Dans les contrées nord, la guerre fait toujours rage et les mercenaires combattent sans cesse. C’est là qu’est né Almark, il a grandi entre les leçons de son père qui espérait le voir un jour entrer à l’académie de magie et les combats difficiles et sanglants où il a faillit mourir. C’est à ce moment que son père lui dit de partir, il est temps qu’il rejoigne le sud pour devenir un mage. Almark a alors 9 ans et il part seul pour un long voyage.
Avec un début qui n’est pas sans faire penser au début de The bugle call, Almark sait nous happer dès les premières pages avec son graphisme travaillé, ses moments de tensions liés à la guerre et les conditions de vie difficiles des mercenaires et de leurs familles. Car ici, les mercenaires ne sont pas vus que comme des brutes sanguinaires prêts à tout pour de l’argent ; non, ici on découvre leur vie de nomades avec leur famille. Alors quand la père d’Almark, Leiz, sauve un vieux monsieur un jour et que ce dernier, directeur de l’école de magie, lui dit qu’Almark a un don pour la magie ; ce dernier n’a qu’un espoir, que son fils devienne mage pour échapper à cette vie de violence.
C’est un bon premier tome, il prend le temps de mettre en place les différents éléments et le contexte sans pour autant abandonner le côté action et aventure. La lecture est plaisante, le dessin agréable, une série à suivre.
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