
Allez on va dire que ce "Damnés du grand large" profite de l'effet "rentrée" de vacances sans BD. Mais la date de sortie fait partie du jeu et du pari de chaque éditeur.
Pourquoi est-ce que je commence ma critique par cela ? Eh bien tout simplement parce que j'ai été subjugué par cette BD. Dès les premières pages, le dessin et la coloration accrocheuse de Beatrice Penco Sechi m'ont transporté dans le bar mal famé avec les marins. Les premiers somptueux croquis m'ont automatiquement déplacé derrière le rêveur, au cœur d'un bateau en proie à une malédiction.
Et ensuite le scenario a pris le relais : Kristof Mishel réussi à nous livrer un récit ou le fantastique, aussi bien que l'explication finale, paraissent tous deux trames crédibles. L'ambiance est telle que l'on accepterait quasiment n'importe quelle fin tant qu'elle ne nous sort pas de notre taverne de marin et ne nous ramène pas au XXIieme siècle.
En gros, une superbe histoire de pirate, à laquelle on pourra, en cherchant la petite bête, reprocher des visages parfois un peu trop expressifs.
Commentaires recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.