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  • Le chemin dans les étoiles


    Kevin Nivek
    • Scenariste: Valentina Venegoni Dessinateur: Paola Amormino Coloriste: Ofride Editeur: Jungle Note :
      Résumé:

      Gaëlle est une enfant qui souffre de troubles dissociatifs. Pour supporter les moqueries de ses nouveaux camardes de collège, elle se réfugie dans son monde intérieur. Milos, le psychologue, rejoint la jeune fille dans son univers et la convainc d'entamer un voyage vers la réalité. Commence alors une lutte avec les émotions de l'enfant qui veulent la garder auprès d'eux, à l'abris du monde extérieur.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Fantastique Prix: 15,95 Nb de pages: 72
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    En partant d'une problématique liée à l'enfance , Valentina Venegoni réalise un scénario dans lequel de nombreuses personnes pourraient se reconnaître ! En effet , qui parmi vous n'a pas entendu dire une fois par ses parents ou camarades : "arrête de rêver et grandi un peu" ou une phrase du même esprit ?? Dans ce récit , elle grossit le trait en la personne de Gaëlle , une petite fille soufrant de troubles dissociatifs . Cette atteinte se caractérise par une sensation de détachement de soi et/ou de son environnement . La jeune fille débute son aventure par une première journée dans un nouvel établissement scolaire , avec tout le stress que cela représente , et très vite on aperçoit à ses côtés 3 créatures imaginaires qu'elle seule peut distinguer . Il s'agit de ses émotions matérialisées qui l'entrainent vers son imaginaire en effectuant par la même occasion une fuite de la réalité . Se retrouver coincée dans un monde onirique , chaleureux et dans lequel on maîtrise son sujet , cela semble judicieux ! La malheur est qu'elle se détache de plus en plus du réel et une aide extérieure va l'aider à retrouver son chemin dans ce maelström de couleurs et autres animaux fantastiques . Le duo formé par Paola Amormino et la coloriste Ofride s'en donne à coeur joie pour dépeindre ce "pays des merveilles" où il n'y a  aucune limite de proportions ou de couleurs . Place à l'imaginaire dans toute sa splendeur ! Un trait rond japonisant au service de couleurs pastels , un découpage dynamique pour une quête allant à 100 à l'heure , la jeune Gaëlle trouvera t'elle la porte de sortie de cet univers protecteur ? Une jolie histoire au ton pédagogique léger mais pouvant créer une étincelle chez certains récalcitrants aux difficultés du monde réel , préférant se ressourcer "ailleurs" . Ne pas annihiler l'un ou l'autre , mais savoir user des deux me semble être un bon début 😉 

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  • Dernières Critiques


    • PTSD Radio tome 1
      Note :
      Voici le manga annoncé comme étant un renouveau du genre horreur. PTSD radio concerne une fréquence particulière, celle du surnaturel sur laquelle trottent les esprits, fantômes et autres créatures étranges.

      La construction du livre est assez déroutante au début, on a une succession de courts chapitres qui ont tous un aspect fantastique, plus ou moins inquiétants et qui ne semblent pas avoir de chute. Puis des personnages récurrents reviennent et s’entrecroisent avec d’autres et semblent parfois complétement indépendants. Ce qui est sûr c’est qu’il y a quelque chose, une sorte de dieu qui intervient si on le dérange, si on ne suit pas les coutumes ou si on les dérange. Un dieu « qui n’a que faire du bien ou du mal » et qui n’est animé que par la soif des sacrifices.

      Ces chapitres sont comme des indices nous permettant d’en savoir plus et de comprendre certains fonctionnements. Pourtant les enchainements semblent encore chaotiques ; on ne sait pas si ce sont les pièces d’un seul puzzle ou si ce sera juste des bribes d’histoires liées à une seule cause.

      PTSD radio a donc une narration assez étrange, on ne sait pas trop où l’on va. Quant à la partie horreur, on a quelques dessins inquiétants mais pas assez pour nous faire ressentir de l’effroi ni nous dégoûter. Il faudra attendre le 2eme tome pour se faire une opinion plus détaillée.
      • 0 réponse
    • Sweet home tomes 6 et 7
      Note :
      Et oui j’ai un peu de retard sur cette série mais comme le tome 9 vient de sortir, il est temps d’aller voir ce qui s’est passé.

      On avait laissé Hyeon-Su en plein cheminements dans les étages pour aller sauver les deux enfants. Après bien des péripéties (des montres et des combats), le groupe arrive enfin à l’appartement et afin de faciliter les transports, un petit groupe redescend au rez-de-chaussée pour remettre en route les ascenseurs mais une surprise les attend et elle n’est pas bonne.

      Les jours se suivent et se ressemblent pour les habitants de l’immeuble, la question du ravitaillement commence à se poser, il va falloir sortir de la résidence. Mais l’aventure n’est pas le facteur le plus intéressant du récit et plus j’avance dans la lecture plus je me dis qu’il y a un message de la part de l’auteur.

      Si on regarde de plus près les raisons qui transforment les humains en monstres et les discours des survivants on ne peut s’empêcher de penser que Sweet Home serait comme une métaphore de la dépression. Ceux qui se transforment se laissent aller aux sentiments qu’ils refoulent depuis longtemps, que ce soit des ambitions ratées, des rancœurs ou des regrets. Il n’y a que des aspects plutôt négatifs. A côté de ça, le discours pour combattre les montres se rapproche d’encouragements et de positivité.

      Ce n’est que mon analyse mais Sweet Home est plus un thriller psychologique imagé qu’un réel livre d’horreur. La preuve est que Hyeon-Su arrive à contrôler le monstre qui est en lui en faisant sa propre introspection. Et comme le rythme du récit est plutôt lent, cela laisse tout le temps au lecteur d’aller chercher ce 2eme niveau de lecture.

      Une lecture à suivre.
      • 0 réponse
    • #DRCL Midnight children tomes 2 & 3
      Note :
      Après la lecture de ces deux tomes, j’ai ressenti comme un grand moment de solitude, comment allais-je bien pouvoir formuler cette critique ? Car voilà, après un 1er tome intrigant et excessivement beau, j’ai basculé dans un foutoir pas possible, un grand sac mélangeant des références à la culture pop américaine, du folklore traditionnel autour des vampires, du féminisme victorien, des quotas multiethniques comme on voit dans les productions américaines, de la sexualité variée… jusqu’à aller utiliser l’image du Père Noël sur son traineau !!

      En plus de cela, si tout le monde reconnaît que l’œuvre est graphiquement très intéressante et recherchée, il faudrait presque une analyse de chaque planche pour en comprendre toute la subtilité. C’est métaphorique au possible !

      Bon d’accord on est dans une revisite, mais Shin’ichi Sakamoto va loin quand même, trop loin même. On peine par moment à comprendre ce qu’il a essayé de faire, on se lamente qu’il se laisse aller à vouloir faire des personnages variés pour couvrir le plus de cas possible (la double personnalité homme/femme, l’homme de couleur homosexuel, la féministe intelligente qui fait du catch, le japonais 1er de la classe menant des expériences douteuses) Aucun des personnages n’est normal !

      Si on ajoute à cela un Dracula aux allures de Michael Jackson (et/ou Prince par moment) et des scènes où l’érotisme est à peine dissimulé, on ne sait plus trop où l’on va et cela frôle parfois le ridicule. Comment ne pas rire devant notre Père-Noël ou ne pas s’exclamer « ben voyons » quand Dracula se transforme en dragon ? On en perd la dimension inquiétante du début et c’est dommage.

      Peut-être que la suite sera plus carrée, enfin c’est que laisse supposer les derniers chapitres où les élèves sont bien décidés à affronter la menace.

       
      • 0 réponse
    • Shibatarian tome 1
      Note :
      Il faut se méfier des vœux surtout quand on les fait auprès d’une personne qui sort de nulle part et qui semble assez étrange. Hajime Satô rencontre un jour Hajime Shibata, ce dernier s’est fait ensevelir au pied d’un cerisier en fleur par des camarades d’école un peu trop heureux de l’aider à parfaire son rôle d’arbre. Les deux garçons se lient d’amitié et décide de monter un projet cinématographique pour la fête de l’école ; seulement personne n’a envie de regarder leur œuvre. Par dépit, Satô imagine un scénario où tout le monde serait comme Shibata et où il se vengerait de tous ceux qui les ont dénigrés. Cinq ans après, Shibata qui avait disparu revient auprès de Satô pour réaliser leur dernier projet en version réelle !

      Il ne faut pas se fier à la figure bienveillante de Shibata, à son aspect rond et simple, au graphisme parfois simple de Katsuya Iwamuro qui pourrait manquer d’arrière-plan. On sait dès le début que le manga a un côté fantastique car seul Satô peut voir Shibata, alors forcément on pense à un fantôme, à une apparition puis Shibatarian bascule dans l’étrange au second chapitre, la situation ne relève plus de ce que l’on connaît déjà et nous entraine vers l’inconnu.

      L’air de rien les interrogations se multiplient et l’étrange devient inquiétant. Ce n’est pas tant le contenu qui interpelle mais le décalage entre le graphisme et le scénario, c’est comme si on racontait l’histoire de Jack l’éventreur avec les dessins d’Hello Kitty ou comme si on tuait quelqu’un comme on achèterait sa baguette de pain. Le personnage de Shibata ne fait pas peur et c’est sans doute la force du manga : raconter une histoire d’horreur comme si tout était normal.

      Ce premier tome de Shibatarian est déroutant, on sent que les marqueurs du thriller sont présents sans pour autant les ressentir pleinement. A suivre donc !
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    • Smile tome 1
      Note :
      Souriez, souriez, souriez et le bonheur sera à votre portée !! Enfin pas pour tout le monde car autour de la secte baptisée « église du sourire éternel » bien des mystères se cachent et bien des disparitions aussi. C’est sur une de leur photo que le journaliste Yûshi Kamome reconnait son épouse, il compte bien s’infiltrer pour la retrouver mais plus il se renseigne et plus les personnes dans son entourage lui disent de s’éloigner de cette église. Arrivera-t-il à faire illusion sans laisser de plumes ?

      Le personnage de Yûshi est loin d’être charismatique et c’est peut-être là le principal défaut de cette histoire car on n’a pas vraiment envie de l’accompagner dans sa recherche. La secte est elle aussi peu avenante et les dessins de ses membres souriant ou riant aux éclats sont un peu glauques. La raison qui a poussé sa femme a intégré l’église du sourire éternel est parfaitement justifiée et ne représente pas une attente scénaristique. Tout ça pour dire que les différents éléments composant cette histoire n’incitent pas vraiment à se plonger dans la lecture. Enfin au début.

      Car peu à peu, ce qui pourrait apparaitre comme un banal fait divers se corse, la présence de la secte se fait plus dangereuse, plus énigmatique, la tension monte et le thriller se met en place. En même temps, l’auteur nous montre tous les dangers d’un endoctrinement, les lavages de cerveaux, l’influence de la communauté et l’emprise psychologique qui en résulte. On a à la fois une enquête policière et une étude sociétale qui deviennent de plus en plus intéressantes au fil des pages. Et puis il y a un chapitre final surprenant qui nous laisse perplexe, assez pour avoir envie de lire le prochain tome.
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