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Titre de l'album : Un putain de salopard - Tome 2 - O Maneta Scenariste de l'album : Regis Loisel Dessinateur de l'album : Olivier Pont Coloriste : François Lapierre Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Pour échapper aux hommes de main du camp minier, Max et Baia se perdent dans la jungle. Qu'importe, Baia guide, nourrit et soigne Max. En s'enfonçant toujours davantage dans cette forêt tropicale, Baia arrive jusqu'à l'épave d'un avion écrasé il y a quelques années. A son bord, le squelette d'une enfant dont les poignets sont encore ligotés. Serait-ce l'épave de cette vieille histoire de kidnapping de la fille du patron de la mine et d'un beau magot détourné ? De leur côté, Christelle et Charlotte prennent la fuite en direction de chez Corinne. Elles quittent le dispensaire où elles abandonnent un cadavre. Recherchées, les deux infirmières pourront compter sur l'aide de Rego, un vieux flic de la région au passé douteux. Croisant malfrats, chasseurs de trésors, et vieux secrets enfouis, chaque pas dans la jungle amazonienne semble réduire les chances de survie de nos héros. Critique : C'est peu dire que c'est l'une des très grosse sortie que j'attendais avec impatience cet automne. Le tome 1 avait frappé fort, et je l'avais beaucoup apprécié, que ce soit au niveau de l'intrigue qu'au niveau du dessin sublime de M. Pont. J'avais adoré. Et ce tome 2 poursuit exactement la même recette : révélations et scénario bien foutu, scènes d'actions bien pensées, personnages tous travaillés, couleurs et dessins des décors ou personnages somptueux. Une nouvelle vraie réussite. Et je suis ravi de savoir que nos deux auteurs bossent déjà sur le troisième tome. Faut pas laisser refroidir l'ouvrage quand on tient une belle inspiration comme celle là. L'intrigue m'a beaucoup fait penser aux romans de Michel Bussi, et c'est plutôt un compliment 🙂 Les couleurs sont belles et rendent bien les ambiances et la jungle. Inutile donc de faire long. Foncez. Ce tome est un vrai tome d'aventure, bien scénarisé, rythmé avec des personnages supers sympathiques et une intrigue roublarde servis par le dessin rond, expressif et fourmillant de détails du dessinateur de Bout d'ficelle. Rue de Sèvres tient là une sacrée série à mon humble avis. Pas étonnant donc que le tome 3 soit déjà en cours d'écriture. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-putain-de-salopard-tome-2-o-maneta?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Islander - Tome 1 - L'exil Scenariste de l'album : Caryl Ferey Dessinateur de l'album : Corentin Rouge Coloriste : Céline Labriet et Corentin Rouge Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Futur proche Le continent européen est victime de catastrophes multiples, des réfugiés de tous les pays s'amassent au port du Havre, lieu de transit vers un hypothétique salut. L'Islande est encore épargnée, mais pour combien de temps ? Liam, qui a déjà tout perdu, va tenter sa chance en subtilisant le pass d'une migrante, sans savoir que l'Islande aussi se déchire à leur sujet. Ballotté dans le chaos du monde, Liam découvrira qu'il a pris la place d'une femme impliquée dans un mystérieux projet, "Islander" ; sa rédemption, si Liam et ses nouveaux compagnons parviennent à survivre. Après Sangoma, le duo explosif formé par Caryl Férey et Corentin Rouge est de retour avec une trilogie sous haute tension. Un récit d'anticipation plus réaliste que jamais, qui nous emporte vers des terres gelées où espoir, conscience politique et drames intimes se côtoient. Les auteurs inversent l'ordre du monde tel que nous le connaissons aujourd'hui dans un premier tome aussi haletant que prémonitoire. Critique : Il était difficile de ne pas en redemander après le brillant Sangoma. Alors voir ce duo se reformer le temps d'une nouvelle mini série, cela ne pouvait que nous faire saliver. D'autant qu'entre les deux, Corentin Rouge nous a gratifié du sublime Thorgal Wendigo... Alors quand en plus on tombe sur une si belle couverture et un pitch qu'on n'a pas l'impression d'avoir déjà lu cent fois... et bien... Dur de résister. Je vais lever le suspens très vite, cela n'a beau être qu'un tome 1, je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus. D'abord parce qu'avec 160 pages, on rentre vraiment dans le vif du sujet et on est très loin d'une simple introduction. Ensuite parce que Corentin Rouge continue d'affiner sa maitrise, les planches sont belles, certains découpages renforcent le côté spectaculaire de l'action, et une vraie attention est portée aux personnages et à leurs visages. Si en plus vous aimez les décors nordiques ou l'Islande bon, vous allez être servis. Je ne vous en dirais guère plus sur l'histoire de Caryl Ferey, mais excepté si vous faites parti des climatosceptiques, et là je ne peux pas y faire grand chose, vous allez plonger en frissonnant dans ce presque futur qui vous semblera beaucoup trop possible et proche pour ne pas vous donner de sueurs froides. Cependant il ne s'agit là que de la partie immédiatement visible de l'histoire, le reste c'est des destins et des choix humains, pour vivre, pour survivre, dans toute leur âpreté. Je me suis régalé, et je n'ai qu'une hâte : lire la suite. Merci messieurs ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/islander-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ce deuxième volume représente ce que je n'aime pas trop dans ces parutions mensuelles : un tome moyen qui se comprend au niveau de l'histoire car on a passé la phase de surprise et on fait avancer nos personnages, notre histoire et densifier le background. Le dessin est toujours top et l'ambiance toujours aussi pesante. Bref toute une partie nécessaire, mais qui, lu séparément, a un gout de pas assez. On aurait envie de relire celui d'avant mais ce n'est pas vraiment le principe. bref ca dégrade la note de mon point de vu. Je pense toujours que l'ensemble sera une bonne histoire... mais quand elle sera finie.
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Titre de l'album : The one hand & the six fingers tome 2 Scenariste de l'album : Dan Watters | Ram V Dessinateur de l'album : Laurence Campbell Coloriste : Laurence Campbell Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : À Neo Novena, tandis que la nouvelle vague de crimes ravive de vieux traumatismes au sein de la population et de la sphère policière, la presse fait ses choux gras en questionnant l'incarcération du tristement célèbre « tueur à la main ». L'enquête de l'inspecteur Ari Nassar se poursuit, et le conduit à un vernissage d'un genre étonnant, alors que Johannes Vale s'effondre en tentant de comprendre ce qui lui arrive. Et si une puissance invisible était à l'oeuvre ? Contenu vo : The One Hand #2 + The Six Fingers #2 Critique : Ce deuxième volume représente ce que je n'aime pas trop dans ces parutions mensuelles : un tome moyen qui se comprend au niveau de l'histoire car on a passé la phase de surprise et on fait avancer nos personnages, notre histoire et densifier le background. Le dessin est toujours top et l'ambiance toujours aussi pesante. Bref toute une partie nécessaire, mais qui, lu séparément, a un gout de pas assez. On aurait envie de relire celui d'avant mais ce n'est pas vraiment le principe. bref ca dégrade la note de mon point de vu. Je pense toujours que l'ensemble sera une bonne histoire... mais quand elle sera finie. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-one-hand-the-six-fingers-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Hard bargain Scenariste de l'album : Steven S. DeKnight Dessinateur de l'album : Leno Carvalho Coloriste : Bruno Hang Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Franck Harding, détective privé spécialisé dans l'occulte, enquête sur des mystérieuses disparitions qui le mènent très vite à constat : il connaît toutes les victimes et semblent être le prochain sur la liste... Critique : Ah les ambiances de films noirs des années 40, ce parfum de Dahlia noir ou de Mickey Cohen, quel plaisir de s'immerger une nouvelle fois dans cet univers aux côtés du détective privé Franck Harding ! La différence dans ce très bel album est qu'un soupçon de fantastique vient s'immiscer dans une enquête où passé et présent sont mêlés dans une danse macabre. On ajoute donc une dose de Constantine l'anti-héros de DC aux traits de Franck qui aura bien besoin de surnaturel pour mener à bien cette mission touchant ses amis proches. Le pitch parle de "disparitions" mais il minimise bien le trait, ici on parle plutôt de mutilations affreuses commises par les victimes elles-mêmes ! Comment peut-on s'infliger pareilles souffrances ?? Un démon serait à l'oeuvre ? Le suspens est bien ménagé, l'investigation aux côtés du privé est immersive, on souffre avec lui de cette avancée vers une vérité que l'on redoute. Steven S. DeKnight est un showrunner ayant travaillé sur la série Spartacus, mais aussi la première saison de Daredevil sur Netflix, il sait donc jouer avec le lecteur et placer des fausses pistes. Que dire ensuite du talent de Leno Carvalho qui insuffle un réalisme incroyable aux planches ! Un trait minutieux, détaillé et magnifié par les couleurs chatoyantes de Bruno Hang. Les effets lumineux/spectraux sont du pus bel effet, la magie transpire des pages à chacune des apparitions démoniaques. Le découpage cinématographique raconte l'action crochets du droit après crochets du gauche, les femmes fatales aux longues robes fendues dégagent une élégance rare voire un soupçon d'érotisme, on est bel et bien dans une virtuosité graphique à la colorisation parfaite. Le seul hic vient du dénouement, pas que l'on s'y attende, mais il représente le "défaut" des polars, une fois que l'on connait la fin.... Ceci dit, se replonger dans ces dessins pour contempler !!!! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hard-bargain/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ah les ambiances de films noirs des années 40, ce parfum de Dahlia noir ou de Mickey Cohen, quel plaisir de s'immerger une nouvelle fois dans cet univers aux côtés du détective privé Franck Harding ! La différence dans ce très bel album est qu'un soupçon de fantastique vient s'immiscer dans une enquête où passé et présent sont mêlés dans une danse macabre. On ajoute donc une dose de Constantine l'anti-héros de DC aux traits de Franck qui aura bien besoin de surnaturel pour mener à bien cette mission touchant ses amis proches. Le pitch parle de "disparitions" mais il minimise bien le trait, ici on parle plutôt de mutilations affreuses commises par les victimes elles-mêmes ! Comment peut-on s'infliger pareilles souffrances ?? Un démon serait à l'oeuvre ? Le suspens est bien ménagé, l'investigation aux côtés du privé est immersive, on souffre avec lui de cette avancée vers une vérité que l'on redoute. Steven S. DeKnight est un showrunner ayant travaillé sur la série Spartacus, mais aussi la première saison de Daredevil sur Netflix, il sait donc jouer avec le lecteur et placer des fausses pistes. Que dire ensuite du talent de Leno Carvalho qui insuffle un réalisme incroyable aux planches ! Un trait minutieux, détaillé et magnifié par les couleurs chatoyantes de Bruno Hang. Les effets lumineux/spectraux sont du pus bel effet, la magie transpire des pages à chacune des apparitions démoniaques. Le découpage cinématographique raconte l'action crochets du droit après crochets du gauche, les femmes fatales aux longues robes fendues dégagent une élégance rare voire un soupçon d'érotisme, on est bel et bien dans une virtuosité graphique à la colorisation parfaite. Le seul hic vient du dénouement, pas que l'on s'y attende, mais il représente le "défaut" des polars, une fois que l'on connait la fin.... Ceci dit, se replonger dans ces dessins pour contempler !!!!
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Titre de l'album : Calle Malaga Scenariste de l'album : Mark Eacersall Dessinateur de l'album : James Blondel Coloriste : James Blondel Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Un roman noir au soleil. Sud de l'Espagne. Une station balnéaire hors saison, sur la route de Malaga. Un jeune Français, méfiant, armé, coule des jours solitaires dans une résidence quasi déserte. Sa routine est bientôt bouleversée par l'irruption de son passé, et l'arrivée d'un voisin chaleureux et enthousiaste. Le jeune homme se laissera-t-il apprivoiser ? Échappera-t-il à ses démons pour enfin trouver la paix ? Critique : Bon bon bon... Pour les plus assidus Mark Eacersall n'est pas tout à fait un inconnu, il est notamment le scénariste de Tananarives. Par contre si vous connaissez Mark Blondel vous êtes très fort, ou alors vous êtes l'un de ses élèves de l'éducation nationale car ce Monsieur est un jeune prof de SVT. Je le souligne ici, car ce one shot est remarquable. Une réussite en tous points, à qui il ne manque probablement pas grand chose de perceptible. Je tire mon chapeau au clair obscur de Mark Blondel, tout bonnement impressionnant dans l'atmosphère réussie et omniprésente de ce Calle Malaga. Les découpages sont cinématographique comme les séquences, les personnages sont expressifs dans leurs mutismes, on s'y croirait tout le long de la bd. Le scénario de Mark Eacersall est simple, percutant et réussi. Certes il ne vous surprendra probablement pas, mais son plus gros défaut est celui de cette BD : on la lit trop vite et on en redemande. Mention spéciale pour les quelques personnages qui réussissent à être personnifiés, expressifs et crédibles en peu de traits et peu de phrases. Réussir cela avec ce niveau de minimalisme, c'est de la grande maitrise narrative à faire pâlir n'importe quel scénariste d'hollywood ou netflix actuel. Calle Malaga ne sera peut être pas le polar de l'année, mais il marquera son lecteur, et sa relecture s'annonce agréable au vu de l'ambiance graphique très réussie. Les deux auteurs planchent déjà sur une nouvelle collaboration, et je vous le dis déjà : j'ai hâte et j'en serais. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/calle-malaga/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Bon bon bon... Pour les plus assidus Mark Eacersall n'est pas tout à fait un inconnu, il est notamment le scénariste de Tananarives. Par contre si vous connaissez Mark Blondel vous êtes très fort, ou alors vous êtes l'un de ses élèves de l'éducation nationale car ce Monsieur est un jeune prof de SVT. Je le souligne ici, car ce one shot est remarquable. Une réussite en tous points, à qui il ne manque probablement pas grand chose de perceptible. Je tire mon chapeau au clair obscur de Mark Blondel, tout bonnement impressionnant dans l'atmosphère réussie et omniprésente de ce Calle Malaga. Les découpages sont cinématographique comme les séquences, les personnages sont expressifs dans leurs mutismes, on s'y croirait tout le long de la bd. Le scénario de Mark Eacersall est simple, percutant et réussi. Certes il ne vous surprendra probablement pas, mais son plus gros défaut est celui de cette BD : on la lit trop vite et on en redemande. Mention spéciale pour les quelques personnages qui réussissent à être personnifiés, expressifs et crédibles en peu de traits et peu de phrases. Réussir cela avec ce niveau de minimalisme, c'est de la grande maitrise narrative à faire pâlir n'importe quel scénariste d'hollywood ou netflix actuel. Calle Malaga ne sera peut être pas le polar de l'année, mais il marquera son lecteur, et sa relecture s'annonce agréable au vu de l'ambiance graphique très réussie. Les deux auteurs planchent déjà sur une nouvelle collaboration, et je vous le dis déjà : j'ai hâte et j'en serais.
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La gendarme Louise Beauvoir délaisse les étroites routes de Corse ensoleillées pour le froid des Alpes dans une nouvelle aventure, bien des années après le premier tome. Précisément 13 ans durant lesquels elle a été "déclassée" ou mise au placard dans un petit village savoyard où en principe rien ne se passe. Elle s'est un peu laissée aller et fait grimper les chiffres sur la balance, ruminant l'échec de sa relation avec sa fille et sa situation professionnelle. Dans ce marasme, intervient Alma, une jeune parisienne débarquant en plein hiver pour une psychothérapie de choc en creusant dans un passé qu'elle semble avoir "oublié" ! Touchée par l'histoire de cette jeune femme, la gendarme chef de brigade va se lancer dans une nouvelle enquête et déterrer de vieux souvenirs, perturbant le biotope local ! On suit la progression de l'investigation à leurs côtés, avec les interrogatoires de témoins, les souvenirs émergeant d'Alma, les enquêtes de terrain mais aussi les dialogues entre gens du village peu enclins à ressortir les vieux dossiers ! Nouvelle aventure et donc nouvelle équipe pour Bruno Lecigne qui s'entoure d'une co-scénariste en la personne de Sylviane Corgiat (Les épées de verre, édition Humanoïdes associés) et d'un nouveau dessinateur : Luca Albanese ( Les grimaciers, édition Sarbacane) . Il signe des planches d'un trait semi-réaliste, avec des visages reconnaissables tout en s'épargnant les petits détails. Les traits sont grossiers, à l'image du long nez de Alma, mais il donne pas mal d'expressivité aux personnages. Ce n'est pas mon style de dessin mais les amateurs d'aquarelle et lavis seront satisfaits. Au final c'est une enquête aux multiples rebondissements qui entrouvre la porte à d'autres histoires de Louise Beauvoir, car une frise chronologique en fin d'album détaille son parcours avec les grandes dates de sa vie pro et perso ! On pourrait donc tout à fait la retrouver bien plus jeune dans un prochain tome !
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Titre de l'album : Louise Beauvoir tome 2 - Neiges mortelles Scenariste de l'album : Sylviane Corgiat, Bruno Lecigne Dessinateur de l'album : Luca Albanese Coloriste : Luca Albanese Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Une nouvelle enquête est confiée à Louise Beauvoir. Coup dur pour notre gendarme préférée ! Cette année, sa fille ne veut pas la rejoindre pour les fêtes. Mutée en Haute-Savoie, Louise tourne en rond... jusqu'à ce qu'Alma, jeune parisienne qui lui fait penser à sa fille, débarque pour enquêter sur la mort de ses parents survenue dans un incendie, il y a près de vingt ans. Mais quelqu'un n'a pas très envie de remuer le passé... et dès le lendemain, sa logeuse est retrouvée assassinée. Alma est immédiatement soupçonnée. Louise se laissera-t-elle attendrir par la jeune fille ? Critique : La gendarme Louise Beauvoir délaisse les étroites routes de Corse ensoleillées pour le froid des Alpes dans une nouvelle aventure, bien des années après le premier tome. Précisément 13 ans durant lesquels elle a été "déclassée" ou mise au placard dans un petit village savoyard où en principe rien ne se passe. Elle s'est un peu laissée aller et fait grimper les chiffres sur la balance, ruminant l'échec de sa relation avec sa fille et sa situation professionnelle. Dans ce marasme, intervient Alma, une jeune parisienne débarquant en plein hiver pour une psychothérapie de choc en creusant dans un passé qu'elle semble avoir "oublié" ! Touchée par l'histoire de cette jeune femme, la gendarme chef de brigade va se lancer dans une nouvelle enquête et déterrer de vieux souvenirs, perturbant le biotope local ! On suit la progression de l'investigation à leurs côtés, avec les interrogatoires de témoins, les souvenirs émergeant d'Alma, les enquêtes de terrain mais aussi les dialogues entre gens du village peu enclins à ressortir les vieux dossiers ! Nouvelle aventure et donc nouvelle équipe pour Bruno Lecigne qui s'entoure d'une co-scénariste en la personne de Sylviane Corgiat (Les épées de verre, édition Humanoïdes associés) et d'un nouveau dessinateur : Luca Albanese ( Les grimaciers, édition Sarbacane) . Il signe des planches d'un trait semi-réaliste, avec des visages reconnaissables tout en s'épargnant les petits détails. Les traits sont grossiers, à l'image du long nez de Alma, mais il donne pas mal d'expressivité aux personnages. Ce n'est pas mon style de dessin mais les amateurs d'aquarelle et lavis seront satisfaits. Au final c'est une enquête aux multiples rebondissements qui entrouvre la porte à d'autres histoires de Louise Beauvoir, car une frise chronologique en fin d'album détaille son parcours avec les grandes dates de sa vie pro et perso ! On pourrait donc tout à fait la retrouver bien plus jeune dans un prochain tome ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/louise-beauvoir-tome-2-neiges-mortelles/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Sector 5 Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Christian Pacurariu Coloriste : Alex Guimaraes Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : L'inspecteur Marian Ferentari enquête sur le crime d'un avocat assassiné devant ses deux enfants. Dans l'ordinateur de la victime sont trouvées des milliers de photos pornographiques de femmes de tous âges. Quelques jours après, c'est un jeune entrepreneur lié à la mafia qui est retrouvé empalé sur un chantier, puis un chauffeur de taxi immolé sur des docks. Ces crimes sont-ils tous liés ? Critique : Bon attention ce Sector 5 n'est pas à mettre entre toutes les mains, car c'est un polar très sombre qui se déroule dans le milieu des travailleuse du sexe en roumanie. Christophe Bec est très attaché à la Roumanie comme il l'explique en préambule et en conclusion du livre, son épouse étant roumaine. il a donc bien connu le Sector 5 dont il parle puisqu'il y a séjournée à plusieurs reprises. C'est son envie de nous faire découvrir cette société roumaine, avec toute sa noirceur mais aussi pour démonter quelques clichés qui nous permet de découvrir aujourd'hui ce sector 5. Sachez tout d'abord qu'on aura bien du mal à ressentir la moindre empathie pour notre brillant mais désabusé inspecteur. Il fallait un personnage sombre pour plonger dans ces abîmes de Noirceur, et bien Christophe Bec à la gentillesse de nous en construire un, qui semble terriblement humain. L'intrigue est plutôt classique ceci étant dit, même si certains dénouements sont bien vus. Le dessin lui est dans un style que j'ai plus eu l'habitude de voir en comics US indépendant qu'en BD, mais il est assez réussi, colle bien aux atmosphères poisseuses et mafieuses et nous livre pas mal de détails. J'aurais peut être juste souhaité une coloration plus fine, mais je fais la fine bouche. L'ensemble se lit très bien sous la forme d'un one shot de 109 pages. Avis aux amateurs de polar Dark ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sector-5/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Bon attention ce Sector 5 n'est pas à mettre entre toutes les mains, car c'est un polar très sombre qui se déroule dans le milieu des travailleuse du sexe en roumanie. Christophe Bec est très attaché à la Roumanie comme il l'explique en préambule et en conclusion du livre, son épouse étant roumaine. il a donc bien connu le Sector 5 dont il parle puisqu'il y a séjournée à plusieurs reprises. C'est son envie de nous faire découvrir cette société roumaine, avec toute sa noirceur mais aussi pour démonter quelques clichés qui nous permet de découvrir aujourd'hui ce sector 5. Sachez tout d'abord qu'on aura bien du mal à ressentir la moindre empathie pour notre brillant mais désabusé inspecteur. Il fallait un personnage sombre pour plonger dans ces abîmes de Noirceur, et bien Christophe Bec à la gentillesse de nous en construire un, qui semble terriblement humain. L'intrigue est plutôt classique ceci étant dit, même si certains dénouements sont bien vus. Le dessin lui est dans un style que j'ai plus eu l'habitude de voir en comics US indépendant qu'en BD, mais il est assez réussi, colle bien aux atmosphères poisseuses et mafieuses et nous livre pas mal de détails. J'aurais peut être juste souhaité une coloration plus fine, mais je fais la fine bouche. L'ensemble se lit très bien sous la forme d'un one shot de 109 pages. Avis aux amateurs de polar Dark !
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Il était difficile de ne pas en redemander après le brillant Sangoma. Alors voir ce duo se reformer le temps d'une nouvelle mini série, cela ne pouvait que nous faire saliver. D'autant qu'entre les deux, Corentin Rouge nous a gratifié du sublime Thorgal Wendigo... Alors quand en plus on tombe sur une si belle couverture et un pitch qu'on n'a pas l'impression d'avoir déjà lu cent fois... et bien... Dur de résister. Je vais lever le suspens très vite, cela n'a beau être qu'un tome 1, je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus. D'abord parce qu'avec 160 pages, on rentre vraiment dans le vif du sujet et on est très loin d'une simple introduction. Ensuite parce que Corentin Rouge continue d'affiner sa maitrise, les planches sont belles, certains découpages renforcent le côté spectaculaire de l'action, et une vraie attention est portée aux personnages et à leurs visages. Si en plus vous aimez les décors nordiques ou l'Islande bon, vous allez être servis. Je ne vous en dirais guère plus sur l'histoire de Caryl Ferey, mais excepté si vous faites parti des climatosceptiques, et là je ne peux pas y faire grand chose, vous allez plonger en frissonnant dans ce presque futur qui vous semblera beaucoup trop possible et proche pour ne pas vous donner de sueurs froides. Cependant il ne s'agit là que de la partie immédiatement visible de l'histoire, le reste c'est des destins et des choix humains, pour vivre, pour survivre, dans toute leur âpreté. Je me suis régalé, et je n'ai qu'une hâte : lire la suite. Merci messieurs !
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Voici la suite et la fin de ce diptyque de polar sur fond de fantastique. Le tome 1 m'avait bien plût mais encore fallait-il pouvoir terminer cette intrigue comme il faut... Et bien pas trop de suspens, c'est réussi, l'ambiance entre le petit village de montagne inquiétant et le mystère autour de ce qui s'est passé au refuge à l'époque est réussi. Serge Carrère maitrise son sujet, et après le joli Gunthrie de cette année il confirme son talent de scénariste chez Soleil. Seule ombre au tableau, je ne suis toujours pas hyper convaincu par les dessins d'Elisa Ferrari. Je trouve que les visages ne sont pas tous réussis et certains ont des pose ou des angles un peu étonnants, mais ceci dit les personnages de couverture sont assez représentatifs du style global, donc si cela ne vous embête pas, et que vous avez envie de lire un petit polar sur fond de croyances occultes, n'hésitez pas. A noter que la mise en couleur d'Alex Gonzalbo est plutôt réussie et apporte je trouve un peu de nuance à l'ensemble.
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- bd
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Titre de l'album : Le regard invisible - Tome 2 - Le gardien de la montagne Scenariste de l'album : Gwenaël & Serge Carrère Dessinateur de l'album : Elisa Ferrari Coloriste : Alex Gonzalbo Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Arrivés aux Oussards, Livia, Yanis, Emma, Océane et Alessio remontent la piste du corbeau. D'un salon de tatouage abandonné à une boutique remplie d'étranges curiosités, le voile de mystère se lève à peine sur l'inconnu derrière les lettres. Le village, les personnes croisées, tout participe d'une ambiance particulière, insolite... Critique : Voici la suite et la fin de ce diptyque de polar sur fond de fantastique. Le tome 1 m'avait bien plût mais encore fallait-il pouvoir terminer cette intrigue comme il faut... Et bien pas trop de suspens, c'est réussi, l'ambiance entre le petit village de montagne inquiétant et le mystère autour de ce qui s'est passé au refuge à l'époque est réussi. Serge Carrère maitrise son sujet, et après le joli Gunthrie de cette année il confirme son talent de scénariste chez Soleil. Seule ombre au tableau, je ne suis toujours pas hyper convaincu par les dessins d'Elisa Ferrari. Je trouve que les visages ne sont pas tous réussis et certains ont des pose ou des angles un peu étonnants, mais ceci dit les personnages de couverture sont assez représentatifs du style global, donc si cela ne vous embête pas, et que vous avez envie de lire un petit polar sur fond de croyances occultes, n'hésitez pas. A noter que la mise en couleur d'Alex Gonzalbo est plutôt réussie et apporte je trouve un peu de nuance à l'ensemble. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Un putain de salopard - Tome 4 - Le rituel Scenariste de l'album : Régis Loisel Dessinateur de l'album : Olivier Pont Coloriste : François Lapierre Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Herman, mourant, met la main sur le manchot et le contraint à le mener à l'épave de l'avion où repose la dépouille de sa fille. De leur côté, Max et Baïa, accompagnés par Régo, se mettent à la recherche de ce dernier pour obtenir la vérité autour de leurs origines qu'il est le seul à détenir. Tous vont se retrouver réunis au coeur de la jungle pour une ultime confrontation. Critique : Et voici le cadeau de noël idéal ! Super conclusion à cette remarquable série dessinée par Olivier Pont et scénarisée par Régis Loisel, cette série en 4 tomes offre tout ce qu'on aime en bd : du dépaysement assuré avec cette amazonie reculée où la civilisation n'est pas encore tout à fait là, des dessins somptueux et chaleureux, mettant à l'honneur les personnages, et un scénario bien mené qui n'est peut être pas le plus original jamais lu, mais qui tient le rythme et le choc jusqu'à la fin, nous poussant à toujours tourner une page de plus. Un régal du début à la fin avec 4 tomes tous excellents. J'ai apprécié passer du temps avec ces personnages, les petites pointes d'humour étant judicieusement distribuées. Il y a en plus parfois une belle humanité malgré ces salopards là... A noter également que la colorisation de François Lapierre met merveilleusement bien en valeur les dessins et les décors imaginés par Olivier Pont et Régis Loisel Je ne peux que vous recommander chaudement de vous lancer dans "Un putain de salopard", parce que vous ne pouvez pas le regretter. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-putain-de-salopard-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et voici le cadeau de noël idéal ! Super conclusion à cette remarquable série dessinée par Olivier Pont et scénarisée par Régis Loisel, cette série en 4 tomes offre tout ce qu'on aime en bd : du dépaysement assuré avec cette amazonie reculée où la civilisation n'est pas encore tout à fait là, des dessins somptueux et chaleureux, mettant à l'honneur les personnages, et un scénario bien mené qui n'est peut être pas le plus original jamais lu, mais qui tient le rythme et le choc jusqu'à la fin, nous poussant à toujours tourner une page de plus. Un régal du début à la fin avec 4 tomes tous excellents. J'ai apprécié passer du temps avec ces personnages, les petites pointes d'humour étant judicieusement distribuées. Il y a en plus parfois une belle humanité malgré ces salopards là... A noter également que la colorisation de François Lapierre met merveilleusement bien en valeur les dessins et les décors imaginés par Olivier Pont et Régis Loisel Je ne peux que vous recommander chaudement de vous lancer dans "Un putain de salopard", parce que vous ne pouvez pas le regretter.
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Titre de l'album : La ballade d'un homme violent Scenariste de l'album : Denis Van P Dessinateur de l'album : Denis Van P Coloriste : Denis Van P Editeur de l'album : Kamiti Note : Résumé de l'album : 1977. Du pénitencier de Kairnes, perdu au beau milieu du désert brûlant, s'évade le très dangereux condamné à mort Floyd Thorne. Sa cavale effrénée, dont le seul but, mystérieux, se trouve au coeur de la ville de Camooda, s'étalera sur dix heures, et se déroulera au rythme des souvenirs sombres de son passé, à la cadence des corps qui tomberont sous ses balles... Critique : Et ben voilà un coup de coeur de fin d'année que je n'ai pas vu venir. Kamiti est un solide éditeur indépendant nous gratifiant régulièrement de sorties bd intéressantes, mais là on passe un cap. Ne vous laissez pas rebuter par son aspect graphique brutal, parfois confus et très particulier, on s'y adapte très vite, on tourne les pages, happés par cette cavale fatale sans issue et sans pitié. Mais qu'est ce qui m'a intéressé moi là dedans ? D'abord le but mystérieux de cet homme qui n'a plus rien à perdre ? Ensuite sa personnalité et le tableau brossé des états unis et d'un exemple de génèse d'une des formes de violence. Les quinze premières pages nous laissent dubitatifs, puis on ne peut s'empêcher de le finir. C'est redoutable. Le dessin nous devient de plus en plus familier et Floyd Thorne fascinant. Bref, si vous souhaitez voir ce que la bd indépendante à la frontière du comics peut faire de meilleur, foncez. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-ballade-d-un-homme-violent/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- roman graphique
- bd
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(et 3 en plus)
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Et ben voilà un coup de coeur de fin d'année que je n'ai pas vu venir. Kamiti est un solide éditeur indépendant nous gratifiant régulièrement de sorties bd intéressantes, mais là on passe un cap. Ne vous laissez pas rebuter par son aspect graphique brutal, parfois confus et très particulier, on s'y adapte très vite, on tourne les pages, happés par cette cavale fatale sans issue et sans pitié. Mais qu'est ce qui m'a intéressé moi là dedans ? D'abord le but mystérieux de cet homme qui n'a plus rien à perdre ? Ensuite sa personnalité et le tableau brossé des états unis et d'un exemple de génèse d'une des formes de violence. Les quinze premières pages nous laissent dubitatifs, puis on ne peut s'empêcher de le finir. C'est redoutable. Le dessin nous devient de plus en plus familier et Floyd Thorne fascinant. Bref, si vous souhaitez voir ce que la bd indépendante à la frontière du comics peut faire de meilleur, foncez.
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Titre de l'album : American Parano tome 2 (fin) Scenariste de l'album : Hervé Bourhis Dessinateur de l'album : Lucas Varela Coloriste : Lucas Varela Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Après deux meurtres aux allures de rituels satanistes, l'inspectrice Kim Tyler patauge dans l'hémoglobine. Et sa confrontation avec Baron Yeval, le fondateur de « l'Église de Satan », ne cesse de se compliquer, car cet escroc manipulateur joue au chat et à la souris avec la jeune détective. Dotée d'un nouvel équipier depuis que son partenaire Ulysses Ford est à l'hôpital, Kim va voir son enquête s'accélérer lorsqu'un marginal venu de nulle part se livre aux autorités et prétend être l'assassin. Mais la vérité se cache peut-être derrière ce coupable un peu trop commode... Une vérité que Kim, toujours à la recherche d'explications sur le suicide de son père, redoute encore de découvrir... La conclusion du polar sixties choc et pop signé Hervé Bourhis et Lucas Varela, une plongée étourdissante dans un San Francisco hippie et sulfureux ! Critique : Fin du dytique hommage aux polars des années 70 d'Hervé Bourhis et Lucas Varela. Et, comme on pouvait s'y attendre, une fin dans la lignée du début : Sous couvert des dessins rond et pleins de bonhomie, nous auteurs nous livre une histoire très sombre. Un polar très dur. L'ambiance rebelle des années 70 permet à Hervé Bourhis de piétiner les institutions et la bienséance des polars qui voit souvent un assassin très cruel et un policier jeune, mais plein d'idéaux. Ce tome deux nous montre lui une histoire complexe aux répercussions profonde, révélant des choses sur notre héroïne autant que sur le meurtrier lui-même. C'est une belle réussite et je vous invite à passer outre le dessin s'il vous bloque ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/american-parano-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Fin du dytique hommage aux polars des années 70 d'Hervé Bourhis et Lucas Varela. Et, comme on pouvait s'y attendre, une fin dans la lignée du début : Sous couvert des dessins rond et pleins de bonhomie, nous auteurs nous livre une histoire très sombre. Un polar très dur. L'ambiance rebelle des années 70 permet à Hervé Bourhis de piétiner les institutions et la bienséance des polars qui voit souvent un assassin très cruel et un policier jeune, mais plein d'idéaux. Ce tome deux nous montre lui une histoire complexe aux répercussions profonde, révélant des choses sur notre héroïne autant que sur le meurtrier lui-même. C'est une belle réussite et je vous invite à passer outre le dessin s'il vous bloque !
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Titre de l'album : Alpha - Tome 19 - Mr Washington Scenariste de l'album : Emmanuel Herzet Dessinateur de l'album : Alain Queireix Coloriste : Andrea Meloni Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Au Caire, un mystérieux « Monsieur Washington » paye des gamins des rues pour effectuer de « menus travaux de recyclage » à base de radium et autres saletés radioactives qui font de très belles bombes. C’est le moment pour Alpha et les Roadies de la CIA de remonter en selle ! Mais Irène a de sérieux doutes sur la capacité de son meilleur agent à assurer ses fonctions… depuis le fauteuil roulant sur lequel l’a cloué sa dernière mission. L’heure de la retraite aurait-elle sonné pour Dwight Tyler… ? Critique : Ohhh que ce pari est osé, mettre un agent secret connu pour ses capacités d'action en fauteuil roulant, lourdement handicapé qui plus est ce n'est pas un petit paris ! Cela relance pas mal l'intérêt de la série, qui commençait à vivoter un peu par la surpuissance de certains de ses équipiers. L'informatique et l'usage des nouvelles technologies est quand même parfois proche de la deus ex machina bien pratique pour nos scénaristes. Ceci dit cette mouture a du répondant et si le complot/enquête est finalement assez banal et classique, il reste à des niveaux compréhensible aisément qui rende la lecture fluide et facile. En bonus, on voyage un peu, et notre équipe d'expert étoffent un peu plus leurs relations interpersonnelles pour notre plus grand plaisir. A 13,50€ il faut saluer que cela reste de la bonne bd d'aventure et d'action, facile d'accès et agréable à lire, dans la tradition franco belge. les planches d'Alain Queireix sont d'ailleurs très bonnes et bien détaillées pour ce genre de bd. On attendra donc le prochain tome avec plaisir, et ce n'est pas rien puisque ce sera déjà le vingtième ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alpha-tome-19-mr-washington/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ohhh que ce pari est osé, mettre un agent secret connu pour ses capacités d'action en fauteuil roulant, lourdement handicapé qui plus est ce n'est pas un petit paris ! Cela relance pas mal l'intérêt de la série, qui commençait à vivoter un peu par la surpuissance de certains de ses équipiers. L'informatique et l'usage des nouvelles technologies est quand même parfois proche de la deus ex machina bien pratique pour nos scénaristes. Ceci dit cette mouture a du répondant et si le complot/enquête est finalement assez banal et classique, il reste à des niveaux compréhensible aisément qui rende la lecture fluide et facile. En bonus, on voyage un peu, et notre équipe d'expert étoffent un peu plus leurs relations interpersonnelles pour notre plus grand plaisir. A 13,50€ il faut saluer que cela reste de la bonne bd d'aventure et d'action, facile d'accès et agréable à lire, dans la tradition franco belge. les planches d'Alain Queireix sont d'ailleurs très bonnes et bien détaillées pour ce genre de bd. On attendra donc le prochain tome avec plaisir, et ce n'est pas rien puisque ce sera déjà le vingtième !
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Arsène Lupin c'est une grande partie de mon enfance et adolescence, j'ai été bercé par les romans de Maurice Leblanc et je l'ai toujours préféré au plus froid Sherlock Holmes. Alors quand je peux le retrouver un peu, que ce soit en bd ou autre, je ne m'en prive pas. De ce point de vue là, la série aux éditions Grand Angle est l'une des plus sérieuses qui reprend le personnage de Lupin. Pour ce cinquième tome qui prend place directement après les évènements du diptyque Arsène Lupin contre Sherlock Holmes, on retrouve aux manettes les mêmes auteurs. Et pour ceux ne l'ayant pas lu, pas d'embrouilles, un court résumé en début d'ouvrage nous met dans le bain facilement, d'autant plus que comme depuis le début de la série, ce sont des histoires complètes à chaque fois. Le dessin de Alain Janolles est très classique, et s'il ne réussit pas à rendre la bd particulièrement remarquable, elle reste agréable à lire. Certes on aurait aimé des planches plus détaillées, surtout sur cette époque que l'on méconnait encore beaucoup trop et à l'ambiance pourtant si riche mais les dessins restent nerveux et fluides, les scènes d'actions sont lisibles et les personnages facilement reconnaissables. Le scénario luit se déroule bien, même si je trouve Lupin un peu en retrait finalement sur son influence sur le dénouement, il souffre en effet un peu du syndrome "arche d'alliance" 🙂 Si vous êtes un amateur de Lupin, vous passerez un bon moment de lecture avec cette série et avec ce tome.
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Titre de l'album : Arsène Lupin et le dernier secret de Nostradamus Scenariste de l'album : Jérôme Félix Dessinateur de l'album : Alain Janolle Coloriste : Walter & François Fleury Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Quand amour et cambriolage font bon ménage... Irène Adler, célèbre aventurière, est la seule femme à avoir mis Sherlock Holmes en échec. Si autrefois, la jeune femme aimait défier l'enquêteur, aujourd'hui elle a besoin de son aide pour une dernière mission. Elle part donc à sa rencontre sans savoir que l'homme qui se trouve face à elle n'est pas Holmes mais son pire adversaire : Arsène Lupin. Irène est sous le choc en découvrant la véritable identité de l'enquêteur. Tout comme le gentleman cambrioleur qui apprend que la femme, qui fut un temps un de ses premiers amours, a décidé d'entrer dans les ordres. Mais avant de consacrer sa vie à Dieu, Irène a un dernier cambriolage à réaliser. Et pas le moindre. Elle doit voler la date de la fin du monde... Critique : Arsène Lupin c'est une grande partie de mon enfance et adolescence, j'ai été bercé par les romans de Maurice Leblanc et je l'ai toujours préféré au plus froid Sherlock Holmes. Alors quand je peux le retrouver un peu, que ce soit en bd ou autre, je ne m'en prive pas. De ce point de vue là, la série aux éditions Grand Angle est l'une des plus sérieuses qui reprend le personnage de Lupin. Pour ce cinquième tome qui prend place directement après les évènements du diptyque Arsène Lupin contre Sherlock Holmes, on retrouve aux manettes les mêmes auteurs. Et pour ceux ne l'ayant pas lu, pas d'embrouilles, un court résumé en début d'ouvrage nous met dans le bain facilement, d'autant plus que comme depuis le début de la série, ce sont des histoires complètes à chaque fois. Le dessin de Alain Janolles est très classique, et s'il ne réussit pas à rendre la bd particulièrement remarquable, elle reste agréable à lire. Certes on aurait aimé des planches plus détaillées, surtout sur cette époque que l'on méconnait encore beaucoup trop et à l'ambiance pourtant si riche mais les dessins restent nerveux et fluides, les scènes d'actions sont lisibles et les personnages facilement reconnaissables. Le scénario luit se déroule bien, même si je trouve Lupin un peu en retrait finalement sur son influence sur le dénouement, il souffre en effet un peu du syndrome "arche d'alliance" 🙂 Si vous êtes un amateur de Lupin, vous passerez un bon moment de lecture avec cette série et avec ce tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/arsene-lupin-et-le-dernier-secret-de-nostradamus?ref=44 Voir la totalité de enregistrement