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  1. Kevin Nivek

    La rafle d'Izieu

    A l'occasion du funeste anniversaire des 80 ans de la rafle d'Izieu , la maison d'éditions La boîte à bulles , publie ce très bel ouvrage racontant les faits . L'auteur breton Pascal Bresson poursuit son travail sur cette période après avoir réalisé des histoires sur Simone Veil et les combats des époux Klarsfeld . Il signe un scénario aux faux airs d'enquête policière . Les actes atroces commis par les nazis sous l'occupation composent l'introduction du livre . Puis , l'ensemble des personnages ayant été concernés de près ou de loin par cette rafle sont mis sous les feux des projecteurs . Chacun se posant moult questions , comme ce chef de gendarmerie réalisant une enquête de terrain et d'investigation afin de savoir comment cela a pu arriver et qui sont les coupables ! Car cette colonie d'enfants juifs était discrète et à l'écart des grandes villes . Rappelons que nous sommes en avril 1944 , la fin de la guerre est proche et les nazis sentent bien que le vent a tourné dans le mauvais sens pour eux ! Pourquoi donc s'en prendre à ces 45 enfants dans une certaine urgence alors que les signes d'une défaite prochaine sont proches ? Dénonciation ? Simple volonté de Klaus Barbie ? Les deux ? De nombreux témoignages viennent compléter ce drame sur une période couvrant la rafle elle même , puis les jours suivants et enfin des années plus tard lors du procès de Barbie . Les ellipses sont nombreuses et il faut rester bien attentif au cours de la lecture pour bien repérer les différents protagonistes . La ligne clair du dessinateur italien Giulio Salvadori rend l'exercice plus facile , les visages sont reconnaissables même en vieillissant et surtout , le choix de ce type de graphisme atténue un peu les horreurs rencontrées durant la lecture . Un style plus réaliste eut été insoutenable , tant le récit peut se montrer poignant par moments . Les couleurs sont ternes , en écho avec cette bien sombre période . Une lecture nécessaire pour ne pas oublier . Vous pouvez visiter le site qui se trouve dans l'Ain .
  2. Titre de l'album : La rafle d'Izieu Scenariste de l'album : Pascal Bresson Dessinateur de l'album : Giulio Salvadori Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Début 1943, Sabine et Miron Zlatin avaient créé à Izieu, dans l'Ain, une colonie pour accueillir et protéger des enfants juifs, en zone italienne. Mais le 8 septembre 1943, l'armée italienne capitule face aux Alliés et laisse sa place aux troupes allemandes dans le Sud-Est de la France. Début 1944, les signaux d'alarme se multiplient avec des arrestations à Chambéry et aux alentours et avec le remplacement du sous-préfet de Belley, protecteur de la colonie. Mais avant que la colonie ne soit effectivement dispersée, le 6 avril 1944, débarquent un détachement de la Wehrmacht et 3 officiers SS qui embarquent sans ménagement les quarante-cinq enfants et les sept adultes de la colonie. Seul échappe à la rafle Léon Reifman qui a pu sauter par la fenêtre et trouver refuge chez les voisins, les Perticoz. Ces derniers ont eux-mêmes assisté, impuissants, à la rafle... Ils ne comprennent pas : pourquoi s'en prendre ainsi à des enfants ? Qui a bien pu attirer l'attention de Klaus Barbie et de ses sbires sur cette paisible colonie ? Y aurait-il eu dénonciation ? Pendant ce temps, les enfants sont emmenés à Lyon puis Drancy avant leur déportation et leur extermination. Critique : A l'occasion du funeste anniversaire des 80 ans de la rafle d'Izieu , la maison d'éditions La boîte à bulles , publie ce très bel ouvrage racontant les faits . L'auteur breton Pascal Bresson poursuit son travail sur cette période après avoir réalisé des histoires sur Simone Veil et les combats des époux Klarsfeld . Il signe un scénario aux faux airs d'enquête policière . Les actes atroces commis par les nazis sous l'occupation composent l'introduction du livre . Puis , l'ensemble des personnages ayant été concernés de près ou de loin par cette rafle sont mis sous les feux des projecteurs . Chacun se posant moult questions , comme ce chef de gendarmerie réalisant une enquête de terrain et d'investigation afin de savoir comment cela a pu arriver et qui sont les coupables ! Car cette colonie d'enfants juifs était discrète et à l'écart des grandes villes . Rappelons que nous sommes en avril 1944 , la fin de la guerre est proche et les nazis sentent bien que le vent a tourné dans le mauvais sens pour eux ! Pourquoi donc s'en prendre à ces 45 enfants dans une certaine urgence alors que les signes d'une défaite prochaine sont proches ? Dénonciation ? Simple volonté de Klaus Barbie ? Les deux ? De nombreux témoignages viennent compléter ce drame sur une période couvrant la rafle elle même , puis les jours suivants et enfin des années plus tard lors du procès de Barbie . Les ellipses sont nombreuses et il faut rester bien attentif au cours de la lecture pour bien repérer les différents protagonistes . La ligne clair du dessinateur italien Giulio Salvadori rend l'exercice plus facile , les visages sont reconnaissables même en vieillissant et surtout , le choix de ce type de graphisme atténue un peu les horreurs rencontrées durant la lecture . Un style plus réaliste eut été insoutenable , tant le récit peut se montrer poignant par moments . Les couleurs sont ternes , en écho avec cette bien sombre période . Une lecture nécessaire pour ne pas oublier . Vous pouvez visiter le site qui se trouve dans l'Ain . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-rafle-d-izieu/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Titre de l'album : La neige était sale Scenariste de l'album : Jean-Luc Fromental Dessinateur de l'album : Yslaire Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Frank est le fils de Lotte, tenancière de la maison close que fréquentent les forces d'occupation de cette ville moyenne d'Europe de l'Est jamais nommée, figée dans les pénuries, le froid et la sourde horreur des années de guerre. Il a 17 ans et les filles n'ont plus de secrets pour lui, puisqu'il a les pensionnaires de sa mère à disposition. Sans savoir ce qu'il cherche, Frank se laisse glisser sur la pente du banditisme, assassine, sans raison matérielle ni patriotique, un occupant particulièrement répugnant, vole et tue une vieille femme qu'il connaît depuis l'enfance, et plonge dans un avilissement que seule éclaire l'image idéalisée de Sissy, sa chaste voisine, éperdument amoureuse de lui. La déchéance volontaire peut-elle conduire à la rédemption ? C'est la question lancinante que soulève La neige était sale, le grand roman existentialiste de Georges Simenon, adapté avec brio par Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire. Critique : Je dois bien reconnaître n'avoir jamais lu un roman de Simenon , mais cette adaptation donne grandement l'envie de s'y plonger . Lorsqu'un artiste tel que Monsieur Yslaire réalise ces planches d'une beauté animale , il ne reste plus qu'à succomber . Son noir et blanc (similaire à la saga Sambre) est lumineux , avec une légère dotation de couleurs pastels à de rares occasions car ici nous baignons dans la noirceur de l'âme . Grand spécialiste des polars, Fromental nous plonge dans une ville occupée pendant la guerre , avec les galères d'approvisionnements en tous genres , le trafic au marché noir , les caïds faisant la loi , les filles de joie et cette présence occupante presque invisible mais terriblement étouffante . Nous suivons le parcours de Franck dans ce chaos , et ce jeune homme ne présente pas les qualités idoines du héros parfais de roman . Il est égoïste , violent , détaché du monde l'environnant , pourtant , sa rencontre avec une jeune femme aussi douce que belle va bouleverser son existence . Au son des bottes claquant dans les rues sales et boueuses d'une ville sous la neige , nous découvrons une autre voie possible pour Franck , un semblant de rédemption . Des dialogues de films noirs , des gueules de cinéma , un décorum angoissant , les auteurs nous plongent dans ce monde obscur avec brio . Chaque page tournée est un plaisir pour les rétines , le suspens est omniprésent , comment tout cela peut-il finir ?? Cette allégorie à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale (en Belgique ou en France) démontre une nouvelle fois de quoi l'homme est capable , du pire au meilleur , mais sous le trait de Yslaire même la crasse parait belle . Un polar indispensable dans toute BDthèque qui se respecte 😉 . Monsieur Yslaire , nous attendons le dénouement de Sambre maintenant ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/collection-simenon-la-neige-etait-sale/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    La neige était sale

    Je dois bien reconnaître n'avoir jamais lu un roman de Simenon , mais cette adaptation donne grandement l'envie de s'y plonger . Lorsqu'un artiste tel que Monsieur Yslaire réalise ces planches d'une beauté animale , il ne reste plus qu'à succomber . Son noir et blanc (similaire à la saga Sambre) est lumineux , avec une légère dotation de couleurs pastels à de rares occasions car ici nous baignons dans la noirceur de l'âme . Grand spécialiste des polars, Fromental nous plonge dans une ville occupée pendant la guerre , avec les galères d'approvisionnements en tous genres , le trafic au marché noir , les caïds faisant la loi , les filles de joie et cette présence occupante presque invisible mais terriblement étouffante . Nous suivons le parcours de Franck dans ce chaos , et ce jeune homme ne présente pas les qualités idoines du héros parfais de roman . Il est égoïste , violent , détaché du monde l'environnant , pourtant , sa rencontre avec une jeune femme aussi douce que belle va bouleverser son existence . Au son des bottes claquant dans les rues sales et boueuses d'une ville sous la neige , nous découvrons une autre voie possible pour Franck , un semblant de rédemption . Des dialogues de films noirs , des gueules de cinéma , un décorum angoissant , les auteurs nous plongent dans ce monde obscur avec brio . Chaque page tournée est un plaisir pour les rétines , le suspens est omniprésent , comment tout cela peut-il finir ?? Cette allégorie à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale (en Belgique ou en France) démontre une nouvelle fois de quoi l'homme est capable , du pire au meilleur , mais sous le trait de Yslaire même la crasse parait belle . Un polar indispensable dans toute BDthèque qui se respecte 😉 . Monsieur Yslaire , nous attendons le dénouement de Sambre maintenant !
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