Soyons honnête, ma lecture du premier tome du Boiseleur m'avait laissé un souvenir mitigé : bon sans être mémorable ( voir le lien de la chronique ici :
Et ce tome 2 vient me rappeler pourquoi il faut toujours se laisser tenter par une histoire, fusse-t-elle sur un sujet qui à priori ne vous attire pas, pour peu que les auteurs soient bons. )
Ce boiseleur vient pour moi se ranger finalement à côté de Le Sculpteur, dans sa pertinence à nous parler d'art. Le tour de force de Gaëlle Hersent au dessin est de réussir à nous rendre des sensations de sculpture, de mouvement, d'espaces et de vides sur une feuille de papier.
Quand au scénario du génial Hubert, que nous ne pouvons que regretter, il réussit à insuffler un souffle épique dans un second tome prenant là où les enjeux du premier tome ne m'avaient finalement que peu émoustillé.
Ce Boiseleur est donc au final une très belle réussite que je ne peux que recommander aux amateurs d'arts, et aux autres.
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