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  • Le rêve du Tchernobog


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    • Scenariste: Melody Dessinateur: Melody Coloriste: Melody Editeur: Dargaud Note :
      Résumé:

      Yuri, 35 ans, anarchiste cosaque pendant la guerre civile russe, obéit à un seul principe : ne jamais s'attacher émotionnellement. Il combat aux côtés de ses camarades, pour leur émancipation à tous, mais surtout pour mieux oublier le passé qui le hante. Celui-ci lui revient cependant en pleine figure lorsque Yuri accepte la mission qui lui est confiée par son ancien ami d'enfance, Nikita, désormais meneur bolchevique et sinistre personnage. Cette mission consiste à assassiner le dernier représentant du tsar, pour mettre fin à la guerre. Le problème est que ledit héritier est en fait une petite peste de huit ans, dont Yuri se prend d'affection : renonçant à l'exécuter, il libère la princesse du train blindé où elle est cachée par les tsaristes. Nikita, qui avait en fait pactisé avec la sorcière Baba Yaga, gardienne des deux mondes, prend en chasse les deux fugitifs, adossé à un immense Golem composé de cadavres et de monceaux d'armements de guerre et qui grandit lorsqu'il absorbe les morts pour grandir et gagner en puissance. Comme si cela ne suffisait pas, Yuri et la princesse sont traqués jusque dans leurs rêves par le Tchernobog, dieu de la mort. Mais pour quelle raison ? Fuyant au travers de la steppe russe enneigée et hostile, nos héros se libèrent progressivement de leur fantômes, de leur conditionnement, de leurs peurs, et se reconnectent à eux-mêmes, à la nature, à l'Autre. La liberté a un prix, mais rien ne vaut la liberté.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Action Prix: 26.95 Nb de pages: 336
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    Voila LA belle histoire de ce début d'année. Un très gros et beau one shot. ON devrais je dire deux album groupé en un one shot tellement le découpage ne laisse que peu de doute à la possibilité de de faire ou ou trois albums. Une histoire quelque peu risquée avec pour thème la révolution russe de 1918 et la chasse aux derniers soutiens tsaristes. Risqué car la russie n'a pas bonne presse en ce moment (et on comprend pourquoi).

    Mais une histoire très belle qui oscille très habilement entre le comte fantastique et la création d'une belle histoire de famille. Notre autrice utilise à merveille les possibilités offertes par le format "one shot" (ou plutôt l’absence de format) pour prendre le temps de faire les choses biens. On sent vraiment naitre et grandir l'affection de Yuri pour notre petite peste d’héritière tout comme on comprend petit à petit les tenants et aboutissants de sa relation avec Nikita.

    Et on se rend bien compte que sur ce genre d'histoire, prendre son temps est nécessaire. Cela fait effectivement un album qui vous semblera cher mais qui permet de bien s'immerger dans une très belle histoire où les légendes d'autres fois se confrontent aux rêves de maintenant.

    Sans jamais perdre de vu le comte lui même notre autrice nous livre une histoire sans fausse note. Une histoire qu'on pourrait raconter à nos enfants le soir, une récit sans véritable défaut. C'est pile poil long comme il faut. C'est pile poil dynamique comme il faut.

    En gros on ne peux qu'aimer si on aime se faire raconter des histoires. Moi j'adore ça !

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  • Dernières Critiques

    • Hild - Les femmes des Nilbelungen
      Note :
      Après la parution de son premier roman graphique Black paradise (édition Bloan), la belge Veerle Hildebrandt confirme son talent avec une revisite  des légendes celtes et nordiques du grand compositeur Wagner. Elle utilise les mythes de cet imaginaire pour en faire un grand jeu de pouvoir façon Game of thrones avec l'accent mis sur les personnages féminins. Dans cette époque où la part belle était réservée uniquement aux hommes, allant même jusqu'à priver les femmes de leur héritage, elle dépeint la vie de Kriemhild qui tente par tous les moyens de s'émanciper de ses règles terriblement sévères et injustes. Seule fille aux côtés de ses trois frères, Kriemhild réalise très vite au décès de son père le roi, que le pouvoir demeure une affaire d'hommes, parfois même en dépit de qualités médiocres comme c'est le cas avec son frère Gunther. C'est dans un déluge de trahisons et "d'associations" forcées, qu'elle va tenter de trouver sa place en s'adaptant et en subissant de terribles affronts. Car l'auteure n'épargne pas ses protagonistes, les têtes tombent à notre grande surprise parfois ! Son dessin au crayon peut sembler simpliste de prime abord, les traits son simples, elle s'épargne les détails en arrière plan, mais elle parvient à donner une très belle expressivité aux visages. Un style graphique "enfantin" pour une histoire adulte à ne pas confier aux plus jeunes pour la violence du propos lors de certains passages. La noirceur du récit est compensée par des couleurs lumineuses telles la chevelure flamboyante de Kriemhild. On est pris d'empathie pour cette femme subissant les pires outrages, il est difficile de quitter la lecture de cet épais volume sans l'avoir terminé. Découvrez le sort que réserve la talentueuse auteure Veerle Hildebrandt à cette femme éprise de liberté et rêveuse de paix dans ce récit poignant au son des batailles d'antan !
      • 0 réponse
    • La duelliste tome 1 - Le maître d'armes
      Note :
      Chic, le binôme de la trilogie romaine Thrace (édition Graph zepellin) se réunit à nouveau pour une histoire de capes et d'épées sous le règne de Louis XV le Bien-Aimé. Nous quittons le sable des arènes de gladiateurs pour un autre type de combat, celui des duels ! L'honneur est de mise et provoquer une personne en duel n'était pris à la légère, c'est bien ce que va découvrir la jeune Françoise avec la mort de son père au cours d'une de ces joutes aux fines lames. Ce postulat de départ va marquer en elle au fer rouge une envie irrépréhensible de vengeance envers le bourreau de son père et comme le dicton l'affirme, cela se mange froid. La patience et le temps seront ses meilleurs atouts. Car devenir elle aussi une bretteuse assez forte pour affronter la première épée du royaume, relève de l'exploit ! Un maître d'arme déchu va l'aider dans cette entreprise, non sans mal et avec une grande curiosité, car elle se déguise en homme ! Trifogli soigne ce tome introductif avec une présentation large des personnages, les liens les unissant et ceux pouvant les déchirer. Il joue avec les faux-semblants et le passif des uns et des autres pour mettre en place une histoire bien plus grande que cette "simple" quête de vengeance. Les deux tomes suivants seront riches en rebondissements et révélations 😉 Une fois de plus, leur association graphique fait des étincelles, le trait fin de Trifogli associé aux couleurs de Celestini rend une copie soignée et appliquée. Les jeux de regards sont toujours aussi saisissants, les cases bien détaillées pour un découpage dynamique et immersif. Les costumes et mobiliers dans les boudoirs sont fidèles et du plus bel effet, il en est de même pour les dialogues soutenus et fleuris sentant bons le "vieux français". Un lexique est d'ailleurs fourni en annexes pour les traductions et explications. Un beau saut dans le temps qui demande confirmation dans le tome suivant.
      • 1 réponse
    • Destro - seigneur de guerre
      Note :
      Plus ça va, plus j'apprécie la façon de faire de cet Energonverse. Cette idée de présenter les personnages principaux de l'univers via des one shot est excellente.

      En effet, cela nous donne des véritables récits d'action légèrement fantastiques autonomes. Des histoires coup de poing avec des personnages transverses pas trop intrusifs. Juste ce qu'il faut pour donner du contexte, mais rien qui n'oblige une connaissance approfondie.

      De la même façon, les tomes Trasnformers peuvent se lire sans avoir lu ses histoires parallèles, mais seront plus savoureuses avec cette connaissance du background commun.

      C'est encore le cas avec ce Destro, qui nous montre un petit peu de Cobra Commander, un petit peu d'energon, des ouïes dire sur Transformers, Duke... mais est avant tout une guerre de pouvoir avec les seigneurs de guerre du moment. Une lutte qui tourne à l'affrontement pur et simple.... affrontement à grand renfort d'arme de guerre et de trahison.

      Rien de bien fantastique sur ce tome-là. Mais une histoire qui continue d'étendre tout doucement un univers qui se trouve être bien pus intéressant que ce que laissent paraître les films sur les Transformers.
      • 0 réponse

    • Galactic curtain call tome 1
      Note :
      Contrairement à ce que le titre laisse penser, il ne s’agit ni d’un space opera ni d’une histoire de science-fiction. Le titre signifiant littéralement « rappel galactique » tient plus d’une approche philosophique ou poétique, une prise de conscience autour de l’existence et un renouveau dans la façon dont les personnages vont gérer leur vie et leurs sentiments.

      Makoto est une jeune bibliothécaire trentenaire qui vient de rompre ses fiançailles. Seijirô est un maître jardinier qui vient de prendre sa retraite. L’un comme l’autre n’ont pas réussis à dire à leur entourage ce qu’ils ressentaient vraiment, ce qu’ils avaient vraiment envie de vivre. Le hasard les mets sur la même route, ils font connaissance et finissent par parler à cœur ouvert de tout ce qu’ils n’ont jamais réussis à dire à d’autres. Un lien unique se crée entre eux, un lien indéfini entre amitié et amour qui va les amener vers un changement.

      Ce fut une très belle lecture, étonnamment touchante et prenante. De ces deux personnes plutôt quelconques naît une véritable leçon de vie. On sent toute la bienveillance entre eux, toute la volonté de vouloir s’assumer et de vivre pleinement sa vie. On a envie de les accompagner dans ce voyage loin des préjugés. Une tranche de vie joliment orchestrée, pleine de poésie que ce soit dans la narration ou dans le graphisme. Un livre à découvrir !
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    • The new gate tome 3 - 4
      Note :
      Attention avant tout jugement hâtif. Ne vous fiez pas aux couvertures super moches. C'est bien mieux à l'intérieur !! Parce que pour le coup, je ne comprends pas ce choix…

      Surtout que l'intérieur est plutôt pas mal. S'il est vrai que le manga est plus porté par son histoire, c'est graphiquement suffisant.

      L'histoire de ces tomes 3 et 4 entérine ce que l'on avait vu dans les premiers : Une histoire axée, un peu comme Land of Leadale, sur la découverte, par notre héros surpuissant, de ce qu'il s'est passé durant les 500 d'absences. Et quand cela implique la disparition de tout un pan des objets magiques et des capacités des gens, cela change complément la vision de notre héros sur ce monde qu'il pensait connaitre.

      Notre héros est toujours aussi humble, ce qui fait que l'on ne découvre que doucement l'étendu de ses pouvoirs, ce qui maintient un effet de surprise. La rencontre avec son ancienne PNJ devenu l'une des plus forte du royaume est très mignonne, tout comme le fait que notre héros à du mal à assumer son status de légende.

      Un bon isekai qui prend son temps.
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