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  • The_PoP
    • Scenariste: Damien Marie Dessinateur: Karl Tollet Coloriste: Karl Tollet Editeur: Kamiti Note :
      Résumé:

      1643, Agnès, une gamine des rues d'Amsterdam tente de survivre en vendant de l'épicine, mais quand elle ne peut plus rembourser les 300 grammes qu'elle doit au Prêteur, tout dérape ! Et beaucoup trop de monde s'intéresse à la petite droguée car il y a bien plus de 300 grammes en jeu. Il y a le plus grand secret de Dieu. Entre Thriller fantastique et road-movie acide, la cavale hallucinée d'Agnès vous propulse dans une collision entre l'Historique et le Divin pour assister à la naissance d'un mythe Le Hollandais volant.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Fantastique Prix: -- Nb de pages: --
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    Une couverture en couleurs pour une BD en noir et blanc, ce n'est pas la moindre des originalités de ce 300 grammes, parut aux toutes jeunes éditions Kamiti mais déjà pas mal remarqué puisqu'il est en rupture dans pas mal de bonnes librairies. 

    Sorti le 25 septembre 2020 nous n'avions pas eu l'occasion de le chroniquer ni d'en parler jusqu'à ce jour. 

    Je ne connaissais aucun des deux auteurs de nom, mais nul doute que ce ne sera pas leur dernière incursion en BD au vu de ce premier essai. 

     

    300 grammes est donc une histoire autour du Hollandais volant, teintée d'ésotérisme, de fantastique, et de mythes marins, le tout sur fond de misère, d'esclavagisme et d'un monde sans lumière. Le graphisme est somptueux, le noir et blanc renforcant toujours plus l'impression de noirceur et de malheur suintant de chaque page. Très vite on est happé par ce récit, qui présente toutefois quelques failles de jeunesse en étant parfois trop mystérieux ou original pour un simple one shot, diluant un peu trop le fond du propos pour atteindre la virtuosité d'un Troisième Testament. Reste que cela on ne se le dit qu'à la toute fin, une fois la dernière page refermée et la dernière vague échouée sur la grève. Preuve s'il en était besoin de la qualité réelle de l'ouvrage. 

    300 grammes, c'est prenant, c'est fort, c'est une ambiance folle pour une histoire pleine de fantastique, sur un thème et une époque que l'on n'a pas vu en BD si souvent. C'est chez un petit éditeur, et pourtant malgré le prix assez conséquent, vous en aurez plus que pour votre argent. 

     

    J'ai hâte de revoir ces auteurs avec un peu plus de confiance, peut être de temps aussi et de moyens pour développer leur univers dans une nouvelle série, sur un format peut être un peu plus long.

     

    Dernier mot : l'édition est sublime, un grand format de plus de 100 belles pages, terminées par de somptueuses illustration. 

     

    Je vous le recommande.

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    Commentaires recommandés

    il y a une heure, poseidon2 a dit :

    T'as vu sur le fofo de jeux... quelqu'un qui n'aime pas Long John Silver ! 🙀

    Vous l'avez pendu haut et court au moins ?

     

    300 grammes va plus chercher pour moi du côté du troisième testament que du côté pirates hein. Ceci dit l'ambiance globale c'est le port d'Amsterdam au 17ème siècle 🙂

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    Je viens de le finir , et je me suis régalé . T'as bien raison @The_PoP , hâte de revoir les auteurs avec un peu plus de "caisse" . J'ai un peu le même feeling avec eux que pour ceux de Billy Wild : Griffon et Ceka , qui ont fait ensuite : Apocalypse sur Carson city .

    Ce NB est d'un lumineux , chaque page est plus belle que la précédente . On aimerait presque une suite !

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  • Dernières Critiques

    • Ce que je sais de Rokia
      Note :
      Fiouuu grosse claque graphique sur ce "Ce que je connais de Rokia". C'est superbe ! de la ligne claire à l'ancienne, mais au crayonné marqué et aux couleurs assez vivent qui nous donne un rendu réaliste impressionnant. C'est beauuuuuuuu et l'histoire est aussi très intéressante. 

      Réalisées comme un documentaire, nos auteures réussissent à nous faire mettre à sa place. On ressent les mêmes émotions qu'elle lors des petits moments de rapprochement, mais surtout les mêmes craintes face au mutisme quasi constant de Rokia et aux interrogations sur la véracité de sa protégée.

      Une belle histoire pleine d'humanité, de doute et.... de vie
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      • 1 réponse
    • Amy Winehouse en BD
      Note :
      Impossible de rédiger mon avis sur cet excellent documentaire sur Amy Winehouse , sans écouter l'album phare : Back to black ! Le 23 juillet 2011 elle entrait dans le cercle des regrettés "club des 27" , avec Janis Joplin entre autres et un certain Kurt Cobain . Les éditions Petitàpetit consacreront un nouvel opus de cette collection sur le chanteur de Nirvana , très bientôt 😉 . Mais revenons à la diva anglaise née dans la banlieue londonienne le 14 septembre 1983 . On y découvre son enfance bercée par une famille passionnée de musique , le père chantant du Sinatra et lui vouant un culte . Elle ne manque pas d'amour mais très vite on aperçoit une adolescente avec un caractère trempé dans l'acier , et une volonté d'arriver à ses fins à toute épreuve . Le divorce de ses parents sonnera comme un compte à rebours enclenché vers son funeste sort . Ses débuts dans des écoles de musique , ses amies , ses amours , ses beuveries , puis son grand amour : Blake . Lui aussi précipitera la chanteuse vers des horizons funèbres . Le succès débutant et s'accentuant , on aperçoit deux trajectoires s'opposant : une reconnaissance musicale et un talent inouï , mais une santé vacillante sous les effets des drogues et alcools consommés à outrance . Une fois de plus , ce format "Docu-BD" fonctionne à merveille , avec un collectif de dessinateurs posant leur style sur les différents moments de sa vie . Dans cette chronologie , interviennent des double-pages avec images d'archives , revues de presse , et autres textes complétant les pages BD précédentes . C'est précis , vivant et incroyablement bien documenté . Vous saurez tout sur la diva anglaise et cette voix qui nous manquera à jamais . "Love is a losing game" , "Rehab" , "back to Black" , résonnent en nous pour toujours et à jamais .

      Un biopic sortira au cinéma le 24 avril . Mais en attendant , vous pouvez réviser avec ce très beau livre à la somptueuse couverture signée par Benjamin Blaco-Martinez !
      • 0 réponse
    • Doctor Who - Il était une fois un Seigneur du Temps
      Note :
      La série Tv du Doctor Who fête son soixantième anniversaire et pour l'occasion les éditions Black river proposent les dernières adaptions en comics. Cet album se centralise autour du dixième docteur Who accompagné Martha Jones une jeune étudiante en médecine, on croisera également le neuvième docteur avec sa femme Rose. Aussi loin que remonte la série, le docteur est toujours secondé par une femme pour voyager à travers le temps et l'espace dans des aventures palpitantes. Dans cette adaptation, le docteur et Martha devront affronter les Pyroméths, des extraterrestre connus de tous les docteurs. L'auteur Dan Slott s'inspire des milles et une nuit pour écrire son intrigue, ce scénariste est connu pour ses nombreuses histoires sur Spider-man. Pour les dessins, Christopher Jones et Matthew Dow Smith collaborent ensemble sur lueurs du feu, l'un introduit l'histoire et l'autre dessine le reste. Ensuite, Mike Collins dessine Rime ou raison la seconde histoire courte de l'album.

      Les fans du doctor Who seront content de la reprise de la série par Black River pour avoir de nouvelles adaptations en comics. Les autres pourront découvrir une histoire fantastique avec une touche d'humour dans un style très anglais. On regrettera que l'album ne soit pas complété par une troisième histoire.
      • 2 réponses

    • I’m in love with the villainess tome 1 & 2
      Note :
      Franchement je n'y croyais pas. Le truc de la fille qui ne fait rien sauf être "in love" avec une fille qui ne l'aime pas jusqu'à la faire craquer… ça avait l'air niait au possible.

      Et bien pas du tout. Enfin pas vraiment. Alors oui le scenario n'est pas "fou fou" comme dirait ma fille.

      Mais c'est très mignon et au final se trouve être un vrai Isekai avec une fille très forte et pleine de connaissance. Les aventures rapprochent nos filles de façon "logique" ce qui casse l'aspect "niait" et "culcul" pour rendre cela juste mignon.

      Deux bons premiers tomes. J'attaque la suite !
      • 0 réponse
    • Kabukichô bad trip tomes 1 et 2
      Note :
      Tôru est un hôte qui a plutôt du succès et ce n’est pas uniquement dû à son physique, il peut en effet lire dans les pensées des gens et peut donc répondre au mieux à leurs attentes. Un jour, il croise le mannequin dont il est fan, Mizuki, et sans vraiment le vouloir, il découvre que ce dernier à des penchants originaux. Cela ne l’empêche pas de continuer à le côtoyer et devant l’amour qu’il ressent, il est prêt à assouvir quelques fantasmes de Mizuki.

      Avant toute chose, ce titre est réservé à un public averti, en plus des scènes osées, il y a des idées coquines à foison. Le récit joue sur deux tableaux, le premier est le pouvoir de Tôru qui peut lire les pensées des autres juste en les regardant, un pouvoir dont il ne se sert pas à mauvais escient et qui permet au lecteur de voir les différences qui existent entre les pensées et les mises en application de l’autre. L’auteur montre ainsi qu’il y a une différence entre les fantasmes et la réalité et qu’il ne faut pas forcément faire l’amalgame, il montre également qu’il ne faut pas « juger un livre à sa couverture ». Par ailleurs, cette narration permet d’entrer dans la psychologie des personnages ; le lecteur comprend ainsi les efforts qui sont fournis et les concessions qui sont faites de part et d’autre afin que leur histoire d’amour fonctionne.

      Le deuxième point abordé mais qui n’est pas vraiment approfondi dans ces deux premiers tomes, c’est l’admiration de Tôru envers un mannequin homme. S’il cache cette « passion » c’est à cause du regard de la société toujours prête à juger. Et bien sûr, il y a la romance qui évolue peu à peu, servie par un trait fin et élégant.

      Kabukichô Bad Trip fait donc un bon début avec une histoire qui sort de l’ordinaire, coquine et intéressante.
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