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  • Cosmopirates tome 1 - Captif de l'oubli


    Kevin Nivek
    • Scenariste: Alejandro Jodorowsky Dessinateur: Pete Woods Coloriste: Pete Woods Editeur: Les humanoides associés Note :
      Résumé:

      Dans un univers où règnent la violence et l'argent, les sept Magnobankiers contrôlent toute la galaxie, exterminant parfois jusqu'à des populations entières afin de conserver leurs privilèges. Lorsque le célèbre assassin Xar-Cero découvre sa responsabilité dans l'une des plus meurtrières opérations menées au nom de ces tyrans, le conseil des Sept décide d'effacer sa mémoire pour annihiler le moindre désir de vengeance.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Science Fiction Prix: 15,5 Nb de pages: 64
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    Agé de 95 ans, Alejandro ne cesse de nous surprendre par la vitalité de ces récits ! Il revient dans son "Jodoverse" avec cette histoire de vengeance très bien illustrée par l'auteur de comics américain Pete Woods. On y retrouve le vocabulaire de l'Incal et la caste des méta-barons, ainsi que cette énergie palpable se dégageant des personnages. Tout va très vite, parfois un peu trop, dans ce premier tome d'une aventure prévue en diptyque. On fait vite la connaissance de ce guerrier-assassin sans foi Xar-Cero, aux motivations uniquement financières et totalement dénué d'humanité. Sa rencontre avec les Magnobankiers va sceller le début d'une nouvelle vie pour lui ! Un effacement total de sa mémoire ainsi qu'une "reprogrammation" de son savoir, va le faire passer d'assassin cupide à médecin de campagne sur une planète lointaine et isolée. Jodorowky s'en donne à coeur joie pour dénoncer une fois de plus l'asservissement de l'homme par l'homme et l'évolution des sentiments humains face à l'indicible. L'amour n'est jamais très loin dans les histoires du poète chilien, même et surtout s'il semble impossible au départ 😉  . A travers les pérégrinations de cet anti-héros, c'est tout une métaphore de sa vision du monde que nous délivre le scénariste. Ce groupe de banquiers omnipotents s'imposant en tant que régisseurs de la galaxie, se donnant jusqu'au droit de vie et de mort, entre en résonance avec les multinationales. La lueur d'espoir étant cet amour naissant, on pense irrémédiablement à la formidable Caste des méta-barons en lisant cette histoire, Jodo déclarera même "récupérer sa jeunesse" en se plongeant de nouveau dans la science-fiction. Un beau cadeau pour l'éditeur Les humanoïdes associés fêtant leurs 50 ans cette année 🙂 . Pour illustrer un space opéra, il est nécessaire d'avoir un dessinateur d'envergure, et Pete Woods est assurément de ceux-là. Il y a du Gimenez et du Rebic dans sa ligne claire hyper réaliste ! Avec des couleurs froides, il s'adapte au monde dépeint par Jodo et donne de la véracité à cette aventure déjantée et explosive. Un sympathique premier tome qui comblera les amoureux du "jodoverse" 😉 !

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    • Amants sous contrat
      Note :
      Yamada est bien embêté, c’est un employé sérieux, séduisant et surtout très gentil toujours prêt à aider ses collègues ou à les écouter. Hélas, l’une d’elle en a profité pour prendre ses rêves pour la réalité et n’arrête pas de le coller et va même jusqu’à fouiller dans ses affaires. Ne sachant comment la faire arrêter il prétend qu’il est en couple avec Moriyama, un collègue qu’il ne côtoie pas souvent mais qui est un ancien camarade étudiant.

      L’aspect vraiment original vient du fait que Yamada se fasse harcelé. Pour une fois, c’est l’homme la cible et la jeune office lady le stalker. Le personnage principal est un peu fade, il manque clairement de caractère et il est assez incohérent : pour se débarrasser d’une gêneuse, il n’hésite pas à accepter de vendre son corps ! Il a de la chance quand même, il demande un service à son collègue gay qui en plus est amoureux de lui !! Moriyama, lui, passe trop vite du nerd au beau gosse. Je sais bien que c’est un one shot mais tout va un peu trop vite et tout se passe un peu trop bien entre les deux hommes.

      La romance est globalement gentillette, il y a des passages attendrissants mais certains aspects auraient pu être plus développés afin de donner un peu de dynamisme au récit.
      • 0 réponse
    • Young ladies don't play fighting games tome 1
      Note :
      Le concept du manga est simple : montrer que les filles ont aussi le droit de jouer à des jeux de combat et d’être passionnées par eux. Qu’elles peuvent être aussi geeks que des garçons en quelque sorte !!

      Le plus du scénario c’est d’avoir choisi comme héroïnes des jeunes filles qui vont dans un lycée huppé, un établissement pour demoiselles de bonnes famille aux manières impeccables qui feront la fierté de la société ! Cela aurait pu être bien si les deux personnages principaux étaient vraiment issus de la haute société, cela aurait une sorte de transgression des règles établies…

      Mais ici, la petite brunette est une boursière, elle a grandi au milieu des jeux vidéo ! Et celle aux cheveux argentés, surnommée « le lys blanc », est une gameuse dans l’âme qui se répand en injures quand elle joue. On tombe un peu dans la facilité je trouve.

      Mais ce n’est pas le plus dérangeant : car au final, on a des pages et des pages de jeu avec des techniques de combat… Le côté intéressant vient du fait qu’elles sont obligées de se cacher pour jouer mais sinon, les parties de combat trainent en longueur et le scénario est limité.

      On voit cependant que l’on a évolué, avant le fan service c’était des filles et des guns, maintenant ce sera des filles et des jeux vidéo !! Bref, je passe mon tour.
      • 0 réponse
    • L'école des dragons sur la montagne
      Note :
      L'école des dragons de la montagne c'est un recueil de 9 nouvelles nous dépeignant la vie courante... d'un univers fantastique.

      Il est globalement découpé en deux parties. Une première tournée autour du mythe de la belle et la bête, imaginant des légendes autour de la Bête, recluse dans son château. Notre autrice laisse libre cours à son imagination sur le pourquoi de cette réclusion et les répercutions qu'aurait la fin de la présence de la bête, quelle que soit cette fin.

      La deuxième partie nous montre... des scènes de la vie courante dans un monde ou les centaures cohabite avec les humains et ou les dragons deviennent une espèce rendue obsolète par l'essor de la technologie. Scènes amusantes permettant une transposition aisée et amusante du racisme, de la gestion de la différence et du passage de mode, d'époque dans un contexte fantastique.

      C'est bien dessiné, super rafraîchissant et très dense pour le prix. Une bonne lecture pour cet été. Seul ombre au tableau : je pense que la version originale devait être en plus gros format car certains dialogues font mal aux yeux tellement c'est écrit petit...


       
      • 0 réponse
    • Naruto - Konoha shinden tome 2/2
      Note :
      Fin du deuxième diptyque sur les personnages secondaires du Konoha post Naruto après Sasuke Retsuden

      Comme on pouvait l'attendre à la lecture du premier tome, l'action arrive enfin dans cette deuxième partie avec l'entrée en scène de membre de la secte "Lumière de Jashin", qui rêve de refaire le pacte de sang fait par Hidan, membre de l'akastuki qui a tué.... Asuma, le père de Mirai.

      De quoi pimenter un peu notre histoire et de raviver le seul véritable intérêt de ces parutions : la nostalgie.

      Car si l'ensemble est sympa et plaira aux aficionados de Naruto comme moi, ce diptyque reste assez moyen, surtout la partie "vieux Kakashi et vieux Gai" qui s'approche du ridicule.

      Bref pour compléter une collection pour les fans. Voir pourquoi pas caler l'étagère Naruto ....

       
      • 0 réponse
    • Comme dans un shojo tomes 1 & 2
      Note :
      Quand un homme fan de shojo rencontre un homme homosexuel, il peut vite y avoir des malentendus mais rien que la communication ne saurait résoudre ! Cette relation va vite évoluer d’amitié en amour. Elle n’est pas non plus la thématique principale de ce manga car ici, on parle d’identité, de vivre ses passions et de les assumer. On parle du regard des autres et de la bienséance aux yeux de la société.

      Kitaôji est un très bon homme d’affaires, il représente le gendre idéal, celui que toutes les jeunes femmes espèrent avoir comme époux. Seulement, il est passionné de shojo et s’en cache depuis que son ex l’a regardé de travers avec un soupçon de dégoût. Alors lorsqu’il découvre que son collègue lit aussi des shojos, il pense qu’ils sont pareils et se dévoile sauf que ce dernier n’a pas vraiment les mêmes intentions.

      C’est un très bon manga, en dehors du très beau dessin, il a des thématiques importantes. Comment s’assumer dans une société bourrée de préjugés et de règles restrictives ? Pourquoi les hommes ne pourraient pas lire de shojo ? Comment dépasser un traumatisme ? Et tout simplement comment communiquer ?

      Et puis, il y a un côté très mignon, très fleurs bleues et romantique… très shojo quoi ! Ça met du baume au cœur et un sourire aux lèvres. À lire.
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