Je reproche souvent aux auteurs/éditeurs de ne pas savoir s'arrêter et de vouloir absolument continuer une série qui a marché. C'est un peu la peur que j'ai eu en voyant sortir un tome 3 de l'adoption. Les deux premiers tomes étaient vraiment très bons mais se suffisaient à eux même. Alors pourquoi continuer l'histoire ?
Et bien pour ne pas tomber dans le piège, Zidrou et Monin nous livre une histoire complètement différente. Ce n'est en aucun cas une suite et ce tome peut être lu indépendamment. Doit être lu indépendamment plutôt vu que rien ne le rattache au premier cycle.
Rien sauf la qualité de l'album et de la description des sentiments humains de Zidrou. Sentiments radicalement différents du premier cycle. Ici on a affaire à des gens de bonnes volontés mais qui n'ont pas réussi à bien imaginer l'impact qu'a pu avoir la guerre en Syrie et le voyage vers la France pour un enfant de 10 ans. Si cet enfant n'a pas de cicatrice extérieurs, ces cicatrices intérieurs sont, elles, bien réels et provoque des réactions qui dépassent notre gentille famille bourgeoise.
Ce premier tome s'avère un tome assez dur avec un vrai parallèle entre l'adaptation de l'enfant et la patience déclinant de parents adoptant.
Encore une bien belle réussite dont on attend la suite avec impatience.
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