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  • Les grimaciers


    Kevin Nivek
    • Scenariste: Cheero Deemartsio Dessinateur: Luca Albanese Coloriste: Luca Albanese Editeur: Sarbacane Note :
      Résumé:

      La vie de Luigi, Napolitain en pleine crise de la quarantaine, est au point mort. À la maison, les disputes s'enchaînent avec sa femme qui lui reproche d'être un père et un mari démissionnaire, tandis qu'au travail, sa boutique qui vend des santons est loin de faire florès. Sans parler des intimidations que les sales types de la Camorra font subir quotidiennement aux petits commerçants comme lui. Un jour, c'est la brimade de trop, Luigi enfile un masque de Polichinelle et sort la nuit régler leur compte à des petits voyous. Galvanisé par l'expérience, le justicier en herbe reprend contact avec Nunzia, son amour de lycée aujourd'hui actrice ratée, qui se laisse tenter par ces expéditions punitives:elle incarnera Colombine, un autre personnage de la Commedia dell'arte. Bientôt, la petite bande déguisée sera rejointe par un champion de boxe syndicaliste, un ancien militaire boiteux reconverti dans la vente d'armes de paintball, un bodybuilder videur dans une boîte gay et un policier intègre lassé de la corruption qui sévit parmi ses collègues. Mais à force de faire justice soi-même ne devient-on pas un criminel à son tour?

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Polar Prix: -- Nb de pages: --
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    Une première oeuvre pour les deux auteurs italiens que ce polar napolitain à la sauce justicier(s) . Prenez un monsieur lambda à un moment charnière de sa vie , injectez une bonne dose de camorra ( la mafia locale) , de corruption , et vous aurez la naissance d'un justicier portant un masque de Polichinelle réalisé par son fils Diego (hommage au pibe de oro oblige) . Au cours des 140 pages de ce one-shot , on va suivre cette mise en abîme du néo héros de Naples , qui va peu à peu s'entourer d'une bande de bras cassés ( amis d'enfance) épris d'un fort désir de justice . Dans cette escalade , jusqu'où notre bande peut-elle aller ? D'autant que l'on découvre des flics infiltrés , des ripoux , des politiques corrompus , bref l'Italie du sud dans ce qu'elle a de pire .

    Pour illustrer ce cocktail d'actions  et rebondissements en tout genre , Albanese amène une certaine originalité graphique . Sa quadrichromie est efficace pour les venelles et autres décors urbains , mais son trait peu paraître flou sur certaines planches . Les visages des protagonistes semblent "grossiers" et il n'est pas toujours évident de bien les différencier , surtout avec une importante galeries de personnages . C'est un style à part entière que l'auteur assume , mais qui je dois bien l'avouer , ne me convient que moyennement . Le 9ème art , fort heureusement , est pour tous les goûts ! Cela ne doit pas faire injure à une histoire aux faux airs de Batman , rondement menée en proposant de nombreuses surprises et une fin presque inattendue 😉

    Les-Grimaciers.jpg

    Les-Grimaciers1.jpg

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    Commentaires recommandés

    :) Ca al'air sympathique, même si ça fait un peu déjà-vu :) Mais bon, en ce moment, tout ce qui commence par crise de la quarantaine, me plait, allez savoir pourquoi... 😂

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    Alors, pour ma part, j'ai été déçu par cet album :/ Le speech était vraiment bien, mais le fond, et bien... Je trouve le héros dénué de charisme et complètement candide (ce que ça peut m'énerver). Pour la partie graphique, hors les décors qui sont plutôt assez bien réussis, et bien le coup de crayon fuyant sur les persos ne me convient pas du tout, pourtant, j'ai bien aimé cette quadrichromie...

    Niveau histoire, j'ai trouvé ça vide, il y aurait eu matière à exploiter, mais pfff! Tout est juste pointé du doigt,un peu de cliché par ici, un peu par là... des détails sur la vie du protagoniste qui sont là juste pour étoffer le nombre de pages (amha), et cette candeur (ou devrais-je dire débilité à ce point là)...et le twist de fin, et bien, c'est du vu et revu, malheureusement... Je savais à moins de la moitié de l'histoire ce qui allait se passer :/

    Dommage, j'en attendais peut-être beaucoup au vu du speech, mais pour moi ça a fait spliiiich.... (bruit d'un pétard mouillé pour ceux qui n'aurait pas compris^^)

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  • Dernières Critiques

    • Le dernier jour de Howard Phillips Lovecraft
      Note :
      La dernière parution des éditions 404 Comics est un récit fantastique et un peu autobiographique sur H.P. Lovecraft. Le scénariste Romuald Giulivo préfère inventer une histoire autour de Lovecraft tout en insérant des faits réels ou de fictions ainsi que de nombreuses références à ses nouvelles avec des grands anciens et autres héros. En effet, sur son lit de mort à l'hôpital, Lovecraft reçoit la visite de personnes surprenantes comme Randolph Carter, un personnage de ses histoires, son ex-femme pour se remémorer quelques bons moments de sa vie assez ténébreuse mais aussi Harry Houdini pour qui il était engagé pour écrire des histoires à sa place. L'histoire de Romuald Giulivo est originale et fait voyager Lovecraft dans le temps pour lui donner un aperçu des auteurs influencés par son travail comme Stephen King, Neil Gaiman et biens d'autres. Parfois, on a l'impression d'assister à son jugement avec ses idées arrêtés de l'époque malgré son génie et la manière dont il fût éduqué par sa mère et ses tantes, éloigné du monde extérieur. Des lettres de l'auteur terminent les chapitres mais la police utilisée proche de l'écriture à la main est peu lisible. La partie graphique fonctionne à merveille avec toutes ces teintes de rouges comme pour la couverture. Jakub Rebelka réussit à retranscrire l'étrangeté des histoires fantastique lorsque l'écrivain voyage en compagnie de ses visiteurs. L'album se termine avec des planches et illustrations.
      Je recommande cet album à tous les lecteurs appréciant les histoires de Lovecraft et souhaitant apprendre quelques anecdotes sur sa vie. Le dernier jour de Howard Phillips Lovecraft est un titre très original.
       
      • 2 réponses
    • Blake et Mortimer - L'art de la guerre
      Note :
      Que retenir de ce nouvel album de reprise de Black et Mortimer ? Et bien pas mal de choses quand même.

      Aux premiers abords, ce qui choque (littéralement) le plus, c'est le dessin et les planches. Nous ne sommes plus dans un album de reprise qui adopte le style de Jacobs pour le dessin et les planches mais sur une autre interprétation des auteurs. Et ce n'est pas plus mal que cette vision "Vu par..." un peu comme pour les reprises de Lucky Luke soit désormais presque assumée complètement. Presque assumée mais pas tout à fait, car ce n'est pas encore indiqué sur la couverture. Le cadre est ainsi moins rigide, le dessin est donc très différent, les planches aussi par rapport aux habituelles reprises. il y beaucoup moins de détails et la ligne claire à encrage épais est adoptée pour cet épisode. Les planches sont en 3 bandes (alors là, c'est merci pour mes yeux vieillissants à la limite).

      Ensuite à la lecture, la différence de ressenti se fait sur surtout sur le rythme de lecture, les planches (d'une bande plus courte) sont ainsi plus facile à lire et l'album est ainsi beaucoup plus fluide dans sa lecture (et personnellement je l'ai ressenti comme un gros plus, j'avoue que dans mon enfance je zappais les encadrés interminables). Notons pour les grognons que du coup la pagination de 128 pages permet de compenser le côté "quantité". C'est un gros album.

      Pour l'histoire on est sur une aventure classique et on retrouvera nos 2 compères en voyage à New York pour un passage à l'ONU. Ils recroiseront notre méchant favori et les enjeux de l'époque (des russes et des magouilleurs pour les nommer clairement, avec chacun leur objectif) dans toute une série de péipétie. D'un point de vue construction de l'histoire, Alfred Hitcock n'aurait pas renié l'album il me semble, certains passages m'ayant fait penser nettement à la mort aux trousses (film que j'aime beaucoup par ailleurs, il ne manquait que la musique lors de la lecture) 🙂

      Donc au final, une aventure classique et réussie, une mise en scène différente et plus personnelle de l'interprétation de Blake et Mortimer de Jacobs par les auteurs. Personnellement je valide.
      • 6 réponses
    • Solo - Tome 6 - La fin d'un cercle infini
      Note :
      Parlons peu parlons bien, ce tome 6 vient boucler le second cycle "Legatus" de Solo. Et il le fait de manière admirable. Grandes épopées, énormes batailles, fond philosophique, on a tout dedans. En plus le tome est plus que touffu, et l'ensemble qualité / prix / temps de lecture est assez incroyable. 

      En gros vous allez vous régaler, les dessins d'Osacr Martin sont toujours aussi emballants, et les doubles pages de batailles vont en ravir plus d'un. Seul bémol ? On a déjà lu un truc un chouïa encore meilleur. Dans le premier cycle de Solo. Parce que les enjeux de famille et d'attachements, de sentiments me manquent un peu dans ce cycle, aux enjeux pourtant peut être plus épiques et importants, mais qui ont suscité moins d'émotions que le premier cycle de Solo. Bref, une déception d'enfant gâté, courrez l'acheter cette conclusion est épique, assez logique et terrible et ouvre encore de nouveaux horizons.
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      • 4 réponses

    • Short peace tome 1
      Note :
      J’ai particulièrement aimé ce recueil d’histoires courtes autour du cinéma ; histoires qui mettent en scène un petit club de cinéma d’un lycée et son metteur en scène/scénariste de génie.

      Chaque histoire (il y en a 3) est une rencontre entre une jeune qui ne croit pas en lui et cette petite troupe de cinéma. Leur rencontre permet non seulement de faire émerger leur talent mais aussi de leur faire prendre conscience de ce qu’ils sont vraiment et de ce qu’ils souhaitent. Chaque rencontre est une leçon de vie : apprendre à se connaître mais aussi apprendre à vivre avec les aléas de la vie sans se mettre d’œillère.

      L’auteur de Ao Ashi, nous propose là un travail antérieur à sa série phare, il voulait mettre en scène sa passion pour le cinéma et faire de ce début une série plus longue. Finalement et sans doute pour suivre les conseils de son éditeur, sa série principale sera sur le foot. Il ne s’empêche pas non plus de revenir sur le concept : la 3e histoire ayant été écrite entre deux volumes d’Ao Ashi. C’est aussi pour cela que le tome porte le numéro 1 alors qu’il n’y en a pas d’autres actuellement.

      Les histoires sont intelligentes, montrent à chaque fois un des métiers liés au cinéma (acteur, cadreur, monteur) et faire la part belle au metteur en scène + scénariste qu’est Kiyoharu son personnage principal. Encore une fois, Yûgo KOBAYASHi met en avant des génies qui vont venir chambouler leur entourage. Alors ne vous privez pas et allez lire Short Peace.
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    • Beast of blood tomes 1 et 2
      Note :
      Le monde a évolué et à présent les espèces mythiques ne sont plus un mythe. Les humains cohabitent avec les vampires, les lycanthropes et les sirènes, des espèces qui ont, elles aussi, évoluées et sont à présent capables de vivre une vie des plus ordinaire. Il y a pourtant une caractéristique qui les différencient des humains, elles ont de épisodes de chaleur où elles sont mues par leurs instincts primitifs.

      Au milieu de cet univers, il y a Haruka, un jeune homme humain normal qui n’a jamais côtoyé les BOB (Beast of Blood) et qui, suite au mariage de son père, va se retrouver avec 3 frères, chacun issu des 3 espèces et chacun étant en haut de leur espèce. S’ensuit des histoires d’amour inter-espèces, avec les aléas dus à leurs caractéristiques. Il n’y a pas trop de surprise sur les relations mais c’est bien fait et les personnages sont tous charmants.

      BOB est une histoire intéressante, bien faite et bien dessinée, un plaisir pour les yeux et un beau moment de détente.
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