Rechercher dans la communauté
Affichage des résultats pour les étiquettes 'voyage'.
40 résultats trouvés
-
Titre de l'album : Em silêncio Scenariste de l'album : Adeline Casier Dessinateur de l'album : Adeline Casier Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Nord du Portugal, octobre 1962. Depuis la prise du pouvoir par Salazar, les arrestations arbitraires s'enchaînent et la population ouvrière s'enfonce dans la misère. Lorsque João perd son emploi, il n'ose pas tout de suite en parler à sa famille et sombre dans le désespoir... jusqu'à ce qu'un ami lui parle de la France. Là-bas, dit-on, il y a du travail, il pourra y offrir une belle maison à sa famille et y vivre heureux. Quelques semaines plus tard, un passeur vient chercher João chez lui et le guide jusqu'à la frontière espagnole. Comme des milliers de portugais avant lui, il s'élance sur les chemins sinueux de l'espoir, où la Guardia Civil espagnole guette et le silence est roi. Adeline Casier revient au crayon graphite sur l'histoire de son grand-père, témoin de la grande vague de migration portugaise d'Après-guerre. Un hommage solidement documenté, empreint d'une poésie et d'une mélancolie rêveuses. Critique : Première oeuvre choc pour l'auteure Adeline Casier racontant le passé de son grand-père portugais ! Ces "voyages" sont en vogue en ce moment dans le monde du 9ème art et celui-ci ne déroge pas à la règle, tout est compliqué ! Tout commence par le Portugal des années 60 en proie à la pauvreté et la dictature, usant du peuple pour tenter de maintenir à flot l'empire colonial. Joao décide de quitter le pays, laissant femme et enfants et entreprend la longue remontée jusqu'à Paris, terre promise ou vendue comme telle. Passeurs, argent, peur, compagnons d'infortune, frontières, poursuites, un menu dantesque pour Joao ! Mais surtout le maître mot reste le silence pour ne pas se faire prendre, et parfois d'interminables attentes dans des granges ou autres lieux malfamés où les migrants patientent dans l'obscurité, la promiscuité et bien souvent sans eau ni nourriture. Un véritable chemin de croix tenaillé par la peur. Pour illustrer ce clair-obscur, elle réalise des planches au crayon-papier en jouant énormément sur les variations d'ambiances. Des ciels gris voire noirs pour mettre en lumière les versants montagneux et leurs forêts ou encore des personnages évoluant telles des ombres grisâtres. Dans ce périple aux notes sombres, la lueur viendra de l'espoir maintenant Joao en vie, lui donnant le courage d'avancer, toujours, vers des horizons plus clairs ? Une première oeuvre pertinente, se lisant comme un thriller et enrichie d'annexes situant mieux le contexte historique. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/em-silencio/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
- bd
- roman graphique
- (et 5 en plus)
-
Première oeuvre choc pour l'auteure Adeline Casier racontant le passé de son grand-père portugais ! Ces "voyages" sont en vogue en ce moment dans le monde du 9ème art et celui-ci ne déroge pas à la règle, tout est compliqué ! Tout commence par le Portugal des années 60 en proie à la pauvreté et la dictature, usant du peuple pour tenter de maintenir à flot l'empire colonial. Joao décide de quitter le pays, laissant femme et enfants et entreprend la longue remontée jusqu'à Paris, terre promise ou vendue comme telle. Passeurs, argent, peur, compagnons d'infortune, frontières, poursuites, un menu dantesque pour Joao ! Mais surtout le maître mot reste le silence pour ne pas se faire prendre, et parfois d'interminables attentes dans des granges ou autres lieux malfamés où les migrants patientent dans l'obscurité, la promiscuité et bien souvent sans eau ni nourriture. Un véritable chemin de croix tenaillé par la peur. Pour illustrer ce clair-obscur, elle réalise des planches au crayon-papier en jouant énormément sur les variations d'ambiances. Des ciels gris voire noirs pour mettre en lumière les versants montagneux et leurs forêts ou encore des personnages évoluant telles des ombres grisâtres. Dans ce périple aux notes sombres, la lueur viendra de l'espoir maintenant Joao en vie, lui donnant le courage d'avancer, toujours, vers des horizons plus clairs ? Une première oeuvre pertinente, se lisant comme un thriller et enrichie d'annexes situant mieux le contexte historique.
-
- bd
- roman graphique
- (et 5 en plus)
-
Titre de l'album : Ulysse tome 3 - L'arc vengeur Scenariste de l'album : Cosimo Ferri Dessinateur de l'album : Cosimo Ferri Coloriste : Cosimo Ferri Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : Poursuivant son voyage dans la Grèce Antique, Cosimo Ferri entame un nouveau cycle avec Ulysse. Suivant à la lettre le célèbre livre d'Homère (L'Odyssée), l'auteur relate le retour chez lui du héros, qui, après l'épopée de la guerre de Troie, rencontrera sur les flots maintes aventures envoûtantes et périlleuses. Dans ce troisième et dernier volume, Ulysse évoque les sirènes et le moyen de se prémunir de leur chant mortel, le passage des deux écueils de Charybde et Scylla et la malédiction de l'île du Soleil. Après avoir écouté avec grand intérêt son périple, Alcinoos, roi de Phéacie, décide d'aider Ulysse à rentrer chez lui. Au même moment à Ithaque, Pénélope avise ses prétendants de sa décision d'épouser celui qui sera capable de bander l'arc de son mari. Le roi d'Ithaque est de retour et l'heure de la vengeance à sonner. La série légendaire de la mythologie grecque, Ulysse s'achève ici. Critique : Voici donc la fin de cette splendide odyssée d'Ulysse orchestrée par Cosimo Ferri ! La terre promise Ithaque semble à portée de main pour le héros grec, mais il reste de nombreux obstacles, ne pas manger les boeufs d'Hélios même sous la contrainte d'une faim immense; ne pas succomber au chant des sirènes; traverser la passe de Charybde et (en) Scylla, pour finir sur les rives de sa terre natale en proie à de sombres manigances politiques ! Vous contemplerez du trait élégant et réaliste de Ferri chacune de ces épreuves et serez aux côtés d'Ulysse dans ces entreprises périlleuses. D'autant que les Dieux s'en mêlent et jouent une fois de plus avec les hommes en les influençant. Ulysse en bénéficiera une dernière fois en découvrant l'état de son domaine, les retrouvailles avec son fils et sa femme se feront dans la douleur ! Alors certes, on peut reprocher à l'artiste italien d'expédier certains passages de façon un peu précipitée, mais il faut reconnaître un ensemble cohérent magnifié par son dessin aux couleurs chaudes. Les personnages sont beaux aux corps "huilés" tantôt musclés, tantôt pulpeuses pour ces dames. Cette édition grand public propose une lecture légèrement érotique, la parution de l'éditeur voisin Tabou sera nettement plus dévêtue et ne cachera rien des retrouvailles d'Ulysse et Pénélope, pour le plaisir des yeux ! Amateurs de mythologie, cette trilogie est pour vous, vous apprendrez ou réviserez d'avantage l'odyssée d'Ulysse tout en contemplant les planches saisissantes de Cosimo Ferri. Sans tricher, donnez moi vite le prénom du cyclope 😉 Après Achille et Ulysse, que nous réserve t'il à l'avenir ?? En pièce jointe les planches du début d'album 😉 Planches.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ulysse-tome-3-l-arc-vengeur/ref=44 Voir la totalité de enregistrement
- 2 réponses
-
- bd
- mythologie
-
(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
-
Voici donc la fin de cette splendide odyssée d'Ulysse orchestrée par Cosimo Ferri ! La terre promise Ithaque semble à portée de main pour le héros grec, mais il reste de nombreux obstacles, ne pas manger les boeufs d'Hélios même sous la contrainte d'une faim immense; ne pas succomber au chant des sirènes; traverser la passe de Charybde et (en) Scylla, pour finir sur les rives de sa terre natale en proie à de sombres manigances politiques ! Vous contemplerez du trait élégant et réaliste de Ferri chacune de ces épreuves et serez aux côtés d'Ulysse dans ces entreprises périlleuses. D'autant que les Dieux s'en mêlent et jouent une fois de plus avec les hommes en les influençant. Ulysse en bénéficiera une dernière fois en découvrant l'état de son domaine, les retrouvailles avec son fils et sa femme se feront dans la douleur ! Alors certes, on peut reprocher à l'artiste italien d'expédier certains passages de façon un peu précipitée, mais il faut reconnaître un ensemble cohérent magnifié par son dessin aux couleurs chaudes. Les personnages sont beaux aux corps "huilés" tantôt musclés, tantôt pulpeuses pour ces dames. Cette édition grand public propose une lecture légèrement érotique, la parution de l'éditeur voisin Tabou sera nettement plus dévêtue et ne cachera rien des retrouvailles d'Ulysse et Pénélope, pour le plaisir des yeux ! Amateurs de mythologie, cette trilogie est pour vous, vous apprendrez ou réviserez d'avantage l'odyssée d'Ulysse tout en contemplant les planches saisissantes de Cosimo Ferri. Sans tricher, donnez moi vite le prénom du cyclope 😉 Après Achille et Ulysse, que nous réserve t'il à l'avenir ?? En pièce jointe les planches du début d'album 😉 Planches.pdf
- 2 commentaires
-
- bd
- mythologie
-
(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
-
Titre de l'album : Les carnets de Cerise tome 6 - La parenthèse d'oubli Scenariste de l'album : Joris Chamblain Dessinateur de l'album : Aurélie Neyret Coloriste : Aurélie Neyret Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Cerise rêve de devenir romancière et écrit déjà ses carnets. Son sujet favori : les gens, et surtout les adultes, qu'elle a toujours aimé observer pour tenter de deviner leurs secrets. La raison de cet intérêt a été dévoilée avec émotion à la fin du premier cycle. Dans ce nouvel opus, Cerise et sa famille recomposée, parties pour un voyage autour du monde, visitent notamment l'Europe, l'Amérique du Sud, ou encore l'Afrique... Au cours de ce périple, Cerise se confronte à ses dragons intérieurs, découvre la force de l'entraide et du partage et cultive même sa conscience écologique. Chacun apprend à composer, dans l'échange et le silence, pour trouver sa place et finalement s'apprivoiser. Un grand voyage qui, par ses thèmes, touchera les consciences et les coeurs Critique : Bon ne passons pas par quatre chemins, j'ai pas trop aimé ce tome 6 des carnets de Cerise. En effet ce tome 6 n'est pas une enquête comme pouvait l'être les précédents mais "uniquement" un carnet de voyage. Un carnet de voyage sur un tour du monde en famille mignon tout plein.... mais que l'on regarde comme on regarderait les présentations de vacances de quelqu'un d'autre qui veut vous montrer que tout était parfait pour vous montrer qu'ils ont passé une meilleure année que la vôtre. C'est sympa, mais il manque le piment des enquêtes du début. Nos auteurs cherchent à faire grandir leur héroïne, ce qui est louable. Mais pour combler ce manque d'aventure, et pour bien décrire ce long voyage, les pages de carnets prennent le pas sur les pages de bd pour, je pense, les dépasser. Bref je me suis un peu ennuyé.... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-carnets-de-cerise-tome-6-la-parenthese-d-oubli?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
Bon ne passons pas par quatre chemins, j'ai pas trop aimé ce tome 6 des carnets de Cerise. En effet ce tome 6 n'est pas une enquête comme pouvait l'être les précédents mais "uniquement" un carnet de voyage. Un carnet de voyage sur un tour du monde en famille mignon tout plein.... mais que l'on regarde comme on regarderait les présentations de vacances de quelqu'un d'autre qui veut vous montrer que tout était parfait pour vous montrer qu'ils ont passé une meilleure année que la vôtre. C'est sympa, mais il manque le piment des enquêtes du début. Nos auteurs cherchent à faire grandir leur héroïne, ce qui est louable. Mais pour combler ce manque d'aventure, et pour bien décrire ce long voyage, les pages de carnets prennent le pas sur les pages de bd pour, je pense, les dépasser. Bref je me suis un peu ennuyé....
-
Titre de l'album : La reine des neiges Scenariste de l'album : Cécile Chicault Dessinateur de l'album : Cécile Chicault Coloriste : Cécile Chicault Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Gerda et Kay sont deux amis inséparables. Un jour, Kay reçoit une poussière dans l’oeil. C’est un minuscule morceau de miroir maléfique. Le garçon commence à délaisser Gerda. Puis, enlevé par la Reine des Neiges, il est emporté dans la nuit froide de l’hiver. Tout le monde le croit mort. Au printemps, avec une détermination sans faille, Gerda se lance à sa recherche. Son voyage à travers de nombreuses contrées lui fait braver mille dangers et rencontrer des alliés inattendus. De forêts enchantées en aurores boréales, elle fera tout pour retrouver Kay et briser le maléfice qui le retient prisonnier. Critique : En voici une curieuse adaptation du conte d'Andersen, elle est tellement plus fidèle que la vision de Disney ! Les amateurs du film vu et revu au doux refrain de la fameuse chanson dont je tairai les mots, seront un peu perdus en débutant cette lecture ! L'aquarelle de Cécile Chicault s'est emparée du récit de Hans Christian Andersen en lui donnant une vision un peu plus sombre et complexe. Deux chouettes échangent sur un arbre et l'une d'elles raconte une histoire incroyable d'enfants et d'une reine des glaces. Leur discussion servira de fil rouge à l'histoire de Gerda et Kay, deux amis très proches qui n'hésitent pas à braver le froid des hivers rudes nordiques pour se retrouver autour d'un feu et d'une pâtisserie. Leur profonde amitié va se voir brisée par une poussière de miroir magique ayant la particularité de vous faire voir le pire autour de vous. Tout devient négatif et empreint de mélancolie. D'une humeur massacrante, Kay se retrouve isolé et bientôt enlevé par une mystérieuse reine des neiges. Gerda va ainsi débuter un étrange voyage, jalonné de magie et teinté d'onirisme, afin de retrouver son ami perdu. Une très belle histoire, marquée du sceau de l'enfance et des découvertes, finissant bien 😉 Je mentionnais l'aquarelle de l'artiste qui tranche avec cet univers glacé du film Disney; ici vous verrez de la verdure, et même les séquences enneigées paraissent moins froides car elle use de couleurs chaudes et douces. Son trait est vraiment apaisant, à l'image des visages des protagonistes et des paysages calmes et posés. Une belle balade de l'enfance à découvrir, pour avoir un aperçu plus fidèle de l'histoire originelle du conteur danois 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-reine-des-neiges-9782822239332/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
En voici une curieuse adaptation du conte d'Andersen, elle est tellement plus fidèle que la vision de Disney ! Les amateurs du film vu et revu au doux refrain de la fameuse chanson dont je tairai les mots, seront un peu perdus en débutant cette lecture ! L'aquarelle de Cécile Chicault s'est emparée du récit de Hans Christian Andersen en lui donnant une vision un peu plus sombre et complexe. Deux chouettes échangent sur un arbre et l'une d'elles raconte une histoire incroyable d'enfants et d'une reine des glaces. Leur discussion servira de fil rouge à l'histoire de Gerda et Kay, deux amis très proches qui n'hésitent pas à braver le froid des hivers rudes nordiques pour se retrouver autour d'un feu et d'une pâtisserie. Leur profonde amitié va se voir brisée par une poussière de miroir magique ayant la particularité de vous faire voir le pire autour de vous. Tout devient négatif et empreint de mélancolie. D'une humeur massacrante, Kay se retrouve isolé et bientôt enlevé par une mystérieuse reine des neiges. Gerda va ainsi débuter un étrange voyage, jalonné de magie et teinté d'onirisme, afin de retrouver son ami perdu. Une très belle histoire, marquée du sceau de l'enfance et des découvertes, finissant bien 😉 Je mentionnais l'aquarelle de l'artiste qui tranche avec cet univers glacé du film Disney; ici vous verrez de la verdure, et même les séquences enneigées paraissent moins froides car elle use de couleurs chaudes et douces. Son trait est vraiment apaisant, à l'image des visages des protagonistes et des paysages calmes et posés. Une belle balade de l'enfance à découvrir, pour avoir un aperçu plus fidèle de l'histoire originelle du conteur danois 😉
-
Titre de l'album : Le gouffre des résurrections Scenariste de l'album : Hirodjee Dessinateur de l'album : Gabriel Rodriguez Coloriste : Alexandre Boucq Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Au coeur du grand nord polaire, une expédition de sauvetage sombre progressivement dans l'horreur. Greenwich, Angleterre, 1843, un célèbre explorateur prend la tête d'une expédition polaire. Deux ans plus tard, et sans nouvelles de sa part, sa femme Lady Franklin monte une nouvelle expédition pour partir à sa recherche, entourée d'un vieil amiral et de sa nièce extra lucide. Elle découvre alors que son mari est en réalité parti sur une île légendaire où les morts reviendraient à la vie. Cela ne la décourage pas de poursuivre son entreprise, qui tourne progressivement au cauchemar, entre la vie et la mort. Critique : A l'occasion des "presque" 50 ans de la maison d'édition , les Humano nous gâtent avec ce one-shot d'épouvante , magnifiquement illustré ! L'artiste Gabriel Rodriguez ayant oeuvré sur l'excellente saga Locke and key , réalise des planches superbes , aussi bien dans les manoirs anglais du XIXème siècle que dans le froid polaire avec ces paysages enneigés aux courbes terrassées par les hurlements du vent . Il ne s'épargne nullement en détails et il faudra rester attentif tout au long de la lecture pour ne pas rater un détail accrocheur et anxiogène 😉 . Visuellement , vous serez conquis et immergés par cette aventure glaçante et hostile . Le dessinateur a su pleinement profiter du scénario du prometteur HiroDjee qui commence à s'installer dans le monde du 9ème art . Intrigué par les fouilles survenues sur le HMS Terror , bâtiment anglais disparu corps et biens en 1845 dans le grand nord , il se laisse guider par son imagination fertile et décide d'en faire une histoire fantastique teintée d'épouvante : Le gouffre des résurrections est né ! Il s'appuie sur des personnages féminins forts , à l'image de l'héroïne , Lady Pearl Greenwood et de Miss Sophia dotée de dons extra-lucides . Déterminée à retrouver son mari , Lady Pearl usera de toute son influence pour lancer l'opération de sauvetage , et fera preuve d'une détermination hors normes dans les dangers immenses que représentent la vie aux confins du pôle nord . D'autant qu'en plus des éléments , le surnaturel s'immisce avec une malédiction terrible s'abattant sur les protagonistes . Par qui , dans quel but ? Vous le découvrirez au cours de cette lecture passionnante qui vous tiendra en haleine jusqu'au bout ! Si vous aimez les grandes expéditions navales , le désert glacé et envoûtant , si vous n'avez pas peur des revenants , cette aventure est faite pour vous 🙂 L'éditeur nous gratifie en plus d'une couverture sublime avec une aurore boréale aux reflets légèrement scintillants , du plus bel effet . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-gouffre-des-resurrections/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
A l'occasion des "presque" 50 ans de la maison d'édition , les Humano nous gâtent avec ce one-shot d'épouvante , magnifiquement illustré ! L'artiste Gabriel Rodriguez ayant oeuvré sur l'excellente saga Locke and key , réalise des planches superbes , aussi bien dans les manoirs anglais du XIXème siècle que dans le froid polaire avec ces paysages enneigés aux courbes terrassées par les hurlements du vent . Il ne s'épargne nullement en détails et il faudra rester attentif tout au long de la lecture pour ne pas rater un détail accrocheur et anxiogène 😉 . Visuellement , vous serez conquis et immergés par cette aventure glaçante et hostile . Le dessinateur a su pleinement profiter du scénario du prometteur HiroDjee qui commence à s'installer dans le monde du 9ème art . Intrigué par les fouilles survenues sur le HMS Terror , bâtiment anglais disparu corps et biens en 1845 dans le grand nord , il se laisse guider par son imagination fertile et décide d'en faire une histoire fantastique teintée d'épouvante : Le gouffre des résurrections est né ! Il s'appuie sur des personnages féminins forts , à l'image de l'héroïne , Lady Pearl Greenwood et de Miss Sophia dotée de dons extra-lucides . Déterminée à retrouver son mari , Lady Pearl usera de toute son influence pour lancer l'opération de sauvetage , et fera preuve d'une détermination hors normes dans les dangers immenses que représentent la vie aux confins du pôle nord . D'autant qu'en plus des éléments , le surnaturel s'immisce avec une malédiction terrible s'abattant sur les protagonistes . Par qui , dans quel but ? Vous le découvrirez au cours de cette lecture passionnante qui vous tiendra en haleine jusqu'au bout ! Si vous aimez les grandes expéditions navales , le désert glacé et envoûtant , si vous n'avez pas peur des revenants , cette aventure est faite pour vous 🙂 L'éditeur nous gratifie en plus d'une couverture sublime avec une aurore boréale aux reflets légèrement scintillants , du plus bel effet .
-
Titre de l'album : Le légendaire voyage de Arn en terre insondable Scenariste de l'album : Hazael Gonzalez Dessinateur de l'album : Raulo Caceres Coloriste : Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : Arn, navigateur intrépide et ambitieux, sillonne les océans à la recherche de la gloire et de la fortune qui va avec. Sa quête effrénée, l'entraîne au-delà des limites de l'infinie Nayrda, bravant les créatures les plus étranges qu'elle habite : magiciens, cartographes fous, elfes et bêtes gigantesques... Critique : C'est une assez belle surprise estivale que cette sortie Graph Zeppelin ! Un graphisme en noir et blanc plus que soigné et détaillé au service d'un conte aux forts accents de philosophie . L'histoire de Arn rappelle celle de Christophe Colomb , grand navigateur et explorateur , en quête d'utopies et autres jardins d'éden . L'histoire raconte la recherche perpétuelle de Arn d'un idéal , de découvertes , de rencontres divines , tout se mêle et donne une biographie dense aux nombreuses rencontres . Dans ce monde peuplé de créatures fantastiques telles les dieux , les nains , les elfes et autres , dont les humains , chacun vit avec ses pairs sans désir d'ailleurs ou de mixité . Arn , le jeune rêveur va au fil des années parcourir le monde et bien plus , tout en nouant des alliances nullement réalisées avant son ère . Mais jusqu'où cela peut aller ? Quelles sont les limites de cette formidable utopie d'un monde créé parfait et harmonieux ? Célèbre pour son excellent travail sur des productions érotiques parues chez Tabou ( Justine et Juliette , Les Saintes Eaux , entre autres ) Raulo Caceres image ce monde "insondable" d'un noir et blanc subtil , aux encrages profonds . Les pages sont chargées ( un peu trop parfois) et on s'attarde volontiers sur le travail effectué , notamment les déesses aux courbes voluptueuses et bien souvent dénudées 😉 . Vous refermerez l'ouvrage en étant songeur , l'impression d'avoir réalisé un voyage épique et complexe , mais avec le sentiment que le soufflé retombe un peu trop vite sur cette fin, somme toute logique mais qui laisse un goût d'inachevé , ou pas ! A vous de voir 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ineffable-voyage-de-arn-en-terres-inedites/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
Le légendaire voyage de Arn en terre insondable
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
C'est une assez belle surprise estivale que cette sortie Graph Zeppelin ! Un graphisme en noir et blanc plus que soigné et détaillé au service d'un conte aux forts accents de philosophie . L'histoire de Arn rappelle celle de Christophe Colomb , grand navigateur et explorateur , en quête d'utopies et autres jardins d'éden . L'histoire raconte la recherche perpétuelle de Arn d'un idéal , de découvertes , de rencontres divines , tout se mêle et donne une biographie dense aux nombreuses rencontres . Dans ce monde peuplé de créatures fantastiques telles les dieux , les nains , les elfes et autres , dont les humains , chacun vit avec ses pairs sans désir d'ailleurs ou de mixité . Arn , le jeune rêveur va au fil des années parcourir le monde et bien plus , tout en nouant des alliances nullement réalisées avant son ère . Mais jusqu'où cela peut aller ? Quelles sont les limites de cette formidable utopie d'un monde créé parfait et harmonieux ? Célèbre pour son excellent travail sur des productions érotiques parues chez Tabou ( Justine et Juliette , Les Saintes Eaux , entre autres ) Raulo Caceres image ce monde "insondable" d'un noir et blanc subtil , aux encrages profonds . Les pages sont chargées ( un peu trop parfois) et on s'attarde volontiers sur le travail effectué , notamment les déesses aux courbes voluptueuses et bien souvent dénudées 😉 . Vous refermerez l'ouvrage en étant songeur , l'impression d'avoir réalisé un voyage épique et complexe , mais avec le sentiment que le soufflé retombe un peu trop vite sur cette fin, somme toute logique mais qui laisse un goût d'inachevé , ou pas ! A vous de voir 😉 -
Déjà le 11ème tome pour le mook trimestriel des Humano et la qualité est toujours au rendez-vous ! Les nombreuses pages BD d'artistes cosmopolites sont enrichies par l'interview du romancier chinois à la mode en ce moment : Liu Cixin , l'auteur (entre autres) du Problème à 3 corps , livre adapté par Netflix en série tv . Un échange passionnant entre Lloyd Chéry et l'écrivain qui n'a pas fini de nous étonner avec de nombreux projets en vue . A l'occasion de la sortie de Furiosa , Melvin Zed l'auteur du pavé : Mad Max , ultra-violence dans le cinéma (éditions rififi) réalise un petit tour d'horizon de la saga débutée en 1979 avec Mel Gibson dans le rôle titre , et l'engouement incroyable entourant cette série de films post-apocalyptiques . Autre interview , un peu plus sérieuse , en la personne de Laurent Sourisseau le rédac en chef de Charlie hebdo , encore et toujours sous protection policière , il raconte sa vie et sa vision de la liberté de la presse depuis l'attentant dont il fut un des rares rescapés . Enfin , pour les amoureux du jeu-vidéo BioShock , Julie Le Baron reçoit ni plus ni moins que Ken Levine , le grand architecte de cet univers incroyable . Mais Métal Hurlant c'est aussi et avant tout , de la BD, et la rédaction nous gâte avec pas moins de 28 "nouvelles dessinées" ! Corbeyran , Jodorowsky , De Vos , mais aussi des artistes internationaux gagnant à être connus tels Karl Johnson en fils spirituel de Juan Gimenez , ou encore Branko Jelinek un slovaque au trait similaire à JM Ponzio . A noter aussi un envoûtant Hydronterra de Jacques Després , sorte de noir et blanc photographique , saisissant de réalisme ! Un thème domine dans une grande partie des oeuvres dessinées : le lien entre l'homme et les réseaux sociaux , ces notations et appréciations sur à peu près tout , et l'emprise de ces univers virtuels mercantiles sur nous ! Vous l'aurez compris , de la lecture passionnante pour l'été avec un peu moins de 300 pages stimulantes 😉
-
Titre de l'album : Métal Hurlant tome 11 - Vacances métalliques Scenariste de l'album : Collectif Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Un des buts de Métal Hurlant a toujours été d'aller le plus loin possible, au-delà des frontières, qu'elles soient réelles ou imaginaires. Ce numéro 11 démontre une fois de plus la pertinence de cette volonté, d'une part en poussant les différents auteurs (trente-quatre !) à nous montrer ce qui se passe quand ils franchissent les frontières de force, mais d'autre part, la rédaction de Métal a mis un point d'honneur à faire venir des auteurs d'au-delà des frontières, puisque ce n'est pas moins de treize pays qui sont représentés. Critique : Déjà le 11ème tome pour le mook trimestriel des Humano et la qualité est toujours au rendez-vous ! Les nombreuses pages BD d'artistes cosmopolites sont enrichies par l'interview du romancier chinois à la mode en ce moment : Liu Cixin , l'auteur (entre autres) du Problème à 3 corps , livre adapté par Netflix en série tv . Un échange passionnant entre Lloyd Chéry et l'écrivain qui n'a pas fini de nous étonner avec de nombreux projets en vue . A l'occasion de la sortie de Furiosa , Melvin Zed l'auteur du pavé : Mad Max , ultra-violence dans le cinéma (éditions rififi) réalise un petit tour d'horizon de la saga débutée en 1979 avec Mel Gibson dans le rôle titre , et l'engouement incroyable entourant cette série de films post-apocalyptiques . Autre interview , un peu plus sérieuse , en la personne de Laurent Sourisseau le rédac en chef de Charlie hebdo , encore et toujours sous protection policière , il raconte sa vie et sa vision de la liberté de la presse depuis l'attentant dont il fut un des rares rescapés . Enfin , pour les amoureux du jeu-vidéo BioShock , Julie Le Baron reçoit ni plus ni moins que Ken Levine , le grand architecte de cet univers incroyable . Mais Métal Hurlant c'est aussi et avant tout , de la BD, et la rédaction nous gâte avec pas moins de 28 "nouvelles dessinées" ! Corbeyran , Jodorowsky , De Vos , mais aussi des artistes internationaux gagnant à être connus tels Karl Johnson en fils spirituel de Juan Gimenez , ou encore Branko Jelinek un slovaque au trait similaire à JM Ponzio . A noter aussi un envoûtant Hydronterra de Jacques Després , sorte de noir et blanc photographique , saisissant de réalisme ! Un thème domine dans une grande partie des oeuvres dessinées : le lien entre l'homme et les réseaux sociaux , ces notations et appréciations sur à peu près tout , et l'emprise de ces univers virtuels mercantiles sur nous ! Vous l'aurez compris , de la lecture passionnante pour l'été avec un peu moins de 300 pages stimulantes 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/metal-hurlant-tome-11/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
La saga vikings de Vincent Wagner se termine ici avec ce Nordlys , divisée en deux parties distinctes . Dans la première on y suit Njal et sa quête de vengeance afin de trouver ce fameux sorcier pouvant lever le sortilège touchant Pelle . Puis, une seconde partie où l'affrontement final avec Kjartan va prendre fin . C'est une lecture assez complexe que nous livre l'auteur , avec une importante galerie de personnages et de multiples histoires sous-jacentes liants les protagonistes . Le contexte historique est riche , avec Norvège et Suède en pleine évolution vers le christianisme naissant .Ajoutez enfin à cela une pointe de fantastique avec les Ases , ces fameux dieux nordiques , intervenant quand bon leur semble et jouant avec les humains telle une enfant avec ses poupées ! Un récit complet mais auquel il manque du liant , on passe de flashbacks au présent sans aucun point de repère , d'un contexte à un autre sans explication ! Le rythme du fil scénaristique semble sinusoïdal . Il délivre pour autant de superbes planches , avec un dessin précis , pouvant se montrer avare en détails parfois , mais l'ambiance froide et nordique est bien retranscrite . Peu de couleurs , le blanc et le bleu dominent dans les grands espaces . Les couleurs chaudes seront réservées aux intérieurs et à la présence d'un feu de camp . Pour les amateurs d'histoires vikings plus verbeuses que sanglantes 😉
-
Titre de l'album : Nordlys Scenariste de l'album : Vincent Wagner Dessinateur de l'album : Vincent Wagner Coloriste : Vincent Wagner Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Norvège, 13ème siècle, Njál Moensen parcourt les fjords à la recherche du sorcier Adriel pour le tuer. Les dieux Åses réclament sa tête pour sortir Pelle Eiwindsen du coma dans lequel il est plongé. Le garçon pense convaincre le père de Pelle de l'aider. Mais le seigneur des hauts fjords ne veut pas l'écouter, et le sorcier a plus d'un mauvais tour dans son sac. Les Åses sont-ils aussi loyaux qu'ils le prétendent ? Et que va faire Kjartan, le terrible prince suédois qui tient enfermé dans sa forteresse Pelle et Solveig, la soeur de Njál ? Suite et fin de Saergard, Nordlys clôt la saga de Pelle dans le bruit et la fureur... Critique : La saga vikings de Vincent Wagner se termine ici avec ce Nordlys , divisée en deux parties distinctes . Dans la première on y suit Njal et sa quête de vengeance afin de trouver ce fameux sorcier pouvant lever le sortilège touchant Pelle . Puis, une seconde partie où l'affrontement final avec Kjartan va prendre fin . C'est une lecture assez complexe que nous livre l'auteur , avec une importante galerie de personnages et de multiples histoires sous-jacentes liants les protagonistes . Le contexte historique est riche , avec Norvège et Suède en pleine évolution vers le christianisme naissant .Ajoutez enfin à cela une pointe de fantastique avec les Ases , ces fameux dieux nordiques , intervenant quand bon leur semble et jouant avec les humains telle une enfant avec ses poupées ! Un récit complet mais auquel il manque du liant , on passe de flashbacks au présent sans aucun point de repère , d'un contexte à un autre sans explication ! Le rythme du fil scénaristique semble sinusoïdal . Il délivre pour autant de superbes planches , avec un dessin précis , pouvant se montrer avare en détails parfois , mais l'ambiance froide et nordique est bien retranscrite . Peu de couleurs , le blanc et le bleu dominent dans les grands espaces . Les couleurs chaudes seront réservées aux intérieurs et à la présence d'un feu de camp . Pour les amateurs d'histoires vikings plus verbeuses que sanglantes 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nordlys/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
On le sait , JD Morvan est passionné par le Japon et sa culture depuis de nombreuses années . En parallèle à la magnifique série retraçant la vie de Madeleine la résistante , il réalise cette adaptation d'un roman de Thomas Raucat publié en 1924 suite à sa mission en terre japonaise . Durant ces 128 pages à l'aquarelle douce et élégante de Roberto Melis , vous allez vivre un véritable choc des cultures . Quand ils ne portent pas de jugement sur les us des occidentaux , tellement éloignés des moeurs locales , les japonais dévoilent leur culture et ce sens exacerbé de l'honneur à travers de multiples situations . La place de la femme en société , des enfants (selon leur sexe) , la sexualité , les rapports hiérarchiques professionnels , bref , c'est une véritable introspection de leurs coutumes que l'européen découvre . L'honneur , le déshonneur , ces considérations peuvent paraître stupides du prisme occidental , mais vous découvrirez toute l'importance qu'elles revêtent dans ce pays où hiérarchie et respect ne sont pas de vains mots . Le passage avec le chef de gare est tellement révélateur , je vous invite grandement à le lire 😉 Alors , certes , nous sommes dans le Japon des années 20 , mais je doute que le conflit mondial à venir ainsi que les progrès technologiques et autres mondialisations viennent perturber cet équilibre si harmonieux 100 ans plus tard . Ils sont attachés à leurs traditions et l'on comprend pourquoi à la fin de l'album et cette amourette surprise , si riche en enseignements . Je ne peux que recommander ce one-shot si bien écrit , dessiné et pourvu d'un sens du découpage cinématographique totalement immersif . Pour peu que le pays du soleil levant vous intéresse 😉 .
-
- bd
- adaptation littéraire
- (et 5 en plus)
-
Titre de l'album : L'honorable partie de campagne Scenariste de l'album : Jean-David Morvan - Thomas Raucat Dessinateur de l'album : Roberto Melis Coloriste : Roberto Melis Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Tokyo, 1922, l'Exposition universelle bat son plein avec la grande attraction de l'année : un hydroplane. Un Européen aborde deux jeunes Japonaises et propose à la plus jolie d'aller visiter l'île d'Enoshima. Mais un homme qui passe par là y voit l'occasion de briller socialement et se précipite sur l'Occidental : nul autre que lui-même n'aura le plaisir de montrer Enoshima à « l'honorable étranger » et il l'attendra à la gare, accompagné de quelques amis. Pour avoir les coudées franches, l'étranger décide de prendre un autre train que son hôte japonais encombrant... Mais il aura beau faire : les mille et une complications de la vie nippone vont se jeter en travers de ses projets galants. Critique : On le sait , JD Morvan est passionné par le Japon et sa culture depuis de nombreuses années . En parallèle à la magnifique série retraçant la vie de Madeleine la résistante , il réalise cette adaptation d'un roman de Thomas Raucat publié en 1924 suite à sa mission en terre japonaise . Durant ces 128 pages à l'aquarelle douce et élégante de Roberto Melis , vous allez vivre un véritable choc des cultures . Quand ils ne portent pas de jugement sur les us des occidentaux , tellement éloignés des moeurs locales , les japonais dévoilent leur culture et ce sens exacerbé de l'honneur à travers de multiples situations . La place de la femme en société , des enfants (selon leur sexe) , la sexualité , les rapports hiérarchiques professionnels , bref , c'est une véritable introspection de leurs coutumes que l'européen découvre . L'honneur , le déshonneur , ces considérations peuvent paraître stupides du prisme occidental , mais vous découvrirez toute l'importance qu'elles revêtent dans ce pays où hiérarchie et respect ne sont pas de vains mots . Le passage avec le chef de gare est tellement révélateur , je vous invite grandement à le lire 😉 Alors , certes , nous sommes dans le Japon des années 20 , mais je doute que le conflit mondial à venir ainsi que les progrès technologiques et autres mondialisations viennent perturber cet équilibre si harmonieux 100 ans plus tard . Ils sont attachés à leurs traditions et l'on comprend pourquoi à la fin de l'album et cette amourette surprise , si riche en enseignements . Je ne peux que recommander ce one-shot si bien écrit , dessiné et pourvu d'un sens du découpage cinématographique totalement immersif . Pour peu que le pays du soleil levant vous intéresse 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-honorable-partie-de-campagne/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
- bd
- adaptation littéraire
- (et 5 en plus)
-
C'est une véritable découverte des éditions Payotrivages , que cette jeune auteure Rosalie Stroesser ! Son trait "ligne claire" aux accents de manga est étonnant et remarquable . Sous ses airs épurés , son dessin fourmille de détails dans les cases et on tourne les pages avec avidité . Cette première oeuvre est une réussite en tous points .Réussir à accrocher le lecteur en exposant ses voyages au Japon dénote un talent certain . Car au delà de ce qu'elle découvre , elle nous livre son analyse et ses pensées . Nous la suivons pas à pas dans son quotidien , et tout ne se déroule pas exactement comme voulu , ou prévu par la jeune femme amoureuse du Japon : Voyages "sac à dos" , nuits à la belle étoile , hôtes avec des réactions surprenantes parfois mais vues sous le prisme occidental , jobs intérimaires ponctués de rencontres marquées par la différence de culture ; tout ce qu'elle a vécu s'offre à nos yeux émerveillés par cette grâce du dessin et de la mise en scène . Je n'ose vous raconter ses découvertes (bonnes et mauvaises) car tout l'intérêt du livre repose sur ses impressions , ses joies et ses peines . 4 saisons pour 4 chapitres . Tel une coccinelle , posez-vous sur l'épaule de Rosalie et suivez la au pays du soleil levant ,vous découvrirez une artiste libre , passionnée , courageuse et téméraire . Grande voyageuse , elle a vécu en Nouvelle-Zélande deux ans après ses escapades nippones . J'ai déjà hâte de lire ses aventures au pays du long nuage blanc 🙂 . Un coup de coeur pour cette première oeuvre qui en appelle d'autres !
-
Titre de l'album : Shiki Scenariste de l'album : Rosalie Stroesser Dessinateur de l'album : Rosalie Stroesser Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : " Comment raconter en quelques phrases cette année si dense ? Comment expliquer cette relation particulière, toute en contradictions, que j'ai développée avec le Japon ? Ce mélange incohérent d'attirance et de rejet ? " Octobre 2015. Rosalie, une jeune dessinatrice française passionnée par les mangas des années 70, s'envole pour le Japon. Elle ne sait pas vraiment ce qu'elle va y chercher, peut-être avant tout la beauté. D'une expérience de wwoofing à Oishi à son premier job dans un bar de Tokyo en passant par une escapade à Kyoto, ce voyage d'un an se fait parcours initiatique. Un livre à la beauté magnétique. Critique : C'est une véritable découverte des éditions Payotrivages , que cette jeune auteure Rosalie Stroesser ! Son trait "ligne claire" aux accents de manga est étonnant et remarquable . Sous ses airs épurés , son dessin fourmille de détails dans les cases et on tourne les pages avec avidité . Cette première oeuvre est une réussite en tous points .Réussir à accrocher le lecteur en exposant ses voyages au Japon dénote un talent certain . Car au delà de ce qu'elle découvre , elle nous livre son analyse et ses pensées . Nous la suivons pas à pas dans son quotidien , et tout ne se déroule pas exactement comme voulu , ou prévu par la jeune femme amoureuse du Japon : Voyages "sac à dos" , nuits à la belle étoile , hôtes avec des réactions surprenantes parfois mais vues sous le prisme occidental , jobs intérimaires ponctués de rencontres marquées par la différence de culture ; tout ce qu'elle a vécu s'offre à nos yeux émerveillés par cette grâce du dessin et de la mise en scène . Je n'ose vous raconter ses découvertes (bonnes et mauvaises) car tout l'intérêt du livre repose sur ses impressions , ses joies et ses peines . 4 saisons pour 4 chapitres . Tel une coccinelle , posez-vous sur l'épaule de Rosalie et suivez la au pays du soleil levant ,vous découvrirez une artiste libre , passionnée , courageuse et téméraire . Grande voyageuse , elle a vécu en Nouvelle-Zélande deux ans après ses escapades nippones . J'ai déjà hâte de lire ses aventures au pays du long nuage blanc 🙂 . Un coup de coeur pour cette première oeuvre qui en appelle d'autres ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sochira/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
Que d'émerveillement à la lecture de cette aventure (plus qu'une autobiographie) de John Muir ! Lomig m'avait déjà saisi par la beauté de son dessin avec cette merveille qu'est Dans la forêt ; il récidive ici avec ce périple dans les gigantesques forêts et montagnes américaines . Son trait fin d'une élégance rare nous offre des pages sublimes , que l'on tourne dans un état contemplatif . Ici , nul besoin de couleurs , il dessine tellement bien les fleurs et autres arbres majestueux , que votre esprit associera les nuances qu'il désire . Préparez-vous donc à voyager aux côtés de John Muir (Ecossais de naissance comme son nom l'indique) , pionniers des vastes étendues nord-américaines . Suite à un accident dans la scierie de son père qui va lui ôter la vue , il va réaliser pleinement la voie qu'il désire entreprendre . Elle s'éloigne grandement de ce travail dangereux et harassant ! Retrouvant l'usage d'un oeil sur deux (l'autre étant voilé) , il part avec quelques sous en poche à la découverte du monde sauvage et végétal , son premier amour d'enfance . Un périple de plusieurs centaines de kilomètres ponctué d'observations, méditations et d'écrits pour une ode à la nature . Chaque observation d'une fleure ou d'un canyon , voire du début de la déforestation orchestrée par l'homme , lui donne sujet à réflexion . Ses rencontres l'enrichissent aussi , et il peut arriver qu'il soit perçu comme un original dans cette Amérique sortant tout juste de ce douloureux conflit qu'est la guerre de sécession . Au grès des pages , on découvre ainsi de riches propriétaires , d'anciens esclaves affranchis , des indiens , des cowboys etc .... Toutes ces rencontres donnent leur vision du monde à notre aventurier en herbe qui se nourrit de ces échanges tout en gardant ses distances . C'est là un paradoxe de John Muir, humaniste mais préférant la solitude dans laquelle il trouve de la sérénité et du recueil . La magnifique édition est enrichie par des annexes en fin d'ouvrage sur sa vie qui ne s'est pas arrêtée aux derniers dessins de Lomig . Il a effectué de nombreux autres voyages dans le monde entier , a fondé une famille et même passé une nuit à la belle étoile avec Roosvelt dans les montagnes . Ce dernier étant curieux de connaître l'homme derrière ses publications botaniques (entre autres) . Des photographies complètent ce dossier ainsi qu'une liste de livres sur sa vie . Je ne peux que vous recommander cette lecture , ainsi que Dans la forêt , paru en édition poche au mois de mai 😉
- 1 commentaire
-
- autobiographie
- écologie
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Titre de l'album : Au coeur des solitudes Scenariste de l'album : Lomig Dessinateur de l'album : Lomig Coloriste : Lomig Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : 1867, une scierie tourne à plein régime dans un bruit effroyable quand soudain, des ouvriers courent secourir un homme à terre. Il s'est blessé gravement aux yeux. John Muir a déjà 29 ans et il est confiné dans une chambre obscure : il est probable qu'il restera aveugle. Mais miraculeusement, après des mois d'une convalescence quasi mystique, il recouvre la vue. C'est décidé, il va tout quitter et embrasser son rêve de toujours : partir plein Sud à la rencontre de la vie sauvage. Armé de son seul courage, de sa jeunesse, d'une loupe et d'une presse botanique, il parcourra ainsi des centaines de kilomètres, à pied de l'Indiana à la Floride. Imaginez une nature sauvage presque inviolée, où seuls rôdent quelques dangereux soldats du Sud en déshérence et d'anciens esclaves jetés hors des anciennes plantations... Critique : Que d'émerveillement à la lecture de cette aventure (plus qu'une autobiographie) de John Muir ! Lomig m'avait déjà saisi par la beauté de son dessin avec cette merveille qu'est Dans la forêt ; il récidive ici avec ce périple dans les gigantesques forêts et montagnes américaines . Son trait fin d'une élégance rare nous offre des pages sublimes , que l'on tourne dans un état contemplatif . Ici , nul besoin de couleurs , il dessine tellement bien les fleurs et autres arbres majestueux , que votre esprit associera les nuances qu'il désire . Préparez-vous donc à voyager aux côtés de John Muir (Ecossais de naissance comme son nom l'indique) , pionniers des vastes étendues nord-américaines . Suite à un accident dans la scierie de son père qui va lui ôter la vue , il va réaliser pleinement la voie qu'il désire entreprendre . Elle s'éloigne grandement de ce travail dangereux et harassant ! Retrouvant l'usage d'un oeil sur deux (l'autre étant voilé) , il part avec quelques sous en poche à la découverte du monde sauvage et végétal , son premier amour d'enfance . Un périple de plusieurs centaines de kilomètres ponctué d'observations, méditations et d'écrits pour une ode à la nature . Chaque observation d'une fleure ou d'un canyon , voire du début de la déforestation orchestrée par l'homme , lui donne sujet à réflexion . Ses rencontres l'enrichissent aussi , et il peut arriver qu'il soit perçu comme un original dans cette Amérique sortant tout juste de ce douloureux conflit qu'est la guerre de sécession . Au grès des pages , on découvre ainsi de riches propriétaires , d'anciens esclaves affranchis , des indiens , des cowboys etc .... Toutes ces rencontres donnent leur vision du monde à notre aventurier en herbe qui se nourrit de ces échanges tout en gardant ses distances . C'est là un paradoxe de John Muir, humaniste mais préférant la solitude dans laquelle il trouve de la sérénité et du recueil . La magnifique édition est enrichie par des annexes en fin d'ouvrage sur sa vie qui ne s'est pas arrêtée aux derniers dessins de Lomig . Il a effectué de nombreux autres voyages dans le monde entier , a fondé une famille et même passé une nuit à la belle étoile avec Roosvelt dans les montagnes . Ce dernier étant curieux de connaître l'homme derrière ses publications botaniques (entre autres) . Des photographies complètent ce dossier ainsi qu'une liste de livres sur sa vie . Je ne peux que vous recommander cette lecture , ainsi que Dans la forêt , paru en édition poche au mois de mai 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-coeur-des-solitudes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
- 1 réponse
-
- autobiographie
- écologie
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Titre de l'album : Bunkerville Scenariste de l'album : Pascal Chind , Benjamin Legrand Dessinateur de l'album : Vincenzo Baldano Coloriste : Vincenzo Baldano Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Laurel, un jeune golden boy mélancolique, s'enfonce dans l'océan pour rejoindre dans la mort Éléonore, l'amour de sa vie. Mais lorsque ce dernier rouvre les yeux, il se retrouve sur une île flottante mécanisée où a été construite une vieille cité rafistolée à l'aspect très vernien. Enveloppée d'un épais brouillard, Bunkerville fut bâtie au milieu du XIXe siècle par un riche industriel. L'homme voulait offrir à son fils, atteint d'un trouble mental, une vie « normale » en créant un monde clos et autonome avec une population qui lui ressemble... Critique : Après Arcadium sorti en fin d'année dernière , les éditions Ankama poursuivent leurs parutions d'ovnis graphiques . Dans ce bel ouvrage à la reliure soignée , vous découvrirez l'aquarelle de Vincenzo Balzano , et ce dernier jouissant d'une grande liberté pour mettre en page cet univers onirique , a pu démontrer tout son talent . Ce projet , né dans l'imaginaire de Pascal Chind devait voir le jour au cinéma , mais il du se rendre à l'évidence face aux obstacles , pour le réaliser dans le monde du 9ème art . L'auteur du Transperceneige Benjamin Legrand l'accompagna et le scénario définitif à 4 mains pris forme . Les influences sont diverses et variées pour illustrer un tel monde , on passe de Alice au pays des merveilles , Horologiom voire Monsieur Mardi-Gras Descendres , tout ceci sur fond de steampunk aux "rouages" nombreux ! Notre héros va découvrir cette île mécanique et labyrinthique pour une plongée dans les abysses de la folie . En ces lieux torturés , géographiquement , culturellement et politiquement , il espère retrouver un amour perdu . Le lecteur s'immerge avec lui et tourne les pages avec espoir d'y trouver un peu de lumière et de clarté , car tout est flou , sombre et empreint de menace dans cette ville . Les auteurs ne nous ménagent pas , et il est parfois difficile de saisir les détails , voire de comprendre certaines cases , le livre mérite assurément des relectures . Il faut reconnaître les prouesses réalisées par l'artiste italien , avec son aquarelle remarquable de finesse et sa vision personnelle de ce monde totalement illogique . Les symboles sont nombreux , tels le deuil , le suicide , la rédemption , Bunkerville agit comme une machine à laver l'esprit du héros . Le suspens est palpable , comment va t'il s'en sortir , et surtout , retrouvera t'il sa bien-aimée ?? Plongez si vous l'osez dans les méandres de l'île machine Bunkerville pour le découvrir 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bunkerville/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
- 5 réponses
-
- bd
- imaginaire
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Après Arcadium sorti en fin d'année dernière , les éditions Ankama poursuivent leurs parutions d'ovnis graphiques . Dans ce bel ouvrage à la reliure soignée , vous découvrirez l'aquarelle de Vincenzo Balzano , et ce dernier jouissant d'une grande liberté pour mettre en page cet univers onirique , a pu démontrer tout son talent . Ce projet , né dans l'imaginaire de Pascal Chind devait voir le jour au cinéma , mais il du se rendre à l'évidence face aux obstacles , pour le réaliser dans le monde du 9ème art . L'auteur du Transperceneige Benjamin Legrand l'accompagna et le scénario définitif à 4 mains pris forme . Les influences sont diverses et variées pour illustrer un tel monde , on passe de Alice au pays des merveilles , Horologiom voire Monsieur Mardi-Gras Descendres , tout ceci sur fond de steampunk aux "rouages" nombreux ! Notre héros va découvrir cette île mécanique et labyrinthique pour une plongée dans les abysses de la folie . En ces lieux torturés , géographiquement , culturellement et politiquement , il espère retrouver un amour perdu . Le lecteur s'immerge avec lui et tourne les pages avec espoir d'y trouver un peu de lumière et de clarté , car tout est flou , sombre et empreint de menace dans cette ville . Les auteurs ne nous ménagent pas , et il est parfois difficile de saisir les détails , voire de comprendre certaines cases , le livre mérite assurément des relectures . Il faut reconnaître les prouesses réalisées par l'artiste italien , avec son aquarelle remarquable de finesse et sa vision personnelle de ce monde totalement illogique . Les symboles sont nombreux , tels le deuil , le suicide , la rédemption , Bunkerville agit comme une machine à laver l'esprit du héros . Le suspens est palpable , comment va t'il s'en sortir , et surtout , retrouvera t'il sa bien-aimée ?? Plongez si vous l'osez dans les méandres de l'île machine Bunkerville pour le découvrir 😉
- 5 commentaires
-
- bd
- imaginaire
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Avec la sortie chez Sarbacane de cette oeuvre du grand Miyazaki , datée de 1983, ne vous prenez pas à rêver (hélas) à d'autres pépites gardées en réserve du génie japonais ! Nausicaä de la vallée du vent est son autre unique feuilleton terminé en 7 tomes et publié en France , le reste est anecdotique au regard de ses parutions "animés" . Mais quel plaisir de découvrir une de ses premières histoires , tellement significative de son univers ! Publié en 15x21cm , avec des aquarelles magnifiques aux couleurs légèrement passées , donnant des airs de conte ancien au récit , le livre se lit bien de droite à gauche , que les aficionados se rassurent 😉 Cette quête de Shuna est empruntée par l'auteur à une histoire tibétaine : Le prince changé en chien , qui mentionnait l'introduction de l'orge au Tibet , une céréale composant l'alimentation de base du pays . Miyazaki devait faire de ce conte un film mais le manque de soutiens financiers ont anéanti cette volonté . Qu'importe , il lui donnera une seconde vie à travers ces 160 pages de toute beauté . Vous retrouverez les thématiques chères à l'auteur , comme l'amour , la quête initiatique , le bestiaire onirique , la magie et un profond rappel des questions écologiques . Des étendues désertiques composent cet univers , la terre semble stérile , les hommes ont toutes les difficultés à faire pousser leurs plantations , certains se cloitrent derrière des remparts et exploitent l'homme par l'homme ; aussi lorsque Shuna le prince de son village découvre l'existence de graines fertiles , il entreprend son long voyage afin de sauver son peuple . C'est un réel plaisir de contempler ces planches colorées et suivre l'avancée de Shuna , on tourne les pages de façon frénétique afin de savoir où l'auteur va nous mener car le chemin est jalonnée d'obstacles et de surprises .Voilà une parfaite idée de cadeau de Noël pour les amateurs de Miyazaki et les autres , car l'histoire est intemporelle et magnifiquement contée .