
Alain Ayroles continue de nous immerger dans l'univers imaginé par Alex Alice. Ce n'est pas peu dire que ces deux là ce sont bien trouvé tant l'on pourrait penser que cet univers là a bien été pensé pour laisser libre court à l'amour d'Ayrolles pour la poésie, la culture et le fantastique. Jolis mots, dialogues ciselés et comme à son habitude une pincée de Jules Vernes, une goutte de poésie, et du parfum d'imaginaire. Comment ne pas ravir ainsi nos âmes d'enfants conservées dans un coin de notre mémoire ?
Reste que si le premier tome m'avait très franchement emballé, la jolie surprise faisant alors pleinement son effet, ce tome-ci m'a laissé un parfum différent. Pas une déception non, tant il est à la hauteur du premier, mais un parfum de nostalgie de De Cape et de crocs qui s'est poursuivi des mots jusqu'à la plume du dessinateur, qui s'il n'est pas Masbou, n'en a pas moins un trait qui ne peut qu'y faire penser. Si la surprise n'est plus, la qualité est là, et l'intrigue fait ce qu'elle nous avait promis, elle nous emporte dans une aventure aux confins de l'imaginaire et de la poésie. Promesse tenue donc.
J'ai donc bien aimé ce tome 2. C'est très très bon, et cela plaira probablement un peu moins à tout le monde que ce qu'a pu faire Alex Alice sur les deux premiers cycles, mais cela reste très bien, pour peu que l'on souhaite vivre cette nouvelle épopée humaniste et romantique.
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