Aller au contenu
  • S’inscrire

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'marine'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Les forums BD
    • Toute la BD
    • Projets participatifs
    • Petites Annonces BD
    • Liens BD vers ailleurs
  • Et si on parlait d'autre chose que la bande dessinée ?
    • Améliorons 1001BD
    • Films et séries TV
    • 1001 Jeux Video
    • Livres - Musique - Spectacles - Théatre - Musées
    • 1001 choses à dire
  • TEAM

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui contiennent…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


4 résultats trouvés

  1. Kevin Nivek

    Et que se taisent les vagues

    Après Là où se termine la terre et Le temps des humbles, l'éditeur Steinkis nous offre le dernier tome de la trilogie chilienne des époux Frappier. Avec Et que se taisent les vagues, ils viennent conclure une description du pays des poètes en pleine effervescence politique. Tout commence en 1959 avec le jeune Luis Ayala issu des classes populaires, apprenant la débrouille avec ses grands-parents. Il raconte sa vie sans concessions au duo d'auteurs. A cette époque, l'avenir scolaire était plutôt restreint pour les classes moyennes voire basses de la société. Aussi il décide de s'engager dans la Marine nationale avec l'objectif d'y poursuivre ses études plus tard. Nous sommes en 1970 et prenons la direction donc une ville à la résonance sublime : Valparaiso et son école des mousses. Il y décrit les brimades, les écarts de classe très souvent injustifiés entre officiers et sous-officiers, les méthodes de fonctionnement de ce corps militaire empruntant les codes aux américains, aux anciens criminels de guerre nazis, mais aussi plus directement au système nazi lui même ! Dans ce pays sous l'influence de la CIA, conspuant les idées communistes associées à "l'ennemi" soviétique, c'est toute une éducation voire de l'endoctrinement que réalise la Marine sous couvert des dirigeants. Les élections approchants avec Salvador Allende se présentant pour la quatrième fois, les messes basses naissent puis s'accumulent dans les troupes des jeunes mousses. Un nouvel avenir semble possible avec un essor social important ! La conscience politique s'éveille au sein des sous-officiers et la victoire d'Allende va les conforter dans leurs idéaux. Mais dans l'ombre, le fameux coup d'état du 11 septembre 1973 se prépare chez les officiers ! Par le prisme des jeunes marins, vous ne raterez rien de ce terrible fait d'histoire. Une immersion profonde dans l'armée avec de nombreux dialogues passionnés/passionnants sur fond de lutte de classes. Ce récit respire l'intelligence et invite grandement à réfléchir aux conséquences des choix politiques. Dessiné en noir et blanc, le trait semi-réaliste alterne les cases presque photographiques des bâtiments militaires et autres vues aériennes; avec un style minimaliste sur les visages des personnages. Une grande galerie de protagonistes compose cette histoire, vous pourrez éprouvez certaines difficultés à bien suivre le fil et en reconnaître certains. Ce n'est pas dramatique en soi, l'essentiel étant la pertinence du propos et la plongée abyssale dans cette société d'il y a à peine 50 ans en pleine lutte existentielle. On apprend et on ne sort pas indemne d'une telle lecture !
  2. Titre de l'album : Et que se taisent les vagues Scenariste de l'album : Désirée Frappier Dessinateur de l'album : Alain Frappier Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Chili, 1973. Alerté par les discours conspirationnistes de leurs officiers, un groupe de jeunes marins se retrouve témoin des préparatifs du complot visant à destituer le gouvernement de l'Unité populaire. Sur fond de conscience de classes, le soutien au président nouvellement élu Salvador Allende gagne les troupes. La riposte s'organise. S'engage alors une véritable course contre la montre pour éviter le coup d'État du 11 septembre. Une lutte sociale héroïque et peu connue qui intervient à l'heure où décline la démocratie et se met en place une dictature. Critique : Après Là où se termine la terre et Le temps des humbles, l'éditeur Steinkis nous offre le dernier tome de la trilogie chilienne des époux Frappier. Avec Et que se taisent les vagues, ils viennent conclure une description du pays des poètes en pleine effervescence politique. Tout commence en 1959 avec le jeune Luis Ayala issu des classes populaires, apprenant la débrouille avec ses grands-parents. Il raconte sa vie sans concessions au duo d'auteurs. A cette époque, l'avenir scolaire était plutôt restreint pour les classes moyennes voire basses de la société. Aussi il décide de s'engager dans la Marine nationale avec l'objectif d'y poursuivre ses études plus tard. Nous sommes en 1970 et prenons la direction donc une ville à la résonance sublime : Valparaiso et son école des mousses. Il y décrit les brimades, les écarts de classe très souvent injustifiés entre officiers et sous-officiers, les méthodes de fonctionnement de ce corps militaire empruntant les codes aux américains, aux anciens criminels de guerre nazis, mais aussi plus directement au système nazi lui même ! Dans ce pays sous l'influence de la CIA, conspuant les idées communistes associées à "l'ennemi" soviétique, c'est toute une éducation voire de l'endoctrinement que réalise la Marine sous couvert des dirigeants. Les élections approchants avec Salvador Allende se présentant pour la quatrième fois, les messes basses naissent puis s'accumulent dans les troupes des jeunes mousses. Un nouvel avenir semble possible avec un essor social important ! La conscience politique s'éveille au sein des sous-officiers et la victoire d'Allende va les conforter dans leurs idéaux. Mais dans l'ombre, le fameux coup d'état du 11 septembre 1973 se prépare chez les officiers ! Par le prisme des jeunes marins, vous ne raterez rien de ce terrible fait d'histoire. Une immersion profonde dans l'armée avec de nombreux dialogues passionnés/passionnants sur fond de lutte de classes. Ce récit respire l'intelligence et invite grandement à réfléchir aux conséquences des choix politiques. Dessiné en noir et blanc, le trait semi-réaliste alterne les cases presque photographiques des bâtiments militaires et autres vues aériennes; avec un style minimaliste sur les visages des personnages. Une grande galerie de protagonistes compose cette histoire, vous pourrez éprouvez certaines difficultés à bien suivre le fil et en reconnaître certains. Ce n'est pas dramatique en soi, l'essentiel étant la pertinence du propos et la plongée abyssale dans cette société d'il y a à peine 50 ans en pleine lutte existentielle. On apprend et on ne sort pas indemne d'une telle lecture ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/et-que-se-taisent-les-vagues/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Titre de l'album : Les nouvelles aventures de Bruce J. Hawker - Tome 1 - L'œil du marais Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Carlos Puerta Coloriste : Carlos Puerta Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Bruce J. Hawker est de retour, au commandement du Lark. Mais à bord, les rumeurs vont bon train : le voilier serait maudit, à moins qu'il ne s'agisse de son capitaine.... Ce n'est pas l'intéressé qui démentira, exigeant de ses hommes qu'ils le suivent jusqu'au bout de l'enfer. Et lorsque la vigie du Lark aperçoit la voile d'un ordre disparu depuis presque cinq siècles, on peut se demander si ce n'est pas réellement le diable qui tient la barre... Critique : Bruce J. Hawker est l'une des séries emblématiques de M. Vance. Le Lombard poursuit sa volonté de redonner un coup de neuf à ses vieilles séries pour les amoureux de la bd franco belge avec cette fois-ci M. Bec au scénario et M. Puerta au dessin et à la colorisation. Inutile de dire qu'il est plus que difficile de succéder au génie de Vance au dessin. J'étais amateur de la série lorsque j'ai découvert la bd plus jeune, et j'en ai une intégrale dans ma bibliothèque, pourtant il faut reconnaitre que si cette série m'a toujours emballée par son ambiance et ses dessins, elle ne m'a pas laissé de souvenirs impérissable par son héros ou ses scénarios. Je pense très sincèrement que le dessin de Carlos Puerta va emballer une grande partie des lecteurs. C'est assez bluffant même si je ne saurais dire ce qui me retient de tomber dans l'enthousiasme fou. Il y a comme une impression de mélange des techniques de dessins à l'ancienne avec une colorisation peut être plus moderne avec laquelle mon oeil a du mal à trouver ses repères. Difficile d'expliquer pourquoi car le rendu est comme la couverture, vraiment magnifique. Bon côté scénario, Bec nous livre une aventure assez originale, un peu historique, matinée d'une recherche de trésors, et finalement plutôt fraîche, après un début heureusement très naval. Clairement je lis Bruce J. Hawker surtout pour la partie navale que je trouve passionnante, alors j'en ressors un peu frustré n'ayant pas eu assez mon compte de vie à bord, de combats navals dantesques, de mutinerie ou autres actes de pirateries. Notre héros y est presque un peu discret et pas si influent que nous pourrions l'espérer pour le moment, mais de ce côté c'est finalement assez fidèle à mon souvenir de cette série. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nouvelles-aventures-de-bruce-j-hawker-tome-1-l-oeil-du-marais?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Bruce J. Hawker est l'une des séries emblématiques de M. Vance. Le Lombard poursuit sa volonté de redonner un coup de neuf à ses vieilles séries pour les amoureux de la bd franco belge avec cette fois-ci M. Bec au scénario et M. Puerta au dessin et à la colorisation. Inutile de dire qu'il est plus que difficile de succéder au génie de Vance au dessin. J'étais amateur de la série lorsque j'ai découvert la bd plus jeune, et j'en ai une intégrale dans ma bibliothèque, pourtant il faut reconnaitre que si cette série m'a toujours emballée par son ambiance et ses dessins, elle ne m'a pas laissé de souvenirs impérissable par son héros ou ses scénarios. Je pense très sincèrement que le dessin de Carlos Puerta va emballer une grande partie des lecteurs. C'est assez bluffant même si je ne saurais dire ce qui me retient de tomber dans l'enthousiasme fou. Il y a comme une impression de mélange des techniques de dessins à l'ancienne avec une colorisation peut être plus moderne avec laquelle mon oeil a du mal à trouver ses repères. Difficile d'expliquer pourquoi car le rendu est comme la couverture, vraiment magnifique. Bon côté scénario, Bec nous livre une aventure assez originale, un peu historique, matinée d'une recherche de trésors, et finalement plutôt fraîche, après un début heureusement très naval. Clairement je lis Bruce J. Hawker surtout pour la partie navale que je trouve passionnante, alors j'en ressors un peu frustré n'ayant pas eu assez mon compte de vie à bord, de combats navals dantesques, de mutinerie ou autres actes de pirateries. Notre héros y est presque un peu discret et pas si influent que nous pourrions l'espérer pour le moment, mais de ce côté c'est finalement assez fidèle à mon souvenir de cette série.
×
×
  • Créer...