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  • Dangerous Convenience Store tome 2


    Nickad
    • Scenariste: 945 Dessinateur: 945 Editeur: Delcourt - KBooks Note :
      Résumé:

      Suite à leur premier rendez-vous, Euijoon est de plus en plus troublé par le comportement de Gunwoo. Tient-il réellement à lui ? Ou l’étudiant n’est-il qu’une proie supplémentaire sur son tableau de chasse ? Loin de se douter des tourments de son amant, le mafieux réalise peu à peu que les sentiments qu’il lui porte pourrait bien aller au-delà du désir charnel… Tiraillés entre la jalousie et les sentiments naissants, les deux hommes peuvent-ils avoir une véritable histoire ?

      Type: Manga L'acheter sur bdfugue Genre: Romance Prix: 14.95 Nb de pages: 256
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    La révolution de ce second tome c’est la disparition des sabres laser ! Une information qui avait été annoncée mais que je n’avais pas entendue alors j’ai été agréablement surprise. Bon pour ceux qui ne sont pas adeptes de boys’love, il s’agit de la censure qui remplace les organes masculins par du blanc.

    Euijoon et Gunwoo ont donc passé leur première nuit ensemble, une relation purement charnelle a priori mais Euijoon commence à se poser beaucoup de question et il se rend compte qu’il n’arrive plus à se sortir Gunwoo de la tête. Bien qu’ils aient fait quelques sorties ensemble, Euijoon ne sait pas ce qu’il est pour l’autre, cette situation le met mal à l’aise et décide d’arrêter là cette étrange relation.

    En dehors des scènes osées, qui sont particulièrement bien faites il faut le reconnaitre, le webtoon met en valeur les réflexions des deux protagonistes, il y a les questionnements dus à une relation avec une personne que l’on ne connait pas vraiment, les incertitudes sur les sentiments et les désirs et les problèmes de communication. Bien sûr, il y a aussi les interactions extérieures qui viendront aussi par la suite pimenter l’histoire, surtout les événements du côté de Gunwoo qui baigne dans un milieu mafieux mais c’est surtout les sentiments qui primeront jusqu’à la fin de l’histoire. Et c’est là où j’ai vraiment été surprise car tout ce qui va se passer après ne découlera finalement que d’un seul objectif mais je ne vous en dirai pas plus.

    Au Final Dangerous Convenience Store est une très belle surprise, garde sa ligne directrice en tête et l’exploite admirablement bien. Alors si ce second tome peut paraitre un peu frivole (et coquin), je vous invite à poursuivre la lecture jusqu’au bout, vous ne le regretterez pas.

    La série est finie en 96 chapitres, les deux premiers tomes couvrent les 28 premiers chapitres.

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    • Eclore
      Note :
      C'est un roman graphique percutant que nous livre sans concession Aude Mermilliod ! La première planche avec cette jeune pousse en surface et ses rhizomes bien ancrés sous terre , est très forte dans sa symbolique . Elle représente vraisemblablement la très jeune Aude sortant une tête à la découverte du monde tout en ayant ses racines protégés par la cellule familiale . Cette symbolique nous accompagnera tout au long du récit avec cette plante verte augmentant sa taille en faveur d' une éclosion aux branches florales occupant tout l'espace , tel l'accomplissement personnel de l'auteure . Elle se livre sans concessions , véritablement "à nu" aux sens propres et figurés du terme . Vous plongerez avec elle dans cette introspection de la vie d'une femme qui doit ressembler à de nombreuses autres . La première partie centrée sur la découverte de la sexualité , est impressionnante de véracité ! Sans sombrer dans un féminisme manichéen , elle expose des situations concrètes vécues durant l'adolescence et n'hésite pas à pousser les lecteurs(es) dans leurs retranchements . Une lecture éprouvante car elle intègre totalement son lectorat , d'autant plus du point de vue masculin ! Il est indéniable que #metoo a libéré les paroles et donné un bon coup de balais dans cette société patriarcale en place depuis des siècles ; et que cela fait du bien ! A travers ses échanges avec une thérapeute , elle raconte les joies et les peines de ses différentes vies de couple dans une humanité sincère et confondante . Certes , vous lirez un parcours atypique , mais la description sans nuances de sa sexualité résonnera en vous et rencontrera forcément un écho lors de certains passages ; aussi bien du point de vue féminin que masculin . Là réside le talent indéniable d'Aude Mermilliot : savoir toucher tout le monde sur un sujet difficile et tabou en l'exposant en pleine lumière . A lire à partir de 14 15 ans , jusqu'à plus de 77 ans et surtout à partager au plus grand nombre .
      • 0 réponse
    • Les envahichieurs
      Note :
      J'apprécie beaucoup la collection Pataquès qui propose un énorme choix de bande dessinée d'humour avec des styles et des thèmes bien différents. Avec Les envahichieurs, le titre est bien parlant, Marc Dubuisson nous propose des histoire courtes d'une planche pour trouver la chute. Ce qui diffère d'autre bd du même genre, ce sont les histoires avec un fil conducteur qui se suivent dans un ordre précis. Au départ, les extraterrestres débarquent sur Terre avec un message important pour nous sauver. Mais est-ce que les humais méritent d'être sauvés ? en effet, très rapidement les hommes insistent pour appeler les extraterrestres des cosmigrants avant de les surnommés des envahichieurs. Les dessins sont très voir trop minimalistes avec des personnages très petits comme les extraterrestres au milieu d'une case énorme et vide. On retrouve d'ailleurs le même style graphique que sur à peu presque.
      Les envahichieurs devraient trouver leur public pour les amuser avec tous ces humains stupides.
       
      • 1 réponse
    • Punk - The fucking story
      Note :
      Plus qu'un style musical , le punk est en effet un mouvement social ayant profondément bouleversé les codes . J'ai appris à mon grand étonnement que ce style musical pris sa source non pas au Royaume-uni , mais bel et bien aux Etats-unis , au tout début des années 70 à New-York  par le biais du groupe MCS mené par Iggy Pop en personne . Un style provocateur , sur fond de critique politique et sociale , voilà l'onde sonore est lancée et va se propager à toute allure en traversant l'Atlantique , direction Londres et Manchester . Les auteurs progressent de façon chronologique et dressent le portrait des différents groupes et chanteurs marquants de cet âge doré pour le punk-rock . Au fil des chapitres , vous passerez des Clash , au Sex pistols , les Ramones , Blondie , ainsi qu'une pléiade d'artistes tous plus talentueux que les autres . Les années Thatcher vont bien-sûr nourrir et entretenir ce courant dans un pays sortant d'une génération musicale un peu trop "propre" incarnée par les Beatles . De ce nouveau style (éphémère in fine) , restera une certaine capacité à provoquer le système et se politiser dans des textes , une libération ( ou du moins les prémices)  de la femme en tant qu'artiste rock soumise au carcan patriarcale régnant ces années là , bref , un héritage important et nécessaire , méritant bien de s'attarder sur quelques titres encore à ce jour cultes . Les documentaires très détaillés vous donneront de précieux conseils d'écoute 😉 . De ce collectif impressionnant de dessinateurs , on en retire plusieurs styles : réaliste , semi-réaliste , noir et blanc , bichromie , couleurs acidulées etc .... Tout ceci au service d'un mouvement musical déferlant au son des riffs de guitares endiablés .
      • 0 réponse
    • Poussière d'os
      Note :
      J'ai découvert Ben Stenbeck sur des récits cours d'Hellboy et surtout avec la série Lord Baltimore, scénarisée toutes les deux par Mike Mignola. Aujourd'hui, Ben Stenbeck réalise sa première publication en tant que scénariste et dessinateur. Avec poussière d'os, Stenbeck nous propose un récit postapocalyptique des plus réussi, même si on pourra être surpris que poussière d'os ne soit qu'un one shot avec le potentiel de l'univers développé. On se laisse donc entrainer dans cette aventure en suivant un jeune sauvage qui essaie de survivre sur ce monde dévasté, en évitant les bandes de cannibales, les montres et intelligence artificiel dans des corps d'insectes robotisés. Le récit ne perd pas de temps avec des explications mais nous offre des scènes d'action musclées et violentes. La partie graphique de Stenbeck est parfaite dans un style comics bien détaillé. On retrouve le même trait que sur Lord Baltimore mais dans un environnement futuriste. L'album se termine avec plusieurs recherches graphiques et de nombreuses couvertures alternatives d'auteurs réputés.
      Poussière d'os est un récit de science-fiction efficace qui laisse beaucoup d'interrogation avec cette intelligence artificiel archéologue. Seulement les dernières cases donneront une indication de l’endroit où se situe l’histoire et au final c’est suffisant.
      • 1 réponse

    • Demoiselle lapine et le grand méchant léopard tome 1
      Note :
      Voici une romantasy comme on les aime, pas d’isekai et pas de régression, juste une aventure dans un monde de fantasy qui se suffit à elle-même. Ceux qui ont lu My gently raised beast pourraient y voir une certaine ressemblance dans le contexte : des hommes-bêtes puissants et séduisants qui peuvent varier leur apparence ; avec ici un léopard à la place d’une panthère. Rassurez-vous, on ne se trouve pas du tout dans une copie et loin de là même !

      Notre héroïne, Vivi, fait partie de la famille des lapins-garou mais ne peut toujours pas prendre forme humaine, elle est la honte de sa famille qui cherche à s’en débarrasser définitivement et radicalement en l’envoyant sur le territoire des léopards-garou en espérant bien qu’elle se fasse dévorer ! Mais le chef de la tribu des léopards la recueille pour s’amuser semble-t-il dans un premier temps avant de s’y attacher.

      Pas une seule fois dans ce 1er tome, on verra Vivi sous forme humaine et c’est là tout le charme de ce début de récit : on a une petite lapine toute mignonne, douée d’intelligence mais ne sachant parler qui communique avec une gestuelle de lapin ! A côté, il y a Ahyn (le grand méchant léopard), un jeune homme séduisant et parfois flippant qui aime beaucoup la taquiner.

      Tout au long de l’histoire, on ne sait pas très bien quel est l’objectif d’Ahyn ni ce qu’il compte faire avec Vivi. Quant à elle, bien qu’elle soit sous sa forme animale, elle ne manque pas de caractère. Cela donne lieu à de nombreuses scènes amusantes, kawaii et même un peu séduisantes.

      Doté d’un dessin à la fois fin et travaillé et humoristique par moment, l’histoire ne pourra que vous séduire. On attend la suite avec impatience !
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