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Il faut se méfier des vœux surtout quand on les fait auprès d’une personne qui sort de nulle part et qui semble assez étrange. Hajime Satô rencontre un jour Hajime Shibata, ce dernier s’est fait ensevelir au pied d’un cerisier en fleur par des camarades d’école un peu trop heureux de l’aider à parfaire son rôle d’arbre. Les deux garçons se lient d’amitié et décide de monter un projet cinématographique pour la fête de l’école ; seulement personne n’a envie de regarder leur œuvre. Par dépit, Satô imagine un scénario où tout le monde serait comme Shibata et où il se vengerait de tous ceux qui les ont dénigrés. Cinq ans après, Shibata qui avait disparu revient auprès de Satô pour réaliser leur dernier projet en version réelle ! Il ne faut pas se fier à la figure bienveillante de Shibata, à son aspect rond et simple, au graphisme parfois simple de Katsuya Iwamuro qui pourrait manquer d’arrière-plan. On sait dès le début que le manga a un côté fantastique car seul Satô peut voir Shibata, alors forcément on pense à un fantôme, à une apparition puis Shibatarian bascule dans l’étrange au second chapitre, la situation ne relève plus de ce que l’on connaît déjà et nous entraine vers l’inconnu. L’air de rien les interrogations se multiplient et l’étrange devient inquiétant. Ce n’est pas tant le contenu qui interpelle mais le décalage entre le graphisme et le scénario, c’est comme si on racontait l’histoire de Jack l’éventreur avec les dessins d’Hello Kitty ou comme si on tuait quelqu’un comme on achèterait sa baguette de pain. Le personnage de Shibata ne fait pas peur et c’est sans doute la force du manga : raconter une histoire d’horreur comme si tout était normal. Ce premier tome de Shibatarian est déroutant, on sent que les marqueurs du thriller sont présents sans pour autant les ressentir pleinement. A suivre donc !
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Titre de l'album : Shibatarian tome 1 Scenariste de l'album : IWAMURO Katsuya Dessinateur de l'album : IWAMURO Katsuya Coloriste : Editeur de l'album : Panini Note : Résumé de l'album : Sato Hajime est collégien. Un jour, il découvre un corps semi-enterré sous un cerisier en fleurs. C'est celui de Shibata. Les deux adolescents vont rapidement sympathiser au point de devenir inséparables. Alors qu'ils ont décidé de réaliser un film pour le festival de l'école, Sato prend conscience que personne ne semble connaître ou même remarquer Shibata. Qui est-il réellement ? Le jeune garçon choisit de faire confiance en son ami et a bien l'intention de continuer avec lui à travailler sur leur projet. Critique : Il faut se méfier des vœux surtout quand on les fait auprès d’une personne qui sort de nulle part et qui semble assez étrange. Hajime Satô rencontre un jour Hajime Shibata, ce dernier s’est fait ensevelir au pied d’un cerisier en fleur par des camarades d’école un peu trop heureux de l’aider à parfaire son rôle d’arbre. Les deux garçons se lient d’amitié et décide de monter un projet cinématographique pour la fête de l’école ; seulement personne n’a envie de regarder leur œuvre. Par dépit, Satô imagine un scénario où tout le monde serait comme Shibata et où il se vengerait de tous ceux qui les ont dénigrés. Cinq ans après, Shibata qui avait disparu revient auprès de Satô pour réaliser leur dernier projet en version réelle ! Il ne faut pas se fier à la figure bienveillante de Shibata, à son aspect rond et simple, au graphisme parfois simple de Katsuya Iwamuro qui pourrait manquer d’arrière-plan. On sait dès le début que le manga a un côté fantastique car seul Satô peut voir Shibata, alors forcément on pense à un fantôme, à une apparition puis Shibatarian bascule dans l’étrange au second chapitre, la situation ne relève plus de ce que l’on connaît déjà et nous entraine vers l’inconnu. L’air de rien les interrogations se multiplient et l’étrange devient inquiétant. Ce n’est pas tant le contenu qui interpelle mais le décalage entre le graphisme et le scénario, c’est comme si on racontait l’histoire de Jack l’éventreur avec les dessins d’Hello Kitty ou comme si on tuait quelqu’un comme on achèterait sa baguette de pain. Le personnage de Shibata ne fait pas peur et c’est sans doute la force du manga : raconter une histoire d’horreur comme si tout était normal. Ce premier tome de Shibatarian est déroutant, on sent que les marqueurs du thriller sont présents sans pour autant les ressentir pleinement. A suivre donc ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/shibatarian-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Les enfants du ciel Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Bernard Vrancken Coloriste : Editeur de l'album : Daniel Maghen Note : Résumé de l'album : D'Europe en Égypte, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, la grande Histoire et la petite se rencontrent à travers les destins de trois personnages. Entre récit d'aventure et fresque historique, Desberg et Vrancken se renouvellent et donnent leur meilleur dans un somptueux one-shot. L'histoire débute en 1936 sous l'Italie de Mussolini et s'achève en 1942 à Jérusalem au moment où naît l'idée d'un état juif débarrassé de la tutelle anglaise, loin des atrocités commises en Europe. Alexandre est archéologue. Il perd sa femme en 1936, sous le régime fasciste de Mussolini. Anéanti par le chagrin, il exige la vérité sur les circonstances de cette mort et ne pense qu'à se venger. Pour l'éloigner et le protéger, ses appuis l'envoient en Égypte pour mettre au jour le mystère historique du ralliement du peuple juif à l'Empire romain au Ier siècle après J.-C. Il ne pensait pas que ses recherches pouvaient résonner avec autant de justesse avec l'époque actuelle. Quelle vérité, dangereuse et cachée, surgira du passé ? Critique : C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-du-ciel/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères .
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Non , Robert Louis Stevenson n'a pas écrit uniquement L'île au trésor et Docteur Jekyll et mister Hyde , il a aussi à son actif des nouvelles , telles cette "comédie" horrifique : Le pilleur de cimetières . En tant qu'auteur complet , Sebastià Cabot s'est lancé dans cette adaptation avec beaucoup d'entrain . A vrai dire , je ne sais dans quelle case ranger cette histoire : drame , comédie , épouvante , historique ... Tout semble mêlé pour nous offrir une réelle descente aux enfers du timide apprenti médecin Fettes . Il va se retrouver pris dans un engrenage infernal morbide malgré lui et le lecteur va observer pages après pages son inéluctable destinée . On lit avec malice cette aventure car les visages "aux gros nez" , expressifs au possible , amènent une note d'humour sur fond de tragédie . L'auteur est économe en détails d'arrières plans pour mieux mettre en avant les protagonistes et leurs dialogues savoureux . L'empathie fonctionne à merveille . Ceci dit j'ai quand même l'impression que cette adaptation arrive un peu tard . Une histoire de profanation de tombes dans les cimetières a été à maintes reprises utilisée auparavant ; on pense à Frankenstein entre autres . Les turpitudes du héros Fettes sont un peu trop lisibles . Cela reste une lecture sympathique et on attend cet artiste espagnol et son trait "cartoon" dans d'autres registres , car il sait donner une atmosphère à ses oeuvres . Auteur à suivre donc !
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Titre de l'album : Le pilleur de cimetières Scenariste de l'album : Sebastià Cabot Dessinateur de l'album : Sebastià Cabot Coloriste : Sebastià Cabot Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Edimbourg, XIXe siècle. Fettes, timide et maladroit étudiant en médecine, se voit proposer le poste d'assistant du grand Mc Farlane. Voulant à tout prix épater Jane, étudiante elle aussi, il accepte la proposition et découvre alors bien malgré lui que les corps utilisés à l'école sont fournis par des criminels qui tuent dans le seul but de les revendre au professeur. Désormais impliqué dans ce complot macabre, il devra choisir entre la fidélité, la moralité... et la survie. Critique : Non , Robert Louis Stevenson n'a pas écrit uniquement L'île au trésor et Docteur Jekyll et mister Hyde , il a aussi à son actif des nouvelles , telles cette "comédie" horrifique : Le pilleur de cimetières . En tant qu'auteur complet , Sebastià Cabot s'est lancé dans cette adaptation avec beaucoup d'entrain . A vrai dire , je ne sais dans quelle case ranger cette histoire : drame , comédie , épouvante , historique ... Tout semble mêlé pour nous offrir une réelle descente aux enfers du timide apprenti médecin Fettes . Il va se retrouver pris dans un engrenage infernal morbide malgré lui et le lecteur va observer pages après pages son inéluctable destinée . On lit avec malice cette aventure car les visages "aux gros nez" , expressifs au possible , amènent une note d'humour sur fond de tragédie . L'auteur est économe en détails d'arrières plans pour mieux mettre en avant les protagonistes et leurs dialogues savoureux . L'empathie fonctionne à merveille . Ceci dit j'ai quand même l'impression que cette adaptation arrive un peu tard . Une histoire de profanation de tombes dans les cimetières a été à maintes reprises utilisée auparavant ; on pense à Frankenstein entre autres . Les turpitudes du héros Fettes sont un peu trop lisibles . Cela reste une lecture sympathique et on attend cet artiste espagnol et son trait "cartoon" dans d'autres registres , car il sait donner une atmosphère à ses oeuvres . Auteur à suivre donc ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-pilleur-de-cimetieres/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après les événements douloureux en fin de tome 1 , Sara décide de revenir à Murdervale avec l'aide d'un écrivain/journaliste en plein syndrome de la page blanche . Une lueur d'espoir est-elle envisageable dans cette ville gangrénée par une malédiction tenace ? Elle perce à jour plusieurs mystères entrevus dans le premier tome , dans un déluge de tension . Si l'on pouvait reprocher un manque de liant dans le livre précédent , Vicente Cifuentes gomme en partie ce défaut ici , dans un déchainement d'actions et révélations . Même des âmes tourmentées nous réservent des surprises ! Tout est prêt pour une ultime aventure à paraître , la saga se clôturant en 3 opus . On retrouve le même graphisme réaliste de l'espagnol , avec de jolis effets spéciaux notamment sur les transparences et luminescences . Le climat d'anxiété est de nouveau présent , c'est une suite plus aboutie laissant entrevoir de belles promesses pour la fin , bientôt 😉 Vous avez en pièce jointe des extraits , pour mieux apprécier les couleurs de l'artiste originaire d'Albacete . Extraits.pdf
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Titre de l'album : Murdervale - La pacte maudit - tome 2 Scenariste de l'album : Vicente Cifuentes Dessinateur de l'album : Vicente Cifuentes Coloriste : Vicente Cifuentes Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : Sara retourne à Murdervale prête à récupérer tout ce qu'elle a perdu lors de sa dernière visite. Sa détermination sera à nouveau mise à l'épreuve, car la malédiction semble maintenant plus puissante que jamais et reste prête à se nourrir de l'innocence et de la santé mentale de tous ceux qui ont mis les pieds dans le village maudit. Quelles forces obscures poussent les visiteurs de Murdervale à des actes meurtriers ? Et si pour vivre, il fallait faire un pacte avec l'Enfer ? Critique : Après les événements douloureux en fin de tome 1 , Sara décide de revenir à Murdervale avec l'aide d'un écrivain/journaliste en plein syndrome de la page blanche . Une lueur d'espoir est-elle envisageable dans cette ville gangrénée par une malédiction tenace ? Elle perce à jour plusieurs mystères entrevus dans le premier tome , dans un déluge de tension . Si l'on pouvait reprocher un manque de liant dans le livre précédent , Vicente Cifuentes gomme en partie ce défaut ici , dans un déchainement d'actions et révélations . Même des âmes tourmentées nous réservent des surprises ! Tout est prêt pour une ultime aventure à paraître , la saga se clôturant en 3 opus . On retrouve le même graphisme réaliste de l'espagnol , avec de jolis effets spéciaux notamment sur les transparences et luminescences . Le climat d'anxiété est de nouveau présent , c'est une suite plus aboutie laissant entrevoir de belles promesses pour la fin , bientôt 😉 Vous avez en pièce jointe des extraits , pour mieux apprécier les couleurs de l'artiste originaire d'Albacete . Extraits.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://graphzeppelin.com/murdervale/296-murdervale-1-le-vol-du-corbeau.html?search_query=murdervale&results=2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement