pas éprouver d'empathie pour cette femme au destin tragique . Sa vivacité d'esprit , sa modernité , son amour pour ses enfants et son mari , et le soin qu'elle mettait à assurer une vie meilleure pour ses domestiques , sont autant de qualités admirables resituées historiquement . Un grand bravo à cette jeune artiste qui fait preuve d'une maturité certaine dans ses planches ainsi que le scénario ciselé à merveille . Les dialogues sont par ailleurs très bien écrits . Un sans faute pour Madame Couët ! J'ai déjà hâte de lire sa prochaine oeuvre 🙂
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Titre de l'album : Bathory - La comtesse maudite Scenariste de l'album : Anne-Perrine Couët Dessinateur de l'album : Anne-Perrine Couët Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Élisabeth Báthory est plus connue sous le nom de "comtesse sanglante". Sa légende a circulé par-delà les frontières et les époques. Entre peur et fascination érotique. Hongrie, 1611. La comtesse fait face à de terribles accusations. Elle aurait torturé et tué des centaines de jeunes femmes vierges. Pour s'assurer une éternelle jeunesse ! Et si cette image avait été injustement forgée par l'histoire ?Si elle était le résultat d'un complot qui n'avait eu pour but que de l'écarter de son pouvoir ? Élisabeth Báthory, vampire, tueuse en série ou juste "une sorcière comme les autres" ? Critique : Artiste complète , Anne-Perrine Couët nous délivre une première oeuvre plutôt marquante avec cette biographie romancée de la comtesse Bathory . Un personnage du début du XVIIème dont j'ignorais l'existence , et que j'ai découvert avec un énorme plaisir en lisant ce magnifique ouvrage à la reliure rouge sang . L'auteure utilise 3 couleurs essentiellement : un jaune moutarde associé à un noir et blanc crayonné du plus bel effet . On a l'impression de contempler une toile de Jouy d'époque (même si ce style arrivera plus vers 1700) . Les visages sont expressifs , les décors prennent vie à tel point qu'on entendrait presque le parquet craquer sous les pas des protagonistes . Un véritable travail de recherche historique a été soigneusement effectué aussi , et cela transparaît sur les costumes , l'architecture et , bien-sûr le contexte de l'époque avec une Hongrie enclavée entre deux grands empires : au nord le Saint-Empire Romain Germanique des Habsbourg ; au sud l'Etat le plus puissant du monde en 1600 , l'Empire Ottoman de Mehmed III . Sur ce fond de rivalité , nous débutons par le procès de la comtesse avec les témoignages de ses employés . Elle est accusée de sorcellerie et d'assassinats multiples avec tortures . Au fil des échanges entre témoins et procureurs , nous allons découvrir sa vie , sa jeunesse , son mariage arrangé , la naissance de ses enfants , son quotidien avec ses passions et sa façon de diriger . De ce jugement va ressortir une femme incroyablement en avance sur son époque ,et on va très vite se rendre compte qu'il s'agit d'un simulacre de procès . Torture des témoins , dépositions sous contrainte etc .... Tout est mis en oeuvre pour la destituer . Là où elle use de techniques herboristes pour soigner , on va y déceler de la sorcellerie . Elle prend sous son aile une rebouteuse qui va "ouvrir" ces femmes trop seules (les maris faisant la guerre) aux plaisirs féminins et à un épanouissement sexuel non dépendant de l'homme . Là encore : sorcellerie ! Cet avant-gardisme ne passe absolument pas auprès du clergé et des autorités locales . Un complot va se mettre en place et le terrible couperet va s'abattre sur cette héroïne hongroise . Il est impossible de ne pas éprouver d'empathie pour cette femme au destin tragique . Sa vivacité d'esprit , sa modernité , son amour pour ses enfants et son mari , et le soin qu'elle mettait à assurer une vie meilleure pour ses domestiques , sont autant de qualités admirables resituées historiquement . Un grand bravo à cette jeune artiste qui fait preuve d'une maturité certaine dans ses planches ainsi que le scénario ciselé à merveille . Les dialogues sont par ailleurs très bien écrits . Un sans faute pour Madame Couët ! J'ai déjà hâte de lire sa prochaine oeuvre 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bathory-la-comtesse-maudite/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- biographie
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Et oui il n'y a pas que les comics et les mangas durant l'été, il y a aussi les petites parutions jeunesses qui profitent de l'été et de l'endormissement des gros éditeurs pour tenter de se faire une place sur les étals. Et les éditions Jungle y arrivent pas mal. Apres le sympathique "Ursula, mon père cet enfer", les voilà cette fois ci avec un titre, toujours jeunesse, mais résolument différents avec une aventure fantastique dans un monde Nordique imaginaire. Et encore plus qu'Ursula, la mayonnaise prend super bien. Bien aidé par le dessin très dynamique (même si certains chicots sont... étranges) et la coloration superbe, cet album est une excellente découverte. L'histoire est dynamique sans être trop exubérante. On s’accroche vitre à nos deux héros et on a tout de suite envie de suivre la petite Lena et son caractère bien trempé. A contrario de beaucoup de lecture jeunesse, cet album se lit lentement ce qui est plutôt un bon point car cela laisse le temps de bien apprivoiser les personnages et l'univers. Bref un bon premier tome qui ravira petite fille comme petit garçons.
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Titre de l'album : Les aventures d'Alduin et Léna t1 Scenariste de l'album : Legendre d'apres Estelle Faye Dessinateur de l'album : Pocetta - Baldari Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Dans le village de Rosheim, Alduin et Léna sont les meilleurs amis du monde. Pourtant tout les sépare : Alduin est le fils du chef ; Léna est la fille de la guérisseuse. Un jour, ils découvrent que les Guerriers de Glace, ces êtres cruels qui vivent au-delà des montagnes, reviennent au village pour enlever une jeune fille. Alduin surprend une discussion entre villageois : ils sont prêts à sacrifier son amie pour épargner leurs filles. Léna décide de s'enfuir... Critique : Et oui il n'y a pas que les comics et les mangas durant l'été, il y a aussi les petites parutions jeunesses qui profitent de l'été et de l'endormissement des gros éditeurs pour tenter de se faire une place sur les étals. Et les éditions Jungle y arrivent pas mal. Apres le sympathique "Ursula, mon père cet enfer", les voilà cette fois ci avec un titre, toujours jeunesse, mais résolument différents avec une aventure fantastique dans un monde Nordique imaginaire. Et encore plus qu'Ursula, la mayonnaise prend super bien. Bien aidé par le dessin très dynamique (même si certains chicots sont... étranges) et la coloration superbe, cet album est une excellente découverte. L'histoire est dynamique sans être trop exubérante. On s’accroche vitre à nos deux héros et on a tout de suite envie de suivre la petite Lena et son caractère bien trempé. A contrario de beaucoup de lecture jeunesse, cet album se lit lentement ce qui est plutôt un bon point car cela laisse le temps de bien apprivoiser les personnages et l'univers. Bref un bon premier tome qui ravira petite fille comme petit garçons. Autres infos : Editions Jungle Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alduin-et-lena-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement