A l'occasion des "presque" 50 ans de la maison d'édition , les Humano nous gâtent avec ce one-shot d'épouvante , magnifiquement illustré ! L'artiste Gabriel Rodriguez ayant oeuvré sur l'excellente saga Locke and key , réalise des planches superbes , aussi bien dans les manoirs anglais du XIXème siècle que dans le froid polaire avec ces paysages enneigés aux courbes terrassées par les hurlements du vent . Il ne s'épargne nullement en détails et il faudra rester attentif tout au long de la lecture pour ne pas rater un détail accrocheur et anxiogène 😉 . Visuellement , vous serez conquis et immergés par cette aventure glaçante et hostile . Le dessinateur a su pleinement profiter du scénario du prometteur HiroDjee qui commence à s'installer dans le monde du 9ème art . Intrigué par les fouilles survenues sur le HMS Terror , bâtiment anglais disparu corps et biens en 1845 dans le grand nord , il se laisse guider par son imagination fertile et décide d'en faire une histoire fantastique teintée d'épouvante : Le gouffre des résurrections est né ! Il s'appuie sur des personnages féminins forts , à l'image de l'héroïne , Lady Pearl Greenwood et de Miss Sophia dotée de dons extra-lucides . Déterminée à retrouver son mari , Lady Pearl usera de toute son influence pour lancer l'opération de sauvetage , et fera preuve d'une détermination hors normes dans les dangers immenses que représentent la vie aux confins du pôle nord . D'autant qu'en plus des éléments , le surnaturel s'immisce avec une malédiction terrible s'abattant sur les protagonistes . Par qui , dans quel but ? Vous le découvrirez au cours de cette lecture passionnante qui vous tiendra en haleine jusqu'au bout ! Si vous aimez les grandes expéditions navales , le désert glacé et envoûtant , si vous n'avez pas peur des revenants , cette aventure est faite pour vous 🙂 L'éditeur nous gratifie en plus d'une couverture sublime avec une aurore boréale aux reflets légèrement scintillants , du plus bel effet .
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Le gouffre des résurrections
Par Kevin Nivek
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Scenariste: Hirodjee
Dessinateur: Gabriel Rodriguez
Coloriste: Alexandre Boucq
Editeur: Les humanoides associés
Note :
Résumé:Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Horreur Prix: 22 Nb de pages: 112Au coeur du grand nord polaire, une expédition de sauvetage sombre progressivement dans l'horreur. Greenwich, Angleterre, 1843, un célèbre explorateur prend la tête d'une expédition polaire. Deux ans plus tard, et sans nouvelles de sa part, sa femme Lady Franklin monte une nouvelle expédition pour partir à sa recherche, entourée d'un vieil amiral et de sa nièce extra lucide. Elle découvre alors que son mari est en réalité parti sur une île légendaire où les morts reviendraient à la vie. Cela ne la décourage pas de poursuivre son entreprise, qui tourne progressivement au cauchemar, entre la vie et la mort.
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BD européenes/Comics
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Le dernier festin de Rubin
poseidon2 a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Le duo de "Toutes les morts de Laila Star" reviennent avec un nouvel album et un album encore une fois sur une divinité de la mythologie indienne. Enfin cette fois c'est un Ogre donc plutôt le méchant des histoires. Un personnages qui, encore une fois, se prend l'envie de sortir de sa retraite pour se meler à l'espèce humaine.
Cette fois c'est pour partager son amour de la nourriture avec les humains, même si cela l'oblige à lutter contre sa propre nature.
On ne peut nier la filiation avec "Toutes les morts de Laila Star". Graphiquement déjà on retrouve avec plaisir le pastel de Filipe Andrade avec ses couleurs pâles et ses flous. On retrouve aussi la pâte de Ram V avec un récit initiatique rondement mené le long de métaphore culinaire pas forcément facile à comprendre.
C'est le seul "problème" de cette nouvelle collaboration : elle est plus exigeante que la précédente ou la narration nous guidait un peu plus. Ici il faut réussir à embrasser l'ambiance du récit, lire les recettes qui le parsèment et réussir à faire le parallèle avec l'aventure de notre Ogre et de son biographe.
Intéressant, joli mais plus compliqué que le précédent.
Santé !
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Raven tome 3 - Furies (Fin)
poseidon2 a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :On était tous d'accord, chez 1001bd, pour dire que le plus dur serait quasiment de rater la fin de cette trilogie, tellement les deux précédents étaient bons.
Et bien si Lauffray a fait dans la facilité( i e il nous livre une bonne fin), il l'a fait d'une très belle façon ! En effet, ce tome est plus que bon, il est excellent. Graphiquement, on n'avait aucun doute tellement le style "pirate" lui va à merveille depuis Long John Silver. Mais encore fallait-il terminer ce scenario"dans les règles" comme dit monsieur mouche.
Et ce tome trois deviendrait presque la définition de la règle tellement c'est une fin... digne des codes de la piraterie ! Des combats, des trahisons, du bluff, des navires, des trésors, mais aussi un héros aux grandes illusions et une Némésis qui n'a pas dit son dernier mot.
On en prend plein les yeux et on se téléporte immédiatement sur les mats du Capricorne en criant : Libérer la grand voile !!
Le début était haletant, la fin est, elle, succulente de décontraction.
Allez ce soir, c'est l'ile aux trésors, puis relecture de Long Joh Silver !
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Simon & Lucie : les ciels changeants
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Le thème des grandes histoires d'amour est un support assez rare dans le monde du 9ème art. On peut d'ailleurs s'interroger sur une telle absence, certes on en trouve, mais si peu... Peut-être est-ce le média qui ne s'y prête guère ? L'expressivité des visages passionnés, le poids de la musique, le bruit de la pluie tombant sur les grandes déclarations d'amour etc.... D'après trois textes de Diastème, Alain Kokor réalise l'exploit de la BD romancée parfaite ! LA grande histoire d'amour qui donne ses lettres de noblesse à la passion. Tout commence avec Lucie, seule ou presque, dans sa chambre mansardée sous une chaleur étouffante, elle raconte sa vie à l'âge de 14 ans, ses parents et surtout : Simon. Un dialogue à l'accent onirique intervient entre les deux tourtereaux, le lecteur confond le rêve et la réalité, le passé du présent, tout se mêle dans une danse passionnée, comme un écho des grandes tragédies romantiques littéraires. Puis, on retrouve Simon interné en psychiatrie, pour quel motif et combien de temps ? Il écrit et se livre pleinement à son tour, ses rencontres à l'institut et son amour fou pour Lucie. Le scénario commence à s'épaissir, le lecteur pensant s'être égaré dans un songe, entrevoit les tenants et les aboutissants. On est tenu en haleine jusqu'à la dernière page, avec le coeur battant la chamade, comment cette histoire peut-elle se terminer ? De son trait pauvre en couleurs, mais si riche en symboles, son découpage pertinent lors des échanges entre Simon et le psychiatre, Kokor nous régale littéralement ! Il distribue la couleur lorsqu'elle sert le récit et repasse à une bichromie adaptée aux situations. Du génie au service d'une oeuvre marquante ! Simon et Lucie, Lucie et Simon, et si...
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Mangas
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Reborn as a vending machine tome 1
poseidon2 a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :En voilà un Isekai qui, je le pensais, montrait que l'on avait atteint les limites du genre : Un homme qui se réincarne dans un distributeur… franchement ?
Et bien, franchement… ouais 🙂 Mine de rien, ça a été réfléchi : notre distributeur est considéré comme un artefact de haut niveau et notre héros est… un vrai héros. Il a des stats, il peut troquer l'argent qu'il gagne contre des nouvelles capacités, upgrader ses niveaux, débloquer des options… le tout vraiment lié à son status de distributeur. La communication est gérée.... uniquement avec les phrases automatiques du distributeur, donc 3 phrases dont "Bienvenue"....
On se retrouve donc avec un Isekai pris "au sérieux" et super rafraîchissant avec un mélange de What the fuck et de véritable Isekai.
Attention quand même aux prochains tomes... car ce qui est sympa un tome risque de devenir limité sur une série....-
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Songe d'une nuit ambrée tome 1
Nickad a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Les éditions Soleil continuent de déployer leur collection gourmet avec ce nouveau titre axée sur la bière.
J’avoue avoir été agréablement surprise par cette lecture et cela m’a un peu fait penser à la série « les gouttes de dieu – mariage », non seulement on y découvre des informations sur la fabrication des bières ainsi que les différentes catégories et nuances mais on voit aussi comment elles peuvent s’associer avec l’alimentation. Mais il n’y a pas que de la bière dans ce manga sinon ça en ferait un livre un peu indigeste.
Le récit s’articule autour d’un izakaya appelé « l’ours polaire » qui se situe dans une petite ruelle sombre pas très passante ni commerçante. Pour information, l’izakaya est un lieu où l’on peut consommer des boissons alcoolisées servies généralement avec des plats variés plus ou moins élaborés.
Un peu par hasard, une jeune femme qui travaille dans la publicité et un photographe vont se retrouver dans ce restaurant, avec le propriétaire, ils vont sympathiser et travailler pour rendre L’ours Polaire populaire. En même temps que la vie de l’izakaya, on découvre aussi la vie de nos protagonistes et surtout une grande diversité de bières. La narration est tellement bien faite que l’on a envie d’en déguster pendant la lecture !-
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