Enfonçons tout de suite une porte ouverte. Le dessin d'Iko est très loin de celui de Swolfs sur les 13 premiers tomes de la série. Mais sincèrement cela reste honorable et même si dans le Western, on trouve mieux ces dernières années, il n'est peut être pas inutile de redonner une chance à cette série, que quelques tomes quelconques m'avaient fait délaisser. Car oui le dessin d'Iko n'est pas moins appréciable que celui de Girod et il nous livre malgré tout un western dont les plans et les personnages restent bien travaillés.
Sur le scénario lui même, l'album démarre par un hommage de Swolfs à Ennio Morricone et effectivement la suite va osciller entre les inévitables inspirations chères à Swolfs : qu'on se le dise il y a plus qu'un air du Bon, la Brute et le Truand dans cet album, et si quelques scènes m'ont aussi rappelé le Blueberry de Chihuaha Pearl, l'ensemble reste un hommage maitrisé au Western de l'âge d'or d'Hollywood, époque Western Spaghetti en transition avec Clint Eastwood.
Bref, assez étonnamment puisque j'avais décroché de la série, et qu'une lecture au format pdf me rebute plus surement qu'autre chose, et bien j'ai passé un bon moment de lecture. Reste que j'attends comme beaucoup le retour de Swolfs aux crayons.
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