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Et ben voilà un coup de coeur de fin d'année que je n'ai pas vu venir. Kamiti est un solide éditeur indépendant nous gratifiant régulièrement de sorties bd intéressantes, mais là on passe un cap. Ne vous laissez pas rebuter par son aspect graphique brutal, parfois confus et très particulier, on s'y adapte très vite, on tourne les pages, happés par cette cavale fatale sans issue et sans pitié. Mais qu'est ce qui m'a intéressé moi là dedans ? D'abord le but mystérieux de cet homme qui n'a plus rien à perdre ? Ensuite sa personnalité et le tableau brossé des états unis et d'un exemple de génèse d'une des formes de violence. Les quinze premières pages nous laissent dubitatifs, puis on ne peut s'empêcher de le finir. C'est redoutable. Le dessin nous devient de plus en plus familier et Floyd Thorne fascinant. Bref, si vous souhaitez voir ce que la bd indépendante à la frontière du comics peut faire de meilleur, foncez.
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- roman graphique
- bd
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Titre de l'album : La ballade d'un homme violent Scenariste de l'album : Denis Van P Dessinateur de l'album : Denis Van P Coloriste : Denis Van P Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : 1977. Du pénitencier de Kairnes, perdu au beau milieu du désert brûlant, s'évade le très dangereux condamné à mort Floyd Thorne. Sa cavale effrénée, dont le seul but, mystérieux, se trouve au coeur de la ville de Camooda, s'étalera sur dix heures, et se déroulera au rythme des souvenirs sombres de son passé, à la cadence des corps qui tomberont sous ses balles... Critique : Et ben voilà un coup de coeur de fin d'année que je n'ai pas vu venir. Kamiti est un solide éditeur indépendant nous gratifiant régulièrement de sorties bd intéressantes, mais là on passe un cap. Ne vous laissez pas rebuter par son aspect graphique brutal, parfois confus et très particulier, on s'y adapte très vite, on tourne les pages, happés par cette cavale fatale sans issue et sans pitié. Mais qu'est ce qui m'a intéressé moi là dedans ? D'abord le but mystérieux de cet homme qui n'a plus rien à perdre ? Ensuite sa personnalité et le tableau brossé des états unis et d'un exemple de génèse d'une des formes de violence. Les quinze premières pages nous laissent dubitatifs, puis on ne peut s'empêcher de le finir. C'est redoutable. Le dessin nous devient de plus en plus familier et Floyd Thorne fascinant. Bref, si vous souhaitez voir ce que la bd indépendante à la frontière du comics peut faire de meilleur, foncez. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-ballade-d-un-homme-violent/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : American Parano tome 2 (fin) Scenariste de l'album : Hervé Bourhis Dessinateur de l'album : Lucas Varela Coloriste : Lucas Varela Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Après deux meurtres aux allures de rituels satanistes, l'inspectrice Kim Tyler patauge dans l'hémoglobine. Et sa confrontation avec Baron Yeval, le fondateur de « l'Église de Satan », ne cesse de se compliquer, car cet escroc manipulateur joue au chat et à la souris avec la jeune détective. Dotée d'un nouvel équipier depuis que son partenaire Ulysses Ford est à l'hôpital, Kim va voir son enquête s'accélérer lorsqu'un marginal venu de nulle part se livre aux autorités et prétend être l'assassin. Mais la vérité se cache peut-être derrière ce coupable un peu trop commode... Une vérité que Kim, toujours à la recherche d'explications sur le suicide de son père, redoute encore de découvrir... La conclusion du polar sixties choc et pop signé Hervé Bourhis et Lucas Varela, une plongée étourdissante dans un San Francisco hippie et sulfureux ! Critique : Fin du dytique hommage aux polars des années 70 d'Hervé Bourhis et Lucas Varela. Et, comme on pouvait s'y attendre, une fin dans la lignée du début : Sous couvert des dessins rond et pleins de bonhomie, nous auteurs nous livre une histoire très sombre. Un polar très dur. L'ambiance rebelle des années 70 permet à Hervé Bourhis de piétiner les institutions et la bienséance des polars qui voit souvent un assassin très cruel et un policier jeune, mais plein d'idéaux. Ce tome deux nous montre lui une histoire complexe aux répercussions profonde, révélant des choses sur notre héroïne autant que sur le meurtrier lui-même. C'est une belle réussite et je vous invite à passer outre le dessin s'il vous bloque ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/american-parano-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Fin du dytique hommage aux polars des années 70 d'Hervé Bourhis et Lucas Varela. Et, comme on pouvait s'y attendre, une fin dans la lignée du début : Sous couvert des dessins rond et pleins de bonhomie, nous auteurs nous livre une histoire très sombre. Un polar très dur. L'ambiance rebelle des années 70 permet à Hervé Bourhis de piétiner les institutions et la bienséance des polars qui voit souvent un assassin très cruel et un policier jeune, mais plein d'idéaux. Ce tome deux nous montre lui une histoire complexe aux répercussions profonde, révélant des choses sur notre héroïne autant que sur le meurtrier lui-même. C'est une belle réussite et je vous invite à passer outre le dessin s'il vous bloque !
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Ohhh que ce pari est osé, mettre un agent secret connu pour ses capacités d'action en fauteuil roulant, lourdement handicapé qui plus est ce n'est pas un petit paris ! Cela relance pas mal l'intérêt de la série, qui commençait à vivoter un peu par la surpuissance de certains de ses équipiers. L'informatique et l'usage des nouvelles technologies est quand même parfois proche de la deus ex machina bien pratique pour nos scénaristes. Ceci dit cette mouture a du répondant et si le complot/enquête est finalement assez banal et classique, il reste à des niveaux compréhensible aisément qui rende la lecture fluide et facile. En bonus, on voyage un peu, et notre équipe d'expert étoffent un peu plus leurs relations interpersonnelles pour notre plus grand plaisir. A 13,50€ il faut saluer que cela reste de la bonne bd d'aventure et d'action, facile d'accès et agréable à lire, dans la tradition franco belge. les planches d'Alain Queireix sont d'ailleurs très bonnes et bien détaillées pour ce genre de bd. On attendra donc le prochain tome avec plaisir, et ce n'est pas rien puisque ce sera déjà le vingtième !
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Titre de l'album : Alpha - Tome 19 - Mr Washington Scenariste de l'album : Emmanuel Herzet Dessinateur de l'album : Alain Queireix Coloriste : Andrea Meloni Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Au Caire, un mystérieux « Monsieur Washington » paye des gamins des rues pour effectuer de « menus travaux de recyclage » à base de radium et autres saletés radioactives qui font de très belles bombes. C’est le moment pour Alpha et les Roadies de la CIA de remonter en selle ! Mais Irène a de sérieux doutes sur la capacité de son meilleur agent à assurer ses fonctions… depuis le fauteuil roulant sur lequel l’a cloué sa dernière mission. L’heure de la retraite aurait-elle sonné pour Dwight Tyler… ? Critique : Ohhh que ce pari est osé, mettre un agent secret connu pour ses capacités d'action en fauteuil roulant, lourdement handicapé qui plus est ce n'est pas un petit paris ! Cela relance pas mal l'intérêt de la série, qui commençait à vivoter un peu par la surpuissance de certains de ses équipiers. L'informatique et l'usage des nouvelles technologies est quand même parfois proche de la deus ex machina bien pratique pour nos scénaristes. Ceci dit cette mouture a du répondant et si le complot/enquête est finalement assez banal et classique, il reste à des niveaux compréhensible aisément qui rende la lecture fluide et facile. En bonus, on voyage un peu, et notre équipe d'expert étoffent un peu plus leurs relations interpersonnelles pour notre plus grand plaisir. A 13,50€ il faut saluer que cela reste de la bonne bd d'aventure et d'action, facile d'accès et agréable à lire, dans la tradition franco belge. les planches d'Alain Queireix sont d'ailleurs très bonnes et bien détaillées pour ce genre de bd. On attendra donc le prochain tome avec plaisir, et ce n'est pas rien puisque ce sera déjà le vingtième ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alpha-tome-19-mr-washington/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Arsène Lupin c'est une grande partie de mon enfance et adolescence, j'ai été bercé par les romans de Maurice Leblanc et je l'ai toujours préféré au plus froid Sherlock Holmes. Alors quand je peux le retrouver un peu, que ce soit en bd ou autre, je ne m'en prive pas. De ce point de vue là, la série aux éditions Grand Angle est l'une des plus sérieuses qui reprend le personnage de Lupin. Pour ce cinquième tome qui prend place directement après les évènements du diptyque Arsène Lupin contre Sherlock Holmes, on retrouve aux manettes les mêmes auteurs. Et pour ceux ne l'ayant pas lu, pas d'embrouilles, un court résumé en début d'ouvrage nous met dans le bain facilement, d'autant plus que comme depuis le début de la série, ce sont des histoires complètes à chaque fois. Le dessin de Alain Janolles est très classique, et s'il ne réussit pas à rendre la bd particulièrement remarquable, elle reste agréable à lire. Certes on aurait aimé des planches plus détaillées, surtout sur cette époque que l'on méconnait encore beaucoup trop et à l'ambiance pourtant si riche mais les dessins restent nerveux et fluides, les scènes d'actions sont lisibles et les personnages facilement reconnaissables. Le scénario luit se déroule bien, même si je trouve Lupin un peu en retrait finalement sur son influence sur le dénouement, il souffre en effet un peu du syndrome "arche d'alliance" 🙂 Si vous êtes un amateur de Lupin, vous passerez un bon moment de lecture avec cette série et avec ce tome.
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Titre de l'album : Arsène Lupin et le dernier secret de Nostradamus Scenariste de l'album : Jérôme Félix Dessinateur de l'album : Alain Janolle Coloriste : Walter & François Fleury Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Quand amour et cambriolage font bon ménage... Irène Adler, célèbre aventurière, est la seule femme à avoir mis Sherlock Holmes en échec. Si autrefois, la jeune femme aimait défier l'enquêteur, aujourd'hui elle a besoin de son aide pour une dernière mission. Elle part donc à sa rencontre sans savoir que l'homme qui se trouve face à elle n'est pas Holmes mais son pire adversaire : Arsène Lupin. Irène est sous le choc en découvrant la véritable identité de l'enquêteur. Tout comme le gentleman cambrioleur qui apprend que la femme, qui fut un temps un de ses premiers amours, a décidé d'entrer dans les ordres. Mais avant de consacrer sa vie à Dieu, Irène a un dernier cambriolage à réaliser. Et pas le moindre. Elle doit voler la date de la fin du monde... Critique : Arsène Lupin c'est une grande partie de mon enfance et adolescence, j'ai été bercé par les romans de Maurice Leblanc et je l'ai toujours préféré au plus froid Sherlock Holmes. Alors quand je peux le retrouver un peu, que ce soit en bd ou autre, je ne m'en prive pas. De ce point de vue là, la série aux éditions Grand Angle est l'une des plus sérieuses qui reprend le personnage de Lupin. Pour ce cinquième tome qui prend place directement après les évènements du diptyque Arsène Lupin contre Sherlock Holmes, on retrouve aux manettes les mêmes auteurs. Et pour ceux ne l'ayant pas lu, pas d'embrouilles, un court résumé en début d'ouvrage nous met dans le bain facilement, d'autant plus que comme depuis le début de la série, ce sont des histoires complètes à chaque fois. Le dessin de Alain Janolles est très classique, et s'il ne réussit pas à rendre la bd particulièrement remarquable, elle reste agréable à lire. Certes on aurait aimé des planches plus détaillées, surtout sur cette époque que l'on méconnait encore beaucoup trop et à l'ambiance pourtant si riche mais les dessins restent nerveux et fluides, les scènes d'actions sont lisibles et les personnages facilement reconnaissables. Le scénario luit se déroule bien, même si je trouve Lupin un peu en retrait finalement sur son influence sur le dénouement, il souffre en effet un peu du syndrome "arche d'alliance" 🙂 Si vous êtes un amateur de Lupin, vous passerez un bon moment de lecture avec cette série et avec ce tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/arsene-lupin-et-le-dernier-secret-de-nostradamus?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Habemus Bastard tome 1 - L'être nécessaire Scenariste de l'album : Sylvain Vallée | Jacky Schwartzmann Dessinateur de l'album : Sylvain Vallée Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Un homme de main n'a pas droit à l'erreur. Lucien le sait, son patron ne lui pardonnera pas. Il aurait pu faire n'importe quoi pour sauver sa peau : prendre un avion pour l'étranger et tenter de se faire oublier, s'engager dans la Légion ou même changer de tête. Mais il a trouvé mieux : une soutane. Sylvain Vallée (Il était une fois en France, Katanga, Tananarive) et Jacky Schwartzmann (Demain c'est loin, Kasso, Shit !) associent leurs talents pour ce polar décapant, drôle et délicieusement iconoclaste. Critique : J'ai une sensation un peu étrange en terminant cet album: l'impression que les promesses n'ont pas forcement été tenues. C'est étrange parce que l'histoire est quand même très originale à une époque ou les thème sont souvent récurrents. Cet histoire de mafieux qui entre dans la peau d'un prêtre pour échapper à son patron est plutôt bonne. L'ambiance dans la petite communauté qui accueil un nouveau prêtre est bien et l'aspect Sister Act mafieux marche bien. Mais.... mais déjà ce premier tome est juste une introduction et j'ai un peu peur que le deuxième, et dernier tome du diptyque, n'aille trop vite. En plus l'ouvrage en lui même est perturbant. La BD est très grande, dans le format un poil luxueux à la mode mais par contre le nombre de case à l’intérieur est celui d'un format plus petit. Le page sont donc grandes mais font un petit peu vide. On a un peu le sentiment (et c'est surement ce qui me dérange in fine) que l'album a été "agrandit" pour pouvoir être vendu dans la gamme supérieure.... Même si j'ai une confiance assez aveugle en Sylvain Vallée, j'aurais tendance, et c'est assez rare, à vous faire patienter pour être sur que l'ensemble vaux les 40 euros... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/habemus-bastard-tome-1-l-etre-necessaire?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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J'aime bien la tournure que prenne ces nouvelles aventures de ric hochet, l'humour y est plus présent que dans mes souvenirs de jeunesse sur la série originale. Pourtant les thèmes de fond restent durs, il y a des morts, du sang et du crime, mais Zidrou y mêle son humour et ses dialogues pleins de jeux de mots qui donnent finalement un certain flegme à notre Ric même face aux pires dangers. On y perd en drame ce qu'on y gagne en plaisir de lecture, et cet album ravira probablement autant les plus jeunes que les plus vieux. Cependant il ne restera pas non plus beaucoup dans nos mémoires, la grande course poursuite pleine d'action et de jeux de mots n'invitant guère aux mystères et enquêtes habituelles. Oui c'est bien un ric hochet de vacances 🙂
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Les nouvelles enquêtes de Ric Hochet - Tome 7 - Crimes-sur-mer
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Titre de l'album : Les nouvelles enquêtes de Ric Hochet - Tome 7 - Crimes-sur-mer Scenariste de l'album : Zidrou Dessinateur de l'album : Simon Van Liemt Coloriste : François Cerminaro Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Le temps est venu pour Ric Hochet d'affronter son pire cauchemar : le mois d'août, période diserte en crimes s'il en est ! Ric en est réduit à endurer les banalités de ses voisins de plage. Alors quand la jeune Béatrice arrive et lui demande si elle peut jouer à l'enterrer, c'est presque un soulagement. Et comme l'innocente enfant a deux tueurs aux trousses chargés de l'enlever pour le compte d'un mystérieux « patron », les affaires de Ric ne devraient pas tarder à repartir. Ouf ! Critique : J'aime bien la tournure que prenne ces nouvelles aventures de ric hochet, l'humour y est plus présent que dans mes souvenirs de jeunesse sur la série originale. Pourtant les thèmes de fond restent durs, il y a des morts, du sang et du crime, mais Zidrou y mêle son humour et ses dialogues pleins de jeux de mots qui donnent finalement un certain flegme à notre Ric même face aux pires dangers. On y perd en drame ce qu'on y gagne en plaisir de lecture, et cet album ravira probablement autant les plus jeunes que les plus vieux. Cependant il ne restera pas non plus beaucoup dans nos mémoires, la grande course poursuite pleine d'action et de jeux de mots n'invitant guère aux mystères et enquêtes habituelles. Oui c'est bien un ric hochet de vacances 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-nouvelles-enquetes-de-ric-hochet-tome-7-crimes-sur-mer?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Titre de l'album : Louise Beauvoir - Disparition en Corse Scenariste de l'album : Bruno Lecigne , Jacques Bastier Dessinateur de l'album : Toni Cittadini Coloriste : Céline Labriet Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Dans un petit hameau corse, un couple sans histoire découvre une jeune fille inconsciente près d'une voiture accidentée. Avec elle, une mallette remplie de billets... En vacances dans les Alpilles, Louise Beauvoir croit reconnaître la disparue dont on parle dans les journaux : elle ressemble trait pour trait à la jeune fille qu'elle recherche depuis sept ans... Pas question d'annuler les vacances, Louise change simplement de destination... Critique : L'éditeur Les humanoïdes associés délaisse un temps la science-fiction pour lancer une série de polars régionaux . Un premier tome ici se déroulant en Corse , avec pour héroïne Louise Beauvoir , lieutenant de gendarmerie à Aubagne . Que vient-elle faire en Corse me direz-vous ? Une affaire de disparition depuis 7 ans , vient ressurgir et il se pourrait bien que des indices importants la mènent sur l'île de beauté . Ses vacances annulées avec sa fille , les voici toutes les deux en plein folklore local , à s'adapter aux us et coutumes des corses . Patois local , méfiance , maquis , incendies , "fusillade dissuasive" , mais aussi petits villages où tout le monde se connait , la tâche s'annonce lourde pour Louise ! Le scénario est signé par un duo composé de Bruno Lecigne ayant fait carrière dans les scénarios de séries tv policières , ainsi que Jacques Bastier ancien général de gendarmerie . Question authenticité et déroulement d'une enquête , les deux auteurs savent exactement où aller et comment tenir le lecteur en haleine avec un suspens bien dosé et des révélations au compte-gouttes . Ils ajoutent à la mission de Louise , des bribes de vie personnelle , rendant la protagoniste attachante et humaine . De petits cailloux sont semés pour des histoires sous-jacentes aux enquêtes dans des albums prochains 😉 . Le modèle de la saga reste néanmoins conclusif à chaque nouveau tome pour ce qui est de l'investigation principale . Je marquerais un léger bémol sur le dessin de Toni Cittadini , italien et non corse (je vous voyais venir 😅 ) qui réalise des planches inégales . Son trait réaliste dépeint de jolis paysages et autres éléments de décors ,en revanche la physionomie des visages peine . On retrouve des expressions figées ou grimaçantes censées véhiculer les réactions des protagonistes , mais l'effet semble surjoué et manquant de naturel . Cela reste un joli travail d'équipe , qui plaira aux amateurs de séries tv policière type Alex Hugo , car Louise étant gendarme , elle sera sujette à des mutations dans toute la France . De nouvelles aventures régionales en perspective à venir pour la très perspicace Louise Beauvoir , quadragénaire des temps modernes 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/louise-beauvoir-disparition-en-corse/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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L'éditeur Les humanoïdes associés délaisse un temps la science-fiction pour lancer une série de polars régionaux . Un premier tome ici se déroulant en Corse , avec pour héroïne Louise Beauvoir , lieutenant de gendarmerie à Aubagne . Que vient-elle faire en Corse me direz-vous ? Une affaire de disparition depuis 7 ans , vient ressurgir et il se pourrait bien que des indices importants la mènent sur l'île de beauté . Ses vacances annulées avec sa fille , les voici toutes les deux en plein folklore local , à s'adapter aux us et coutumes des corses . Patois local , méfiance , maquis , incendies , "fusillade dissuasive" , mais aussi petits villages où tout le monde se connait , la tâche s'annonce lourde pour Louise ! Le scénario est signé par un duo composé de Bruno Lecigne ayant fait carrière dans les scénarios de séries tv policières , ainsi que Jacques Bastier ancien général de gendarmerie . Question authenticité et déroulement d'une enquête , les deux auteurs savent exactement où aller et comment tenir le lecteur en haleine avec un suspens bien dosé et des révélations au compte-gouttes . Ils ajoutent à la mission de Louise , des bribes de vie personnelle , rendant la protagoniste attachante et humaine . De petits cailloux sont semés pour des histoires sous-jacentes aux enquêtes dans des albums prochains 😉 . Le modèle de la saga reste néanmoins conclusif à chaque nouveau tome pour ce qui est de l'investigation principale . Je marquerais un léger bémol sur le dessin de Toni Cittadini , italien et non corse (je vous voyais venir 😅 ) qui réalise des planches inégales . Son trait réaliste dépeint de jolis paysages et autres éléments de décors ,en revanche la physionomie des visages peine . On retrouve des expressions figées ou grimaçantes censées véhiculer les réactions des protagonistes , mais l'effet semble surjoué et manquant de naturel . Cela reste un joli travail d'équipe , qui plaira aux amateurs de séries tv policière type Alex Hugo , car Louise étant gendarme , elle sera sujette à des mutations dans toute la France . De nouvelles aventures régionales en perspective à venir pour la très perspicace Louise Beauvoir , quadragénaire des temps modernes 🙂
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Titre de l'album : MP - Police Militaire Scenariste de l'album : Chacma Dessinateur de l'album : Iñaki Holgado Coloriste : Léa Chrétien Editeur de l'album : 404 Graphics Note : Résumé de l'album : L'histoire officielle du Débarquement glorifie les Américains, ces héros venus libérer les Français en juin 1944. Mais qui garde les gardiens, tandis que les cadavres de civiles françaises s'accumulent en Normandie ? Deux hommes tentent de s'interposer : le sergent Howard Cox, ex-flic new-yorkais, et Wilhelm Reiter, l'obersturmführer nazi anciennement en charge du secteur. Car il n'y a qu'au front que les choses sont noires ou blanches. À l'arrière, c'est une autre histoire… Critique : Aîe Aîe Aîe, qu'il est difficile de pointer du doigt le travail d'une personne. pourtant sur cette bd, le résultat semble frappant : le scénario est très bon, les dessins sont pas mal du tout, mais je trouve qu'ils sont malheureusement un peu écrasés par une colorisation qui manque trop de nuances pour donner de la finesse et du relief au dessin. Le résultat est que la qualité graphique pèse un peu sur la note finale car sinon ce one shot était proche du sans faute. Les rebondissements qu'on ne voit pas tous venir, l'histoire que l'on n'a pas déjà lue cent fois, alors que le thème est connu, l'approche et les personnages, tout est bien réussi et sors de l'ordinaire, seul le dessin manque de peu cette marche vers les 4 étoiles. MP est une bd de polar que je recommande, dans un contexte inhabituel et intéressant. Un très bon one shot de 72 pages. Autres infos : Storyboard : Marko Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mp-police-militaire?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- seconde guerre mondiale
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Aîe Aîe Aîe, qu'il est difficile de pointer du doigt le travail d'une personne. pourtant sur cette bd, le résultat semble frappant : le scénario est très bon, les dessins sont pas mal du tout, mais je trouve qu'ils sont malheureusement un peu écrasés par une colorisation qui manque trop de nuances pour donner de la finesse et du relief au dessin. Le résultat est que la qualité graphique pèse un peu sur la note finale car sinon ce one shot était proche du sans faute. Les rebondissements qu'on ne voit pas tous venir, l'histoire que l'on n'a pas déjà lue cent fois, alors que le thème est connu, l'approche et les personnages, tout est bien réussi et sors de l'ordinaire, seul le dessin manque de peu cette marche vers les 4 étoiles. MP est une bd de polar que je recommande, dans un contexte inhabituel et intéressant. Un très bon one shot de 72 pages.
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J'ai une sensation un peu étrange en terminant cet album: l'impression que les promesses n'ont pas forcement été tenues. C'est étrange parce que l'histoire est quand même très originale à une époque ou les thème sont souvent récurrents. Cet histoire de mafieux qui entre dans la peau d'un prêtre pour échapper à son patron est plutôt bonne. L'ambiance dans la petite communauté qui accueil un nouveau prêtre est bien et l'aspect Sister Act mafieux marche bien. Mais.... mais déjà ce premier tome est juste une introduction et j'ai un peu peur que le deuxième, et dernier tome du diptyque, n'aille trop vite. En plus l'ouvrage en lui même est perturbant. La BD est très grande, dans le format un poil luxueux à la mode mais par contre le nombre de case à l’intérieur est celui d'un format plus petit. Le page sont donc grandes mais font un petit peu vide. On a un peu le sentiment (et c'est surement ce qui me dérange in fine) que l'album a été "agrandit" pour pouvoir être vendu dans la gamme supérieure.... Même si j'ai une confiance assez aveugle en Sylvain Vallée, j'aurais tendance, et c'est assez rare, à vous faire patienter pour être sur que l'ensemble vaux les 40 euros...
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Titre de l'album : Tango - Tome 8 - Ballade de la mer de Sulu Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Philippe Xavier Coloriste : Jérôme Maffre Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Bornéo, océan Pacifique. Tango et Mario, désormais flanqués de leur ami philippin Crisanto et de l'envoûtante Lani, courent toujours après le casque de Magellan. Un baroudeur anglais leur apporte les pièces manquantes du puzzle. Escroc ou vrai chasseur de trésors ? C'est au moment de toucher au but que les choses se compliquent sérieusement… Critique : Ah qu'est ce que j'aime cette série. On est déjà au tome 8 et c'est toujours aussi difficile de dire ce que j'apprécie et qui la rend particulière. Les scénarios de Matz sont solides comme souvent et pas trop extravagants donc assez prenants. Les dessins de Xavier sont toujours aussi propres, dans la pure tradition franco belge. Le dosage entre humour et action est bien réussi, il se passe quand même pas mal de choses pour un album de 64 pages, et ... et en même temps, ce n'est pas non plus extraordinaire. Mais ces deux héros font désormais partie de mon paysage de bd, et comme eux ont plaisir à être ensemble et à voyager, j'ai plaisir à les voir barouder d'aventures en aventures. Ce qui sera probablement un brin répétitif et redondant pour certains me plait finalement bien sur ces 8 tomes. Tango au charme ravageur, Mario en vieux ronchon mais perspicace, le duo fonctionne, leurs piques aussi. J'aime tout simplement, et parfois il n'y a guère à chercher plus loin le pourquoi. Ce qui est d'ailleurs remarquable avec cette série c'est que vu qu'on est déjà au 8ème tome, je suis loin d'être le seul. A noter que la mise en couleur de Jérôme Maffre est très réussie même si j'aurais peut être aimé encore plus de couleurs tropicales sur certaines planches. En bref, un bon tome, qui me donne encore envie de lire sa suite. Pour les amateurs de la série, ce tome semble marquer la fin du diptyque en cours, mais pas mal de choses restent ouvertes encore donc... A voir sur le tome 9 ? Dans tous les cas j'en serais. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tango-tome-8-ballade-de-la-mer-de-sulu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ah qu'est ce que j'aime cette série. On est déjà au tome 8 et c'est toujours aussi difficile de dire ce que j'apprécie et qui la rend particulière. Les scénarios de Matz sont solides comme souvent et pas trop extravagants donc assez prenants. Les dessins de Xavier sont toujours aussi propres, dans la pure tradition franco belge. Le dosage entre humour et action est bien réussi, il se passe quand même pas mal de choses pour un album de 64 pages, et ... et en même temps, ce n'est pas non plus extraordinaire. Mais ces deux héros font désormais partie de mon paysage de bd, et comme eux ont plaisir à être ensemble et à voyager, j'ai plaisir à les voir barouder d'aventures en aventures. Ce qui sera probablement un brin répétitif et redondant pour certains me plait finalement bien sur ces 8 tomes. Tango au charme ravageur, Mario en vieux ronchon mais perspicace, le duo fonctionne, leurs piques aussi. J'aime tout simplement, et parfois il n'y a guère à chercher plus loin le pourquoi. Ce qui est d'ailleurs remarquable avec cette série c'est que vu qu'on est déjà au 8ème tome, je suis loin d'être le seul. A noter que la mise en couleur de Jérôme Maffre est très réussie même si j'aurais peut être aimé encore plus de couleurs tropicales sur certaines planches. En bref, un bon tome, qui me donne encore envie de lire sa suite. Pour les amateurs de la série, ce tome semble marquer la fin du diptyque en cours, mais pas mal de choses restent ouvertes encore donc... A voir sur le tome 9 ? Dans tous les cas j'en serais.
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Nouveau diptyque de Dupuis dans un genre qui tranche un peu avec les parutions régulières de l'éditeur. Pour tout dire, on dirait un Grand Angle. Par là j'entends que cet album est très "cinématographique" et très adulte. Loin des séries jeunesses de Dupuis ou des romans graphiques de Air Libre. On y suit une enquête policière en hommage au film noir des années 60 rondement menée et agréablement prenante. Que se soit le mystère sur l’enquête dans une ambiance délétère ou le passé du père de notre policière, le tout savamment recouvert de l'ambiance matcho corrompu des années 60, tout les voyants sont au vert pour faire une tres bonne histoire. Le trait de Lucas Varela participe à la qualité de l'album. Faussement enfantin, il nous induit en erreur sur le sérieux et la dureté de l'enquête qui attend notre héroïne, et c'est tant mieux pour le lecteur qui se fait d'autant plus surprendre. Un bon premier tome pour un diptyque qui ne devrait pas l'être moins.
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Titre de l'album : American Parano tome 1 - Black House Scenariste de l'album : Hervé Bourhis Dessinateur de l'album : Lucas Varela Coloriste : Lucas Varela Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : San Francisco. 1967. La jeune inspectrice Kim Tyler et le lieutenant Ulysses Ford - un vieux de la vieille - enquêtent sur l'assassinat d'une étudiante retrouvée près du Golden Gate. Signe particulier sur le cadavre : un signe satanique gravé au couteau sur le ventre... Un indice qui pousse Kim et Ford à s'intéresser de près à Baron Yeval, le gourou de « l'Église de Satan ». Intriguée par Yeval, Kim va vite mener l'enquête en solo, au risque de brûler son âme au contact du troublant gourou... Bourhis, qui connaît par cœur la société et la musique sixties, donne un crédit total à la toile de fond de ses enquêtes, auxquelles Varela apporte une élégance graphique à la fois rétro-pop et moderne. Critique : Nouveau diptyque de Dupuis dans un genre qui tranche un peu avec les parutions régulières de l'éditeur. Pour tout dire, on dirait un Grand Angle. Par là j'entends que cet album est très "cinématographique" et très adulte. Loin des séries jeunesses de Dupuis ou des romans graphiques de Air Libre. On y suit une enquête policière en hommage au film noir des années 60 rondement menée et agréablement prenante. Que se soit le mystère sur l’enquête dans une ambiance délétère ou le passé du père de notre policière, le tout savamment recouvert de l'ambiance matcho corrompu des années 60, tout les voyants sont au vert pour faire une tres bonne histoire. Le trait de Lucas Varela participe à la qualité de l'album. Faussement enfantin, il nous induit en erreur sur le sérieux et la dureté de l'enquête qui attend notre héroïne, et c'est tant mieux pour le lecteur qui se fait d'autant plus surprendre. Un bon premier tome pour un diptyque qui ne devrait pas l'être moins. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/american-parano-tome-1-black-house?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La neige était sale Scenariste de l'album : Jean-Luc Fromental Dessinateur de l'album : Yslaire Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Frank est le fils de Lotte, tenancière de la maison close que fréquentent les forces d'occupation de cette ville moyenne d'Europe de l'Est jamais nommée, figée dans les pénuries, le froid et la sourde horreur des années de guerre. Il a 17 ans et les filles n'ont plus de secrets pour lui, puisqu'il a les pensionnaires de sa mère à disposition. Sans savoir ce qu'il cherche, Frank se laisse glisser sur la pente du banditisme, assassine, sans raison matérielle ni patriotique, un occupant particulièrement répugnant, vole et tue une vieille femme qu'il connaît depuis l'enfance, et plonge dans un avilissement que seule éclaire l'image idéalisée de Sissy, sa chaste voisine, éperdument amoureuse de lui. La déchéance volontaire peut-elle conduire à la rédemption ? C'est la question lancinante que soulève La neige était sale, le grand roman existentialiste de Georges Simenon, adapté avec brio par Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire. Critique : Je dois bien reconnaître n'avoir jamais lu un roman de Simenon , mais cette adaptation donne grandement l'envie de s'y plonger . Lorsqu'un artiste tel que Monsieur Yslaire réalise ces planches d'une beauté animale , il ne reste plus qu'à succomber . Son noir et blanc (similaire à la saga Sambre) est lumineux , avec une légère dotation de couleurs pastels à de rares occasions car ici nous baignons dans la noirceur de l'âme . Grand spécialiste des polars, Fromental nous plonge dans une ville occupée pendant la guerre , avec les galères d'approvisionnements en tous genres , le trafic au marché noir , les caïds faisant la loi , les filles de joie et cette présence occupante presque invisible mais terriblement étouffante . Nous suivons le parcours de Franck dans ce chaos , et ce jeune homme ne présente pas les qualités idoines du héros parfais de roman . Il est égoïste , violent , détaché du monde l'environnant , pourtant , sa rencontre avec une jeune femme aussi douce que belle va bouleverser son existence . Au son des bottes claquant dans les rues sales et boueuses d'une ville sous la neige , nous découvrons une autre voie possible pour Franck , un semblant de rédemption . Des dialogues de films noirs , des gueules de cinéma , un décorum angoissant , les auteurs nous plongent dans ce monde obscur avec brio . Chaque page tournée est un plaisir pour les rétines , le suspens est omniprésent , comment tout cela peut-il finir ?? Cette allégorie à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale (en Belgique ou en France) démontre une nouvelle fois de quoi l'homme est capable , du pire au meilleur , mais sous le trait de Yslaire même la crasse parait belle . Un polar indispensable dans toute BDthèque qui se respecte 😉 . Monsieur Yslaire , nous attendons le dénouement de Sambre maintenant ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/collection-simenon-la-neige-etait-sale/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je dois bien reconnaître n'avoir jamais lu un roman de Simenon , mais cette adaptation donne grandement l'envie de s'y plonger . Lorsqu'un artiste tel que Monsieur Yslaire réalise ces planches d'une beauté animale , il ne reste plus qu'à succomber . Son noir et blanc (similaire à la saga Sambre) est lumineux , avec une légère dotation de couleurs pastels à de rares occasions car ici nous baignons dans la noirceur de l'âme . Grand spécialiste des polars, Fromental nous plonge dans une ville occupée pendant la guerre , avec les galères d'approvisionnements en tous genres , le trafic au marché noir , les caïds faisant la loi , les filles de joie et cette présence occupante presque invisible mais terriblement étouffante . Nous suivons le parcours de Franck dans ce chaos , et ce jeune homme ne présente pas les qualités idoines du héros parfais de roman . Il est égoïste , violent , détaché du monde l'environnant , pourtant , sa rencontre avec une jeune femme aussi douce que belle va bouleverser son existence . Au son des bottes claquant dans les rues sales et boueuses d'une ville sous la neige , nous découvrons une autre voie possible pour Franck , un semblant de rédemption . Des dialogues de films noirs , des gueules de cinéma , un décorum angoissant , les auteurs nous plongent dans ce monde obscur avec brio . Chaque page tournée est un plaisir pour les rétines , le suspens est omniprésent , comment tout cela peut-il finir ?? Cette allégorie à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale (en Belgique ou en France) démontre une nouvelle fois de quoi l'homme est capable , du pire au meilleur , mais sous le trait de Yslaire même la crasse parait belle . Un polar indispensable dans toute BDthèque qui se respecte 😉 . Monsieur Yslaire , nous attendons le dénouement de Sambre maintenant !
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Titre de l'album : Reckless - Descente aux enfers Scenariste de l'album : Ed Brubaker Dessinateur de l'album : Sean Phillips Coloriste : Jacob Phillips Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : À la suite du tremblement de terre survenu en 1989, Ethan se rend à San Francisco afin de rechercher une femme disparue. Mais il est bientôt pris dans les méandres d'une sombre affaire, bien différente de tout ce à quoi il a été confronté auparavant. Critique : Déjà cinq albums et un sans-faute pour le duo Brubaker et Phillips avec leur série Reckless, ils annoncent une petite pause sur la série avant d'y revenir plus tard sur une autre période. Le tome précédent se consacrait au personnage d'Anna, l'assistante d'Ethan le héros principal parti en déplacement sur une autre affaire mystérieuse. Ce cinquième tome revient sur cette enquête autour d'une jeune femme portée disparue par son mari. Brubaker exploite encore des faits sordides pour construire son intrigue autour d'une ancienne toxico partie en quête de vengeance. L'écriture de Brubaker est maitrisée, on plonge dans l'histoire dès les premières pages. Le cheminement reste très classique mais l'on prend plaisir à découvrir ce polar qui utilise les codes du genre. Sean Phillips dessine à merveille la partie graphique avec une vision du héros plus âgé pour l'occasion de cette histoire. Il gère bien les ambiances avec les différents lieux visités à la recherche de cette femme. Sons fils assure les couleurs pour un rendu au top. Cette série est excellent, je vous conseille de relire le tome précédent pour replonger et enchainer les deux albums qui se lisent comme un diptyque. Descente aux enfers est une réussite et on peut déjà être content de retrouver les mêmes auteurs le mois prochain avec le thriller Night fever. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/reckless-descente-aux-enfers/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Déjà cinq albums et un sans-faute pour le duo Brubaker et Phillips avec leur série Reckless, ils annoncent une petite pause sur la série avant d'y revenir plus tard sur une autre période. Le tome précédent se consacrait au personnage d'Anna, l'assistante d'Ethan le héros principal parti en déplacement sur une autre affaire mystérieuse. Ce cinquième tome revient sur cette enquête autour d'une jeune femme portée disparue par son mari. Brubaker exploite encore des faits sordides pour construire son intrigue autour d'une ancienne toxico partie en quête de vengeance. L'écriture de Brubaker est maitrisée, on plonge dans l'histoire dès les premières pages. Le cheminement reste très classique mais l'on prend plaisir à découvrir ce polar qui utilise les codes du genre. Sean Phillips dessine à merveille la partie graphique avec une vision du héros plus âgé pour l'occasion de cette histoire. Il gère bien les ambiances avec les différents lieux visités à la recherche de cette femme. Sons fils assure les couleurs pour un rendu au top. Cette série est excellent, je vous conseille de relire le tome précédent pour replonger et enchainer les deux albums qui se lisent comme un diptyque. Descente aux enfers est une réussite et on peut déjà être content de retrouver les mêmes auteurs le mois prochain avec le thriller Night fever.
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Titre de l'album : Saint-Elme tome 3 - Le porteur de mauvaises nouvelles Scenariste de l'album : Serge Lehman Dessinateur de l'album : Frederik Peeters Coloriste : Frederik Peeters Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Philippe Sangaré débarque à Saint-Elme et se lance sur la piste de son frère disparu. Romane révèle à Paco ce que voit réellement son père dans sa chambre. Le directeur Jansky tente une manoeuvre désespérée pour convaincre Roland Sax de signer le projet de Stan et Tania. Et sous terre, Franck se laisse guider par les grenouilles. Critique : Saint-Elme fait partie des séries dont j'attends chaque tome avec beaucoup d'impatience et je ne suis jamais déçu par la qualité du récit et des dessins. Toutes les intrigues commencent à s'accélérer puisque le prochain tome devrait être le dernier de la série. Serge Lehman poursuit les révélations tout en gardant des mystères pour nous tenir encore en haleine jusqu'à la fin, avec toutes les petites histoires autour des personnages clés, comme les frères Sangaré accompagnée de Madame Dombre ou encore la famille Sax qui détient le pouvoir et la ville de Saint-Elme avec beaucoup de corruption. Les dessins de Frederik Peeters sont excellents, j'adore vraiment son travail et encore plus sur Saint-Elme. Les angles de vues sont bien trouvés lors de scènes d'action ainsi que le choix des couleurs. La couverture nous montre Franck un des personnages principaux en mauvaise condition alors qu'il s'évade. Si vous avez aimé les deux premiers tomes, vous allez adorer ce troisième tome et sinon je recommande fortement la lecture de Saint-Elme. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/saint-elme-tome-3-le-porteur-de-mauvaises-nouvelles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement