Après un premier tome accrocheur lançant cette série de polar sur fond de monde de la construction d'ouvrages d'arts, le tome 2 avait ouvert un dyptique que vient clôturer ce tome 3. On retrouve bien évidemment notre héros plus ou moins charismatique Jack Irons. Comme le décrivent si bien les auteurs : Jack est brillant, misanthrope, sarcastique et joui d'un succès relatif auprès des femmes. Oui vous l'avez deviné, on a déjà un peu vu et revu beaucoup de Jack Irons dans divers univers (hopitaux, police, juristes) à travers les séries U.S.
Et c'est un peu dommage je trouve tant l'univers et le côté Mac Gyver du personnage pour ses compétences était intéressant à exploiter. Las le héros a du mal à gagner notre empathie. Dommage car le polar lui est rondement mené et ce dyptique se lit très bien.
Le dessinateur Luc Brahy ( connu sur la série Cognac) signe ici des planches sérieuses dans un style désormais très classique pour ce genre de séries. C'est sobre et efficace même si le style un peu froid ou lisse joue peut être sur notre manque d'empathie envers les personnages.
Ce tome 3 clôture donc le dyptique sur la construction de ce pont en Indonésie. Nous verrons comment les scénaristes relanceront la série pour un nouveau cycle, après avoir mis en place quelques indices sur le passé de Jack.
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