
On ne peut pas dire qu'il ait eu pléthore de femmes pirates , encore moins aussi bien "placées" dans la hiérarchie navale . Anne Bonny en fait partie et semble bien seule . Elle , et Mary Read sont les seules connues de l'âge d'or de la piraterie au sein des Caraïbes . On peut remonter à plus loin dans le temps et trouver Ching Shih terrorisant les mers chinoises , ainsi que Grace O'Malley une irlandaise très connue dans son pays . C'est donc un réel plaisir de découvrir les aventures de cette "flibustiere" par deux auteurs italiens déjà à l'oeuvre sur une histoire centrée sur Primo Levi . Le duo fonctionne bien et la pagination importante est assez fluide . Le dessin semi-réaliste aux couleurs vives , colle bien aux personnages et aux lieux . La chevelure rousse de Anne semble sortir des cases parfois , idem pour les phases maritimes très bien décrites .Je préfère mentionner un trait semi-réaliste , car les visages se déforment aisément selon les expressions et il n'est pas rare de croiser de grands yeux et autres bouches béantes , une influence "manga" possible de la part de l'artiste . Le scénario quand à lui, nous fait voyager de sa cellule pénitentiaire en guise d'introduction , puis son enfance , et sa rencontre avec de vrais pirates tels que Jack Rackham . Cette chronologie "éclatée" ménage le suspens et nous tient en haleine tout du long . Comment s'est-elle retrouvée emprisonnée et va t'elle s'en sortir ? Et yo , ho ,ho , embarquez avec Anne Bonny sur des flots incertains , et laissez vous chatouiller les narines par les embruns et ce goût rare de l'interdit 😉
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