Le contexte de cette histoire m’a vraiment fait penser à Tsugai : un jeune héros soumis à des traditions ancestrales et obligé d’y faire face pour protéger sa sœur qui, elle, n’a pas hériter de la même considération de la part de leur clan. Le tout baignant dans une dimension fantastique empreinte de pouvoirs. Après en détail, ce sont bien deux récits différents !
Akatsuki Jihen se déroule dans un monde où les shamans sont les personnages les plus importants et parmi eux, il y a une sorte de concurrence. Chaque branche cherche à briller et chaque aspirant rêve de devenir le chef ultime. Mais ce n’est pas le cas de Mutsuki ! Lui n’accepte pas certaines règles de cette organisation comme le fait de rayer de la famille ceux qui n’ont pas de don shamanique (c’est le cas de sa sœur). Hélas, il se rend vite compte que sans pouvoir (au sens politique cette fois), il ne pourra pas changer ces traditions. Il faut donc qu’il devienne le chef de leur clan pour protéger sa sœur.
Avec son trait précis et des costumes nous plongeant directement dans l’ambiance (non sans avoir une pensée pour Shaman king), le graphisme est convaincant et très bien adapté à ce genre d’histoire. Si le scénario semble être un peu couru d’avance, ce sont les détails qui vont avoir leur importance et faire toute l’originalité de ce manga. Il y a d’abord l’existence des bêtes sacrées (matérialisation de la nature à l’origine des catastrophes naturelles) et la diversité des pouvoirs des shamans qui ouvrent la porte à une imagination sans limite.
Au final, on a un début intéressant qui mérite d’aller voir plus loin.
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