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Nouvelle saga à venir pour le prolifique éditeur Oxymore avec La confrérie des tempêtes ! Cet univers créé par JL Istin et Sylvain Cordurié s'inscrit dans la lignée d'une autre série de leur catalogue : West fantasy. Ici les auteurs utilisent les races "tolkiennes" (avec quelques ajouts) dans un monde marin sur lequel naviguent entre autres, des pirates. Il est fait mention dans la préface d'un Empire prédominant ces îles ainsi que trois seigneurs pirates dirigeant la Confrérie des tempêtes. Ils ne reconnaissent pas l'autorité de l'empereur et créent leurs propres lois. C'est dans ce contexte que l'on découvre la jeune Agora, seule survivante du massacre de sa famille, se réfugiant dans les bras d'un orc membre de la Confrérie, Thoorak. On suivra son évolution au fil d'un lourd apprentissage teinté de violence et de trahison, jusqu'au final réservant son lot de surprises. Médaillon, magie, mensonges, vengeance et secrets de famille seront au programme de ces 72 pages à lire sans modération ! Certes la voix off et l'éternelle revanche composent l'épine dorsale (une nouvelle fois) de ce type de saga, mais elle est bien réalisée et s'inscrit dans une histoire plus vaste. Aratheon n'a pas fini de nous surprendre ! Au dessin ,on retrouve l'artiste italien Giovanni Lorusso ayant déjà travaillé avec JL Istin sur Les guerres d'Arran (Soleil). Son trait réaliste convient parfaitement au récit, les cases sont bien détaillées, les décors environnants sublimes, idem pour les navires. Un graphisme magnifié par les couleurs de Olivier Héban qui apporte du relief et de très beaux effets de lumières. On entre dans cet univers de pirates par la grande porte assurément et on a envie d'y retourner ! Cinq albums sont déjà prévus et il est fort possible que l'on retrouve des personnages présents dans cet opus lors du sixième tome 😉 Une très sympathique nouvelle saga à venir, aux couleurs du drapeau noir des pirates !
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Titre de l'album : La confrérie des tempêtes tome 1 - Thoorak Scenariste de l'album : JL Istin, Sylvain Cordurié Dessinateur de l'album : Giovanni Lorusso Coloriste : Olivier Héban Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Gamine de douze ans rêvant d’aventures, Agora affronte chaque jour le mépris des siens. Seul son père lui témoigne de l’affection et la couvre de cadeaux, tel le splendide médaillon qu’il lui offre avant le drame qui va changer sa vie… Lorsque des assassins débarquent dans sa maison, massacrent sa famille et la pourchassent pour la tuer, elle ne doit sa survie qu’à Thoorak, un orc de "La Confrérie des Tempêtes", de passage à Havrerhum. Se refusant à l’abandonner, Thoraak l’embarque à bord de "La Lanterne" où Agora découvrira que l’air salé du grand large a parfois le goût amer de la trahison. Entre secrets et violences, elle apprendra aussi et surtout que, quand le monde vous a tout pris, il ne vous reste qu’une option : la vengeance. Malheur à ses ennemis, car rien ni personne ne l’arrêtera. Critique : Nouvelle saga à venir pour le prolifique éditeur Oxymore avec La confrérie des tempêtes ! Cet univers créé par JL Istin et Sylvain Cordurié s'inscrit dans la lignée d'une autre série de leur catalogue : West fantasy. Ici les auteurs utilisent les races "tolkiennes" (avec quelques ajouts) dans un monde marin sur lequel naviguent entre autres, des pirates. Il est fait mention dans la préface d'un Empire prédominant ces îles ainsi que trois seigneurs pirates dirigeant la Confrérie des tempêtes. Ils ne reconnaissent pas l'autorité de l'empereur et créent leurs propres lois. C'est dans ce contexte que l'on découvre la jeune Agora, seule survivante du massacre de sa famille, se réfugiant dans les bras d'un orc membre de la Confrérie, Thoorak. On suivra son évolution au fil d'un lourd apprentissage teinté de violence et de trahison, jusqu'au final réservant son lot de surprises. Médaillon, magie, mensonges, vengeance et secrets de famille seront au programme de ces 72 pages à lire sans modération ! Certes la voix off et l'éternelle revanche composent l'épine dorsale (une nouvelle fois) de ce type de saga, mais elle est bien réalisée et s'inscrit dans une histoire plus vaste. Aratheon n'a pas fini de nous surprendre ! Au dessin ,on retrouve l'artiste italien Giovanni Lorusso ayant déjà travaillé avec JL Istin sur Les guerres d'Arran (Soleil). Son trait réaliste convient parfaitement au récit, les cases sont bien détaillées, les décors environnants sublimes, idem pour les navires. Un graphisme magnifié par les couleurs de Olivier Héban qui apporte du relief et de très beaux effets de lumières. On entre dans cet univers de pirates par la grande porte assurément et on a envie d'y retourner ! Cinq albums sont déjà prévus et il est fort possible que l'on retrouve des personnages présents dans cet opus lors du sixième tome 😉 Une très sympathique nouvelle saga à venir, aux couleurs du drapeau noir des pirates ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-confrerie-des-tempetes-tome-1-thoorak/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Cyborgs - Tome 2 - Steel Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Valentina Pinti & Arancia Studio Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Donnée favorite aux élections face à Markus C. Tudor, Heather Macstone est visée dans un attentat où seule sa fille, Sam, survit. Gravement blessée, Sam reçoit des prothèses greffées par Russel. Qui a cherché à les éliminer et pour quelles raisons ? Plongée dans un univers de complots et de trahisons, Sam se sert de son corps de métal comme d'une arme pour découvrir la vérité. Critique : Hop vous connaissez Soleil, quand ils sortent une nouvelle série concept, on peut s'attendre à un album tous les 6 mois. Que l'on aime ou pas le modèle est celui-ci avec une multitude d'auteurs au dessin afin de tenir ces délais de fous. On a donc avec ce Cyborgs une série dans le standard habituel de Soleil en science-fiction ou en héroïc fantasy : un univers connu et cohérent, des one shots qui peuvent se lire séparément mais qui apportent ensemble pas mal d'éléments à l'univers, et une galerie de personnage qui se croisent et se recroisent mais sans prépondérance d'un personnage en particulier au fil des albums. Petite différence de taille cette fois-ci, chaque album fait bien avancer une intrigue globale et est centré sur le recrutement et l'intégration d'un nouveau personnage à une équipe tout en faisant progresser la mission commune de la dite équipe. Bon dit comme ça on est un peu sur Th Expendables en bd, mais cela donne au moins un fil conducteur intéressant et plus ambitieux car il ne se limite alors plus aux scénarios des seuls one shots. Tant mieux, c'est une bonne idée. Les dessins de Valentina Pinti et du Studio Arancia sont bien même si la colorisation et les décors sont un peu trop bruts pour moi. Ceci dit c'est souvent le cas en science fiction. Si l'ensemble ne brillera guère par son originalité, c'est efficace et servi par un découpage de qualité. Les amoureux d'univers de science fiction façon Travis ou Carmen seront servis car il ne s'agit pas ici de space opéra mais d'un futur terrien un peu calamiteux et très technologique quand même. L'action est assez soutenu même si cette fois-ci l'album est peut être un peu plus bavard. Autres infos : Storyboard par Kyko Duarte Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cyborgs-tome-2-steel/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ce Caledonia nous propose une série sur la Rome antique confrontée en Angleterre à de terrifiantes divinités. Mais Rome est un empire qui ne compte pas se laisser abattre du moment que l'adversaire peut saigner. On avait laissé nos deux héros mal en point à l'issue du tome 1. Ce tome 2 reprend directement à l'issue de la fin du tome 1 et nous amène quelques révélations de taille. On plonge définitivement dans le fantastique et c'est plutôt réussi. Seuls bémols, je trouve les personnages un peu trop fades à mon goût et leur relation un peu trop téléphonée. Bon, cela ne nous empêche pas de découvrir ce nouvel univers avec plaisir. J'ai par ailleurs eu du mal avec le dessin, malgré une jolie colorisation. J'ai eu du mal avec le dessin d'Emmanuel Despujol que j'avais pourtant plutôt apprécié sur Side Show. Ici j'ai trouvé que cela manquait un peu de peps, de vitalité, de mouvements, et que les visages me semblaient un peu lisses et pas si expressifs au final. C'est sûr que je suis un peu dur en disant cela, c'est loin d'être mauvais et je ne veux manquer de respect à personne car l'on sent qu'il y a du travail derrière, mais les goûts et les couleurs ne se commandent pas bien et cela m'a un peu refroidit dans ma lecture de ce Caledonia. Alors allez le feuilleter et faites vous votre idée !
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Titre de l'album : Calédonia - Tome 2 - Le mur d'hadrien Scenariste de l'album : Éric Corbeyran Dessinateur de l'album : Emmanuel Despujol Coloriste : Juliette Despujol Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Face à des sénateurs n'ayant jamais vu un champ de bataille, Lucius a bien du mal à convaincre que leurs adversaires, les redoutables guerriers caledonii, se sont alliés à d'invincibles géants qui ne redoutent nullement ses légionnaires. Démis de ses fonctions et renvoyé en Caledonia, il est chargé de l'édification d'un mur censé assurer la défense des légions romaines en territoires conquis. Critique : Ce Caledonia nous propose une série sur la Rome antique confrontée en Angleterre à de terrifiantes divinités. Mais Rome est un empire qui ne compte pas se laisser abattre du moment que l'adversaire peut saigner. On avait laissé nos deux héros mal en point à l'issue du tome 1. Ce tome 2 reprend directement à l'issue de la fin du tome 1 et nous amène quelques révélations de taille. On plonge définitivement dans le fantastique et c'est plutôt réussi. Seuls bémols, je trouve les personnages un peu trop fades à mon goût et leur relation un peu trop téléphonée. Bon, cela ne nous empêche pas de découvrir ce nouvel univers avec plaisir. J'ai par ailleurs eu du mal avec le dessin, malgré une jolie colorisation. J'ai eu du mal avec le dessin d'Emmanuel Despujol que j'avais pourtant plutôt apprécié sur Side Show. Ici j'ai trouvé que cela manquait un peu de peps, de vitalité, de mouvements, et que les visages me semblaient un peu lisses et pas si expressifs au final. C'est sûr que je suis un peu dur en disant cela, c'est loin d'être mauvais et je ne veux manquer de respect à personne car l'on sent qu'il y a du travail derrière, mais les goûts et les couleurs ne se commandent pas bien et cela m'a un peu refroidit dans ma lecture de ce Caledonia. Alors allez le feuilleter et faites vous votre idée ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/caledonia-tome-2-le-sacre-d-adrien/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Hop vous connaissez Soleil, quand ils sortent une nouvelle série concept, on peut s'attendre à un album tous les 6 mois. Que l'on aime ou pas le modèle est celui-ci avec une multitude d'auteurs au dessin afin de tenir ces délais de fous. On a donc avec ce Cyborgs une série dans le standard habituel de Soleil en science-fiction ou en héroïc fantasy : un univers connu et cohérent, des one shots qui peuvent se lire séparément mais qui apportent ensemble pas mal d'éléments à l'univers, et une galerie de personnage qui se croisent et se recroisent mais sans prépondérance d'un personnage en particulier au fil des albums. Petite différence de taille cette fois-ci, chaque album fait bien avancer une intrigue globale et est centré sur le recrutement et l'intégration d'un nouveau personnage à une équipe tout en faisant progresser la mission commune de la dite équipe. Bon dit comme ça on est un peu sur Th Expendables en bd, mais cela donne au moins un fil conducteur intéressant et plus ambitieux car il ne se limite alors plus aux scénarios des seuls one shots. Tant mieux, c'est une bonne idée. Les dessins de Valentina Pinti et du Studio Arancia sont bien même si la colorisation et les décors sont un peu trop bruts pour moi. Ceci dit c'est souvent le cas en science fiction. Si l'ensemble ne brillera guère par son originalité, c'est efficace et servi par un découpage de qualité. Les amoureux d'univers de science fiction façon Travis ou Carmen seront servis car il ne s'agit pas ici de space opéra mais d'un futur terrien un peu calamiteux et très technologique quand même. L'action est assez soutenu même si cette fois-ci l'album est peut être un peu plus bavard.
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Titre de l'album : La force de vivre Scenariste de l'album : Laurent Astier Dessinateur de l'album : Laurent Astier Coloriste : Laurent Astier Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Dès leur rencontre, une amitié forte va naître entre Cyril et Laurent. De celles qui font grandir et changer pour le mieux. L'un, extraverti et solaire, est l'opposé de l'autre, timide et sombre. Le lien qui les unit est pourtant indicible et inexplicable. Laurent Astier raconte comment ce lien d'amitié perdure malgré la disparition de son ami emporté par la maladie. Critique : Il y a des bd qui vous parlent, qui vous attirent comme des aimants. La force de vivre m'a fait cet effet là. Je n'étais pas sensé la lire, et pourtant elle s'est imposée à moi dans une librairie. Grand bien m'en a fait. Hier @Kevin Nivek me demandait quelle était ma lecture de l'année, aujourd'hui en refermant La force de vivre, j'ai une nouvelle réponse à lui apporter. Entendons nous, malgré ses indéniables qualités ce n'est peut être pas le chef d'œuvre graphique, artistique ou narratif de l'année, mais j'ai pleuré en la refermant. Vraiment. Et cela ne m'arrive pas bien souvent dans ma vie. Parfois quand une bd vous émeut à ce point c'est qu'elle fait écho à votre propre vécu. Et ce n'est même pas vraiment le cas ici pour moi, si ce n'est peut être une histoire de génération et de vie dans lesquelles je peux reconnaitre une époque proche de celle que j'ai connu. Par contre la force de vivre nous parle de l'importance de l'amitié et de la vie en général. Beaucoup de chansons, de films, de livres majeurs sont dédiés aux grandes histoires d'amour. L'amitié, elle, a inspiré moins d'œuvres majeures. Et pourtant. En bref je ne sais pas vous dire pourquoi "La force de vivre" m'a autant marqué, mais ce que je sais avec certitude c'est que je ne serais pas le seul tant cette bd renferme une belle puissance évocatrice. Voilà, je connaissais le travail de Laurent Astier par sa série La Venin. Je trouve que sur la Force de vivre son dessin a franchi un énorme cap, plus empathique, plus émouvant. A la fin je ne peux que vous conseiller La force de vivre, surtout pour peu que vous aimiez l'amitié, la vie, les années 80-90 et voir de jeunes adultes se construire, se trouver. Cet ouvrage a été écrit avec les tripes, et il m'a profondément ému et marqué. Ce qui est frappant c'est que l'ensemble est plein de pudeur, de petites joies et de petites douleurs, d'instants remémorés. Pas d'excès, rien de surjoué, simplement souvent le mot juste. La multitude de thématiques rencontrées est aussi magnifique, car La force de vivre ne parle pas que d'un seul sujet mais de la vie en général, de la famille, des enfants, des amours. Les livres hommage sont souvent un peu lourds, un peu trop dans l'emphase, à appuyer sur les émotions et l'empathie, un peu trop dégoulinants. Ici rien de tout ça. Juste une impression de vrai, la vérité de Laurent Astier qui se met à nu. Alors merci M. Astier de m'avoir fait vivre ça, de m'avoir fait revivre des choses, de m'avoir donné autant d'émotions et de réflexions. Merci de nous avoir permis d'accéder à cela. Et merci à votre éditrice, qui a fait de l'excellent travail et dont je ne peux que confirmer la justesse de la direction qu'elle vous a permis de prendre, cela se ressent. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-force-de-vivre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La vie d'artiste... n'a pas que de mauvais côtés
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
Fabio Jacomelli dévoile la vie érotique d'un artiste peintre/dessinateur, ou du moins expose ses phantasmes dans trois histoires à ne pas montrer aux yeux innocents 😉 . Tout commence à Milan en 1985, par une nuit pluvieuse d'octobre, Fabio ne parvient pas à travailler envahi par le syndrome de la page blanche version dessinateur. Soudain, le téléphone sonne et Claudia l'appelle avec l'envie pressante de le voir. Les retrouvailles vont prendre un virage inattendu, l'étudiante en "langues appliquées" fera montre de ses talents experts pour le plus grand plaisir de Fabio ! Puis nous nous retrouvons en 1986 à l'école de Bande dessinée de Milan, une élégante inconnue nommée Laura demande à Fabio de participer à une séance privée de photographies. Ils se retrouvent dans une chambre d'hôtel aux murs rouges habillés de nombreux miroirs ! Là aussi, point de photos mais des ébats passionnés cherchant le bon angle dans le reflet des miroirs. Enfin, deux années s'écoulent et on retrouve Fabio faisant la rencontre de Elena au cours d'une soirée. Apprenant son métier d'artiste, elle lui propose vite de venir peindre sur les murs de son appartement. Une fois encore, l'objet initial de la visite trouvera une toute autre issue, dénudée et enchevêtrée ! L'auteur italien nous gratifie ses "exploits" sur des planches soignées avec un trait élégant et fin. Les corps sont "humains", point de membres disproportionnés ou encore de poitrines énormes. Il dégage une grande sensualité des trois ébats, avec pour chacun un vécu différent. Il parvient à donner une belle expressivité aux visages avec de l'intensité dans les regards, le tout est bien mis en couleurs par Claudia Guiliani, l'histoire ne dit juste pas de quelle Claudia il s'agit 😉 . -
Titre de l'album : La vie d'artiste... n'a pas que de mauvais côtés Scenariste de l'album : Fabio Jacomelli Dessinateur de l'album : Fabio Jacomelli Coloriste : Claudia Guiliani Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Quelle est vraiment la vie érotique d'un artiste ? Fabio Jacomelli nous le dit à travers trois anecdotes. En trois histoires, l'auteur se raconte et nous livre un témoignage sincère et intime de sa vie d'artiste. Il explore et expose sa part la plus intime et met en scène et en images sa sexualité et ses fantasmes, son réel et son imaginaire d'auteur. Mais ne déflorons pas cette délicieuse bande dessinée. Laissons-nous guider par l'auteur lui-même ! Un album élégant, sensuel et intime. Critique : Fabio Jacomelli dévoile la vie érotique d'un artiste peintre/dessinateur, ou du moins expose ses phantasmes dans trois histoires à ne pas montrer aux yeux innocents 😉 . Tout commence à Milan en 1985, par une nuit pluvieuse d'octobre, Fabio ne parvient pas à travailler envahi par le syndrome de la page blanche version dessinateur. Soudain, le téléphone sonne et Claudia l'appelle avec l'envie pressante de le voir. Les retrouvailles vont prendre un virage inattendu, l'étudiante en "langues appliquées" fera montre de ses talents experts pour le plus grand plaisir de Fabio ! Puis nous nous retrouvons en 1986 à l'école de Bande dessinée de Milan, une élégante inconnue nommée Laura demande à Fabio de participer à une séance privée de photographies. Ils se retrouvent dans une chambre d'hôtel aux murs rouges habillés de nombreux miroirs ! Là aussi, point de photos mais des ébats passionnés cherchant le bon angle dans le reflet des miroirs. Enfin, deux années s'écoulent et on retrouve Fabio faisant la rencontre de Elena au cours d'une soirée. Apprenant son métier d'artiste, elle lui propose vite de venir peindre sur les murs de son appartement. Une fois encore, l'objet initial de la visite trouvera une toute autre issue, dénudée et enchevêtrée ! L'auteur italien nous gratifie ses "exploits" sur des planches soignées avec un trait élégant et fin. Les corps sont "humains", point de membres disproportionnés ou encore de poitrines énormes. Il dégage une grande sensualité des trois ébats, avec pour chacun un vécu différent. Il parvient à donner une belle expressivité aux visages avec de l'intensité dans les regards, le tout est bien mis en couleurs par Claudia Guiliani, l'histoire ne dit juste pas de quelle Claudia il s'agit 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-vie-d-artiste-n-a-pas-que-de-mauvais-cotes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Épouvantail Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Stéphane Sénégas Coloriste : Stéphane Sénégas Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Dans une ferme isolée, Lily, une petite fille au caractère bien affirmé, vit avec son père et sa belle-mère. Elle partage son quotidien entre ses animaux, l'école et un épouvantail planté en haut d'un champ, de l'autre côté de la route. Un épouvantail qui, un jour, se met à lui parler. Les échanges sont houleux, car l'épouvantail se montre vulgaire : il n'a pas besoin d'amis, contrairement à Lily. Le mannequin de paille et de bois lui révèle qu'il a été le témoin d'un tragique accident de voiture sur la route, en bas du champ. Depuis, il a mal au ventre. Le père de Lily a lui aussi été un témoin capital de ce drame : il a pu sauver le passager mais pas la conductrice de la voiture, lorsque la voiture a dévalé le talus pour finir dans l'étang du bois qui jouxte la ferme. Le même étang que celui où est morte la mère de Lily. Tandis qu'une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l'accident, tous les protagonistes commencent à faire d'étranges cauchemars hantés par la présence singulière... de l'épouvantail. Cette bande dessinée, fruit de la collaboration entre Philippe Pelaez et Stéphane Sénégas, mêle drame et fantastique dans un univers à la Tim Burton. Les illustrations en noir et blanc subliment un récit où la frontière entre rêve et réalité vacille, créant une atmosphère aussi fascinante qu'inquiétante. Critique : En voilà une BD pas comme les autres. Graphiquement, c'est même radicalement différent de ce que l'on peut lire d'habitude. On est ici très proche de l'étrange Noël de Monsieur Jack, mais en noir et blanc et avec un coté plus anguleux et plus effrayant dans le dessin. Et pourtant… cette histoire qui a tout pour être effrayante se trouve être adoucie par notre personnage central : Lily. Car dans cet univers noir et blanc, plein de légende et de méchant épouvantail qui parle, on a Lily. Lily pleine de vie, d'envie et qui, malgré la disparition de sa mère, nous apporte un rayon de bonne humeur dans une histoire qui en a besoin. Non pas que l'histoire soit glauque. Elle est juste un peu effrayante, le lecteur ne sachant jamais si cet épouvantail est du côté de Lily ou non. Philippe Pelaez nous livre ici une superbe histoire, réussissant à entremêler une enquête policière et un récit d'angoisse, de bien belle façon, faisant osciller le lecteur entre peur et envie de savoir ce qu'il est vraiment arrivé à la mère de Lily, le tout saupoudrer de la joie d'une petite fille pleine de vie. Une lecture marquante Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/epouvantail?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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En voilà une BD pas comme les autres. Graphiquement, c'est même radicalement différent de ce que l'on peut lire d'habitude. On est ici très proche de l'étrange Noël de Monsieur Jack, mais en noir et blanc et avec un coté plus anguleux et plus effrayant dans le dessin. Et pourtant… cette histoire qui a tout pour être effrayante se trouve être adoucie par notre personnage central : Lily. Car dans cet univers noir et blanc, plein de légende et de méchant épouvantail qui parle, on a Lily. Lily pleine de vie, d'envie et qui, malgré la disparition de sa mère, nous apporte un rayon de bonne humeur dans une histoire qui en a besoin. Non pas que l'histoire soit glauque. Elle est juste un peu effrayante, le lecteur ne sachant jamais si cet épouvantail est du côté de Lily ou non. Philippe Pelaez nous livre ici une superbe histoire, réussissant à entremêler une enquête policière et un récit d'angoisse, de bien belle façon, faisant osciller le lecteur entre peur et envie de savoir ce qu'il est vraiment arrivé à la mère de Lily, le tout saupoudrer de la joie d'une petite fille pleine de vie. Une lecture marquante
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Titre de l'album : Empires tome 4 - La compagnie des écorchés Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Ornella Savarese Coloriste : Silvia Fabris Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Samara la sauvage, l’envoûtante Kahanë et Mira l’indomptable sont des libre-lames, des sœurs aux liens trempés dans le sang de leurs ennemis. Toutes trois ont juré dans les profondeurs d’Abîmes, avec les ténèbres pour seules témoins, de se venger de leur capitaine qui les a trahies afin de sauver sa peau. Elles ne le tueront pas, pas avant de lui avoir pris tout ce à quoi il tenait : son honneur, sa fortune et sa compagnie… Alors seulement, elles lui ouvriront la gorge et le laisseront se noyer dans son propre sang… Critique : La nouvelle saga Empires de l'éditeur Oxymore continue son bonhomme de chemin avec déjà la sortie du tome 4, la compagnie des écorchés. On y suit trois soeurs, Samara, Kahanë et Mira laissées pour mortes dans les entrailles d'une immense caverne par leur capitaine de compagnie. Suite à un long périple, elles regagnent la surface et sa lumière en jurant de se venger ! Mais attaquer une compagnie entière requiert des moyens et des hommes. Chacune vont se lancer dans une quête de renforts bien précis pour assouvir leur désir de revanche. Elles feront face à leur passé et devront surmonter leurs démons intérieurs dans cette voie jalonnée de sang. La recette de Nicolas Jarry officiant aussi chez Soleil sur les sagas Elfes et Nains, se retrouve une nouvelle fois avec des voix-off et le passé trouble ressurgissant et troublant l'objectif de vengeance. Les trois soeurs présentent toutes des caractéristiques propres et il est assez plaisant de passer d'une à l'autre au fil de l'histoire. Ornella Savarese qui a déjà travaillé sur la série Mages (Soleil) nous livre un dessin soigné et appliqué aux nombreux décors variés et impressionnants. Silvia Fabris assure les couleurs, une nouvelle fois impeccables, jouant bien sur les effets lumineux et les jeux d'ombres. Le tome 5 à la rentrée littéraire de septembre clôturera ce premier cycle Empires, nous commencerons à y voir plus clair sur les objectifs scénaristiques de Nicolas Jarry et JL Istin, les architectes de cet univers dark fantasy. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/empires-tome-4-la-compagnie-des-ecorches/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La nouvelle saga Empires de l'éditeur Oxymore continue son bonhomme de chemin avec déjà la sortie du tome 4, la compagnie des écorchés. On y suit trois soeurs, Samara, Kahanë et Mira laissées pour mortes dans les entrailles d'une immense caverne par leur capitaine de compagnie. Suite à un long périple, elles regagnent la surface et sa lumière en jurant de se venger ! Mais attaquer une compagnie entière requiert des moyens et des hommes. Chacune vont se lancer dans une quête de renforts bien précis pour assouvir leur désir de revanche. Elles feront face à leur passé et devront surmonter leurs démons intérieurs dans cette voie jalonnée de sang. La recette de Nicolas Jarry officiant aussi chez Soleil sur les sagas Elfes et Nains, se retrouve une nouvelle fois avec des voix-off et le passé trouble ressurgissant et troublant l'objectif de vengeance. Les trois soeurs présentent toutes des caractéristiques propres et il est assez plaisant de passer d'une à l'autre au fil de l'histoire. Ornella Savarese qui a déjà travaillé sur la série Mages (Soleil) nous livre un dessin soigné et appliqué aux nombreux décors variés et impressionnants. Silvia Fabris assure les couleurs, une nouvelle fois impeccables, jouant bien sur les effets lumineux et les jeux d'ombres. Le tome 5 à la rentrée littéraire de septembre clôturera ce premier cycle Empires, nous commencerons à y voir plus clair sur les objectifs scénaristiques de Nicolas Jarry et JL Istin, les architectes de cet univers dark fantasy.
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Vous avez vu Monstres et Cie de Pixar ? Vous aimez les monstres à l'apparence terrifiante, mais qui sont en fait gentils comme tout ? Et bien cela ... ne suffit pas pour aimer cette histoire qui se trouve être moins enfantine qu'il n'y parait. En effet si le pitch fait très "Monstres & Cie en 1900", l'histoire elle est plus compliquée, avec des histoires de famille inquiétante, une place de l'enfant digne de l'époque et un mini coté fantastique pas désagréable. Une BD qui se laisse lire avec plaisir porté par un graphisme efficace avec des monstres véritablement effrayant et une constance craquante. Attention quand même a ne pas prendre cette BD pour un public trop jeune. La compréhension des sous-entendus sur la disparition du frère et le comportement des parents sont parties prenantes de l'histoire et risque de dépasser les plus jeunes lecteurs.
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Titre de l'album : Constance et les ombres tome 1 Scenariste de l'album : Ingrid Chabbert Dessinateur de l'album : Luisa Russo Coloriste : Luisa Russo Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Dans cette riche demeure du début du XXe siècle, Constance pourrait vivre heureuse. Mais voilà : ses parents, inquiets pour sa santé — pourtant excellente —, la maintiennent dans un étrange isolement, aussi bien physique qu'affectif, alors que dehors rôdent d'étranges loups spectraux que seule Constance peut voir... Heureusement, la jeune fille a trouvé un ami : Horace, un gentil monstre qui veille sur elle depuis sa naissance et qui éclaire ses journées du soleil tout neuf de l'amitié ! De quoi faire oublier à Constance la mystérieuse disparition de son grand frère, la dureté de ses parents, la pesanteur de certains secrets familiaux mais surtout l'ombre des loups qui se rapprochent et n'attendent que l'occasion de trouver un passage pour l'atteindre... Entre Dickens et Stephen King, Constance va vous faire frissonner de peur et d'émotion(s) dans cette palpitante aventure initiatique mêlant fantastique, secrets de famille et amitié. Critique : Vous avez vu Monstres et Cie de Pixar ? Vous aimez les monstres à l'apparence terrifiante, mais qui sont en fait gentils comme tout ? Et bien cela ... ne suffit pas pour aimer cette histoire qui se trouve être moins enfantine qu'il n'y parait. En effet si le pitch fait très "Monstres & Cie en 1900", l'histoire elle est plus compliquée, avec des histoires de famille inquiétante, une place de l'enfant digne de l'époque et un mini coté fantastique pas désagréable. Une BD qui se laisse lire avec plaisir porté par un graphisme efficace avec des monstres véritablement effrayant et une constance craquante. Attention quand même a ne pas prendre cette BD pour un public trop jeune. La compréhension des sous-entendus sur la disparition du frère et le comportement des parents sont parties prenantes de l'histoire et risque de dépasser les plus jeunes lecteurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/constance-et-les-ombres-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Au chant des grenouilles tome 3 - Le club du samedi
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
Quel plaisir de retourner dans la forêt enchantée de Greenwood en compagnie de nos amis du Club du samedi ! Souvenez-vous la fin du tome 2 avec ce gâteau empoisonné par qui et comment !! Nos pâtissiers en culottes courtes vont mener l'enquête et débusquer la personne impliquée dans ce mystère ayant perturbé le concours. Honey, Fog et Basil s'enfoncent dans les marais en poursuivant la piste du fameux chewing-gum trouvé et vous irez de surprises en surprises jusqu'au bouquet final et sa grande révélation 😉 . Sur le même principe que les tomes précédents, on retrouve des annexes au fil de la lecture amenant des informations complémentaires. Ainsi, vous apprendrez le rôle essentiel des insectes pollinisateurs avec en chefs de file les abeilles. Vous saurez reconnaître les différentes empreintes laissées par les animaux dans la forêt et vous apprendrez même les vertus de l'argile ! On retrouve aux pinceaux un nouvel artiste en la personne de Giovanni Rigano, qui s'inscrit dans le même niveau d'exigence que ses prédécesseurs. Ce monde animalier est formidablement réussi, les personnages sont expressifs et bien détaillés, il en va de même pour la colorisation d'une très grande qualité. Chaque page tournée est un régal pour les yeux, personnellement j'attends avec impatience le travail de Alexis Nesme sur cette saga des plus sympathique ! Pour les petits et les grands 😉 -
Titre de l'album : Au chant des grenouilles tome 3 - Le club du samedi Scenariste de l'album : Barbara Canepa, Anaïs Halard Dessinateur de l'album : Giovanni Rigano Coloriste : Giovanni Rigano Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Le grand concours de pâtisserie se poursuit à Greenwood ! Le Club du Samedi s’apprête à résoudre l’une de ses affaires les plus délicates : le mystère du gâteau empoisonné. Honey, le renard studieux, se retrouve embarqué dans une mission secrète menée par Fog le corbeau et Basil le grillon, à l’insu du reste du groupe. Alors que l’aventure prend une tournure aussi trouble que boueuse, Honey et ses amis, Vanille, Moon, Shadow et les autres, devront unir leurs forces pour résoudre ce mystère. Ce premier arc narratif, en trois tomes, touche à sa fin, mais le Club du Samedi poursuit ses aventures avec de nouvelles histoires complètes par album, à découvrir dès le tome 4. Critique : Quel plaisir de retourner dans la forêt enchantée de Greenwood en compagnie de nos amis du Club du samedi ! Souvenez-vous la fin du tome 2 avec ce gâteau empoisonné par qui et comment !! Nos pâtissiers en culottes courtes vont mener l'enquête et débusquer la personne impliquée dans ce mystère ayant perturbé le concours. Honey, Fog et Basil s'enfoncent dans les marais en poursuivant la piste du fameux chewing-gum trouvé et vous irez de surprises en surprises jusqu'au bouquet final et sa grande révélation 😉 . Sur le même principe que les tomes précédents, on retrouve des annexes au fil de la lecture amenant des informations complémentaires. Ainsi, vous apprendrez le rôle essentiel des insectes pollinisateurs avec en chefs de file les abeilles. Vous saurez reconnaître les différentes empreintes laissées par les animaux dans la forêt et vous apprendrez même les vertus de l'argile ! On retrouve aux pinceaux un nouvel artiste en la personne de Giovanni Rigano, qui s'inscrit dans le même niveau d'exigence que ses prédécesseurs. Ce monde animalier est formidablement réussi, les personnages sont expressifs et bien détaillés, il en va de même pour la colorisation d'une très grande qualité. Chaque page tournée est un régal pour les yeux, personnellement j'attends avec impatience le travail de Alexis Nesme sur cette saga des plus sympathique ! Pour les petits et les grands 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-chant-des-grenouilles-tome-3-le-club-du-samedi/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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A l'occasion des futures commémorations de l'Ommegang les 2 et 4 juillet prochain, l'éditeur belge Anspach propose une nouvelle aventure historique liée à cet événement. Suite à de nombreuses "occupations", la Belgique se retrouve enfin libre et indépendante en 1830, Patrick Weber en scénariste attitré et surtout historien, choisi de placer cette aventure en 1930. Un centenaire qui doit être célébré en véritable hommage à l'histoire du pays et son lien étroit avec Charles Quint; mais les préparatifs sont perturbés par une série de sabotages et surtout d'un meurtre ! Le temps presse et les organisateurs ne peuvent annuler les cérémonies prévues, aussi, bien aidés par un jeune journaliste avide de scoops et passionnés de romans policiers, ils mènent l'enquête. Patrick Weber réalise une nouvelle fois un scénario efficace en mêlant grande histoire et fiction avec un "whodunit" réservant bien des surprises ! On apprend au fil des anecdotes dévoilées tout du long et on cherche réellement à comprendre qui, pourquoi, comment ? Un suspens savamment distillé et mis en images par la ligne claire de Thomas Liera. Ce dernier délaisse la BD documentaire au profit de la fiction et son trait s'inscrit parfaitement dans la ligne éditoriale de la section "histoire" d'Anspach. Son dessin manque parfois un peu de finesse par rapport à celui de Baudouin Deville sur la saga Kathleen, mais il restitue parfaitement les décors d'époque ainsi que les costumes. Pour avoir visité il y a peu Bruxelles et sa grand place, j'ai été ravi d'y retourner sous son crayon 🙂 . Si la grande histoire vous intéresse, les annexes sur l'Ommegang en fin d'album sont assez complètes et bien documentées. Plus d'infos ici : https://ommegang.be/
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Titre de l'album : Ommegang 1930 Scenariste de l'album : Patrick Weber Dessinateur de l'album : Thomas Liera Coloriste : Thomas Liera Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Bruxelles, 1930. Après 145 ans d'absence, des passionnés s'efforcent de ressusciter la parade de l'Ommegang, symbole de l'histoire belge. Mais alors que les derniers préparatifs battent leur plein, un participant est assassiné d'un carreau d'arbalète en pleine répétition. Stan Stanislas, journaliste au Patriote belge, s'empare immédiatement de l'affaire. Tandis qu'il tente d'élucider le meurtre, les sabotages se multiplient. Il devient progressivement clair qu'un groupe de conspirateurs cherche à perturber l'Ommegang, et qui sait, peut-être même à déstabiliser la Belgique. Qui tire les ficelles de ce complot ? Pourquoi cette innocente célébration historique déclenche-t-elle une telle violence ? Stan et ses amis vont devoir affronter une menace sournoise dont l'objectif pourrait être bien plus grand que la simple annulation d'une parade. Critique : A l'occasion des futures commémorations de l'Ommegang les 2 et 4 juillet prochain, l'éditeur belge Anspach propose une nouvelle aventure historique liée à cet événement. Suite à de nombreuses "occupations", la Belgique se retrouve enfin libre et indépendante en 1830, Patrick Weber en scénariste attitré et surtout historien, choisi de placer cette aventure en 1930. Un centenaire qui doit être célébré en véritable hommage à l'histoire du pays et son lien étroit avec Charles Quint; mais les préparatifs sont perturbés par une série de sabotages et surtout d'un meurtre ! Le temps presse et les organisateurs ne peuvent annuler les cérémonies prévues, aussi, bien aidés par un jeune journaliste avide de scoops et passionnés de romans policiers, ils mènent l'enquête. Patrick Weber réalise une nouvelle fois un scénario efficace en mêlant grande histoire et fiction avec un "whodunit" réservant bien des surprises ! On apprend au fil des anecdotes dévoilées tout du long et on cherche réellement à comprendre qui, pourquoi, comment ? Un suspens savamment distillé et mis en images par la ligne claire de Thomas Liera. Ce dernier délaisse la BD documentaire au profit de la fiction et son trait s'inscrit parfaitement dans la ligne éditoriale de la section "histoire" d'Anspach. Son dessin manque parfois un peu de finesse par rapport à celui de Baudouin Deville sur la saga Kathleen, mais il restitue parfaitement les décors d'époque ainsi que les costumes. Pour avoir visité il y a peu Bruxelles et sa grand place, j'ai été ravi d'y retourner sous son crayon 🙂 . Si la grande histoire vous intéresse, les annexes sur l'Ommegang en fin d'album sont assez complètes et bien documentées. Plus d'infos ici : https://ommegang.be/ Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ommegang-1930/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Les héros du peuple sont immortels Scenariste de l'album : Stéphane Oiry Dessinateur de l'album : Stéphane Oiry Coloriste : Stéphane Oiry Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Avec Camera Silens, le groupe punk qu'il a créé, Gilles Bertin oscille entre concerts turbulents, tremplins rock et petites combines. Jusqu'au jour où il braque près de 12 millions de francs à la Brink's. Ses complices sont rapidement rattrapés... mais Gilles parvient à s'échapper en passant les Pyrénées. Une cavale de plusieurs décennies commence alors. Figure sans concession des années 1980, Gilles Bertin a publié une autobiographie à succès, "Trente ans de cavale". Adaptation rock de celle-ci, "Les Héros du peuple sont immortels" relate son parcours en forme de rédemption depuis les années punk et sida, jusqu'aux années 2010. Critique : N'en déplaise à nos amis bordelais, j'avoue ne pas du tout connaitre le personnage de Gilles Bertin. Trop jeune pour avoir ouï-dire du braquage et trop loin pour connaitre la légende locale". J'ai donc découvert avec beaucoup d'empathie et d'un certaine tendresse le personnage. Pur produit de son époque, Gilles Bertin a traversé les années 70-80 en surfant sur la drogue, le punk, la débrouille et le gros casse mal géré qui l'a obligé à se cacher 30 ans. Ce qui est particulièrement sympathique dans cette adaptation de Stéphane Oiry , c'est le traitement en entier de la vie de Gilles Bertin, sans en faire trop. pas de sacralisation du héros local ni de blâme du braqueur. Juste la description d'un homme que l'on pourrait connaitre et qui à fiat ce qu'il pensait nécessaire pour survivre à une époque ou pas facile pour les personnes le rentrant pas dans les cases prédéfinies par la société de l'époque. Ce "Les héros du peuple sont immortels" s'est avéré une très bonne lecture, empreinte de nostalgie d'une époque révolue. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-heros-du-peuple-sont-immortels?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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N'en déplaise à nos amis bordelais, j'avoue ne pas du tout connaitre le personnage de Gilles Bertin. Trop jeune pour avoir ouï-dire du braquage et trop loin pour connaitre la légende locale". J'ai donc découvert avec beaucoup d'empathie et d'un certaine tendresse le personnage. Pur produit de son époque, Gilles Bertin a traversé les années 70-80 en surfant sur la drogue, le punk, la débrouille et le gros casse mal géré qui l'a obligé à se cacher 30 ans. Ce qui est particulièrement sympathique dans cette adaptation de Stéphane Oiry , c'est le traitement en entier de la vie de Gilles Bertin, sans en faire trop. pas de sacralisation du héros local ni de blâme du braqueur. Juste la description d'un homme que l'on pourrait connaitre et qui à fiat ce qu'il pensait nécessaire pour survivre à une époque ou pas facile pour les personnes le rentrant pas dans les cases prédéfinies par la société de l'époque. Ce "Les héros du peuple sont immortels" s'est avéré une très bonne lecture, empreinte de nostalgie d'une époque révolue.
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Le catalogue de l'éditeur jeunesse Jungle s'enrichit d'une nouvelle sortie colorée et bien dans l'esprit Disney avec ce tome 1 Alfred, un amour de chat ! Valentino Forlini le dessinateur a travaillé des années pour le studio hollywoodien et cela se sent dans son trait rond et agréable sentant bon les animations récentes. On y suit Alfred, un chaton errant dans les rues de Liverpool de la fin du XIX ème siècle, dont l'unique objectif est de se nourrir. Le destin va lui apporter deux jeunes filles issues de classes sociales différentes. Violet est d'une grande famille noble locale, pendant que Mary est fille d'ouvrier avec une mère "rallongeant la soupe" tous les soirs. D'un côté l'opulence mais la sollicitation permanente chez les gens aisés et de l'autre une assiette presque vide mais des câlins et un amour sincère. Alfred vivra de brefs moments dans ces deux maisons et sera soumis à un choix cornélien pour son avenir ! Dans quelle famille rester ?? De bons sentiments, une description légère des grands écarts sociaux et un peu d'humour, les éléments de la recette du premier tome semblent un peu minces pour une lecture à deux niveaux (adulte et enfant). On est vraiment ici dans un ouvrage pour les plus petits, sachant lire bien entendu 🙂 . Les dialogues sont concis, les auteurs ont eu la bonne idée de dessiner les bulles dans lesquelles Alfred exprime ses pensées en forme de tête de chat, pour bien les différencier des bulles "humaines". La fin laisse entrevoir une suite avec un possible retournement de situation, Alfred n'est pas au bout de ses surprises !
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Titre de l'album : Alfred, un amour de chat ! Scenariste de l'album : Romina Denti Dessinateur de l'album : Valentino Forlini Coloriste : Valentino Forlini Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Moi, c'est Alfred. J'étais un petit chaton des rues, jusqu'au jour où deux fillettes sont tombées sous mon charme. D'un côté, Violet vit dans une grande maison digne d'un château, pleine de jouets, de friandises... mais elle ne me laisse jamais un instant de répit. De l'autre, Mary n'a pas grand-chose, pourtant son petit foyer déborde de rires, de câlins... et d'une balançoire qui me fait rêver. Qui choisir ? Et surtout... comment résister à tant d'amour ? Critique : Le catalogue de l'éditeur jeunesse Jungle s'enrichit d'une nouvelle sortie colorée et bien dans l'esprit Disney avec ce tome 1 Alfred, un amour de chat ! Valentino Forlini le dessinateur a travaillé des années pour le studio hollywoodien et cela se sent dans son trait rond et agréable sentant bon les animations récentes. On y suit Alfred, un chaton errant dans les rues de Liverpool de la fin du XIX ème siècle, dont l'unique objectif est de se nourrir. Le destin va lui apporter deux jeunes filles issues de classes sociales différentes. Violet est d'une grande famille noble locale, pendant que Mary est fille d'ouvrier avec une mère "rallongeant la soupe" tous les soirs. D'un côté l'opulence mais la sollicitation permanente chez les gens aisés et de l'autre une assiette presque vide mais des câlins et un amour sincère. Alfred vivra de brefs moments dans ces deux maisons et sera soumis à un choix cornélien pour son avenir ! Dans quelle famille rester ?? De bons sentiments, une description légère des grands écarts sociaux et un peu d'humour, les éléments de la recette du premier tome semblent un peu minces pour une lecture à deux niveaux (adulte et enfant). On est vraiment ici dans un ouvrage pour les plus petits, sachant lire bien entendu 🙂 . Les dialogues sont concis, les auteurs ont eu la bonne idée de dessiner les bulles dans lesquelles Alfred exprime ses pensées en forme de tête de chat, pour bien les différencier des bulles "humaines". La fin laisse entrevoir une suite avec un possible retournement de situation, Alfred n'est pas au bout de ses surprises ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alfred-un-amour-de-chat/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après Orgueil et préjugés (Jungle) de Jane Austen, les deux auteures Claudia Kühn et Tara Spruit adaptent un autre roman de l'écrivaine : Emma. On y retrouve l'ambiance feutrée des boudoirs anglais, la bourgeoisie locale bien entendu, accompagnée de son lot de codes de bienséance, romantisme mais aussi rumeurs et messes basses. Emma a tout pour plaire, riche et belle, célibataire vivant avec son père. Elle se complait dans cette situation en s'intéressant d'avantage aux "affaires de coeur" des autres ! Ainsi la jeune Harriet rencontrée il y a peu, sera conseillée, mais la belle Emma ne sera pas au bout de ses surprises car son avis pourrait s'avérer de mauvaise augure ! En effet elle va découvrir que la vie à travers son unique prisme ne se déroule pas exactement comme prévu 😉 . Echelles de valeur, observations et cancans, promenades bucoliques riches en enseignements, bal dansant évidemment, afin d'identifier les bons danseurs des mauvais, toutes les moeurs de l'époque se déroule sous vos yeux dans un grand ballet de dialogues et une multitude de personnages. Le final pourrait d'ailleurs bien vous surprendre ! On retrouve le même style graphique que pour Orgueil et préjugés de l'illustratrice Tara Spruit avec un dessin épuré ainsi qu'une belle expressivité des visages, aspect important pour mieux apprécier les conversations et leur effet sur les protagonistes. Les couleurs sont bien définies et permettent de bien identifier les dames avec leurs robes, idem pour les cheveux. Si vous aviez apprécié Orgueil et préjugés dans la collection Romance graphique, cette nouvelle adaptation trouvera aisément sa place dans votre collection 🙂 .
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Titre de l'album : Emma Scenariste de l'album : Claudia Kühn Dessinateur de l'album : Tara Spruit Coloriste : Tara Spruit Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Une délicieuse comédie de moeurs signée Jane Austen portée par une héroïne haute en couleurs. Dans le petit bourg de Highbury, Emma entend bien faire régner sa loi : elle s'est en effet improvisée entremetteuse auprès de son entourage.En quête d'un mari pour la jeune Harriet, une jeune fille sans le sou qu'elle a prise sous son aile, il n'est pas impossible qu'elle se trouve elle-même face aux affres de l'amour et aux déconvenues de l'existence. Dans cette fresque qui dépeint avec réalisme la campagne anglaise, c'est aussi le parcours initiatique d'une héroïne rafraichissante par son inexpérience que nous livre ici Jane Austen. Critique : Après Orgueil et préjugés (Jungle) de Jane Austen, les deux auteures Claudia Kühn et Tara Spruit adaptent un autre roman de l'écrivaine : Emma. On y retrouve l'ambiance feutrée des boudoirs anglais, la bourgeoisie locale bien entendu, accompagnée de son lot de codes de bienséance, romantisme mais aussi rumeurs et messes basses. Emma a tout pour plaire, riche et belle, célibataire vivant avec son père. Elle se complait dans cette situation en s'intéressant d'avantage aux "affaires de coeur" des autres ! Ainsi la jeune Harriet rencontrée il y a peu, sera conseillée, mais la belle Emma ne sera pas au bout de ses surprises car son avis pourrait s'avérer de mauvaise augure ! En effet elle va découvrir que la vie à travers son unique prisme ne se déroule pas exactement comme prévu 😉 . Echelles de valeur, observations et cancans, promenades bucoliques riches en enseignements, bal dansant évidemment, afin d'identifier les bons danseurs des mauvais, toutes les moeurs de l'époque se déroule sous vos yeux dans un grand ballet de dialogues et une multitude de personnages. Le final pourrait d'ailleurs bien vous surprendre ! On retrouve le même style graphique que pour Orgueil et préjugés de l'illustratrice Tara Spruit avec un dessin épuré ainsi qu'une belle expressivité des visages, aspect important pour mieux apprécier les conversations et leur effet sur les protagonistes. Les couleurs sont bien définies et permettent de bien identifier les dames avec leurs robes, idem pour les cheveux. Si vous aviez apprécié Orgueil et préjugés dans la collection Romance graphique, cette nouvelle adaptation trouvera aisément sa place dans votre collection 🙂 . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/emma-9782822247658/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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