
Jacques Terpant c'est un des auteurs de "chez moi". Un auteur des alpes. Du Vercors pour être précis. Mais je vais faire fi de cet attachement géographique pour essayer de faire une critique en me mettant dans la peau de lecteurs ne connaissant pas notre belle région.
Jacques Terpant nous livre une fresque généalogique décrivant l'évolution de la civilisation rurale, à l'aune du changement radicale que sont l'ultra connexion, l'automatisation et l'intelligence artificielle. Il nous montre, sans juger, l'évolution d'un seul et même endroit, depuis les premiers récits écrits jusqu'aux toutes dernières modifications urbaines.
Du premier châtelain d'Hostun à la construction de la route D125, Jacques Terpant nous raconte les anecdotes qui ont fait l'histoire de ce fief. Les anecdotes qui nous font parcourir 1000 ans d'histoire en 120 pages et nous font nous rappeler d'ou l'on vient.
Si l'effort de recueil et l'effort d'utiliser les termes des récits retrouvés est louable, je dois bien dire que la première partie sur l'histoire moyenâgeuse est très difficile à lire. On se perd avec les noms des lieux, des personnages et de la généalogie. Plus la grande histoire avances, plus les petites histoires se font compréhensibles et plus elles nous parlent. Même pour quelqu'un comme moi qui ai plus tendance à regarder devant que derrière.
Ces 120 pages prennent leur temps pour nous embarquer dans ce retour en arrière qu'il sera nécessaire de faire lire à la génération suivante, celle qui n'aura vraiment vu le travail des campagnes que dans les livres d'histoires.
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