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  • Americana


    poseidon2
    • Scenariste: Luke Healy Dessinateur: Luke Healy Coloriste: Luke Healy Editeur: Casterman Note :
      Résumé:

      Un Irlandais bercé pendant toute sa jeunesse du rêve américain, se voit pour la énième fois expulsé des USA pour non renouvellement de sa carte de séjour. Il va s'imposer, en guise d'exorcisme, le Pacific Crest Trail, un trail de 4 240 km qui coure de la frontière mexicaine à la frontière canadienne, du désert à la glace en traversant 25 parc nationaux. La manière la plus radicale de se confronter à soi et à l'Amérique loin de tous les fantasmes et les rêves d'enfance. Une sorte d'Into the Wild "secure" , mais qui n'en égratigne pas moins tous les paradoxes et les zones d'ombre de la société américaine contemporaine avant l'élection de Trump.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Tranche de vie Prix: -- Nb de pages: --
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    J'ai ouvert cet album car je n'avais jamais entendu parler de ce PCT. Pour un coureur à tendance trailer ça la foutait mal. J'ai donc voulu en savoir plus. Et la première douche froide : cela concerne un gars pas entraîné pour deux sous. Le genre de gars qui, quand tu cours, se plaint tout le temps parce qu'il a choisi un truc sans réfléchir et qu'il a pris un truc trop dur pour lui. Sincèrement les premières pages j'ai eu pitié... En plus cette adoration d'un pays comme les états unis m'a toujours étonné. Entre racisme ambiant, élection de Trump et foutage de gueule écologique, plus ça va plus le pays me repousse.

    Alors j'ai eu du mal au début et puis... et puis au final l'obstination de notre "héros" eu raison de la mienne. Son abnégation à continuer mixé avec la sympathie des différents marcheurs qu'ils rencontrent ainsi que la variété des espaces traversés m'ont fait plonger ! Et j'ai ensuite gober ce parcours initiatique. J'ai retrouvé ce qui m'avait plus précédemment dans ce pays : il y a de sublimes paysage et une nature magnifique derrière ses habitants. 

    On se retrouve de plus en plus dans la quête de sens de notre héros et on se met à rêver ce voyage impossible. Et une fois qu'on prit dedans impossible de s’arrêter malgré la routine du quotidien de marcheur.

    Et tout moqueur que j'ai pu être au début, j'ai fini ce gros volume avec un énorme respect pour Monsieur Luke Healy.

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    Commentaires recommandés

    niveau dessin c'est assez minimaliste quand meme. On sent que le dessinateur n'est pas un dessinateur de base.

    Niveau relecture.... je pense que ca peut se relire. Bon faut deja arriver au bout du pavé une fois 😉

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  • Dernières Critiques

    • Ange Leca - Monstres américains
      Note :
      Voici une très belle sortie que je vous invite à ne pas manquer. J'étais moi même passé à côté du premier tome, et je vais rattraper ce manquement sans faute. D'abord parce que le scénario nous emmène entre la corse et New York au début du vingtième siècle pour des enquêtes policières qui vont nous mettre aux prises avec des faits divers et des faits de société réels de cette époque là. C'est fait intelligemment et si au début on se sent un poil déboussolé, surtout sans avoir lu le premier tome, on se retrouve finalement vite happé et conquis par ces enquêtes. Ce sont bien des one shots mais qui s'inscrivent dans une forme de continuité, un peu dans ce qu'à pu faire Thorgal par exemple.  

      J'aime ce modèle car il permet d'avoir des histoires complètes sans pour autant sacrifier une trame plus ambitieuse. Surtout que rien n'interdira de faire un petit cycle en dérogeant pour quelques tomes à la règle du one shot. 

      Venons en au second point fort de cette sortie : les dessins de Victor Lepointe sont exquis. Ces couleurs sont sublimes et renforcent les ambiances fortement. On se sent transportés avec nos personnages et j'ai aimé cela. Les décors sont soignés et parfois merveilleux, les personnages sont nets et vivants, j'en redemande. Il y a la un véritable style, et une vraie patte graphique. Merci car cette bd a du demander un travail considérable, alors chapeau bas. 
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      • 1 réponse
    • Pillard de guerre
      Note :
      Oh quel plaisir que cette lecture... Un plaisir peut être un brin coupable tant l'ombre de l'immense "Il était une fois la révolution" plane sur cette lecture... Mais un plaisir tout de même. Il faut dire que le sujet n'a pas été essoré en bd franco belge. Et puis nos deux auteurs ont du talent, on avait déjà pu apprécier la qualité du duo sur la série AIR. Bon, pour Philippe Pelaez, prolifique et quasi incontournable ces dernières années cela devient une évidence de le dire tant ses qualités de scénariste ont été saluées sur ses multiples parutions ces dernières années. D'autant que sur des histoires de fripouilles en période révolutionnaire il a déjà montré qu'il était particulièrement à l'aise.

      Le dessin de Francis Porcel est juste, dans la pure tradition franco belge que nous affectionnons tant. Ses couleurs sont belles et rendent bien les ambiances. Ses personnages sont travaillés et les scènes sont lisibles et bien découpées, on a juste à se laisser porter par la lecture.

      A noter qu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série après Pinard de guerre et Bagnard de guerre. Et si les tomes peuvent se lire en one shot sans soucis, cela reste un vrai plaisir de retrouver ce personnage de Ferdinand Tirencourt, certes peu recommandable mais parfois sympathique, au gré de ses aventures sur le théâtre des guerres du début du 20ème siècle. 

       
      • 0 réponse
    • La confrérie des tempêtes tome 1 - Thoorak
      Note :
      Nouvelle saga à venir pour le prolifique éditeur Oxymore avec La confrérie des tempêtes ! Cet univers créé par JL Istin et Sylvain Cordurié s'inscrit dans la lignée d'une autre série de leur catalogue : West fantasy. Ici les auteurs utilisent les races "tolkiennes" (avec quelques ajouts) dans un monde marin sur lequel naviguent entre autres, des pirates. Il est fait mention dans la préface d'un Empire prédominant ces îles ainsi que trois seigneurs pirates dirigeant la Confrérie des tempêtes. Ils ne reconnaissent pas l'autorité de l'empereur et créent leurs propres lois. C'est dans ce contexte que l'on découvre la jeune Agora, seule survivante du massacre de sa famille, se réfugiant dans les bras d'un orc membre de la Confrérie, Thoorak.  On suivra son évolution au fil d'un lourd apprentissage teinté de violence et de trahison, jusqu'au final réservant son lot de surprises. Médaillon, magie, mensonges, vengeance et secrets de famille seront au programme de ces 72 pages à lire sans modération ! Certes la voix off et l'éternelle revanche composent l'épine dorsale (une nouvelle fois) de ce type de saga, mais elle est bien réalisée et s'inscrit dans une histoire plus vaste. Aratheon n'a pas fini de nous surprendre ! Au dessin ,on retrouve l'artiste italien Giovanni Lorusso ayant déjà travaillé avec JL Istin sur Les guerres d'Arran (Soleil). Son trait réaliste convient parfaitement au récit, les cases sont bien détaillées, les décors environnants sublimes, idem pour les navires. Un graphisme magnifié par les couleurs de Olivier Héban qui apporte du relief et de très beaux effets de lumières. On entre dans cet univers de pirates par la grande porte assurément et on a envie d'y retourner ! Cinq albums sont déjà prévus et il est fort possible que l'on retrouve des personnages présents dans cet opus lors du sixième tome 😉 Une très sympathique nouvelle saga à venir, aux couleurs du drapeau noir des pirates ! 
      • 3 réponses

    • Blood-crawling princess tome 1
      Note :
      Un grand empire désireux de conquêtes et de pouvoir envahit un jour le petit royaume paisible de Batalia, exterminant la population. Par miracle Evita, la princesse du royaume arrive à s’échapper et n’a pas d’autre choix que de vendre son corps pour survivre. Elle est donc devenue, sous le nom de Priscilla, l’une des courtisanes les plus prisées de la ville de San Missa, un endroit dédié au plaisir composé de maisons closes où les femmes y sont retenues contre leur gré jusqu’à leur mort.

      Mais Priscilla n’est pas la gentille idiote qu’elle laisse paraitre et elle fomente sa vengeance contre l’empire en entrainant dans son sillage toutes les femmes de la cité. Il est temps de lancer la contre-attaque !

      Si dans The brave wish revenging, on a Raoul, le héros trahi, qui prend sa revanche de façon extrême, Evita est son pendant féminin. Une héroïne forte qui va frapper un grand coup (plusieurs même !) que ce soit contre l’empire mais surtout contre les hommes. Pour dire, Kurokawa a accompagné l’envoi du service de presse d’un casse-noix, je vous laisse deviner son utilisation :) !

      C’est antitotalitarisme et anti-patriarcal à souhait !! Par contre, le manga est violent et à réserver à un public averti. Reste à voir si le scénario va tomber dans une accumulation de scènes choquantes (comme son pendant) ou s’il va proposer une trame plus constructive et intéressante. À suivre
      • 0 réponse
    • The world's finest assassin tomes 1 & 2
      Note :
      J’ai découvert cette série par son anime que j’avais bien apprécié. Je n’ai pas été déçue par le manga, les deux sont cohérents que ce soit au niveau du graphisme ou du scénario.

      Notre héros était un assassin hors pair mais dans ce genre d’organisation, il n’y a pas de retraite (Comme pour Killer Peter !) : vous mourrez en mission ou vous êtes éliminé ! C’est ce qui s’est passé pour notre héros, il est mort lors de l’explosion d’un avion. Mais son profil intéressait la déesse d’un autre monde qui cherche des personnes capables d’éliminer le futur héros de son monde. Comme souvent, le héros surpuissant est un problème : soit il fait de l’ombre au roi en place soit il se lâche et représente une calamité pour les habitants.

      Donc Lugh (c’est son nouveau nom) se voit offrir une nouvelle vie avec un objectif à atteindre : assassiner le héros mais seulement après qu’il ait vaincu le seigneur démon !! Pour cela, il peut choisir quelques compétences et renaît dans une famille avec des moyens : les Tuatha Dé, une famille d’assassins au service de la royauté. Le voilà donc à améliorer ses compétences, chercher des armes ou des techniques efficaces et trouver des renseignements sur sa cible. Mais ce qu’il n’avait pas anticiper ce sont les liens affectifs qu’il va développer : famille, amis et amour !

      On a un shonen efficace bien ficelé et rythmé. Les personnages sont attachants, le graphisme est agréable et adapté et le scénario contient assez d’évènements pour ne pas avoir le temps de s’ennuyer. Par contre, je ne sais pas si la partie « harem » était nécessaire mais c’est un élément classique de ce genre d’isekai et vu qu’il n’est pas trop lourd, il ne dérange pas. Una aventure à suivre !
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