
J'aime la BD quand elle nous permet de nous pencher sur des sujets qui sortent de l'ordinaire pour le petit européen que je suis.
Car je dois bien vous avouer que je ne connaissais pas grand-chose de Beyrouth avant la lecture de ce premier tome. Ni du Liban d'ailleurs. SI ce n'est la de vagues news aux infos, se concentrant sur les drames et les guerres plus que sur les habitants eux-mêmes.
J'ai donc énormément appris sur la Beyrouth des années 70. La Beyrouth symbolisant ce que les extrémistes de tout bord vendent comme impossible : Une entente entre des communautés d'origines et de religion diverses. Une entente fragile, mais une véritable vie en commun quand même. Qui montre qu'en prenant le meilleur de tous, on arrive à faire une ville dynamique et ou il fait bon vivre.
Mais ce reportage nous montre aussi que fermer les yeux sur les signes extérieurs revient à se voiler la face et que cela peut aller très loin.
Une descente en enfer d'autant plus dure que le dessin léger et enfantin minimise l'impact visuel de cette tragédie.
Commentaires recommandés
Il n’y a aucun commentaire à afficher.
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.