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  1. hop la toutes les cases sont cochées : Aventure + Peter pan + pirates + mise en images moderne + one shot. Tout est la pour avoir entre les mains le meilleur des cadeaux pour des jeunes lecteurs entre 10 et 14 ans.... mais... vous pensiez qu'il y aurait un mais ? Et bien pas du tout. Le scenario est top, la transposition dans un futur proche de l'histoire de peter pan est excellente et le tout est dense et bien pensé. Pour tout dire, on regretterait même qu'il n'y ait pas une suite. Il n'y a donc aucun MAIS pour l'un des meilleurs rapports prix/pages/qualité pour ado de cette année 2024
  2. Titre de l'album : Retour à Neverland tome 1 - Les enfants perdus Scenariste de l'album : Tom Taylor Dessinateur de l'album : Jon Sommariva Coloriste : Jon Sommariva Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Un groupe d'enfants sans abri entre 9 et 14 ans partage tout. Ils forment une famille soudée qui accueille un nouveau venu, Paco, accompagné par une étonnante fée guerrière qui leur propose de la suivre dans un voyage extraordinaire, un voyage au Pays imaginaire, à la recherche du nouveau... Pan ! Le Pays imaginaire est un endroit merveilleux, mais il est assiégé. Des pirates et les pires fées guerrières, sirènes et autres créatures incroyables de « l'Autre Monde » tentent de s'en emparer. Nos enfants vont combattre, se lier d'amitié, devenir les nouveaux enfants perdus. Mais qui deviendra le nouveau Pan ?!? Une création originale du scénariste superstar Tom Taylor (X-Men, Superman, Nightwing), associé au très talentueux dessinateur Jon Sommariva, qui revisite l'oeuvre emblématique de James M. Barrie par un récit dynamique et moderne qui saura séduire petits et grands. Critique : hop la toutes les cases sont cochées : Aventure + Peter pan + pirates + mise en images moderne + one shot. Tout est la pour avoir entre les mains le meilleur des cadeaux pour des jeunes lecteurs entre 10 et 14 ans.... mais... vous pensiez qu'il y aurait un mais ? Et bien pas du tout. Le scenario est top, la transposition dans un futur proche de l'histoire de peter pan est excellente et le tout est dense et bien pensé. Pour tout dire, on regretterait même qu'il n'y ait pas une suite. Il n'y a donc aucun MAIS pour l'un des meilleurs rapports prix/pages/qualité pour ado de cette année 2024 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/retour-a-neverland-tome-1-les-enfants-perdus?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. poseidon2

    La Venise des Louves

    Rhhhaaa pourquoi les bonnes histoires sont souvent trop courtes ? Ou alors est ce parce que l'histoire est bonne que l'on en voudrait plus ? C'est clairement le cas ici. Le background derrière l'histoire de nos louves est juste magique. Innovant, intéressant et bien pensé, on aurait quasiment aimé avoir un one shot sur chacune des louves tellement il y a de pistes à explorer. Car, et sans trop en dire ce qui gâcherait la surprise, l'univers imaginé par XXX est très bon. On mélange de fantastique, horreur et cape et épée détonnant. Le mix semble improbable, mais se trouve être très bon et bien mis en avant par le dessin subtil de Emanuele Contarini. Trop bien je dirais. Car le seul défaut de cet album est bien de nous laisser sur notre faim. L'histoire est bien conclue.... mais on aurait préféré qu'elle ne le soit pas et que l'on prenne plus de temps pour détailler les passer de ces dames, de notre héros ou encore de l'ile. Une bonne lecture mais ou il y avait de quoi faire une excellente série. Dommage
  4. Titre de l'album : La Venise des Louves Scenariste de l'album : Aurelie Wellenstein Dessinateur de l'album : Emanuele Contarini Coloriste : Emanuele Contarini Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Dans une Venise de fantasy ravagée par des attentats surréalistes, un rescapé et ses alliées dissimulées sous des masques de loup cherchent à comprendre qui sont les terroristes qui ont détruit leur vie. L'archipel des Gabbiani était un bel endroit avant que l'une de ses îles ne soit brusquement coupée des autres. De celle qu'on surnomme désormais « l'île noire » viennent de mystérieux gondoliers. Ils sillonnent les canaux, exigeant des impôts exorbitants, et si les habitants ne se soumettent pas, un attentat ravage leurs quartiers de bombes surréalistes qui déforment, dispersent, désagrègent ou effacent leurs victimes.Renzo, pianiste surdoué, a vu son bras effacé lors d'un attentat. Il a rassemblé autour de lui quatre femmes, elles aussi victimes de la bombe. Ils forment une nouvelle famille, une meute, cinq doigts d'une main d'acier. Cachés sous des masques de loup, ils n'ont qu'un objectif : accoster sur l'île noire en quête de vengeance... et de sens. Critique : Rhhhaaa pourquoi les bonnes histoires sont souvent trop courtes ? Ou alors est ce parce que l'histoire est bonne que l'on en voudrait plus ? C'est clairement le cas ici. Le background derrière l'histoire de nos louves est juste magique. Innovant, intéressant et bien pensé, on aurait quasiment aimé avoir un one shot sur chacune des louves tellement il y a de pistes à explorer. Car, et sans trop en dire ce qui gâcherait la surprise, l'univers imaginé par XXX est très bon. On mélange de fantastique, horreur et cape et épée détonnant. Le mix semble improbable, mais se trouve être très bon et bien mis en avant par le dessin subtil de Emanuele Contarini. Trop bien je dirais. Car le seul défaut de cet album est bien de nous laisser sur notre faim. L'histoire est bien conclue.... mais on aurait préféré qu'elle ne le soit pas et que l'on prenne plus de temps pour détailler les passer de ces dames, de notre héros ou encore de l'ile. Une bonne lecture mais ou il y avait de quoi faire une excellente série. Dommage Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-venise-des-louves?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Titre de l'album : Le combat d'Henry Fleming Scenariste de l'album : Steve Cuzor Dessinateur de l'album : Steve Cuzor Coloriste : Steve Cuzor Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : « Et vous ? Quel genre de types êtes-vous pour foncer têtes baissées vers votre propre tombeau ? Des surhommes magnifiques ou des abrutis inconscients ? ». Printemps 1863. Sur les rives du Rappahanock, État de Virginie, 190 000 soldats américains s'affrontent dans le chaos mortifère d'une guerre civile fratricide. Les uns portent l'uniforme gris, les autres sont en uniforme bleu. Parmi ces derniers, le jeune Henry Fleming monte sur la ligne de front pour la première fois. Désormais, la frontière entre la vie et la mort ne tient qu'à la trajectoire d'une balle de fusil ou d'un éclat d'obus. Dans la foule anonyme d'hommes transformés en guerriers d'occasion, Henry sait-il vraiment pour quelle raison il doit se battre ? Contre qui ? Pour qui ? Et le premier de ses combats n?est-il pas celui à mener contre son propre ennemi intérieur ? Entre le son du canon et le chant du colibri, entre la folie des hommes et la sagesse de la nature, entre l'exaltation et la terreur, entre le courage et la lâcheté, Henry doit trouver sa place sur l'échiquier. Avec Le combat d'Henry Fleming, Steve Cuzor s'empare du roman qui fonda la littérature américaine moderne, The Red badge of Courage, écrit en 1894 par Stephen Crane. Avec puissance et sensibilité, l'art narratif de Steve Cuzor réinterprète ce récit d'apprentissage sur fond d'apocalypse où se mêlent la poussière et le sang, la rage et la peur. Critique : Alors sur le site, on n'est pas d'accord sur cet album, je dois donc dire que c'est uniquement mon avis et que @Kevin Nivek n'est pas d'accord avec moi. Pas d'accord sur quoi ? pas sur la qualité graphique. Rien à dire sur celle-ci. Les dessins sont sublimes et la mise en couleur bien adaptée au différent passage de l'histoire. Non, nous ne sommes pas d'accord sur le scenario. On ne l'a pas vécu de la même façon. Pas du tout. Pour tout vous dire, moi cette adaptation m'a laissé froide. J'ai trouvé qu'il manquait des scènes de transition, ce qui faisait que les changements psychologiques de notre héros étaient trop brutaux. Le personnage principal m'a paru froid au possible et pleins de décision plus irrationnelles les unes que les autres. Je ne saurais juger si cela vient de la nouvelle de Stephen Crane ou de l'adaptation, mais j'ai eu, tout le long de l'album, l'impression de lire l'histoire d'un mec bipolaire. Non pas que cela ne puisse pas être intéressant, mais il aurait été nécessaire, de mon point de vue, ne prendre plus de temps pour faire comprendre aux lecteurs ces changements, pour créer un minimum d'empathie envers un personnage principal froid au possible. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-combat-d-henry-fleming?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    Le puits

    Troisième tome de la collection Combo de Dargaud et un one shot particulièrement intelligent qui nous livre une histoire bien plus complexe qu'elle ne pourrait sembler. En effet, notre héroïne doit exaucer trois vœux car elle a dû voler trois pièces dans la fontaine magique. Mais ces vœux sont tous sauf des vœux prononcés au hasard et ils vont servir de lien à un scenario rondement ficelé. Attention tout de même. Le style graphique pourrait faire penser, à tort, que la BD est une BD jeunesse. Ma fille en est témoin (elle a arrêté au milieu), les thèmes abordés sont plus compliqués qu'il n'y parait et peut être un peu trop dur pour des enfants de moins de 12 ans. Un excellent one shot... pour ado et adultes!
  7. poseidon2

    Le puits

    Titre de l'album : Le puits Scenariste de l'album : Jacob Wyatt Dessinateur de l'album : Felicia Choo Coloriste : Felicia Choo Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Li-Zhen mène une vie simple dans son archipel. Celle que tout le monde appelle Lizzy veille sur son grand-père et leurs chèvres, entretient des sentiments pour une jeune fille qui travaille sur le bac et évite le plus possible le brouillard et les monstres qui s'y cachent. Son existence bascule le jour où elle vole une poignée de pièces dans un puits sacré. Le puits exige alors d'être remboursé, non pas argent, mais en souhaits... S'en suit alors une quête qui amèneront la jeune fille à affronter des puissances magiques autant que des souvenirs enfouis... Critique : Troisième tome de la collection Combo de Dargaud et un one shot particulièrement intelligent qui nous livre une histoire bien plus complexe qu'elle ne pourrait sembler. En effet, notre héroïne doit exaucer trois vœux car elle a dû voler trois pièces dans la fontaine magique. Mais ces vœux sont tous sauf des vœux prononcés au hasard et ils vont servir de lien à un scenario rondement ficelé. Attention tout de même. Le style graphique pourrait faire penser, à tort, que la BD est une BD jeunesse. Ma fille en est témoin (elle a arrêté au milieu), les thèmes abordés sont plus compliqués qu'il n'y parait et peut être un peu trop dur pour des enfants de moins de 12 ans. Un excellent one shot... pour ado et adultes! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-puits?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Fin de la série de SF pure de Marazano. Et fin qui respecte l'esprit de la série sans être magistrale non plus. Mais une série comme celle ci pouvait etre l'étre vraiment ? En effet, Marazano ne nous livre ni un space opera, ni une histoire post apocalyptique, ni de l'anticipation d'aventure. Aucun de ces "sous-genre" de la science-fiction qui promet des rebondissements, batailles spatiales et autres surprises. Ici on parle de science-fiction réfléchie, de découverte spatiale, d'exploration et de réflexion sur l'espace temps..... en gros l'interstellar de la BD si vous voulez. Et en cela cette fin est bien réussie (même si certain diront que Marazano fait une fin à la Marazano mais... difficile de lui reprocher) : Elle nous livre une conclusion à notre histoire en cours sans chercher à nous livrer une genèse de l'univers et sans sortir un deux ex machina du chapeau. De la bonne SF avec un bon gout des livres des années 70-80, grande période de la littérature SF
  9. Titre de l'album : Les chroniques de l'univers tome 3 - Fragments de la jeunesse éternelle Scenariste de l'album : Richard Marazano Dessinateur de l'album : Ingo Romling Coloriste : Ingo Romling Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Qui n'a jamais rêvé de voyager dans l'espace, en quête de savoir ? A bord du Thucydide, l'équipage d'étudiants et leur doyen sont toujours perdus dans le temps et l'espace, à la recherche d'un moyen de rentrer sur Terre et de percer les secrets des mythiques Chroniques de l'Univers. Hôtes indésirables de la planète Cordelia 7 qui semble étrangement vivante, Oot-Jah, Mark, Qsi, Polly, Adya et leur compagnon de fortune Pearl devront être plus que jamais soudés pour espérer trouver l'artefact qui leur permettra de décrypter les Chroniques. Même si cela veut dire faire face à d'infâmes créatures et à un énigmatique miraculé... Se pourrait-il enfin que le dénouement de cette quête interstellaire soit proche ? Critique : Fin de la série de SF pure de Marazano. Et fin qui respecte l'esprit de la série sans être magistrale non plus. Mais une série comme celle ci pouvait etre l'étre vraiment ? En effet, Marazano ne nous livre ni un space opera, ni une histoire post apocalyptique, ni de l'anticipation d'aventure. Aucun de ces "sous-genre" de la science-fiction qui promet des rebondissements, batailles spatiales et autres surprises. Ici on parle de science-fiction réfléchie, de découverte spatiale, d'exploration et de réflexion sur l'espace temps..... en gros l'interstellar de la BD si vous voulez. Et en cela cette fin est bien réussie (même si certain diront que Marazano fait une fin à la Marazano mais... difficile de lui reprocher) : Elle nous livre une conclusion à notre histoire en cours sans chercher à nous livrer une genèse de l'univers et sans sortir un deux ex machina du chapeau. De la bonne SF avec un bon gout des livres des années 70-80, grande période de la littérature SF Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-chroniques-de-l-univers-tome-3-fragments-de-la-jeunesse-eternelle?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Titre de l'album : Missak, Mélinée & le groupe Manouchian Scenariste de l'album : Jean-David Morvan Dessinateur de l'album : Thomas Tcherkezian Coloriste : Thomas Tcherkezian Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : Torturé puis fusillé le 21 février 1944 avec 22 autres membres de son groupe Francs-Tireurs et Partisans ? Main-d'oeuvre immigrée (FTP-MOI), le poète, ouvrier et militant communiste Missak Manouchian va devenir un symbole de la Résistance intérieure française. Un martyr que le peuple opprimé n'oubliera jamais. Cette exécution, très médiatisée par les Allemands à travers la fameuse Affiche rouge, servira de propagande nazie pour déstabiliser et décrédibiliser la Résistance face au peuple français. Un destin hors du commun qui prend une nouvelle ampleur en février 2024 avec l'entrée de Missak et Mélinée, son épouse, au Panthéon. Après sa sublime série sur la résistante Madeleine Riffaud, J.-D. Morvan retrouve la prestigieuse collection « Aire Libre » pour sa première collaboration avec le dessinateur arménien Thomas Tcherkézian et nous narre le destin incroyable et tragique de Missak Manouchian et son groupe de résistants, exécutés par l'occupant allemand en février 1944. Critique : Je dois le dire, j'ai appris ce qu'était vraiment le groupe Manouchian lors de l'entrée du couple (et des 23) au panthéon en ce début d'année. Et donc cet album résumé des hauts fait de l'équipe de Manouchian durant la guerre. Des faits dignes des plus grands résistants. Des faits qui ont été fait par des "étrangers" pour la France. Des étrangers fier de leurs combats et prêt à donner leur vie pour défendre leur pays d'adoption. Si cet album paraitra un peu haché lors d'une première lecture, déroulé comme un recueil d'intervention chronologique plus que comme une histoire a proprement parlé, elle regorge d'information sur les 23 du groupe Manouchian et met en lumière ce qu'un groupe d'hommes normaux a pu faire, sachant très bien la forte probabilité de fin funeste. Un bien bel ouvrage, intéressant et bien mis en image par Thomas Tcherkezian Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/missak-melinee-le-groupe-manouchian?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Je dois le dire, j'ai appris ce qu'était vraiment le groupe Manouchian lors de l'entrée du couple (et des 23) au panthéon en ce début d'année. Et donc cet album résumé des hauts fait de l'équipe de Manouchian durant la guerre. Des faits dignes des plus grands résistants. Des faits qui ont été fait par des "étrangers" pour la France. Des étrangers fier de leurs combats et prêt à donner leur vie pour défendre leur pays d'adoption. Si cet album paraitra un peu haché lors d'une première lecture, déroulé comme un recueil d'intervention chronologique plus que comme une histoire a proprement parlé, elle regorge d'information sur les 23 du groupe Manouchian et met en lumière ce qu'un groupe d'hommes normaux a pu faire, sachant très bien la forte probabilité de fin funeste. Un bien bel ouvrage, intéressant et bien mis en image par Thomas Tcherkezian
  12. Kevin Nivek

    Le dernier vol

    Allez savoir pourquoi, je n'ai pas lu le pitch de cette histoire avant de me lancer ! Et bien m'en a pris étant donnée la tournure des événements . Tout commence par un homme repassant son uniforme , puis toute une galerie de personnages avec le déroulé d'un pan de leur vie s'offre à nous . On pense immédiatement à un ensemble de destins croisés , car toutes et tous prendront l'avion pour Düsseldorf le lendemain . Chacun des protagonistes présente ses problématiques ou ses rêves , bref, nous découvrons des vies dans leur intimité profonde . J'ajoute que les transitions d'un personnage à l'autre sont coupées par cet homme en uniforme , lui aussi en instance de départ , mais pour où ? Il s'agit en effet du sombre copilote allemand en état dépressif grave qui a fait s'écraser l'avion dans les Alpes françaises . C'est donc avec étonnement que j'ai compris le lien entre toutes ces vies . Sachez que les auteurs nous réservent des surprises dans ce récit original par la direction choisie . En effet , cette histoire au demeurant funeste , est emplie d'amour , de haine , de crainte , de désirs , de passions , bref , de "vie" au sens large . Ce faisant , les auteurs nous rappellent élégamment que ces passagers n'étaient pas que des numéros sur un siège d'avion , mais les mêmes personnes que vous et moi . Un ouvrage intéressant , dans un style graphique semi-réaliste simple , qui risque de peiner par son "potentiel relecture" moindre .
  13. Titre de l'album : Le dernier vol Scenariste de l'album : Lorenzo Coltellacci Dessinateur de l'album : Davide Aurilia Coloriste : Davide Aurilia Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Une histoire inspirée de faits réels. À Barcelone, un vol s'apprête à décoller pour Düsseldorf. Alors que Juana angoisse à l'idée de revoir son ex-mari et s'inquiète pour la garde de sa fille, Roberto veut raviver la flamme avec Ana. Mark, lui, est en colère contre son père et hésite à retourner le voir pour son anniversaire. Quant à Leya, elle ne croyait pas pouvoir tomber un jour amoureuse avant de rencontrer Hans. Elle trépigne de le retrouver. Le copilote, lui, a d'autres projets. Les chemins qui se croisent dans les heures précédant la tragédie, nous rappellent que la vie est pleine d'inattendu. Critique : Allez savoir pourquoi, je n'ai pas lu le pitch de cette histoire avant de me lancer ! Et bien m'en a pris étant donnée la tournure des événements . Tout commence par un homme repassant son uniforme , puis toute une galerie de personnages avec le déroulé d'un pan de leur vie s'offre à nous . On pense immédiatement à un ensemble de destins croisés , car toutes et tous prendront l'avion pour Düsseldorf le lendemain . Chacun des protagonistes présente ses problématiques ou ses rêves , bref, nous découvrons des vies dans leur intimité profonde . J'ajoute que les transitions d'un personnage à l'autre sont coupées par cet homme en uniforme , lui aussi en instance de départ , mais pour où ? Il s'agit en effet du sombre copilote allemand en état dépressif grave qui a fait s'écraser l'avion dans les Alpes françaises . C'est donc avec étonnement que j'ai compris le lien entre toutes ces vies . Sachez que les auteurs nous réservent des surprises dans ce récit original par la direction choisie . En effet , cette histoire au demeurant funeste , est emplie d'amour , de haine , de crainte , de désirs , de passions , bref , de "vie" au sens large . Ce faisant , les auteurs nous rappellent élégamment que ces passagers n'étaient pas que des numéros sur un siège d'avion , mais les mêmes personnes que vous et moi . Un ouvrage intéressant , dans un style graphique semi-réaliste simple , qui risque de peiner par son "potentiel relecture" moindre . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dernier-vol/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. alx23

    Liberté ! tome 2 - Les trafiquants

    Deuxième tome de cette trilogie historique avec pour personnage principale le dramaturge Beaumarchais à la tête de tout un réseau pour venir en aide à la jeune nation des Amériques face à l'invasion des troupes anglaise. Le scannéristes Jordan Mechner nous raconte toutes les étapes de ce conflit depuis la France pour remplir les cales des navires de ressources premières et le conflit depuis les Amériques avec les anglais se préparant pour la bataille pour New-York, avec une armées plus importante et bien armée avec la vision du sergent Deane dans la défaite à venir. Les négociations sont difficiles en France pour Beaumarchais qui réussit à jouer sur plusieurs plans pour arriver à ses fins. La partie graphique de cette série est dessinée par Loic Chevallier et Etienne Le Roux, pour un résultat de qualité. Il suffit de regarder les doubles planches lors des batailles pour s’en apercevoir. Les planches sont bien détaillées avec des décors variés pour garder un rythme tenu malgré les nombreux dialogues du récit. Ce récit historique est une réussite et une découverte comme je ne connaissais pas dans les détails des faits historiques avec le rôle qu’à joué Beaumarchais dans cette opération clandestine.
  15. Titre de l'album : Liberté ! tome 2 - Les trafiquants Scenariste de l'album : Jordan Mechner Dessinateur de l'album : Loic Chevallier & Etienne Le Roux Coloriste : Elvire De Cock Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Juillet 1776. Deane et Beaumarchais continuent leur trafic d'armes en soutien aux colonies américaines mais ils sont sous la surveillance d'espions anglais qui contrecarrent leurs plans. La première bataille à Manhattan est une déroute pour l'armée du général Washington, obligée de fuir. Toutefois, les anglais sont trop sûrs de leur victoire et nos héros ont plus d'un canon dans leur cale... Critique : Deuxième tome de cette trilogie historique avec pour personnage principale le dramaturge Beaumarchais à la tête de tout un réseau pour venir en aide à la jeune nation des Amériques face à l'invasion des troupes anglaise. Le scannéristes Jordan Mechner nous raconte toutes les étapes de ce conflit depuis la France pour remplir les cales des navires de ressources premières et le conflit depuis les Amériques avec les anglais se préparant pour la bataille pour New-York, avec une armées plus importante et bien armée avec la vision du sergent Deane dans la défaite à venir. Les négociations sont difficiles en France pour Beaumarchais qui réussit à jouer sur plusieurs plans pour arriver à ses fins. La partie graphique de cette série est dessinée par Loic Chevallier et Etienne Le Roux, pour un résultat de qualité. Il suffit de regarder les doubles planches lors des batailles pour s’en apercevoir. Les planches sont bien détaillées avec des décors variés pour garder un rythme tenu malgré les nombreux dialogues du récit. Ce récit historique est une réussite et une découverte comme je ne connaissais pas dans les détails des faits historiques avec le rôle qu’à joué Beaumarchais dans cette opération clandestine. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/liberte-tome-2-les-trafiquants/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Titre de l'album : West fantasy - Tome 1 Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Bertrand Benoit Coloriste : Nanjan Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Quand l'esprit de Tarantino rencontre la magie de Tolkien. Un voyage à couper le souffle où la brutalité du western rencontre la magie de la fantasy ! Okaar Albericht, un nain chercheur d'or, sa mélancolie comme seule compagne, tombe sur un monolithe gigantesque, un artefact imprégné de magie au fond de sa mine. Lorsque sa main touche malencontreusement l'objet, il déclenche un événement à des milliers de lieues de là : l'homme en noir, nécromant maudit, sort de sa tombe, attiré comme un aimant par le totem et par les ténèbres qui rongent Okaar. Sur son passage, les morts se lèvent, formant une armée avide. Mais ce n'est pas tout ! Un chasseur de primes impitoyable, Kendal Jones, porté par une vengeance viscérale, en compagnie d'un gobelin croque-mort, se mettent en route vers cette fameuse mine d'or. Une symphonie de sang, de flingues et de sorcellerie est sur le point de s'abattre ! Critique : Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-1-le-nain-le-chasseur-de-prime-le-croque-mort/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Kevin Nivek

    Monstera

    Après une première oeuvre parue fin 2023 : Hors cadre , chez Warum éditions , Simon Roure change de registre et d'éditeur 🙂 avec ce nouveau roman graphique : Monstera . Oh vous connaissez toutes et tous cette plante d'intérieur (photo jointe) , facile à entretenir et s'agrandissant au fil des ans . Elle doit son nom à ses feuilles démesurées parsemées de trous . L'auteur effectue un parallèle avec cette plante occupant tout l'espace comme ces nombreux panneaux publicitaires jalonnant les cases citadines de l'album . Un certain culte de la beauté mis en avant , une beauté fine et musclée , mais pas trop (abdos mais pas les pectoraux 😉 ) selon des standards bien établis . Gabriel jeune adulte , un peu "bobo" , manifestant de temps en temps et vivotant des plaisirs de la capitale , se fait remarquer par des chasseurs de têtes de mannequins et commence une nouvelle carrière dans ce domaine . Il rencontre en même temps Lina , une jeune femme discrète , visiblement très soucieuse de son poids . Le fil du récit propose les deux trajectoires de ces "victimes" de ces grandes feuilles de la plante , peu à peu , elles vont former ces trous , car leur existence va être brisée sous le poids de l'image du corps .Elle , réduisant les quantités de nourriture et se faisant vomir après chaque repas , tout en augmentant la course à pieds . Le trait fin de l'auteur nous la fait découvrir sous la douche , avec un corps décharné , victime d'alopécie et d'un replis sur soi . Gabriel semble lui sur une pente ascendante avec ses petits travaux de muscu et un régime adapté , selon les conseils de son agence . Mais il va être vite dépassé par ces contraintes incessantes , et le comportement inquiétant de Lina . Comment tout ceci peut-il finir ? Simon Roure pose de vraies questions en soulignant les contradictions auxquelles font face ces deux protagonistes . Défiler en prônant une forme de consommation , tout en manifestant pour une attitude responsable à ce sujet ! Surveiller son image tout en observant sa copine en train de s'enfermer dans une solitude avec des troubles alimentaires ! Tant de thématiques que l'on retrouve peu dans le monde du 9ème art et qui détonnent . A découvrir .
  18. Kevin Nivek

    Monstera

    Titre de l'album : Monstera Scenariste de l'album : Simon Roure Dessinateur de l'album : Simon Roure Coloriste : Simon Roure Editeur de l'album : Rivages Editions Note : Résumé de l'album : Un jour, Simon se fait repérer dans la rue par une agence de mannequin. Lui qui est très timide se retrouve à poser et défiler. Alors qu'il découvre le milieu de la mode et du luxe, ses copains, eux, continuent à manifester : "Travaille, consomme, ferme-là", "De cette société on n'en veut pas"... Sa copine, elle, devient obsédée par son poids. Autofiction percutante, Monstera parle avec beaucoup de finesse de notre rapport au corps et à la société de consommation, du soin que l'on porte à soi et aux autres, de nos aspirations et contradictions. Critique : Après une première oeuvre parue fin 2023 : Hors cadre , chez Warum éditions , Simon Roure change de registre et d'éditeur 🙂 avec ce nouveau roman graphique : Monstera . Oh vous connaissez toutes et tous cette plante d'intérieur (photo jointe) , facile à entretenir et s'agrandissant au fil des ans . Elle doit son nom à ses feuilles démesurées parsemées de trous . L'auteur effectue un parallèle avec cette plante occupant tout l'espace comme ces nombreux panneaux publicitaires jalonnant les cases citadines de l'album . Un certain culte de la beauté mis en avant , une beauté fine et musclée , mais pas trop (abdos mais pas les pectoraux 😉 ) selon des standards bien établis . Gabriel jeune adulte , un peu "bobo" , manifestant de temps en temps et vivotant des plaisirs de la capitale , se fait remarquer par des chasseurs de têtes de mannequins et commence une nouvelle carrière dans ce domaine . Il rencontre en même temps Lina , une jeune femme discrète , visiblement très soucieuse de son poids . Le fil du récit propose les deux trajectoires de ces "victimes" de ces grandes feuilles de la plante , peu à peu , elles vont former ces trous , car leur existence va être brisée sous le poids de l'image du corps .Elle , réduisant les quantités de nourriture et se faisant vomir après chaque repas , tout en augmentant la course à pieds . Le trait fin de l'auteur nous la fait découvrir sous la douche , avec un corps décharné , victime d'alopécie et d'un replis sur soi . Gabriel semble lui sur une pente ascendante avec ses petits travaux de muscu et un régime adapté , selon les conseils de son agence . Mais il va être vite dépassé par ces contraintes incessantes , et le comportement inquiétant de Lina . Comment tout ceci peut-il finir ? Simon Roure pose de vraies questions en soulignant les contradictions auxquelles font face ces deux protagonistes . Défiler en prônant une forme de consommation , tout en manifestant pour une attitude responsable à ce sujet ! Surveiller son image tout en observant sa copine en train de s'enfermer dans une solitude avec des troubles alimentaires ! Tant de thématiques que l'on retrouve peu dans le monde du 9ème art et qui détonnent . A découvrir . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.decitre.fr/livres/monstera-9782743663209.html#resume/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Kevin Nivek

    West fantasy - Tome 1

    Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin !
  20. poseidon2

    San Francisco 1906 tome 1

    Fiou graphiquement, Fabrice Meddour est encore une fois un travail graphique assez démentiel sur ce San Francisco ! C'est sublime. Que ce soit le dessin ou la coloration à l'aquarelle… c'est sublime. Vraiment. Mais que sont des sublimes dessins sans un scénario qui tient la route ? Juste des illustrations. Et bien je vous rassure, on a ici une véritable bande dessinée. Le scenario, basé sur un événement historique, se révèle très intéressant, mettant en avant des femmes de caractères et nous promettant des belles surprises pour la suite. Une belle réussite. Après la sortie d'Après L'enfer, on avait eu la chance d'avoir eu une interview dessinée de Fabrice Meddour que je vous encourage à découvrir.
  21. Titre de l'album : San Francisco 1906 tome 1 Scenariste de l'album : Damien Marie Dessinateur de l'album : Fabrice Meddour Coloriste : Fabrice Meddour Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Et si sa seule chance de survivre à cette nuit d'enfer était la destruction totale de San Francisco ? 17 avril 1906, la nuit tombe sur San Francisco. Et comme tous les soirs, la petite femme de chambre vient prendre son service au majestueux Palace Hotel. Elle reçoit ses instructions pour s'occuper de la vedette du jour : Enrico Caruso, le fameux ténor italien qui se produit, en ce moment même, sur la scène du Grand Theatre Central... En vérifiant la bonne tenue de la chambre, elle découvre un colis qu'elle n'aurait pas dû voir et qui la propulse entre les mains des pires clans criminels de la ville, prêts à tout pour le récupérer... Alors que l'issue semble de plus en plus désespérée pour la jeune fille, le sol se met à trembler... Critique : Fiou graphiquement, Fabrice Meddour est encore une fois un travail graphique assez démentiel sur ce San Francisco ! C'est sublime. Que ce soit le dessin ou la coloration à l'aquarelle… c'est sublime. Vraiment. Mais que sont des sublimes dessins sans un scénario qui tient la route ? Juste des illustrations. Et bien je vous rassure, on a ici une véritable bande dessinée. Le scenario, basé sur un événement historique, se révèle très intéressant, mettant en avant des femmes de caractères et nous promettant des belles surprises pour la suite. Une belle réussite. Après la sortie d'Après L'enfer, on avait eu la chance d'avoir eu une interview dessinée de Fabrice Meddour que je vous encourage à découvrir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/san-francisco-1906-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Titre de l'album : Simone de Beauvoir Scenariste de l'album : Julia Korbik Dessinateur de l'album : Julia Bernhard Coloriste : Julia Bernhard Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : " J'aime avec passion la vie, j'abomine l'idée de devoir mourir. Je suis terriblement avide, aussi, je veux tout de la vie, être une femme et aussi un homme, avoir beaucoup d'amis, et aussi la solitude, travailler énormément, écrire de bons livres, et aussi voyager, m'amuser, être égoïste, et aussi généreuse... " Simone de Beauvoir. La femme qui a écrit ces mots est l'une des intellectuelles les plus influentes du XXe siècle. Toute sa vie, Simone de Beauvoir s'est battue pour pouvoir exister dans toute la diversité de son être. Et ceci, indépendamment des normes et des règles. Simone de Beauvoir a défié ses contemporains et a changé nos idées sur le couple et les relations entre les sexes avec ses oeuvres, sa philosophie et son mode de vie.? Une vie bien remplie, riche en connaissances, en douleur et en joie. La vie d'une femme qui a toujours été motivée par la curiosité d'elle-même et des autres. Elle s'est battue pour que toutes puissent exister, quels que soient leur classe sociale et le sexe, quelles que soient les normes et les règles.? Elle est aujourd'hui considérée comme l'une des penseuses les plus influentes du XXe siècle. Critique : Après le très réussi Les matins doux (éditeur Steinkis) relatant la liaison passionnée de Simone de Beauvoir et Nelson Algren , le même éditeur nous propose une biographie au sens large du terme de cette grande femme du XXème siècle . Par le biais d'une interview avec une journaliste , en 1986 , peu de temps avant sa mort , ce duo d'autrices allemandes dévoile les grandes dates de cette vie riche et tellement avant-gardiste . De son enfance au sein d'une famille bourgeoise aux difficultés financières avec un père ancré sur un mode de vie patriarcal et une mère bien en retrait ; puis ses études où elle côtoie Sartre dans sa promo d'agrégation , ce qui sera le point de départ de leur relation , en passant par Algren pour finir sur ses combats politiques menés ; vous partagerez tous ces moments en sa compagnie . Ses questionnements sur la religion , la place des femmes en société , ses doutes , ses envies , tout est relaté avec une grande minutie . On sent une grande admiration de Julia Korbik envers "Castor" comme la nommait Jean-Paul Sartre , elle a d'ailleurs axé une grande partie de ses travaux de journaliste sur le féminisme et la philosophe romancière française . Pour illustrer cette biographie ,une fausse bichromie aux légères nuances de vert ou saumon a été réalisée avec soin . Les personnages sont reconnaissables et les autrices ajoutent parfois les noms au dessus des têtes . L'illustratrice Julia Bernhard met en avant les protagonistes à travers des cases épurées les situant au premier plan . Tout concourt vers une narration fluide au fil de la pensée évolutive de Simone de Beauvoir . On apprend , pas seulement sur elle , mais sur ce mode fonctionnement de la société d'époque , et on comprend mieux l'écho des pensées d'une telle femme , de nos jours avec un féminisme assumé et un mode de vie ayant bien changé , fort heureusement ! Cette grande dame a assurément posé les jalons de la liberté de la femme à disposer de son corps mais aussi de sa vie en général . Un autre atout de cette oeuvre repose sur la talent des auteures de ne pas tomber dans une critique acerbe des hommes au milieu du siècle dernier , tout en prônant un féminisme accru . A la place on lit les pensées et questions existentielles de Simone de Beauvoir , et on savoure . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/simone-de-beauvoir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Kevin Nivek

    Simone de Beauvoir

    Après le très réussi Les matins doux (éditeur Steinkis) relatant la liaison passionnée de Simone de Beauvoir et Nelson Algren , le même éditeur nous propose une biographie au sens large du terme de cette grande femme du XXème siècle . Par le biais d'une interview avec une journaliste , en 1986 , peu de temps avant sa mort , ce duo d'autrices allemandes dévoile les grandes dates de cette vie riche et tellement avant-gardiste . De son enfance au sein d'une famille bourgeoise aux difficultés financières avec un père ancré sur un mode de vie patriarcal et une mère bien en retrait ; puis ses études où elle côtoie Sartre dans sa promo d'agrégation , ce qui sera le point de départ de leur relation , en passant par Algren pour finir sur ses combats politiques menés ; vous partagerez tous ces moments en sa compagnie . Ses questionnements sur la religion , la place des femmes en société , ses doutes , ses envies , tout est relaté avec une grande minutie . On sent une grande admiration de Julia Korbik envers "Castor" comme la nommait Jean-Paul Sartre , elle a d'ailleurs axé une grande partie de ses travaux de journaliste sur le féminisme et la philosophe romancière française . Pour illustrer cette biographie ,une fausse bichromie aux légères nuances de vert ou saumon a été réalisée avec soin . Les personnages sont reconnaissables et les autrices ajoutent parfois les noms au dessus des têtes . L'illustratrice Julia Bernhard met en avant les protagonistes à travers des cases épurées les situant au premier plan . Tout concourt vers une narration fluide au fil de la pensée évolutive de Simone de Beauvoir . On apprend , pas seulement sur elle , mais sur ce mode fonctionnement de la société d'époque , et on comprend mieux l'écho des pensées d'une telle femme , de nos jours avec un féminisme assumé et un mode de vie ayant bien changé , fort heureusement ! Cette grande dame a assurément posé les jalons de la liberté de la femme à disposer de son corps mais aussi de sa vie en général . Un autre atout de cette oeuvre repose sur la talent des auteures de ne pas tomber dans une critique acerbe des hommes au milieu du siècle dernier , tout en prônant un féminisme accru . A la place on lit les pensées et questions existentielles de Simone de Beauvoir , et on savoure .
  24. Titre de l'album : La neige était sale Scenariste de l'album : Jean-Luc Fromental Dessinateur de l'album : Yslaire Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Frank est le fils de Lotte, tenancière de la maison close que fréquentent les forces d'occupation de cette ville moyenne d'Europe de l'Est jamais nommée, figée dans les pénuries, le froid et la sourde horreur des années de guerre. Il a 17 ans et les filles n'ont plus de secrets pour lui, puisqu'il a les pensionnaires de sa mère à disposition. Sans savoir ce qu'il cherche, Frank se laisse glisser sur la pente du banditisme, assassine, sans raison matérielle ni patriotique, un occupant particulièrement répugnant, vole et tue une vieille femme qu'il connaît depuis l'enfance, et plonge dans un avilissement que seule éclaire l'image idéalisée de Sissy, sa chaste voisine, éperdument amoureuse de lui. La déchéance volontaire peut-elle conduire à la rédemption ? C'est la question lancinante que soulève La neige était sale, le grand roman existentialiste de Georges Simenon, adapté avec brio par Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire. Critique : Je dois bien reconnaître n'avoir jamais lu un roman de Simenon , mais cette adaptation donne grandement l'envie de s'y plonger . Lorsqu'un artiste tel que Monsieur Yslaire réalise ces planches d'une beauté animale , il ne reste plus qu'à succomber . Son noir et blanc (similaire à la saga Sambre) est lumineux , avec une légère dotation de couleurs pastels à de rares occasions car ici nous baignons dans la noirceur de l'âme . Grand spécialiste des polars, Fromental nous plonge dans une ville occupée pendant la guerre , avec les galères d'approvisionnements en tous genres , le trafic au marché noir , les caïds faisant la loi , les filles de joie et cette présence occupante presque invisible mais terriblement étouffante . Nous suivons le parcours de Franck dans ce chaos , et ce jeune homme ne présente pas les qualités idoines du héros parfais de roman . Il est égoïste , violent , détaché du monde l'environnant , pourtant , sa rencontre avec une jeune femme aussi douce que belle va bouleverser son existence . Au son des bottes claquant dans les rues sales et boueuses d'une ville sous la neige , nous découvrons une autre voie possible pour Franck , un semblant de rédemption . Des dialogues de films noirs , des gueules de cinéma , un décorum angoissant , les auteurs nous plongent dans ce monde obscur avec brio . Chaque page tournée est un plaisir pour les rétines , le suspens est omniprésent , comment tout cela peut-il finir ?? Cette allégorie à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale (en Belgique ou en France) démontre une nouvelle fois de quoi l'homme est capable , du pire au meilleur , mais sous le trait de Yslaire même la crasse parait belle . Un polar indispensable dans toute BDthèque qui se respecte 😉 . Monsieur Yslaire , nous attendons le dénouement de Sambre maintenant ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/collection-simenon-la-neige-etait-sale/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Titre de l'album : Les yeux fermés Scenariste de l'album : Heloise Martin | Baptiste Magontier Dessinateur de l'album : Valentine De Lussy Coloriste : Valentine De Lussy Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : À l'occasion de leur anniversaire de mariage, Émilie retrouve ses grands-parents dans leur grande maison de montagne. Toute la famille a prévu de s'y retrouver. Grandes tablées, baignades en rivière, jeux de société, ce week-end s'annonce parfait. Mais l'un des participants va troubler Émilie. Ses souvenirs d'enfance et des agressions sexuelles qu'elle a subies vont remonter à la surface et la plonger dans une profonde incompréhension. Comment cet homme, pédophile reconnu et déjà condamné par la justice, a-t-il pu être invité à partager ces quelques jours d'intimité familiale ? À côtoyer et partager les jeux des enfants présents ? Pour Émilie, c'est inacceptable. Ses proches doivent ouvrir les yeux sur la violence de la situation. Dans un huis-clos oppressant, elle va affronter les membres de sa famille et leur imposer un choix. Qui veulent-ils garder à leurs côtés ? La victime ou le bourreau ? Critique : C'était vendredi dernier la journée des droits de la femme et aussi.... le jour de ma lecture de ce Les Yeux fermés de Heloise Martin et Baptiste Magontier. Une lecture bouleversante, je dois bien le dire. Bouleversante de sincérité et de réalisme. C'est triste à dire, mais on ne peut pas s'empêcher de se dire que cela se passerait comme cela dans beaucoup de famille française : une omerta mettant en priorité la bonne ambiance générale et le statu quo au détriment de la personne victime de violence. On ne peut que comprendre ce que ressent Emilie tout autant qu'on peut que se poser la question de notre résistance au quand "dira-t-on" et à la limite sur ce que l'on est prêt à pardonner. C'est émouvant, rageant, révoltant, mais terriblement ressemblant à ce qu'il peut se passer dans énormément de famille française. A lire. A faire lire..... plusieurs fois PS : je me dois d'ajouter que je ne connaissais pas les violences subit par Heloise Martin avant d clire cet album Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-yeux-fermes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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