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  • La malédiction de mamo


    Kevin Nivek
    • Scenariste: Sas Milledge Dessinateur: Sas Milledge Coloriste: Sas Milledge Editeur: Jungle Note :
      Résumé:

      Une quête d'identité fantastique et sombre dans un monde de sorcières... Orla, petite dernière d'une lignée de sorcières, se voit de retour dans la ville où elle a grandi. La disparition de sa grand-mère, Mamo, a mis Haresden en émoi : les mers se déchaînent, les récoltes se gâtent, et le grenier de Jo, qui est venue chercher son aide, est pris d'assaut par un esprit frappeur ! Tous ces problèmes semblent partager une seule et même source : Mamo. Mais Orla a fui cette vie et se confronter à la malédiction de Mamo réveillera en elle un tourbillon de magie.

      Type: Roman graphique L'acheter sur bdfugue Genre: Aventure
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    Illustratrice et dessinatrice de talent , Sas Milledge avait déjà réalisé un roman graphique sur la jeunesse de Dick Grayson intitulé The lost carnival . Elle réitère le principe avec La malédiction de Mamo , une histoire d'adolescentes mêlées à une sombre affaire de magie . Dans un petit village , véritable coin paumé , une malédiction est à l'oeuvre , touchant les humains , les récoltes , le bétail et même la végétation . Lorsque sa mère est prise d'un mal étrange , Jo Manalo enquête et va commencer sans le savoir un véritable voyage initiatique sur les us de son village , mais aussi sur elle même ! Dans ce monde , la magie est présente , et acceptée par les habitants , aussi ,chaque village est censé être protégé par une sorcière , ici il s'agissait de Mamo , récemment décédée . C'est donc à sa petite-fille , Orla , dernière héritière de la lignée , qu'échoue  la responsabilité des lieux  . Son envie de découvrir le monde va être freinée par Jo , l'appelant à l'aide . Les deux jeunes filles vont se rapprocher et démarrer une aventure qui va les mener loin dans leurs retranchements , chacune !

    C'est un roman graphique prenant son temps , il se dégage de ces paysages bucoliques une certaine quiétude . De son trait rond et élégant , l'auteure donne de la sensibilité aux personnages . On sent rapidement , au hasard de cases avec un gros plan sur deux mains qui s'effleurent , qu'une attraction mutuelle est naissante entre Jo et Orla . Les grands yeux d'influence nippone distillent de l'émotion , il en va de même pour les couleurs chaudes environnantes . A travers cette aventure aux relents magiques , Sas Milledge incorpore un amour naissant fait de non-dits , si propres à cet âge bien particulier . C'est une très belle réussite , le format comics en couverture souple avec une pagination importante (224 pages) convient parfaitement au public ciblé . Ce livre tient peu de place dans un sac à dos , ou un "sac d'ado" 😉

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  • Dernières Critiques

    • Libres de penser - Dix femmes, dix vies philosophiques
      Note :
      J'aime bien cette série chez Rue de Sèvres qui vient nous parler de philosopie en la vulgarisant un peu, mais aidé de véritables professeurs de philosophie. Certes cela n'a que peu à voir avec mon univers de la bd habituel, mais je vous avoue qu'en vieillissant, certains de mes cours de philosophie me sont restés en mémoire et ont pris du sens avec le temps, l'expérience, les épreuves. 

      Bref, j'apprécie un peu de philosophie accessible. Nietzsche étant par exemple un peu trop touffu pour moi, ce Libres de penser vient, en plus de mettre en lumière des personnages que l'histoire a un peu oublié, jeter des sujets passionnants avec des approches pas forcément classiques. De beaux sujets de réflexion et d'enrichissement intellectuel, faits pourtant en douceur. 

      C'est parfois honteux, mais c'est un ouvrage que je recommande pour ceux qui aiment parfois lire de petits passage lors de moments de calme et d'intimité. Oui sur les toilettes par exemple. On apprendra ici, tout en finesse, sans facilité, mais avec fluidité. 

      Le dessin de Marie Dubois et sa mise en scène sont finalement très classiques, et malheureusement l'amateur de bd n'en retiendras peut être pas grand chose, mais l'essentiel est ici ailleurs, et son trait permet de garder la fluidité de la pensée. 
      • 0 réponse
    • Guerres d'Arran - Tome 1 - La compagnie des bannis
      Note :
      C'est peu dire qu'il s'agit probablement de l'un des albums les plus attendus de l'année. 

      En effet depuis le cycle de Lah'saa, les séries sur les terres d'Arran manquait d'un cycle suivi et ambitieux. Attention l'ensemble formait un des lore les plus ambitieux, complet et riche de la Fantasy moderne, mais le souffle commençait à manquer. Hors pas mal de tomes sur les séries Elfes, Orcs et Nains entre autres commençaient à nous suggérer la possibilité d'une nouvelle guerre Titanesque. Le voile avait été levé l'année dernière avec l'annonce donc de la future parution d'un tome 1 d'une nouvelle série intitulées sobrement Guerres d'Arran. Depuis tous les fans retenaient leur souffle.

      Autant vous dire tout de suite que la plupart sont aujourd'hui plus qu'enchantés par ce début d'évènements majeurs magnifiquement mis en scène par Brice Cossu. Son travail est venu encore réhausser ce qui se faisait habituellement sur les séries des terres d'arran, qui étaient déjà pourtant d'un très bon niveau graphique en Fantasy. 

      Pour ma part j'ai été un brin déçu, certains enchaînements d'évènements ne m'ont pas trop convaincus sur la fin du tome qui devait être en apothéose. En fait je fais le difficile car globalement cela passe très très bien, mais je me suis fait la remarque qu'il était dommage d'avoir eu recours à certaines facilités scénaristiques après avoir eu autant de temps pour faire monter la mayonnaise. Le déclencheur reste un poil faiblard pour ma part.

       

      Gardez cependant en tête que globalement je pinaille un peu car je suis très très loin d'être un expert en terres d'Arran, et que les fans sont globalement plus que très enthousiastes. Faisons leur confiance, faisons confiance aux auteurs pour la suite de cette mini série qui s'annonce pour le coup encore plus dantesque. Régalez vous, si vous avez lu les terres d'arran jusqu'ici je n'ai pas trop de doutes sur le fait que vous avez déjà lu ce tome 1 d'ailleurs. Il est clairement indispensable pour les amateurs de la série.
      • 0 réponse

    • Karakuri Circus perfect édition t9&10
      Note :
      Mais qu'est-ce que c'est encore très bon.

      Émotionnellement, c'est juste magique avec des "presque" retrouvailles en mode montagne russe. Scenaristiquement c'est un des tournants de notre histoire avec une explication de la vie du concepteur de l'aqua Vitae et du pourquoi de cette guerre entre Shirogame et Automates.
      Seul point qui pourra paraitre negatif à certains : on ne voit que très peu nos amis du cirque Nagamuchi. L'histoire de Bai Jin et son frère est si dense et interessante, tout comme les combats avec des automates d'un autre calibre, que l'on en oublie presque l'existence de notre petit cirque. Un vrai bon et long moment de lecture. On dirait presque un bouquin illustré.

      Et si le contenu est super interessant en terme d'histoire, le cliffhanger de fin de cu tome 10 est juste insoutenable et une vrai rampe de lancement ppour de sacré combat à venir ! Un conseil, ne finissez pas sur le 10.... ayez le 11 sous le coude!
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      • 0 réponse
    • Romi, la sorcière aux cornes de bélier tome 1
      Note :
      Déroutant et perplexe, ce sont les deux adjectifs que j’associerai à cette lecture. Déroutant en premier car on pense marcher sur un chemin puis on en change, puis on y revient. On ne sait pas vraiment où l’on se trouve, dans un rêve, dans la réalité, dans une histoire dans l’histoire ?

      Perplexe ensuite, sous ses allures de petite farce de sorcière et ses personnages mignons qui s’amusent et qui plaisantent, la situation décrite est absolument effroyable, les derniers instants avant la fin du monde en quelques sorte !

      Je pourrai aussi ajouter imaginatif, ce nouveau monde est original, au début il est très bucolique avec sa végétation envahissante et ses moutons paisibles. Puis il prend des allures post-apocalyptiques avec une menace sous-jacente et des petites phrases qui nous mènent au bord du gouffre.

      Mais comme on ne sait pas si c’est réel ou non, on n’a pas les critères qu’il faut pour jauger l’œuvre ou plutôt on ne sait pas lesquels prendre. Alors ça reste flou, on se demande si c’est bien, on cherche à comprendre l’objectif de l’auteur, s’il y a un message à trouver, une critique à demi-mot… Finalement on reste coi en espérant que la suite nous donne les clefs de compréhension.

      2 tomes en cours
      • 0 réponse
    • How not to summon a demon lord tomes 1 et 2
      Note :
      Rem, une jeune fille mi-humaine mi-chat et Shera une jeune elfe font un rituel d’invocation en même temps, c’est Diablo un roi démon de niveau 150 qui apparaît. Les deux filles se disputent pour savoir qui sera son maître mais Diablo possède de nombreuses compétences dont un sort qui renvoie les maléfices. Rem et Shera se retrouvent toutes les deux à porter un collier d’invocation qui les oblige à obéir aux ordres de Diablo.

      Mais Diablo n’est pas seulement un roi-démon, il est surtout un joueur de jeu vidéo, otaku et totalement ignorant avec les femmes, qui se retrouve coincé dans le corps de son avatar. Ne sachant pas comment se comporter avec les gens, il n’arrive à s’exprimer qu’en incarnant son personnage, un roi-démon hautain et assez froid.

      Le manga est arrivé en France via son anime en 2018 (2 saisons disponibles). Dans ce genre de cas, on est parfois un peu déçu de découvrir le manga mais dans le cas de How not to summon a demon lord, il n’y a pas de dissonance entre le manga et l’anime ; ils sont cohérents et tout autant agréables l’un que l’autre. Le côté isekai est bien présent car il y a toujours un décalage entre les actions de Diablo et ce qu’il pense vraiment. Lui qui ne côtoyait jamais personne, perd ses moyens devant les femmes et a tendance à laisser vagabonder son imagination car il a lu trop de mangas… Tous les trois vont partir à l’aventure pour régler les problèmes des deux filles.

      On se retrouve donc dans un manga d’heroic fantasy avec ses quêtes, ses non-humains plus ou moins classiques, ses monstres, de la magie et des méchants. Bourré de notes humoristiques, le manga joue également sur le fan-service avec des situations ecchi (à connotations sexuelles). Il y a de l’érotisme dans l’air, si on ne franchit jamais la ligne, il y a quand même une volonté sensuelle marquée. Le manga reste efficace surtout grâce à ses personnages sympathiques et une ambiance bon-enfant. Une bonne distraction.

      Extrait
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